Défendre la liberté d’expression pro-vie : réflexions de Georges Buscemi sur les zones tampons de 50 m au Québec
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, et Jean-François Denis de Théovox Actualités au Palais de justice de Montréal.
Par Campagne Québec-Vie — Photo : Théovox Actualités/YouTube
Le jeudi 14 novembre au soir, Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, a participé à une entrevue en direct sur Théovox Actualités avec Jean-François Denis pour partager ses réflexions sur le procès visant les zones tampons de 50 mètres entourant les cliniques d’avortement. Cette entrevue, réalisée à la fin d’une semaine intense au tribunal, a permis à Georges de revenir sur les enjeux de ce procès et de témoigner de son engagement pour la liberté d’expression et la protection des femmes en difficulté. Ce résumé s’appuie sur ce que Georges a présenté lors de cette entrevue, que vous pouvez visionner en intégralité ici :
Un message d’espoir face à la discrimination
Buscemi a expliqué que ces zones tampons, instaurées par une loi provinciale en 2016, empêchent les militants pro-vie d’offrir un soutien pacifique et compatissant aux femmes en détresse. Il a souligné que le conseil de trottoir, impliquant une ou deux personnes, vise à proposer des alternatives à l’avortement et non à imposer des choix.
« Nous proposons de l’aide, nous ne l’imposons pas », a-t-il expliqué lors de l’entrevue. Il a également rappelé que des lois comme le Code criminel du Canada interdisent déjà le harcèlement, rendant ces zones supplémentaires inutiles et discriminatoires.
Lire la suiteJustin Trudeau, appelé à protéger les enfants à naître par les pro-vie
Le président national de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, s’adressant à Trudeau devant la Cour suprême du Canada — Photo : Joanne D’Arc
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
OTTAWA — Campagne Québec-Vie a tenu une conférence conjointement avec Campaign Life Coalition deux jours avant la commémoration du « Jour de la décision Morgentaler », événement survenu il y a 35 ans.
Le 26 janvier 2023, le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi, le directeur des opérations politiques, Arpad Nagy et moi-même avons pris part de la conférence de presse tenue devant la Cour suprême du Canada par le dirigeant pro-vie de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson et notre organisme. L’objectif de l’événement était de protester contre le « jour de la décision Morgentaler », qui a eu lieu le 28 janvier 1988, et d’interpeller le premier ministre Justin Trudeau à ce sujet. Le président national de CLC a lu publiquement une lettre qu’il a adressée à Trudeau.
La conférence de presse a duré environ une heure et s’est tenue pendant une forte chute de neige. Les intervenants étaient le président national de Campaign Life Coalition, Jeff Gunnarson, le directeur des opérations politiques de CLC, Jack Fonseca, la directrice de l’éducation et de la défense des droits de CLC, Josie Luetke, et le président de Campagne Québec-Vie, Georges Buscemi.
Jeff Gunnarson a lu publiquement une lettre adressée au premier ministre du Canada, pour la première fois devant un groupe de partisans de la cause pro-vie. Sa lettre fait état de la trahison des dirigeants canadiens qui, lorsque la Cour suprême leur a demandé de légiférer sur l’avortement, n’ont pas pris leurs responsabilités en 1988. Cela « a permis aux mères de tuer leur enfant à naître à n’importe quel stade de la grossesse, pour n’importe quelle raison, ce qui a conduit des millions de mères canadiennes à choisir de détruire la nouvelle vie humaine qui grandissait et se développait en elles », a déclaré M. Gunnarson. Après la lecture de la lettre, Jeff Gunnarson a remis en main propre sa lettre au bureau du Parlement. Vous pouvez lire une copie de sa lettre ici.
La lettre susmentionnée a également été envoyée à d’autres chefs de partis politiques, notamment Pierre Poilievre (chef du Parti conservateur du Canada), Jagmeet Singh (chef du Nouveau Parti démocratique), Yves-François Blanchet (chef du Bloc Québécois) et Elizabeth May (chef du Parti vert du Canada).
Une photo de la lettre déposée dans le courrier par Matthew Wojciechowski, vice-président de Campaign Life Coalition
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