Youpi, on se passe la diarrhée !
Un bon article sur les garderies québécoises et l'injustice de subventionner seulement les parents qui décident d'envoyer leur enfant aux usines et non ceux qui désirent les garder à la maison.
Ce qu'il en coûte au gouvernement québécois pour placer les enfants en garderie
Le journal La Presse du 15 décembre 2011 publie ces statistiques sur les frais de garderie:
"Subventions du gouvernement
CPE
Frais de garde de 59,45$ par jour par poupon et 38,35$ par jour pour les 18-59 mois
Frais de financement liés aux immobilisations
Frais généraux annuels de 2396,95$ par place
(1558,05$ par place après 60 places)
Frais liés aux locaux ( loyer, chauffage, entretien, réparation)
Garderies privées subventionnées
Frais de garde de 52,55$ par jour par poupon et de 35$ par jour pour les 18-59 mois
Frais généraux annuels de 2320,55$ par place
Garderies privées non subventionnées
Les parents paient en moyenne 40$ par jour pour un poupon et 35$ par jour pour les 18-59 mois. Ils ont droit à un crédit d'impôt."
Une étude indépendante serait nécessaire pour vérifier si vraiment, le gouvernement fait des économies en incitant les parents à placer leur enfant en garderie plutôt que de laisser la mère ou le père s'en occuper.
La fondation McCain, la fondation Chagnon et différents ministères provinciaux désirent la scolarisation des enfants de 2 ans...
Bonjour tout le monde !
Un programme profondément abject promu par différentes fondations, dont la fondation McCain et la fondation Chagnon, vise à scolariser les enfants dès l’âge de deux ans au Canada. L’un des buts : que l’école devienne « le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse. » Il s’agit d’un pas supplémentaire vers l’effacement de la responsabilité des parents pour lui substituer celle de l’état.
Dès le début, Campagne Québec-Vie affirme haut et fort qu'une société où toute vie humaine, y compris celle des enfants à naître, est choyée, doit être une société où les parents sont premiers responsables de leurs enfants, car qui sauf un parent a vraiment le dévouement nécessaire pour subvenir aux nombreux besoins d'un jeune enfant?
Encore une fois, la participation à ce nouveau type d'école pour bébés serait volontaire, mais l’indication selon laquelle ce programme supplanterait le système de garderie indique bien que les parents peu fortunés n’auront pas le choix. Le programme mentionne qu’il y a une volonté de prendre en charge l’enfant dès la fin du congé parental.
Si chaque vie humaine était respectée et choyée, c'est parce qu'il y aurait, pour chacune de ces vies, un parent qui aime son enfant sans conditions, sans égards pour le QI de l'enfant, ses faiblesses, etc. Pensez-vous que l'État aurait la capacité d'aimer un enfant "non-performant", que même après la naissance il n'y aurait pas la tentation de le "recycler"?
Aidez-nous à Campagne Québec-Vie à dénoncer les dangers de l'étatisation de la famille.
En des termes totalement inacceptables le rapport établit : « La lutte pour l’éducation universelle et de grande qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. »
En d’autres mots, l’état prend la place des parents pour former des citoyens selon ses goûts, selon son idéologie et répondant aux besoins des entreprises et du marché.
Voyons ce qui est proposé :
Ensemble, notre objectif est ambitieux, prometteur et fondamentalement progressif : offrir une éducation subventionnée par l’État à tous les enfants de deux à cinq ans. Elle serait accessible, abordable et de grande qualité, et sur une base volontaire, les parents décideraient si leurs enfants en profiteraient et à quelle fréquence. Nous bâtissons à partir d’un succès récent : la majorité des enfants de cinq ans au Canada fréquentent maintenant la maternelle à temps plein et certaines juridictions ont amélioré l’accès pour les enfants de quatre ans. L’analyse ... du chapitre 5 démontre que même les enfants âgés de deux et de trois ans sont plus enclins à participer à un programme de groupe qu’auparavant. Notre proposition est réaliste. En élargissant le mandat de l’éducation afin d’inclure les enfants plus jeunes, nous pouvons couvrir la période entre le congé parental et la scolarisation. En incluant l’option d’activités quotidiennes prolongées pour les familles qui en font la demande, le Canada peut accéder à un programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants qu’il exige depuis longtemps. Notre initiative repose sur l’éducation subventionnée par l’État, car elle profite de la confiance des Canadiens et s’adresse déjà aux enfants d’âge scolaire. Nécessitant moins d’efforts que le lancement d’un tout nouveau programme social, l’éducation peut également répondre aux besoins des enfants d’âge préscolaire. Parallèlement, les écoles peuvent devenir le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien et aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse.
La lutte pour l’éducation universelle et de grande qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. Elle comprend de meilleurs congés parentaux, un soutien du revenu et un environnement de travail qui tiennent compte des besoins des familles. La qualité est le mot clé. Les avantages que procure une éducation de grande qualité pendant la petite enfance ont été clairement établis, mais les programmes de piètre qualité peuvent être pires que s’ils n’existaient pas du tout. Lorsqu’ils n’atteignent pas les résultats promis, ils peuvent retarder le développement des enfants, gaspiller l’argent des contribuables et nuire à long terme aux efforts visant à améliorer les services préscolaires.
Les résultats promis sont justifiés par une avalanche de démonstrations, attestant que l’engagement d’investissement public pour améliorer le développement des enfants peut être transformateur. Ne pas agir nuit aux individus et à la société. L’écart développemental qui survient si tôt après la naissance pour plusieurs enfants non seulement détruit leur potentiel individuel, mais crée également un fardeau insoutenable pour nos systèmes d’éducation et de santé physique et mentale. Il prive l’économie d’une capacité à produire et la société de participants contributeurs et engagés.
Renverser cette tendance demande de prendre des décisions intelligentes sur les programmes et l’organisation des systèmes et d’effectuer des investissements publics dans un système pour la petite enfance comparables aux investissements publics alloués à l’éducation des enfants âgés de 6 à 18 ans.

"Comme le souligne l'économiste Pierre Fortin de l'UQAM, associé de près à cette étude : « Fondamentalement, les gouvernements font de l'argent avec les services de garde à contribution réduite du Québec. Ce programme permet à 70 000 femmes québécoises de plus d'être au travail, ce qui procure ultimement aux trois niveaux de gouvernement un retour fiscal de presque 3 milliards $ (2 milliards $ au Québec et 1 milliard $ au fédéral) pour une subvention annuelle de 2 milliards $ du gouvernement provincial aux services de garde. » Voir le communiqué de presse
P.S. Nous sommes rendus à la cinquième journée de notre campagne de financement du temps de l'Avent ! Merci d'avance de votre générosité.
Sur les bienfaits de la garderie pour les jeunes enfants...


La CSN et la Centrale des syndicats du Québec veulent également interdire la religion dans les garderies familiales
Il y a longtemps que la CSN outrepasse ses fonctions pour prendre position sur des questions qui ne la concerne pas, prenant en otage, les membres du syndicat. Encore une fois, avec la CSQ, en prenant position pour l'interdiction de la religion dans les garderies, la CSN ne se préoccuppe pas de l'intérêt de ses membres et s'auto-proclame porte parole des parents syndiqués, alors qu'ils ne lui ont rien demandé.
La ministre Yolande James veut interdire la religion dans les garderies familiales
Le parti libéral québécois et la ministre Yolande James continuent leur travail de sape de l'autorité parentale, se substituant à cette autorité dans l'éducation des enfants. La liberté religieuse dans ses justes limites, droit fondamental de tout citoyen, est mise à mal de nouveau par un gouvernement se mêlant de ce qui ne le regarde pas.
Le parti libéral, après avoir interdit toute forme de religion dans les centres de la petite enfance et les garderies privées, veut étendre cette mesure au milieu familial.
La présentation du journal La presse laisse sous-entendre qu’il s’agit d’une problématique du milieu juif, prétexte à l’abrogation de tous droits religieux, comme on l’a fait également à partir de la religion musulmane. Il est clair qu’il y a une volonté de restreindre de plus en plus la liberté de pratique religieuse dans la vie publique par le gouvernement. Un sondage est en marche sur le site du journal La Presse (à la droite, il faut descendre un peu).
Voir l'article du journal La Presse du 18 novembre 2011
Il faut agir. Appelez le bureau de la Ministre James dès maintenant: Un coup de téléphone peut faire une différence!
Coordonnées de Yolande James, ministre de la famille, Parti libéral du Québec
Ministère de la Famille et des Aînés
425, rue Saint-Amable
4e étage Québec (Québec)
G1R 4Z1
Téléphone : 418 643-2181
Télécopieur : 418 643-2640
Circonscription
15000, boulevard de Pierrefonds
Bureau 302
Pierrefonds (Québec)
H9H 4G2
Téléphone : 514 626-1749
Télécopieur : 514 626-3782
Sur les garderies et leur influence sur les enfants...



Le contrôle gouvernemental sur les enfants, par les garderies
La ministre de la "famille",Yolande James annonce des dépenses énormes pour de nouvelles places en garderies de type non familial seulement... Tout ce qui pourrait être vraiment une aide aux familles est inquiétant, les parents pourraient avoir une influence sur leurs enfants! Que le gouvernement cesse de gaspiller l'argent des contribuables dans les garderies et donne directement l'argent aux parents. Ils sauront mieux que lui, comment utiliser cet argent...
Voir l'article et les commentaires des lecteurs de Radio-Canada
La famille, une garderie plus économique que les CPE!
Dans la Presse du 15 octobre 2011, la journaliste Valérie Simard relate ces faits:
"Une garderie privée subventionnée reçoit de l'État 34,50$ par jour pour chaque enfant de plus de 18 mois et 51,70$ pour chaque poupon, d'après les données de l'Association des garderies privées du Québec (AGPQ). C'est 37,80$ et 58,60$ dans le cas d'un centre de la petite enfance (CPE)."
Pouquoi ne pas abolir ces subventions et donner 30$ par jour par enfant aux parents. Le gouvernement épargnera, les parents auront la liberté de choisir s'ils désirent placer leurs enfants en garderie et ces dernières pourraient enfin répondre à la demande.