Canada : une combinaison dangereuse de sentiments antichrétiens systémiques et sociétaux
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shankar s./Flickr
25 juin 2021 (LifeSiteNews) — Récemment au Canada, il y a eu un autre assaut de critiques contre l’Église catholique à la suite des tristes nouvelles concernant le système des pensionnats. LifeSite a couvert ce sujet en détail, mais il suffit de dire qu’à la suite de ces nouvelles, le sentiment anticatholique a augmenté chaque jour. Le mois de juin est souvent un mois difficile pour les catholiques fidèles, en raison du mouvement de la « fierté » et de l’animosité que celui-ci suscite à l’égard de l’Église. Mais, je peux dire que durant toutes mes années de vie catholique et d’éducateur dans des écoles catholiques, je n’ai jamais vu une telle intolérance religieuse dans mon pays, audacieuse et effrontée, envers la simple existence des catholiques.
Les 16 derniers mois de confinements à répétition ont été assez difficiles pour les catholiques et les autres chrétiens du Canada, car les églises ont été fermées pendant de longues périodes en raison de prétendus décrets de santé publique. Une grande partie de la résistance publique contre les fermetures a eu lieu dans les milieux protestants, bien que la majorité des confessions se soient conformées entièrement aux mandats injustes du gouvernement. Malheureusement, les évêques catholiques ont largement abandonné leurs ouailles, certains ayant même interdit l’administration du sacrement du baptême — un développement inexcusable, c’est le moins qu’on puisse dire.
Quoi qu’il en soit, comme la société a continué à se polariser dans différentes directions en raison des confinements, le ressentiment envers les personnes qui font des choses « non essentielles » s’accroît. Bien sûr, chaque fois qu’il y a un événement politiquement opportun, des hordes de personnes et de politiciens peuvent se rassembler en grandes foules, violant ostensiblement les décrets de confinement. Mais si les chrétiens protestent en disant qu’ils devraient pouvoir simplement faire ce qu’ils ont fait pendant 20 siècles... c’est inacceptable pour le public.
Non seulement il y a eu des scènes sinistres de pasteurs protestants arrêtés ou empêchés d’entrer dans leur bâtiment, mais il y a également eu des procès sur la liberté de religion dans plusieurs provinces où les juges ont statué contre la pratique de la religion. Par exemple, dans un cas survenu en Colombie-Britannique en mars, un juge de la Cour suprême de la province a conclu que les ordonnances de santé publique violaient effectivement les libertés religieuses. Mais, comme les autres droits prévus par la Charte, ils sont soumis à des limites raisonnables. Dans cette même décision, il a également été déclaré que, puisque les gens pouvaient toujours pratiquer leur culte dans des « ciné-parcs » [cinémas en plein air où l’on reste dans sa voiture] ou dans l’intimité de leur maison, il n’y avait donc pas de véritable attaque contre les chrétiens. Ce n’est là qu’une des nombreuses décisions similaires qui ont été rendues depuis le début de la pandémie.
Lire la suiteLe président tchèque critique le défilé LGBT à Prague: «Si j’étais plus jeune, j’organiserais une contre-manifestation»
Le président de la République tchèque, Miloš Zeman.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias presse Info) — Photo (rognée) : David Sedlecký/Wikimedia Commons
République tchèque – Le président de la République tchèque Miloš Zeman est sous le feu des critiques du lobby LGBT et de ses relais politico-médiatiques après avoir félicité la Hongrie pour sa décision de protéger les enfants contre l’idéologie homosexuelle et transgenre.
Lors d’une récente interview sur CNN Prima News, le président Zeman a exprimé son soutien au Premier ministre hongrois Viktor Orbán et à la nouvelle législation, qui interdit la diffusion de matériel pornographique ou de contenu décrivant l’homosexualité ou le transgenre aux mineurs de moins de 18 ans.
Après avoir adopté la législation, Orbán a été critiqué à plusieurs reprises par divers politiciens européens pour sa tentative de protéger les enfants de la propagande LGBT. L’UE a menacé d’« enquêter » sur la nouvelle législation.
C’est donc maintenant au tour du président tchèque Zeman d’être pris pour cible et critiqué en raison de ses opinions insoumises aux diktats du Nouvel Ordre Mondial. Lors des élections de 2018 en République tchèque, la BBC l’avait déjà fortement critiqué en tant que « président politiquement incorrect » après avoir mis en garde contre les effets de l’immigration musulmane.
« Viktor Orbán dit qu’il n’est pas contre les homosexuels, mais qu’il est contre la manipulation non seulement des parents, mais aussi des enfants dans l’éducation sexuelle », a déclaré Zeman.
« Je ne vois aucune raison d’être en désaccord avec lui, car je suis complètement agacé par les suffragettes, le mouvement Me Too et la Prague Pride », a-t-il poursuivi.
« Si vous subissez une opération de changement de sexe, vous commettez essentiellement un crime d’automutilation », a déclaré Zeman. « Chaque opération est un risque et ces personnes transgenres sont pour moi dégoûtantes. »*
Le président tchèque a ajouté que la prochaine marche de la « fierté » homosexuelle à Prague représente une petite minorité de gens qui tentent de se mettre au-dessus des autres. Il a déclaré que, s’il était plus jeune, il organiserait une contre-manifestation.
*Sa façon de s’exprimer n’est peut-être pas très charitable — si son propos vise la personne et non seulement la réalité du transgenrisme, c’est-à-dire un corps mutilé, ce qui est effectivement répugnant. — A. H.
Kamala Harris, première vice-présidente en exercice des États-Unis à participer à une Gay Pride
Kamala Harris.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info)
La démocrate Kamala Harris est devenue la première vice-présidente en exercice des États-Unis à assister à un défilé de « fierté » LGBT. Au cours du week-end, elle a tweeté une photo d’elle-même et de son mari Doug Emhoff marchant aux côtés de militants lgbt dans la capitale nationale.
« Nous devons nous assurer que notre communauté transgenre et nos jeunes sont tous protégés. Nous avons encore besoin de protections autour de l’emploi et du logement. Il y a encore beaucoup de travail à faire et je sais que nous sommes déterminés. », a déclaré la vice-présidente des Etats-Unis acquise au lobby LGBTQI.
The @SecondGentleman and I stopped by Capital Pride today! pic.twitter.com/vjx1k9DD5z
— Vice President Kamala Harris (@VP) June 12, 2021
« Américains LGBTQ, je veux que vous sachiez : nous vous voyons. Nous vous entendons », a ajouté la vice-présidente dans un post Instagram. « Le président Joe Biden et moi ne nous reposerons pas tant que tout le monde n’aura pas une protection égale en vertu de la loi. Bonne Fierté ».
Alors que la participation de la vice-présidente a été un succès parmi les médias du système, tout le monde n’a pas été impressionné :
Do you support giving puberty blocking drugs to children to chemically castrate them if they suffer from gender dysphoria?
— Liz Wheeler (@Liz_Wheeler) June 13, 2021
Just a reminder that the men and women who serve to protect her and her husband have parents, spouses, children. Her flagrant disregard for the job they do and their lives—that they have sworn to give up in order to save her’s— makes me & every spouse of an agent sick. https://t.co/JYn0kBe2qs
— CinqueCaps (@CinqueCaps) June 13, 2021
Les remarques de Harris font écho à celles de son colistier, qui a commencé le mois de juin par une déclaration célébrant la « fierté » comme une « célébration communautaire jubilatoire de la visibilité et une célébration personnelle de l’estime de soi et de la dignité » ; et qualifié de « discriminatoires » les États qui ont promulgué des lois protégeant les étudiantes sportives d’être forcées de concourir contre des hommes qui prétendent être des femmes.
L’administration Biden a signé plusieurs décrets ordonnant aux agences fédérales de promouvoir la « conformité » LGBT, a annulé l’interdiction de l’administration Trump de la dysphorie de genre dans l’armée, a affiché le drapeau transgenre à la Maison-Blanche et autorise les ambassades américaines à arborer des drapeaux de « fierté », même au Vatican.
La « loi sur l’égalité » Harris et Biden forcerait un large éventail d’entités publiques et privées à s’adapter au dogme pro-LGBT au détriment de leurs propres droits constitutionnels, comme obliger les agences d’adoption religieuses à placer les enfants dans des foyers homosexuels ; photographes, fleuristes et boulangers à participer à des « mariages » homosexuels ; les employeurs et les entreprises à s’adapter aux traitements de travestissement et de changement de sexe indépendamment de leurs propres valeurs ou politiques ; et les femmes et les filles à partager des dortoirs, des douches, des vestiaires et des salles de bain avec des hommes qui prétendent être des femmes.
Kamala Harris s’affiche depuis plusieurs années en soutien du lobby LGBT.
Le gouvernement canadien étend le mois de la « fierté » à tout l'été parce qu’un seul mois « n’est pas suffisant »...
Drapeau LGBT devant le Parlement du Canada à Ottawa.
Par Clare Mary Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Ottawa, Ontario, 10 juin 2021 (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien a déclaré les mois allant de juin à septembre « saison de la fierté », affirmant qu’un mois de célébration de l’homosexualité et du transgenrisme « n’est pas suffisant ».
Depuis une dizaine d’années, les militants homosexuels et désormais les gouvernements du monde entier ont déclaré que le mois de juin était le mois de la « fierté », consacré au mouvement LGBT, avec parades et célébrations. Selon Free to be me, un compte du gouvernement canadien chargé des « questions d’orientation sexuelle et d’identité et d’expression de genre », juin marque désormais le début de la « Saison de la fierté », qui est prévue pour durer jusqu’en septembre.
Le ministère canadien de la Défense nationale a annoncé qu’il hisserait le drapeau de la « fierté » à la mi-juin pour lancer la « Saison de la fierté ». Il a également encouragé les Canadiens à envoyer des vidéos pour souhaiter au pays une « Bonne saison de la fierté ».
Selon Mister B&B, un site de réseautage social LGBTQ, des villes canadiennes comme Toronto, Vancouver, Montréal et Calgary prévoient d’organiser des événements.
Le mois de juin a commencé par une augmentation de contenus sur le thème LGBT destinés aux jeunes enfants. Un réseau populaire pour enfants, Nickelodeon, a publié une émission mettant en scène un travesti expliquant la signification du drapeau de la « fierté ». Nickelodeon a également diffusé un épisode de l’émission pour enfants Blue’s Clues dans lequel un travesti organisait une parade pour les créatures animales gays, transgenres et non binaires.
En réaction, Derek Utley, un commentateur politique conservateur, a lancé un appel aux parents sur Twitter pour faire « annuler Nickelodeon maintenant ! » Et, continuant, d’affirmer : « C’est ce qu’ils sont en train d’inculquer à vos enfants, les amis. »
Après avoir écrit un tweet pour annoncer le lancement de la « Saison de la fierté », Free to be me a publié un tweet en réponse, avertissant, dit-il, de « retirer ou supprimer les commentaires et contributions homophobes, diffamatoires et haineux, et de bloquer les usagers qui ne respectent pas nos conditions d’utilisation. »
Récemment, au Canada, le mouvement LGBT s’est développé et a étendu sa propagande. Par exemple, en Ontario, une école catholique a décidé d’arborer le drapeau arc-en-ciel des activistes de l’homosexualité, entraînant la démission de deux conseillés.
Entre-temps, le 6 juin, date anniversaire du Jour J, le compte officiel du gouvernement canadien a omis de mentionner les courageux soldats canadiens qui combattirent sur les plages de Normandie.
Quelques jours plus tard, le gouvernement écrivait un tweet « pour célébrer et soutenir les communautés LGBTQ2 au Canada et dans le monde. »
« Le mois de la “Fierté” est absolument ridicule », déclare un jeune homme homosexuel dans un tweet virulent
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
1er juin 2020 (LifeSiteNews) — « Le mois de la “Fierté” est absolument ridicule », a déclaré Christian Walker, le fils homosexuel du grand joueur de la NFL Herschel Walker, et un ardent partisan du président Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2020.
Le mois de la « fierté » est absolument ridicule. Les gens sont plus que leur sexualité et n’ont pas besoin de faire partie de ce CULTE gauchiste pour être bien dans leur peau.
— Christian Walker (@ChristianWalk1r) 1er juin 2021
« Certains d’entre nous sont horrifiés par le mois de la “Fierté” », a tweeté Walker avec emphase. « Vous ne célébrez pas vos droits en défilant nus dans la rue lors d’une Parade de la Fierté. »
« Ce n’est pas en faisant l’amour derrière des bennes à ordures et en paradant avec un drapeau arc-en-ciel que vous combattrez les stéréotypes selon lesquels vous êtes de mœurs légères et ne pouvez pas entretenir une relation correcte », a déclaré Walker*.
« LGBTQ n’est rien d’autre qu’un culte marxiste, qui sépare les gens en fonction de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre », a-t-il proclamé.
« Les gens sont bien plus que ce par quoi ils sont sexuellement attirés », a-t-il poursuivi. « Ils “sont” leur caractère, ils “sont” l’ensemble de leurs talents... Arrêtez ces techniques totalitaires de gauche qui consistent à séparer les gens sur la base d’une facette de leur identité. »
« Vous n’êtes pas opprimés lorsque chaque multinationale fait apparaître son logo arc-en-ciel tous les mois de juin », a soutenu Walker, qui a expliqué que l’arc-en-ciel est en fait « l’alliance de Dieu [le signe de sa promesse] de ne plus jamais inonder la Terre. Ressaisissez-vous. »
*Je ne sais pas s’il implique par-là que les relations homosexuelles « stables » sont correctes, mais si c’est le cas, il a tort, la pratique de l’homosexualité est toujours mauvaise et n'est pas un droit. — A. H.
Échouer à imposer le silence aux conservateurs sociaux
Communiqué de presse de REAL Women of Canada — Photo : Shutterstock
Les journalistes ne cachent pas leur parti pris en faveur des torys rouges dans leurs reportages sur la course à la direction du Parti conservateur. Leur objectif est d’éliminer la vision sociale conservatrice au Canada, qu’ils trouvent détestable, voire déplorable. Ils considèrent avoir le droit d’éliminer un à un les candidats sociaux conservateurs dans la course à la direction du parti conservateur en détruisant leur crédibilité. Ils veulent que les cinq [grands] partis excluent les valeurs sociales traditionnelles de leurs politiques et ne représentent que les opinions socialistes de la gauche. Il en résulterait un affaiblissement notable de la démocratie.
Le chef conservateur Andrew Scheer a été poursuivi sans relâche par les médias qui ont souligné ses prétendus défauts, le plus flagrant étant ses convictions catholiques romaines sur lesquelles il a fondé ses opinions [personnelles — pour ce que ça veut dire...]* sur le mariage et l’avortement.
Le candidat à la direction du parti, Richard Décarie, a été attaqué pour avoir tenu une position particulière sur les attirances envers le même sexe, contraire aux opinions des militants LGBTQ. Les opinions de M. Décarie peuvent toutefois être étayées par des études scientifiques pertinentes.
Il est significatif que ces journalistes aient décidé que le fait de défiler à la Gay Pride de Toronto constituât un test décisif pour accéder à la direction d’un parti conservateur possédant de nombreuses politiques familiales établies démocratiquement. Pourquoi les médias ne se préoccupent-ils pas des autres parades culturelles des minorités, comme le populaire Festival Caribana qui a lieu chaque été à Toronto ? Pourquoi cette discrimination ?
Le Comité organisateur de l’élection du chef du Parti conservateur (COEC) a rejeté la candidature de M. Décarie sans donner de raison.
Jim Karahalios a été le prochain candidat à être ciblé, sa candidature a également été rejetée, sans raison. M. Karahalios a fait appel de ce rejet devant la Cour supérieure de l’Ontario, sa plaidoirie devant être entendue le 15 mai 2020.
Un autre candidat social conservateur, Leslyn Lewis, est une avocate noire, ce qui place les médias dans une position délicate, puisque toute critique à son égard pourrait être considérée comme sexiste, raciste ou misogyne. C’est pourquoi elle a été épargnée par les médias.
Lire la suiteUn imprimeur sur vêtement refuse de fabriquer des chandails LGBT et gagne en cour
Blaine Adamson.
Par Antoine Béllion (Avenir de la Culture)
Victoire importante pour la liberté religieuse [joie à tempérer, car la façon dont on regarde la liberté religieuse n’est pas la bonne aux É.-U.] aux Etats-Unis ! La Cour suprême du Kentucky a donné raison au propriétaire d’une imprimerie sur vêtements qui refuse de confectionner des maillots pour la Gay Pride de sa ville en raison de sa fidélité à la morale chrétienne.
« La décision d’aujourd’hui indique clairement que cette affaire judiciaire n’aurait jamais dû exister. Pendant plus de sept ans, des représentants du gouvernement ont utilisé cette affaire pour bouleverser la vie de Blaine, même si nous leur avions dit depuis le début que le procès n’était pas conforme aux exigences légales », a déclaré l’avocat principal de l’imprimeur. « Le Premier Amendement protège le droit de continuer à servir toutes les personnes tout en refusant d’imprimer des messages qui violent sa foi. Le juge David Buckingham l’a reconnu dans son opinion concordante, et aucun membre du tribunal n’a contesté cela », a-t-il ajouté.
M. Adamson a souligné qu’il était heureux de servir et d’employer des homosexuels, mais qu’il ne souhaitait pas pour autant appuyer leur cause : « lorsqu’on présente un message qui entre en conflit avec mes convictions, ce n’est pas quelque chose que je peux imprimer — c’est ma ligne de conduite. »
Au cours des dernières années, aux Etats-Unis, des militants LGBT ont poursuivi en justice de nombreux propriétaires d’entreprises chrétiennes à travers le pays, notamment des photographes et des fleuristes, dans le but de les forcer à créer des œuvres célébrant l’homosexualité ou à participer à des cérémonies de « mariage » entre personnes du même sexe.
Un garçon seul brandit le crucifix pour protester contre la marche LGBT, la police l’emmène
Jakub Baryła
Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie — Photos : Gloria.TV
12 août 2019 (LifeSiteNews) — La photo d’un garçon de 15 ans debout seul avec son crucifix et son chapelet, alors que la police avec un équipement antiémeute et les manifestants LGBT marchent vers lui, est devenue virale.
La photo du brave écolier Jakub Baryła — debout au milieu d’une rue, alors que des manifestants brandissant le drapeau arc-en-ciel marchent vers lui avec la police du gouvernement en tête — est une métaphore visuelle impressionnante, représentant parfaitement la menace très réelle d’une idéologie LGBT politisée et armée contre les enfants du monde entier.
Cette image vaut plus de 1 000 mots.
C’est un écho à l’image emblématique de 1989 d’un homme seul debout contre les chars qui s’approchent sur la place Tiananmen à Pékin. Le gouvernement communiste chinois avait fait appel à l’artillerie lourde pour réprimer une manifestation menée par des étudiants et en appelant à la démocratie, à la liberté d’expression et à la liberté de presse en Chine.
C’est aussi un écho à la photo de 1957 sur laquelle une jeune étudiante américaine d’origine africaine, courageuse, a tenté d’entrer dans une nouvelle école secondaire n’étant plus ségrégée de Little Rock en Arkansas, entourée d’une foule de racistes blancs lui crachant de la haine. Alors que la foule criait : « Lynch-la ! » et « Rentre chez toi, *** ! », la jeune Elizabeth Eckford marchait seule.
Baryła a tenu bon pendant que la phalange d’agents de police lourdement armée le repoussait lourdement. À la fin, il a été physiquement enlevé par la police, toujours tenant haut son Crucifix et son chapelet.
La scène s’est déroulée lors d’une « Marche pour l’égalité » à Płock, en Pologne.
Lire la suiteLe procès en homophobie de la Pologne après l’ultime provocation du lobby LGBT à Białystok
Par Olivier Bault (Visegrad Post)
Pologne – « Pologne : une gay pride attaquée par des ultranationalistes », titrait Le Figaro le 21 juillet pour illustrer une vidéo des moments les plus chauds publiée sur le site du journal le soir-même des troubles qui avaient agité la ville de Białystok, dans l’est de la Pologne, le samedi 20 juillet. Pour Le Monde, « Une Marche des fiertés LGBT à Białystok, bastion nationaliste en Pologne, vire au cauchemar » (titre du 22 juillet) : « Dans la région très conservatrice de la Podlachie, soixante contre-manifestations – nationalistes, ultracatholiques, parfois violentes – ont été signalées ».
Ce que les deux grands quotidiens français ne précisent pas, c’est que la « Marche des égalités » de Białystok était l’ultime provocation du lobby LGBT en Pologne. Un lobby peu nombreux mais massivement soutenu par les multinationales et les ambassades occidentales dans ce qui ressemble fort à une entreprise de colonisation culturelle du dernier grand pays majoritairement catholique du vieux continent. Ce lobby bénéficie aussi ces derniers temps du virage progressiste-libertaire tenté par l’opposition libérale polonaise, ce qui a sans doute fortement contribué à sa cuisante défaite aux élections européennes face au PiS.
Les militants LGBT ont beaucoup œuvré cette année pour remonter un grand nombre de Polonais contre eux, avec leurs profanations contre la foi catholique à Gdańsk (parodie de procession du Saint-Sacrement), Varsovie (parodie de messe) et Częstochowa (tentative de marche sur le sanctuaire de Jasna Gora au moment où s’y déroulait un pèlerinage d’enfants), sans parler les images de l’icône de la Vierge noire de Częstochowa repeinte avec une auréole aux couleurs de l’arc-en-ciel LGBT qu’ils brandissent régulièrement dans leurs manifestations depuis le printemps.
Białystok est au cœur d’une région conservatrice, comme l’est toute la partie orientale du pays où le parti social-conservateur Droit et Justice, qui gouverne la Pologne depuis 2015, est nettement mieux implanté que dans la moitié ouest. C’était donc l’endroit idéal pour organiser la première gay pride de l’histoire en sachant que beaucoup s’y opposeraient. Car le but du lobby LGBT en Pologne semble bien de causer les réactions les plus vives possibles afin de pouvoir se présenter en victimes de violences et de discriminations. Or si cela doit obligatoirement passer par une stratégie de la provocation permanente, en s’attaquant aux symboles les plus sacrés, cela montre bien que la société polonaise est de nature plutôt tolérante.
Lire la suiteLe cardinal Dominik Duka en appelle à un soutien mutuel des catholiques de l’Est contre le lobby LGBT
Au centre, Mgr Dominik Duka.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Un Vent d’Est souffle contre le lobby Lgbt ! Après s’être défait courageusement de la peste rouge, les catholiques des pays de l’est de l’Europe se battent contre la puissante et mondiale Gaystapo, autre dictature des forces antichrétiennes.
Le cardinal tchèque Dominik Duka est descendu sur le champ de bataille pour défendre les évêques polonais qui ont affronté avec courage le lobby gay et sont en train de vivre une offensive médiatique violente sans précédent.
La polémique est née début août lorsque l’archevêque métropolite de Cracovie, Mgr Marek Jędraszewski, a exhorté, dans le sanctuaire mariale national de Jasna Góra, les fidèles polonais à « repousser la menaçante erreur anthropologique qui ressort sous la forme de deux grandes idéologies : genre et Lgbt ». En particulier l’archevêque a expliqué que l’idéologie Lgbt est une « peste arc-en-ciel » comparable « à la plaie rouge du communisme » et qu’elle menace les valeurs traditionnelles et la famille naturelle, avec pour but de « dépraver la nation polonaise » et d’«empoisonner les cœurs et les mentalités des Polonais », leur causant « un grave dommage spirituel, en particulier chez les enfants et les jeunes ».
Ces réflexions de Mgr Marek Jędraszewski ont déchaîné de violentes réactions, et de la part des associations homosexuelles, et de la part des médias œuvrant à l’instauration de l’agenda Lgbt. La laïciste Gazeta Wyborcza a défini les thèses de l’archevêque comme « antichrétiennes » tandis que les associations arc-en-ciel ont dénoncé auprès du parquet le haut prélat en l’accusant de « promouvoir le système totalitaire fasciste ».
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