L’horreur de la gestation pour autrui (GPA)
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info) — Photo (montage) : TatianaVdb/Flickr, Clker-Free-Vector-Images/Pixabay
La Convention européenne sur le statut juridique des enfants nés hors mariage (STE n° 085), ouverte à la signature le 15 octobre 1975, prévoit à son article 2 que « la filiation maternelle de tout enfant né hors mariage est établie du seul fait de sa naissance ». En clair l’enfant est considéré comme sans mère ou n’importe quelle femme peut être considérée comme la mère. C’est cela qui permet d’acheter les enfants à la naissance. Ainsi, la législation ukrainienne prévoit que la filiation maternelle peut également être établie non pas à la naissance de l’enfant, mais par un accord de maternité de substitution ; c’est la GPA ou grossesse pour autrui : la mère porteuse qui pourra remettre l’enfant dans le cadre d’une autre filiation avec d’autres parents parfois pédophiles ; en fait changer de parents. C’est seulement une question d’entente entre les deux parties. En raison des restrictions de voyage imposées à la suite de la crise de COVID-19, des centaines d’enfants nés par le biais d’accords de maternité de substitution sont actuellement apatrides car leurs « futurs parents » ne peuvent pas les prendre en charge en raison du confinement. Ils sont devenus des orphelins sans père ni mère, en pleine déshérence. C’est vers cette horreur de la maternité de substitution que veut nous mener Macron [en France] en faisant voter la PMA sans père*. Il y a là une attaque intolérable aux droits de l’enfant les plus élémentaires : ils n’ont plus de parents biologiques et seront vendus comme des objets ou des animaux. Ils en souffriront toute leur vie.
L’extension de la PMA avec donneur aux couples de femmes et aux femmes seules (« PMA pour toutes ») ajoute une nouvelle violation aux droits des enfants.
*Remarque, la PMA en soi est répréhensible, car ce n’est autre que l’intervention directe d’une tierce partie dans la procréation. — A. H.
Le discours de Marion Maréchal-Le Pen sur le conservatisme national
Marion Maréchal-Le Pen.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Gage Skidmore/Flickr
Lors d’une conférence tenue à Rome le 4 février sur le national-conservatisme (pour ceux qui craindraient les composés de « national-… », le colloque a été organisé par deux juifs), Viktor Orbán, Roberto de Mattei et Marion Maréchal-Le Pen ont donné un discours sur le conservatisme qui caractérise le nationalisme de plusieurs pays ou mouvements. Le discours de Marion Maréchal-Le Pen est assez intéressant, elle y nomme dans celui-ci la nécessité de la patrie de l’identité, de la filiation, de la continuation familiale, de la culture et de la religion.
Après quelques remerciements adressés aux organisateurs de l’événement, Marion Maréchal-Le Pen commence ainsi, d'après Polémia :
Notre grande idée est que le conservatisme n’est pas une norme, ce n’est pas une doctrine fixe. Que c’est avant tout une disposition d’esprit. C’est pourquoi il existe tant d’expressions nationales du conservatisme. Le génie de chaque peuple a traduit à sa manière le besoin universel de conservation de la société.
La particularité des mouvements conservateurs présents aujourd’hui est qu’ils ne veulent pas simplement ralentir la marche du progressisme. Ce n’est pas seulement un « oui mais ». Ils proposent une voie radicalement différente.
S’il est vrai que la base d’un sain conservatisme doit reposer sur des bases solides pour ses aspects moraux, son expression culturelle selon les pays ne sera pas dictée par une norme culturelle unique. Mais il est erroné de dire qu’un sain conservatisme ne doit pas se baser sur une norme. Elle continue plus loin :
Nous refusons le relativisme par lequel chaque individu serait le créateur de ses propres valeurs. Nous croyons au droit naturel, à une éthique universelle. Nous pensons que la volonté individuelle ne peut être la seule boussole de la société.
Nous, conservateurs, savons que ni l’humanité ni les nations ne peuvent être réduites à des constructions intellectuelles. Ce sont des réalités réelles, sensibles, linguistiques, culturelles, spirituelles.
Nous essayons de relier le passé au futur, la nation au monde, la famille à la société, l’économie à la politique, le commerce aux frontières, la personne au bien commun.
Nous représentons le réalisme alors qu’ils représentent l’idéologie, nous incarnons la mémoire alors qu’ils sont amnésiques, nous appartenons à une continuité historique alors qu’ils se concentrent sur la prochaine introduction en Bourse ou les prochaines élections.
Elle affirme par ses paroles que l’Homme à une nature et qu’il doit s’y conformer puisque « la volonté individuelle ne peut être la seule boussole de la société » et que « nous croyons au droit naturel ».
Parlant du conservatisme français, Marion Maréchal-Le Pen désigne le chaos qui sape depuis longtemps la France :
Lire la suiteEdmund Burke a déjà détecté dans la Révolution française les racines du mal qui nous ronge : le citoyen abstrait de la Révolution française, détaché de sa terre, de sa paroisse, de sa profession, est une matrice du citoyen du monde !
La suspicion des censeurs pro-avortement
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image (montage) : Alliance Vita
L’organisme Alliance Vita avait fait poser quelque 300 affiches dans les réseaux de transports de Paris, comme il est légalement loisible à tout citoyen contre rémunération des services de la compagnie opérant les réseaux. Les affiches étaient banales et visaient plutôt la PMA, la GPA et défendaient la paternité et la maternité. Anne Hidalgo, maire de Paris, elle, y a entre autres vu une attaque contre l’avortement chose que les censeurs de la république répriment. Mme Hidalgo obtint donc de la compagnie de faire retirer les offensantes images. D’après Liberté politique :
Au commencement était une campagne d’affichage somme toute assez banale. Du noir et blanc, une photo et une mise en page sobre et dépouillée, une célébration du progrès et de la différence. Pas de quoi fouetter un chat. Une campagne qu’on pourrait presque trouver consensuelle… si elle n’avait pas utilisé les mots désormais idéologiquement piégés de « paternité » et de « maternité », et si le commanditaire de la campagne n’avait pas été Alliance Vita. Une association qui promeut la dignité de la personne humaine et la défense des personnes fragiles, ce qui est interprété par le système comme « pro-vie », donc dangereux. Qu’une telle association s’exprime, dans la France, dans le Paris de 2020, ce n’est tout simplement pas envisageable.
Nous vivons dans un monde parallèle, où les mots ne signifient plus ce qu’ils devraient signifier, ou signifient ce qu’ils ne signifient pas, où les présupposés attachés à tel ou tel vocable sont si lourds que des termes autrefois anodins sont désormais passibles de déportation symbolique ou médiatique.
Afficher sur le mur d’une station de métro parisien que « la société progressera à condition de respecter la maternité », c’est se rendre coupable de « délit d’entrave à l’IVG », comme autrefois, emballer le poisson du marché dans un journal à l’effigie de Staline vous faisait soupçonner de manquer de respect au marxisme-léninisme. L’écart qu’il y a entre les termes inoffensifs de « respecter la maternité » et le concept de « délit d’entrave à l’IVG » est plus que patent. La campagne ne parle pas de l’IVG. C’est un fait. Respecter la maternité, cela peut signifier 1001 choses…
Rajoutons enfin qu’Alliance Vita s’étant fait donner raison devant le tribunal des référés, Mme Hidalgo a dit vouloir faire appel de la décision de la Cour, dénotant par là son fanatisme, si ce n’est pro-avortement, sinon LGBT.
Grégor Puppinck : « le désir d’enfant peut conduire à la folie »
Grégor Puppinck.
Par Nathalie Burckhardt (Avenir de la Culture) ― Photo : Marche pour la Vie 2015 - Peter Potrowl
Grégor Puppinck, Docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), partage ses inquiétudes quant aux prises de position européennes pro-PMA et GPA, dans un entretien à Valeurs Actuelles.
Il dénonce en particulier la politique actuelle de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) : « De façon sans précédent par son ampleur, la Cour a décidé de juger une série d’affaires de bricolage procréatif. En cause : la séparation complète entre le sexe, la procréation et la parentalité ; l’effacement de la famille biologique comme référence des normes sociales. »
« Ces affaires nous montrent à quel point le désir d’enfant peut conduire à la folie ; et comment cette folie peut devenir réalité grâce à la technique. Devenue réalité, elle s’attaque aux normes juridiques pour transformer ce désir en droits… », s’alarme-t-il.
M. Puppinck cite alors plusieurs exemples, dont nous ne livrons que quelques extraits.
En Allemagne, « la véritable mère d’un enfant conçu avec un don anonyme de sperme s’est plainte de ne pas figurer comme "père" sur l’acte de naissance, au motif que, transsexuelle, elle avait déjà obtenu d’être identifiée comme "homme" sur son propre état civil. Elle voit dans le fait d’être qualifiée de "mère" une violation de ses propres droits… »
De même, « deux lesbiennes autrichiennes se plaignent de figurer comme "Mère/Parent" et "Père/Parent" sur l’acte de naissance d’un enfant conçu et porté par l’une, et adopté par l’autre. Elles dénoncent une discrimination par rapport aux parents hétérosexuels… et veulent figurer chacune comme "mère", ou comme "parent" sur l’acte de naissance de l’enfant afin d’effacer toute différenciation biologique. »
Lire la suiteL’université de Bordeaux cède aux menaces violentes LGBT et annule un débat sur la GPA
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
La dictature LGBT vient encore de frapper. La philosophe Sylviane Agacinski, opposante à la GPA, est contrainte de renoncer à participer à un débat sur la « reproductibilité » de l’être humain prévu à Bordeaux. La rencontre débat a été annulée à la suite de « menaces violentes », a indiqué l’université de Bordeaux.
L’université de Bordeaux-Montaigne a confirmé que « des groupes ont décidé d’empêcher la tenue d’un échange légitime et évidemment contradictoire sur ces questions d’ordre éthique et juridique dans le contexte des débats actuels sur la PMA et la GPA ».
« Ne pouvant assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes ni les conditions d’un débat vif mais respectueux face à des menaces violentes », l’université signale par voie de communiqué avoir « décidé d’annuler cette rencontre ».
Il s’agit donc bien de méthodes extrémistes menées par des groupes LGBT pour empêcher que puisse s’exprimer toute voix discordante.
Depuis le début du mois d’octobre, plusieurs organisations, dont Riposte Trans, Association des jeunes et étudiant-e-s LGBT de Bordeaux, Solidaires étudiant-e-s, ou encore le Collectif étudiant-e-s anti-patriarcat faisaient pression au sein de l’université pour empêcher la tenue de ce débat et la présence d’une conférencière dont elles qualifiaient les positions de « réactionnaires, transphobes et homophobes ». Le collectif avait invité les étudiants à se mobiliser contre cette venue, et affirmait mettre « tout en œuvre afin que cette conférence n’ait pas lieu ».
La dictature arc-en-ciel est en marche…
Un demi-million de personnes marchent en France contre la loi permettant aux lesbiennes de procréer artificiellement
Par Jeanne Smits, correspondante de paris — traduit par Campagne Québec-Vie
8 octobre 2019 (LifeSiteNews) — Quelque 600 000 personnes, selon les organisateurs — mais seulement 74 500, selon l’agence « indépendante » « Occurrence », qui ne fait aucun mystère de sa proximité idéologique avec le gouvernement du président français Emmanuel Macron — ont marché dimanche à Paris contre la légalisation de la procréation artificielle pour femmes seules et les couples lesbiens.
Ceci est dernière édition de la « Manif pour tous », qui a vu le jour en 2012 avec les premières manifestations françaises contre le « mariage » homosexuel.
La police, qui devait avoir la tête ailleurs, n’a compté que 40 000 manifestants. La vérité, c’est que personne ne s’attendait à un niveau de participation aussi élevé à une protestation contre un changement aussi marginal des lois de bioéthique (par rapport à l’ensemble du corpus de la législation « progressiste » régissant l’avortement et la procréation en France). Vague par vague, les personnes ont défilé dans les rues étroites entourant les Jardins du Luxembourg et les boulevards qui convergent vers le point de rencontre fixé par la police près de la gare Montparnasse.
Personne ne s’attendait à une telle participation : ni la préfecture de police, ni, semble-t-il, les organisateurs eux-mêmes — une vingtaine d’associations réunies autour de la « Manif pour tous », toujours en activité. Le point de départ, Place Edmond-Rostand près des Jardins du Luxembourg, a vite été surpeuplé, dès le début de la marche à 13 heures. Les manifestants continuaient d’y affluer jusqu’à 15 heures, considérant à juste titre que le parcours relativement court leur permettrait de ne pas manquer l’essentiel. Il s’est avéré que les derniers manifestants n’ont quitté le point de départ qu’après 16 h 30.
Dans de nombreux endroits, la foule était telle qu’il était impossible de se déplacer. La préfecture a donc été contrainte d’ouvrir une voie secondaire pour accueillir un bon tiers des participants tandis que d’autres ont atteint l’objectif de la marche par leurs propres moyens. À côté des vieux drapeaux bleus et roses de la « Manif pour tous » apportés par des manifestants aguerris, une mer de nouvelles bannières vertes et rouges portant les mots « Liberté, égalité, paternité » ondulait dans l’air frais automnal.
C’était une promenade tranquille. Il y avait relativement peu de camions (un soulagement !) et à un moment donné les organisateurs ont demandé une minute de silence pour les victimes de la nouvelle folie reproductive : les pères qui seront réduits au rôle de « donneurs de sperme » pour les femmes seules et les couples lesbiens qui fabriqueront des enfants « orphelins » qui ne connaîtront jamais leur père.
Lire la suite19 femmes libérées d’une « usine à bébés » au Nigéria
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Tatiana Vdb/Flickr
Quand la GPA dégénère (en fait c’est déjà une pratique décadente)… Extrait de Gènéthique :
Au Nigéria, 19 jeunes femmes âgées de 15 à 28 ans ainsi que 4 bébés ont été libérés par la police de Lagos. Ces femmes « pensaient venir à Lagos pour trouver un emploi et se sont retrouvées piégées », a déclaré le porte-parole de la police, « d’autres savaient parfaitement ce qu’elles venaient faire ».
Les bébés nés dans ce lieu étaient destinés à être vendus, les garçons pour environ 1850 dollars canadiens et les filles pour environ 1100 $, en général à des couples infertiles et d’une classe aisée.
Voici pourquoi la Suède a interdit la GPA
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : PxHere — Mise à jour 09/09/2019
La « Gestation pour autrui » (GPA), autrement appelée la « Maternité de substitution », est interdite en Suède depuis 2016. Pour quelles raisons le gouvernement de ce pays a-t-il posé ce geste, alors que la tendance maintenant dans plusieurs pays (dont le Canada) est d'aller vers un usage commerciale de la pratique ? À l'époque, une enquête gouvernementale avait été menée afin d’approfondir la connaissance des faits liés à cette pratique. Les résultats ne sont en rien reluisants. D’après Tradfem (un site féministe…), qui parlait du rapport présenté au gouvernement avant que celui-ci n'interdît la GPA :
Aucun pays [civilisé] n’autorise la vente d’êtres humains, alors pourquoi la maternité de substitution est-elle encore légale ? Même quand elle est « altruiste », la société en paie le prix.
Les méfaits de la GPA, selon Tradfem :
Depuis les débuts de cette industrie commerciale à la fin des années 1970, elle est truffée de scandales et de cas d’exploitation et de violences. De l’infâme affaire « Baby M » — dans laquelle la mère a changé d’avis et a été contrainte, en pleurs, à se départir de son bébé — au milliardaire japonais qui a commandé 16 enfants dans différentes cliniques thaïlandaises, on assiste à une marchandisation totale de la vie humaine : cliquez, choisissez la race et la couleur des yeux, payez, puis faites-vous livrer votre enfant.
Il y a aussi le cas récent de la mère porteuse étatsunienne qui est décédée ; ou encore les futurs parents qui ont refusé d’accepter un enfant handicapé et ont essayé de faire avorter la mère porteuse ; sans parler des usines à bébés omniprésentes en Asie.
Une enquête gouvernementale, ses résultats et les conséquences logiques que devrait en tirer le parlement, continue Tradfem :
… la Suède a pris fermement position contre la maternité de substitution. L’enquête gouvernementale à ce sujet a publié ses conclusions, que le Parlement devrait approuver plus tard cette année. Il s’agit notamment d’interdire toute maternité de substitution, qu’elle soit commerciale ou altruiste, et de prendre des mesures pour empêcher les citoyens de fréquenter dans ce but des cliniques situées à l’étranger.
La GPA, bien que présentée comme belle, éventuellement altruiste, et désirable, elle n’en cache pas moins une réalité sordide, un marché où l’on vend de la chair humaine : « Une industrie dans laquelle les bébés sont fabriqués sur mesure pour répondre aux désirs des riches de ce monde. Une industrie où la mère n’est plus rien, privée même du droit d’être appelée “maman”, alors que le client a tous les pouvoirs », rappelle l’article.
Nos sociétés occidentales n’ont pas répugné à commencer à sous-traiter la production de bébés à des pays plus pauvres, une manie sans doute contractée avec l’habitude de faire fabriquer là-bas à bas prix les objets que nous utilisons. L’article continue, expliquant que la « GPA altruiste » n’existe dans les faits quasiment pas :
L’enquête menée en Suède réfute cet argument. Rien ne prouve, selon ses conclusions, qu’une légalisation de la maternité de substitution « altruiste » battrait en brèche l’industrie commerciale. En fait, l’expérience internationale indique le contraire — les citoyens de pays comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, où la maternité de substitution est répandue, sont majoritaires parmi les acheteurs étrangers qui sévissent en Inde et au Népal. L’enquête révèle également des indices que les mères porteuses dites altruistes demeurent payées sous la table, comme c’est le cas en Grande-Bretagne. Selon les enquêteurs, on ne peut simplement pas s’attendre à ce qu’une femme renonce à ses droits à l’égard d’un bébé qu’elle n’a encore ni vu ni côtoyé [sauf en elle-même] — cela dénote en soi une pression excessive.
La GPA ne pourra jamais être bonne, car elle introduit le technicien dans l’œuvre de Dieu, elle sépare la procréation du cadre du mariage, elle arrache un enfant à la mère qui la porté pendant neuf mois ; elle fait de l’enfant un objet et elle marchandise le corps de la femme et de l’enfant.
Vers la commercialisation de la GPA au Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La récente publication du règlement, selon la Loi sur la procréation assistée, qui définit les modalités du remboursement des frais engagés par les « mères porteuses » ne peut que nous affliger, la « gestation pour autrui » (GPA) étant immorale et se dirigeant tranquillement vers sa commercialisation, d’après La Presse.
La GPA, qui sépare la procréation des relations maritales, autre face d’un esprit de division du mariage qui nous est déjà connu sous les traits de la contraception, qui sépare les relations maritales de la procréation ; la GPA, qui introduit le technicien dans la procréation, œuvre de Dieu ; la GPA, qui ôte à l’enfant la possibilité d’une famille normale ; la GPA sera maintenant facilité en ce que le gouvernement favorise la position en tant qu’intermédiaire de l’industrie de la « procréation assisté » entre les « parents commanditaires » et la mère mercenaire (je ne vois pas comment appeler autrement une femme qui voudrait concevoir un enfant pour le priver exprès de sa mère). Maria de Koninck, Professeure émérite au département de médecine sociale et préventive de l'Université Laval, écrit dans La Presse :
Ce faisant, le Canada s'achemine vers la commercialisation du recours aux mères porteuses, dont la légitimité peut être contestée [qui doit être contesté même*]. Il emprunte une voie qui n'est pas celle de la majorité des pays du globe, notamment des pays européens, dont la majorité interdit cette pratique. On comprend que le lobby est fort au sein du Parti libéral pour permettre cette commercialisation. Le règlement sert cette intention.
Ce règlement sert effectivement cette intention, et, selon Mme de Koninck, ni l’industrie de la « procréation assistée » ni Santé Canada ne cachent leurs intentions de commercialiser cette pratique odieuse.
Mme de Coninck, expliquant au passage que la couverture offerte par le règlement et assurant un dédommagement pour perte de revenu ne couvre pas forcément toutes les canadiennes, fait remarquer que l’enfant est le grand oublié dans toute l’affaire :
Dans tout ce qui concerne le recours aux mères porteuses, on note un grand absent : le bien-être de l'enfant. Ce bien-être ne fait pas partie des préoccupations. Pourtant, il devrait être au centre du débat.
L'enfant devient, dans cette pratique, un objet d'échange, ce qui est contraire aux droits de la personne fondamentaux.
De plus, il est, dans le contexte de cette pratique, le plus souvent mis à risque, puisqu'il ne connaîtra pas celle qui lui aura donné la vie ou n'aura pas de relations avec elle et, rappelons-le, cette absence de relations et l'ignorance de ses origines maternelles sont planifiées.
*Commentaire d’Augustin Hamilton.
Comment la (fausse) famille moderne est-elle bâtie ?
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Gemäldegalerie Alte Meister/Wikimédia Commons
Un article hallucinant ! Une information crédible et vérifiée. Notre monde pervers et déviant est vraiment rendu là !
Voici l’histoire d’une Américaine de 61 ans qui a accouché de sa petite fille. [Ci-dessous extrait du Journal de Montréal ; attention langage biaisé, détournement de la signification de mots ; généalogistes sensibles s’abstenir.]
« Cécile a un fils homosexuel, Matthew. Celui-ci est en amour avec Elliott. Ces deux amoureux veulent un enfant. Alors, on a pris les gamètes de Matthew et de Léa, la sœur d’Elliott, et on les a déposés dans le ventre de Cécile. Neuf mois plus tard, Cécile a accouché de sa petite fille qui est aussi sa fille puisqu’elle l’a portée ! Le bébé se prénomme Uma Louise. Cécile est donc la mère et la grand-mère d’Uma Louise, Matthew est le père et le demi-frère d’Uma Louise, car ils ont la même mère. Elliott est son père et son beau-frère puisqu’il sort avec son demi-frère. Léa est sa mère, sa tante puisqu’elle est la sœur de son père Elliott et sa belle-sœur puisqu’elle est la belle-sœur de son père Matthew qui est aussi son demi-frère. Cécile est la belle-mère d’Elliott, mais elle est aussi la mère et la grand-mère de son enfant. Elle est la mère de la fille de la belle-sœur de son fils qui est aussi la mère de sa propre fille qui est également sa petite fille. La petite fille de Cécile, qui est aussi sa fille, est la nièce et la fille de Léa.
Imaginons qu’Uma Louise ait un fils plus tard qu’on pourrait nommer Steve. Celui-ci sera le petit fils de Cécile, mais aussi son arrière-petit-fils. Steve sera le petit-fils de Matthew, mais aussi son neveu, car Matthew sera le demi-frère de sa mère Uma Louise. Léa sera la grand-mère de Steve, mais aussi sa grand-tante, car elle sera la sœur de son grand-père Elliott, qui lui sera le beau-fils de la grand-mère et arrière-grand-mère de Steve. Si Uma Louise a Steve (nom fictif) avec son ami Fred, celui-ci sera le gendre de Cécile, de Matthew, d’Elliott et de Léa. Léa sera la belle-mère et la tante de Fred, car elle sera la mère de sa copine, mais aussi la sœur de son beau-père. » (Journal de Montréal, 7 avril 2019).
Quelle « belle » famille très postmoderne !
Les chicanes d’héritage et de succession pointent à l’horizon !
Notre monde décadent et athée est vraiment devenu fou ! Voilà un très grand pas en arrière pour notre humanité qui se vautre dans la perversion et l’abomination !
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