« Nous ne sommes pas des marionnettes de l’Occident » — un député ghanéen défend la loi interdisant la sodomie et la promotion LGBTQ
Sam George, député ghanéen.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
5 avril 2024, Accra, Ghana (LifeSiteNews) — Le député ghanéen Sam George a récemment défendu un projet de loi qui criminaliserait le comportement homosexuel — et sa promotion — contre la pression de l’Occident pour annuler la législation.
« Le Ghana n’est pas le 51e État des États-Unis. Le Ghana est un État souverain à part entière », a déclaré M. George sur la chaîne New Dawn Africa lorsqu’on lui a demandé de commenter la dénonciation par le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, du projet de loi parrainé par M. George.
« Je m’attends à ce que Matthew Miller respecte les principes de la démocratie », a déclaré M. George, soulignant que le Ghana est « opposé à l’impérialisme culturel » et ajoutant que M. Miller « devrait s’intéresser davantage à la perte de vies d’enfants dans les écoles américaines en raison de la violence des armes à feu ».
Cette législation, qui n’a pas encore été promulguée, punit le comportement homosexuel d’une peine de six mois à trois ans d’emprisonnement, ainsi que le soutien ou la promotion d’un tel comportement d’une peine de trois à cinq ans d’emprisonnement.
Le projet de loi prévoit une interdiction totale du « mariage » homosexuel, de l’adoption par des personnes de même sexe et de toute autre manifestation publique d’un comportement homosexuel ou transgenre. Le projet de loi cherche également à réprimer l’idéologie transgenre en interdisant les procédures de mutilation pour les personnes confuses quant au genre.
Lire la suiteGhana – Les évêques s’opposent aux «intérêts supranationaux» venus pervertir les enfants africains
Par Nsango ya Biyu (Medias-Presse.info) — Photo : PxHere
Ghana — Réagissant à une vaste campagne d’éducation sexuelle en direction des plus petits lancée par l’UNESCO, la Conférence des évêques du Ghana (GDBC) a déclaré que l’Eglise catholique s’opposerait à toute tentative de falsification des valeurs morales au sein de la société, appelant les parents à jouer un rôle plus actif dans l’éducation de leurs enfants, en leur inculquant les valeurs religieuses et morales.
Mgr Philip Naameh, archevêque de Tamale et président de la GCBC, a évoqué devant les médias la récente tentative gouvernementale d’introduire un cycle complet d’éducation sexuelle dans le programme des écoles primaires, rappelant que l’Eglise y demeure fermement opposée, car « l’acte de reproduction n’est pas quelque chose que l’on peut exercer de façon arbitraire : c’est ce qui différencie essentiellement l’être humain de l’animal dénué de raison ».
Le contexte de la sexualité est le mariage. Si vous n’êtes pas marié, vous ne devez pas exercer la sexualité et c’est de là que vient la principale objection de l’Eglise. Vouloir enseigner aux petits garçons de cinq à six ans comment exercer la sexualité et tout le reste, est mal. Notre culture traditionnelle contient une initiation dans ce domaine. Quand quelqu’un atteint l’âge où le mariage peut être envisagé, il reçoit une initiation. On n’enseigne pas la sexualité dans le vide.
Le prélat a encore ajouté :
« Il n’appartient pas à des intérêts supranationaux de financer le gouvernement afin d’appliquer une telle politique, ce sont les parents qui sont les premiers responsables » de leurs enfants.
Au Ghana, comme dans d’autres pays émergents, c’est l’Unesco qui a lancé, conjointement avec le gouvernement, le programme « Comprehensive Sexuality Education » (CSE).
Le contenu de ce programme d’éducation sexuelle est dicté par les lobbies LGBT et mondialistes afin de transformer les mentalités des plus jeunes générations.
Face aux réactions des évêques et des parents, le président de la République Nana Akufo-Addo a décidé de suspendre ce programme d’éducation sexuelle. Le message final de l’Assemblée plénière des évêques s’est donc terminé par une adresse au président du Ghana pour le remercier de sa décision, l’encourageant à prendre d’autres mesures afin de prévenir toute tentative de réintroduire ce programme.
« Nous nous opposons très fermement à tout CSE qui enseigne l’acceptation des LGBTQ et le mariage homosexuel comme normal », ont ajouté les évêques.
Durant son intervention, Mgr Naameh a également rappelé les autres défis auxquels l’Eglise catholique doit faire face au Ghana : « la prolifération des sectes », le rapport des chrétiens à « l’argent roi », « le manque de foi » et « l’apathie » spirituelle.
Cent millions de préservatifs défectueux : distribution sans controle au Ghana
Sur le blog de Jeanne Smits du 24 avril 2013:
(Be Safe! Et l'on ne mentionnera surtout pas aux populations africaines qui n'ont pas accès aux vaccins contre le virus du papillome humain que le condom ne protège pas contre cette infection causant le cancer du col de l'utérus. Dire à un Africain qu'il sera sain et sauf, pour un occidental, c'est lui cacher que l'on se préoccupe qu'il y ait le moins possible d'Africains, par une utilisation massive de la contraception, en leur faisant croire qu'ils seront protégés par l'utilisation d'un condom. Comme cela, les populations occidentales ne feront pas de cauchemar sur le mythe de la surpopulation, surpopulation africaine, bien évidemment... -voir l'article « L'apocalypse démographique n'aura pas lieu »)
En Afrique noire, le Ghana fait partie des pays où l'infection par le virus du sida est importante. Et comme partout ou presque, les autorités ont décidé de lutter contre la propagation de la maladie en recommandant le port du préservatif. Trop cher pour la population locale ? Qu'à cela ne tienne : des associations et des centres de santé les distribuent gratuitement. A la fin de 2012, pas moins de 100 millions de préservatifs ont été commandés en Chine, sans doute à moindre coût, pour être ainsi offerts.
Mais la marque Be safe (soyez en sécurité) n'est pas à la hauteur de ses promesses. Plusieurs semaines après le début de la distribution, les autorités sanitaires du pays ont brusquement battu le rappel des objets. La Food and Drug Authority locale venait de procéder à des tests. Trop petits, trop fins, de mauvaise qualité, sujets aux déchirures, ils ont tous les défauts. Et même des trous. « Qui exposent les utilisateurs à des grossesses non désirées et à des maladies sexuellement transmissibles. »Autrement dit, ils ne servent à rien et, pire, ils créent l'illusion de la « protection », ce qui naturellement incite à plus d'imprudences.Comme le dit la presse africaine :« Alors qu’un représentant de l’ONUSIDA a confirmé, interrogé par RFI, cette situation, une réunion doit avoir lieu aujourd’hui au ministère de la Santé Ghanéen destinée à mieux identifier les dysfonctionnements qui ont conduit à ce scandale. Il s’agira notamment de déterminer comment ces préservatifs ont pu commencer à être distribués alors que les résultats des contrôles n’étaient pas encore connus. (...) »(...)L'abstinence et la fidélité sont pourtant de loin le meilleur plan !