De la PMA-GPA à l’utérus artificiel et au transhumanisme, Alain Escada dénonce le projet de nouvel ordre sexuel mondial
Marion Sigaut, à gauche, Alain Escada, à droite.
Par Léo Kersauzie (Medias-Presse.info) — Photo : Capture d'écran de la vidéo de Civitas
C’est dans une salle de la Mairie du Pontet qu’Alain Escada, président de Civitas, a tenu cette conférence à l’invitation de la section locale d’Egalité et Réconciliation, précédée d’une intervention de Marion Sigaut.
Alain Escada dévoile avec précision comment la PMA et la GPA ne sont que des étapes intermédiaires avant l’utérus artificiel et le transhumanisme, dans le cadre d’un plan global de nouvel ordre sexuel mondial.
Pour démontrer ses propos, Alain Escada a recensé une série de citations méconnues (notamment d’Elisabeth Badinter et de Jacques Attali, mais aussi de différents scientifiques) qui s’emboîtent pour promouvoir un scénario absolument effrayant.
Le meilleur des mondes, livre d’anticipation d’Aldous Huxley, se réalise sous nos yeux.
La Chambre basse d’Inde vote l’interdiction de la GPA commerciale
Parlement d'Inde.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Nemrod Bar/Flickr
Cela vaut mieux que si la GPA (Gestation pour autrui) était sans barrière ni frein, désormais, l’industrie de la GPA ne pourra plus exploiter des Indiennes, les privant quasiment de toute liberté, cela ne pourra plus se faire, au grand jour du moins.
D’après The Hindu, le Lok Sabha (Chambre basse d’Inde) a voté un projet de loi, modifié par 27 amendements, qui interdirait la GPA commerciale, la GPA resterait cependant permise. Le projet de loi ne permettrait pas la GPA au profit des duos de même sexe :
Le ministre de la Santé J.P. Nadda [...] remercie les membres qui ont pris part au débat. « Nous rejetons totalement la maternité de substitution commerciale. En même temps, l’intention est de sauver la famille », dit-il. Une famille signifie un homme et une femme légalement mariés, poursuivit-il en réponse aux membres qui ont cherché à inclure les couples de même sexe et les concubins dans le projet de loi.
Il serait plus exact de dire que la famille signifie un homme et une femme mariés devant Dieu, après ça, légalement l’État doit le reconnaître. The Hindu continue :
Nishikant Dubey, membre du BJP, affirme que le projet de loi adhère à la « tradition indienne » et que les couples non mariés et les couples homosexuels ne font pas partie de la tradition indienne. Il affirme que même le verdict de la Cour suprême n’a fait que décriminaliser l’homosexualité, mais n’a pas parlé du mariage homosexuel.
Offensive pour imposer la GPA aussi en Italie
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : capture d'écran sur PxHere
De l’un et l’autre côté des Alpes, les propagandistes de la GPA se sont donnés le mot pour obtenir la légalisation de cette pratique qui marchandise le corps des femmes et l’enfant à naître.
En France, les médias du système et les plateaux télé du service public se font les relais complaisants du mal d’enfants des duos d’invertis, stériles par nature par leur propre faute, faute dont ils refusent la paternité pour devenir, contre-nature, père sans mère.
En Italie, cette même opération de prosélytisme en faveur de la GPA fait monter au créneau les associations pro-Vie qui ont placardé dans les rues de la capitale italienne et d‘autres grandes villes de la péninsule des affiches chocs. On y voit deux hommes nommés Parent 1 et Parent 2 poussant un cadi de supermarché dans lequel se trouve un enfant en pleurs, un code-barre imprimé sur le ventre. Et un slogan percutant : « deux hommes ne font pas une maman ».
Lire la suiteUn jeune homme à la recherche de ses dizaines de frères et sœurs nés via le laboratoire
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixnio
Ce jeune de Rotterdam s'est déterminé à découvrir le plus possible de ses frères et sœurs, qui pourraient être un millier, dont le père biologique a donné de son sperme à plusieurs cliniques en Europe, et ce pendant 20 ans.
Ayant appris qu'il avait été conçu d'un don et ayant découvert qui était son père biologique, il apprit qu'il avait, rien qu'au Pays-Bas, 60 frères et sœurs eux aussi conçus d'un don. Il a pu entrer contact avec 42 d'entre eux.
Le jeune homme remarque avec justesse l'importance de connaître les personnes auxquelles l'on est relié par le sang (ça évite entre autres l'inceste et la consanguinité); remarque qui relève l'importance de savoir d'où l'on vient, connaissance qui devient de plus en plus difficile pour beaucoup dans nos sociétés déjà minées par le concubinage et le divorce.
Extrait de Gènéthique :
« Certains se connaissaient déjà avant de savoir qu’ils étaient des proches et certains étaient presque engagés l’un envers l’autre », explique le jeune homme de 34 ans, « c’est pour cette raison qu’il est si important de savoir »
Le ministre italien de la Famille en défense de la famille traditionnelle
Le ministre italien de la Famille, Lorenzo Fontana.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Le ministre italien de la Famille, Lorenzo Fontana, s’engage résolument pour une politique familiale. Si Fontana veut l’abrogation de la loi liberticide « antiraciste » assez similaire à la législation française Pleven-Gayssot il veut, en revanche, que soit respectée la loi interdisant la reconnaissance des enfants de couples d’invertis nés à l’étranger grâce à la GPA.
Dans un entretien au quotidien La Vérità, Fontana a déclaré :
« Nous ne pouvons pas reconnaître les enfants des couples de même sexe nés à l’étranger grâce à des pratiques interdites en Italie comme la GPA. Il faut respecter l’interdiction, en évitant que le recours à ces pratiques à l’étranger se traduise par un contournement de l’interdiction en Italie. »
Il veut pareillement favoriser la natalité, il faut, a-t-il souligné :
Lire la suite« Corriger les distorsions du système fiscal. Il n’est pas juste que les familles qui ont des enfants soient traitées fiscalement comme les familles qui n’en ont pas. Cela pénalise de fait les familles à un seul salaire et conduit à considérer les enfants comme un poids, une dépense. »
Ventre à louer : vers la commercialisation des femmes?
Par Patrice Hans-Perrier (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Radio-Canada, Le Point, Le Journal de Montréal et TVA Nouvelles
La classe politique canadienne s’apprête à légiférer afin de banaliser la gestation pour autrui (GPA).
Dans la foulée du débat inauguré à Ottawa sur la rémunération des mères porteuses, toute la classe politique marche sur des œufs. En effet, plusieurs observateurs disent craindre une « marchandisation du corps des femmes » si nos gouvernements poussaient l’audace jusqu’à légaliser une pratique toujours interdite par la loi.
En guise de rappel, il serait important de souligner que le Code criminel, sous juridiction fédérale, interdit la rémunération des mères porteuses et que des amendes particulièrement salées ont été prévues le cas échéant. Toutefois, le législateur autorise une certaine forme de compensation pour l’achat de vêtements de maternité, les déplacements ou d’autres frais encourus par la mère porteuse.
Une femme n’est pas une couveuse
Du côté de la classe politique québécoise, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, n’envisage pas de permettre la rémunération des mères porteuses. Cette dernière admet, toutefois, que la reconnaissance de certaines de leurs dépenses puisse être prise en compte dans le cadre de la vaste réflexion qui entoure actuellement la réforme du droit de la famille.
Lire la suiteUne très grave menace contre l’humanité
Source de l’image : Pixabay
Par Paul-André Deschesnes
Le 24 février 1982, un événement historique s’est produit en France. Devant les médias et les caméras, le biologiste français et spécialiste des manipulations génétiques, Jacques Testart, annonçait en primeur avec photos à l’appui la naissance du premier bébé éprouvette français. C’était l’euphorie dans la population.
Aujourd’hui en 2018, ce grand génie fait son mea culpa. Dans une entrevue percutante au journal Le Devoir de Montréal publiée le 23 mai 2018, il remet dramatiquement les pendules à l’heure : « On se dirige vers une grande catastrophe pour l’humanité », affirme-t-il haut et fort.
Dans ce reportage, on apprend que le docteur Jacques Testart est devenu très inquiet dès 1984, car il se rendait compte que ces manipulations génétiques venaient d’ouvrir la porte à la possibilité un jour de sélectionner les caractéristiques de l’enfant à naître en triant les embryons. En écrivant un livre intitulé « De l’éprouvette au bébé spectacle », il a, à cette époque, fait rire de lui par la communauté scientifique. Quelques années plus tard, cette horreur était devenue réalité. C’était le début de la fabrication d’enfants à naître selon le goût des parents.
Notre biologiste est aujourd’hui outré et scandalisé par le populaire phénomène des mères porteuses en voie de devenir une odieuse pratique courante. À ses yeux, « notre société est en train de créer un épouvantable transhumanisme, appelé “homme augmenté”. »
Lire la suiteVentre à louer : La Gestation pour autrui
Par Paul-André Deschesnes
Depuis quelques décennies, on entend partout en Occident et au Québec en particulier les mouvements féministes crier haut et fort : « Mon corps m’appartient ». Alors, aucune morale, ni loi éthique, ne peuvent entraver la liberté des femmes de disposer de leur corps à leur convenance. Avortements, euthanasie, prostitution, manipulations génétiques et toutes les formes de sexualité à la mode promue par les mouvements LGBTQR2, voilà des dossiers qu’on n’ose même pas discuter, car tout cela est devenu légal, normal, banal et acceptable dans nos sociétés décadentes. Toutes ces fausses doctrines sont très populaires.
Dans le Journal de Montréal du 30 mars 2018, une sage chroniqueuse écrit ceci : « Aujourd’hui, Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ, c’est la mort dans l’âme que j’écris cette chronique » (Mme Denise Bombardier). En effet, notre gouvernement libéral de gauche à Ottawa veut déposer un projet de loi d’ici quelques semaines pour légaliser la rémunération des mères porteuses et des donneurs de spermes et d’ovules. Une véritable honte nationale ! Le premier ministre Justin Trudeau n’a vraiment plus aucune limite. Les féministes applaudissent ! « Ventres à louer », voilà une « bonne » nouvelle ! Nous serions en face d’un grand progrès humain pour notre civilisation perverse, dite très avancée. Nous sommes rendus là ! Le bébé est devenu une marchandise achetable! D’après plusieurs députés de ce gouvernement irresponsable, « les mères porteuses ont le droit de gagner leur vie ».
Lire la suiteMgr Giampaolo Crepaldi de l'Institut Cardinal Van Thuan dénonce la mainmise de l'État sur nos enfants
Par Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste — traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Une véritable « expropriation » : c’est ainsi que Mgr Giampaolo Crepaldi, de l’Institut Cardinal Van Thuan – ce prélat qui a payé dans sa chair sa résistance au communisme, lui qui fut incarcéré par le régime vietnamien de 1975 à 1988 – accuse la mainmise actuelle des démocraties occidentales d’un totalitarisme aussi tyrannique que celui des pays ouvertement dictatoriaux. Nous vous proposons ici la traduction de sa réflexion initialement publiée sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan. Un texte à méditer… J.S.
La mainmise de l’Etat sur les enfants : un nouveau totalitarisme
A qui sont les enfants ? Les enfants ne sont à personne puisqu’ils sont à Dieu. Il fut un temps où l’idée que l’enfant était un don était ancrée dans le cœur et dans l’esprit de tous, et pas seulement des mères. Un don qui vient de Dieu et qu’il est nécessaire d’éduquer pour qu’il retourne à Lui. On sentait que la procréation appartenait à un cycle de signification qui arrachait l’enfant aux mains de quelque pouvoir terrestre que ce soit, parce qu’il était « au Seigneur ».
Ce sens commun est encore bien vivant chez beaucoup de parents, mais toujours moins en raison de la rationalisation technique et politique qui a assumé également cette forme de domination : la domination sur les fils et les filles. Les utopies politiques sont celles qui ont produit, au cours des siècles passés, des exceptions graves à l’idée que les enfants appartiennent au Seigneur, à commencer par l’ancienne utopie de Platon selon laquelle les enfants nouveau-nés devaient passer immédiatement sous la protection de l’Etat, qui se chargerait de les élever dans des structures publiques afin qu’ainsi, chaque citoyen, voyant les jeunes dans les rues et sur les places, puisse dire : « Cela pourrait être mon fils ». La négation de la famille était nécessaire pour créer une communauté politique d’égaux ayant de solides liens réciproques. On croyait que si les enfants restaient avec leur géniteur, l’unité interne de la communauté deviendrait plus fragile et fragmentée. Cette idée s’est prolongée au cours de l’histoire et passe par la communion des femmes dans les phalanstères du nouveau monde de Fourier, les indications du manifeste de Marx, pour arriver aux Etats totalitaires de la fin du siècle dernier.
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