L’agent de sécurité d’un hôpital catholique, licencié pour avoir laissé un prêtre visiter une femme mourante durant le confinement
Robert Glemann.
Remarquez bien, chers lecteurs, qu'au Québec également il était interdit aux prêtres d'entrer dans les hôpitaux, même pour administrer les derniers sacrements, durant la première phase du confinement. — A. H.
Par Martin Bürger ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Tamuning, Guam, vendredi 31 juillet 2020 (LifeSiteNews) ― Pendant le confinement du coronavirus, l’agent de sécurité d’un hôpital à Guam ― petite île dans l’océan Pacifique et territoire des É.-U. ― fut licencié « sans avertissement » préalable pour avoir laissé entrer un prêtre afin que ce dernier pût donner les derniers sacrements à une patiente mourante, expliqua l’agent à LifeSiteNews. Cet agent de sécurité se nomme Robert Glemann ; il est marié et père de trois petites filles.
Robert Glemann, son épouse et une de leur fille.
M. Glemann explique que, le 12 juin, les infirmières avaient estimé qu’une patiente « ayant subi une forte hémorragie cérébrale… allait mourir dans les prochaines heures ». « Le zèle pour le salut des âmes m’anima soudain, et je contactai mon ami prêtre afin qu’il se tînt prêt au cas où la famille voulût qu’elle [la mourante] vît un prêtre », explique M. Glemann. Puis, poursuit-il, « je priais le chapelet pour demander l’aide de la Très Sainte Mère. La fille arriva finalement et dit qu’elle voulait qu’un prêtre vînt pour administrer les derniers sacrements ».
Tant les infirmières que les médecins s’étaient accordés sur le fait qu’un prêtre pouvait venir administrer les derniers sacrements à cette femme. M. Glemann contacta un prêtre local, qu’il considérait comme un ami personnel. « Il me dit alors qu’on lui avait spécifiquement indiqué qu’il n’était pas autorisé de se rendre aux salles d’urgence. »
« J’étais assez enflammé à ce moment-là, parce que je me souciais sérieusement du salut de cette femme (une motivation interne que je ne m’explique pas). Je rappelai vivement au père ses devoirs de prêtre, sans tenir compte de la COVID ou de la politique de l’hôpital. Le prêtre prit cela comme un manque de respect et a pensa que je lui donnais des ordres, et la conversation se termina là-dessus. » M. Glemann demanda ensuite « à une pieuse infirmière si elle pouvait intercéder auprès du prêtre afin que celui-ci vînt ». Un autre prêtre accepta finalement de venir.
Une fois le prêtre trouvé, « je m’assurais que l’officier de sécurité de la “première étape” (endroit où les gens doivent s’arrêter avant qu’ils d’entrer aux urgences) allait laisser passer le prêtre ». Enfin, « J’escortai le prêtre dans l’établissement et il administra les derniers sacrements. Grâce à Dieu et à l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie ! »
Lire la suiteLes Polonais fêtent son anniversaire à l’héroïne pro-vie Mary Wagner, actuellement en prison, en manifestant pacifiquement devant l’ambassade du Canada
Des Polonais protestent contre l'emprisonnement de Mary Wagner, à Varsovie, le 12 février 2018.
Par Dorothy Cummings McLean et Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
Varsovie, le 12 février 2018 (LifeSiteNews) – Que Mary Wagner, héroïne pro-vie, fête son anniversaire, enfermée en prison au Canada, n’empêche pas que l’on pense à elle.
Les amis et sympathisants de Mme Wagner en Pologne ont profité de son 44e anniversaire pour manifester devant l’ambassade du Canada à Varsovie de midi à 14 h aujourd’hui. Prières et discours ont rythmé l’événement lors duquel les participants lui ont aussi écrit des cartes d’anniversaire.
Przemysław Sycz, membre de la Fondation polonaise du Droit à la vie, a déclaré à LifeSiteNews qu’« environ 50 » personnes ont pris part à la manifestation pacifique. Elles portaient des pancartes en anglais et en polonais.
Une grande affiche arborait la photo de Mme Wagner priant, avec la légende « Mary Wagner, prisonnière de conscience, persécutée parce qu’elle sauve des enfants ; n’as-tu pas honte, Canada ? »
Lire la suiteUn bébé intoxiqué à l'héroïne commence une nouvelle vie avec ses parents adoptifs
Par Murray Vasser de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Le 7 septembre 2015 le sergent Troy Snedeker reçoit un appel en urgence de Andover, au Kansas. En entrant dans la résidence, il a fait la découverte d'une très jeune prématurée allongée face contre un cousin du divan, alors qu'elle ne respirait plus.
Trente-trois jours plus tard, un jeune couple de l'Indiana candidat à l'adoption recevait un mail de leur agence: "Urgent. Bébé fille, née le 7 septembre à seulement 26 semaines. La petite fille est atteinte de saignements encéphaliques notés du quatrième niveau (le plus haut), avec un syndrome d'addiction précoce à l'héroïne. Si intéressés veuillez contacter l'ASAP par mail.
Lire la suiteChiara Corbella Petrillo: témoin de l'amour pour le 21e siècle
Alors que son enfant grandit dans le ventre de Chiara, quelque chose d'autre se développe dans son corps. Une tumeur a été découverte sur sa langue; bientôt, elle se propagera à son cou et à ses yeux.
Par K.V. Turley de LifeSiteNews - traduit par Dominic Larkin pour Campagne Québec-Vie
Je suis ici maintenant, dans ta chambre, ta dernière chambre... C'est ici que les portes furent ouvertes et qu'Il est venu en personne te rencontrer ...
Ainsi commence un livre tout à fait remarquable: Chiara Corbella Petrillo: A Witness to Joy, de Simone Troisi et Cristina Pacini, tout juste traduit en anglais et publié par Sophia Institute Press.
Il faut en effet, féliciter les éditeurs de porter ce sujet à un plus large public. C’est d’autant plus vrai, si l’on tient compte du contenu des pages de ce livre : une histoire très contemporaine qui témoigne en même temps des plus anciennes vérités sur les douleurs de la condition humaine.
Ces paroles citées en introduction, prononcées par un époux dans une pièce où sa jeune femme est entrée dans l'éternité, font partie de la préface du livre. C’est une méditation en quelque sorte sur ce qui suivra, car ce livre ne doit pas être simplement lu. Sa charge émotionnelle est trop forte pour cela.
En fait, il s’agit d’un livre avec lequel on prie, que l’on revoit, souligne, soupèse, relit.
Il est fait pour les mères et les pères, pour ceux qui ont perdu des enfants, qu'ils soient nés ou à naître. Il est également fait pour ceux qui songent au mariage comme d’une vocation.
Et pourtant c'est un livre court, à peine 160 pages; très approprié pour la courte vie qu'il raconte, mais tout comme cette vie, ce livre a une profondeur qui est l’opposé de brièveté. Pour l'instant, cependant, laissons le mari en deuil debout dans cette pièce chargée de souvenirs et retournons plutôt aux prémisses, et à un temps plus heureux.
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