Les garderies à 7$, chères pour la société, néfastes pour les enfants et leur famille
Photo: Wikipedia
Par Thaddeus Baklinski, traduction et adaptation de Campagne Québec-Vie
BLAINVILLE, Québec, le 26 Mars 2014 (LifeSiteNews.com) – Pendant la toute récente campagne électorale, Pauline Marois a fait un arrêt dans une garderie en banlieue de Montréal, et elle a de nouveau promis une place de garderie subventionnée par le gouvernement pour chaque enfant du Québec en 2017.
Mme Marois n’a pas été réélue, mais si le nouveau gouvernement réalisait ce projet, cela ajouterait 261 millions de dollars par an au coût annuel de 2 milliards de dollars de l’actuel système public de garderies. Les nouvelles places porteraient le total des places subventionnées à travers le Québec à 250 000.
(…) Or, des études ont montré que la garderie non seulement n'améliore pas les résultats scolaires de l'enfant, mais que de mettre de jeunes enfants dans cet environnement a des conséquences étonnamment négatives.
Un professeur d'économie de l'Université du Québec qui a mené des recherches entre 1994 et 2006 sur les services offerts aux enfants de moins de 5 ans au Québec, et qui les a comparés avec ceux offerts aux enfants du même groupe d'âge à travers le Canada, a trouvé un « grave problème de qualité ».
M. Pierre Lefebvre a déclaré que le programme de garderie fortement subventionné du Québec a été promu par le gouvernement comme un moyen de faire progresser la « socialisation » et l'apprentissage. On a dit aux Québécois que le système « améliorerait le développement des enfants afin qu'ils réussissent mieux à l'école plus tard », a déclaré Lefebvre.
Mais, a-t-il dit, « cela ne s’est jamais concrétisé. »
« J'irais même jusqu'à dire que la qualité du service de garde est très faible, à la fois en ce qui concerne la formation des éducateurs et la qualité des interactions entre les éducateurs et les enfants », a déclaré Lefebvre.
Les conclusions de Lefebvre font écho à la recherche de Jonas Himmelstrand de Suède, invité à titre de conférencier en 2011, lors de la Conférence sur la politique de la famille organisée à Ottawa par l'Institut du mariage et de la famille du Canada (IMFC).
Himmelstrand, qui a étudié les mêmes politiques défectueuses de la petite enfance et de la famille en Suède pendant des années, a déclaré à l'époque dans une interview à LifeSiteNews, que les systèmes de garde fortement promus et subventionnés, loin de créer de meilleures conditions pour les familles et les enfants, conduisent à l'aliénation parent-enfant, compromettent le développement social et éducatif des enfants, et mènent souvent à l'éclatement des familles.
D'autres études sur les services universels de garderie tels qu’offerts au Québec ont découvert des dangers graves pour les enfants et les parents.
Une étude menée par l’économiste Michael Baker de l'Université de Toronto et publiée par le Bureau national de recherche économique a révélé que les enfants élevés en garderie étaient 17 fois plus hostiles que les enfants élevés à la maison, et près de trois fois plus anxieux.
« Nous avons analysé l'impact du programme du Québec sur les choix de travail, le fonctionnement de la famille et le bien-être des enfants ; nous avons trouvé des résultats positifs et d’autres étonnamment négatifs », déclare le rapport des chercheurs.
« Nous mettons au jour la preuve frappante que les enfants (en garderie) sont moins bien lotis dans une variété de dimensions comportementales et de santé, allant de l'agressivité, aux capacités motrices et aptitudes sociales, et même jusqu’à la maladie », a déclaré Baker.
L'étude a également constaté un effet négatif sur les parents. « Notre analyse suggère également que le nouveau programme de garde d'enfants a conduit à une éducation parentale plus hostile, moins cohérente; la santé des parents était moins bonne, et les relations parentales de moindre qualité » a déclaré le rapport.
Les auteurs de cette étude sur le programme de garderies du Québec ont conclu que « la preuve préliminaire n'indique pas clairement, dans l'ensemble, si ce programme est ce qui est le mieux pour les enfants et leurs parents. »
L'année dernière, un sondage effectué par l’IMFC a constaté que la majorité des Canadiens croient que le financement préférentiel du gouvernement pour les garderies est discriminatoire à l'égard des parents qui choisissent d'autres modes de garde.
Le sondage IMFC, intitulé « Désirs des Canadiens en matière de garde, Partie III », a interrogé 2 022 Canadiens de partout au pays et a constaté que peu importe le revenu, le sexe ou le régime de travail, la grande majorité des Canadiens (76 %) croient qu'un enfant est mieux à la maison avec un parent plutôt qu'avec un « intervenant compétent ».
Le sondage a révélé que 62 % des parents ayant un diplôme d'études supérieures et 80 % de ceux qui ont fait des études universitaires ont affirmé qu'il est meilleur pour les enfants de moins de six ans qu’un de leurs parents prenne soin d’eux. Seulement 36 % des diplômés d’études supérieures interrogés ont déclaré qu'ils veulent que des fonds publics soient consacrés aux garderies ou à des services de garde dans les écoles.
Dans l'ensemble, 61 % des personnes interrogées préfèrent des options de financement qui fournissent un soutien aux familles plutôt qu'un système de garderies.
Les garderies sont le dernier choix des Canadiens, a révélé le sondage. Seulement 11 % des répondants de la Colombie-Britannique ont estimé que la garderie est une bonne solution pour les parents qui ne peuvent pas rester à la maison.
À propos du financement, le sondage IMFC a trouvé que les Canadiens désapprouvent le gouvernement de financer les garderies au lieu des parents.
Lorsqu'on leur a demandé, « Si le gouvernement devait dépenser de l'argent pour s'occuper des enfants, comment devrait-il le faire? », un total de 61 % des Canadiens ont répondu que le financement devrait aller directement aux parents.
Seulement 12 % croient que le gouvernement devrait accorder des subventions aux garderies pour améliorer leur qualité ou créer plus de places. Seulement 10 % seraient d’accord pour qu’on élargisse le système scolaire public pour y inclure les garderies.
Selon Kids First Parent Association of Canada (Association de parents canadiens les enfants d’abord), un groupe pro-famille de Colombie-Britannique, le sondage IMFC confirme leur plaidoyer pour la garde des enfants à la maison par un des parents.
« Cette discrimination à l'égard des soins parentaux des enfants est la principale cause de la pauvreté des enfants. Elle prive les familles de véritable choix et des fonds publics destinés à aider les enfants. Elle contraint les parents à passer plus de temps au travail et loin des enfants, et les pousse vers des garderies agréées que la recherche a déclarées à plusieurs reprises “de qualité minime à médiocre” et insuffisantes pour répondre aux besoins du développement des enfants », a déclaré la présidente de Kids, Helen Ward.
76 % des Canadiens croient qu'il est meilleur pour un enfant de moins de 6 ans d'être élevé par un parent à la maison
Sur le site de Socon or bust du 14 octobre 2013 :
76 % des Canadiens croient qu'il est meilleur pour un enfant de moins de 6 ans d'être élevé par un parent à la maison selon une recherche faite par l'Institut pour le mariage et la famille.
68% des diplômés universitaires partagent cette opinion. Parmi les femmes qui ont obtenu une maitrise ou un diplôme supérieur 54% préfèrent l'éducation à la maison.
Le Parti Québécois aurait pu économiser 200 millions en choisissant de convertir les places de garderies privées vacantes
C'est ce qu'affirme Daniel Ratthé, député de la Coalition Avenir-Québec. Sur le site du Journal de Montréal du 11 février 2013:
(Daniel Ratthé, porte parole de la CAQ en matière de famille)
L’octroi de seulement 2250 places à 7 $ dans les garderies privées de la province entraînera des fermetures dans les prochains mois, et exacerbera le manque de places, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
La ministre de la Famille, Nicole Léger, a annoncé jeudi que 85 % des places en garderie à 7 $ annoncées par le gouvernement péquiste, en novembre, seraient attribuées en CPE. La FCEI se range donc du côté de la Coalition avenir Québec (CAQ), de la Fédération des chambres de commerce du Québec et de la Coalition des garderies privées non subventionnée pour exprimer son désaccord.
Des 15 000 places à 7 $ dans les garderies, seulement 15 % seront octroyées en garderies privées. Or, selon la FCEI, il y a plusieurs places vacantes en garderie privée non subventionnée. Utiliser ces places, dit-elle, serait une option rapide et efficace. Même son de cloche du côté de la Fédération des chambres de commerce, qui dénonce le fait que le gouvernement crée de nouvelles places au lieu de convertir des places qui existent déjà dans le privé.
Chez les caquistes, le porte-parole du parti en matière de famille, Daniel Rathé, a affirmé que le PQ aurait pu faire des économies de près de 200 millions $ en considérant les places vacantes dans les garderies privées.
C'est 477 millions de plus que la première ministre Marois tient à gaspiller dans le système de garderie, pour ajouter aux 2,2 milliards déjà brûlés dans le système... Pourquoi les CPE plutôt que les garderies privées?
Et dire que cet argent pourrait être remis aux parents, premiers responsables de l'éducation de leurs enfants...
À quand une politique réellement familiale ?
Le rêve d’un Québec fou de ses enfants de l’année 1991, celui de placer le jeune enfant, non plus au centre de sa famille, mais au centre de la société, se poursuit dans notre État socialiste du Québec.
C’est bien ce que mesdames Marie Malavoy, ministre de l’Éducation et madame Nicole Léger, ministre de la famille, nous apprennent ces jours-ci. La première, en annonçant l’implantation progressive dans les milieux défavorisés de la maternelle à temps plein dès 4 ans, à partir de septembre 2013, et la seconde, en nous promettant 15 000 nouvelles places en garderie, d’ici trois ans.
Ces deux investissements du gouvernement Marois, qui poussent la sortie hâtive de l’enfant de son foyer, fera sans doute l’affaire d’un bon nombre de parents, mais sûrement pas de tous.
En effet, ceux qui, encore aujourd’hui, jugent irremplaçable la mission des parents et essentielle l’école de la famille s’inquiètent. La famille est la seule école essentielle, celle qui permet à l’enfant de s’humaniser et de s’accrocher à la vie.
Il est reconnu que presque tous les problèmes que vivent les adultes trouvent leur origine dans la petite enfance. Il serait logique de favoriser la santé de la famille et de donner aux parents les moyens de la favoriser. Comment expliquer le peu de souci d’une politique réellement familiale ?
Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc.
Fondatrice et directrice
Centre de recherche et d’éducation à la vie familiale
209-3500, av. Benny, Montréal, QC H4B 2R8
514.342.0695 [email protected] www.recheducfamille.qc.ca
Pauline Marois prendra 250 millions des contribuables pour financer les garderies et ainsi, seulement certains parents...
L'idéologue Pauline Marois ne rate pas une occasion d'instaurer sa construction mentale inhumaine. Encore 250 millions directement pour les garderies et rien pour les parents! Sur le site (Ne manquez pas l'excellente photo du Devoir, d'une Pauline Marois au rictus digne de l'avare séraphin, regardée par une petite fille qui n'a pas l'air de partager son plaisir...) du journal Le Devoir du 13 novembre 2012:
Le gouvernement Marois annonce qu’il ajoutera 15 000 nouvelles places en service de garde à contribution réduite d’ici 2016, et qu’il prend à sa charge les engagements que le gouvernement Charest n’avait pas encore réalisés en cette matière.
De passage dans un Centre de la petite enfance (CPE) de Montréal, lundi, la première ministre Pauline Marois a promis par la même occasion de ne pas hausser le tarif de 7 $ par jour d’ici à ce que le réseau soit parachevé dans quatre ans. « Le gouvernement du Parti québécois tiendra son engagement de compléter le réseau des services de garde à 7 $ d’ici quatre ans », a déclaré Mme Marois, qui était accompagnée de la ministre de la Famille, Nicole Léger. « Conformément à nos engagements électoraux, il y aura 250 000 places à 7 $ afin de répondre à la demande des familles québécoises, et ce sera enfin un enfant, une place. »
Le réseau compte actuellement 218 000 places à contribution réduite. (...)
Sur le plan financier, l’ajout de toutes ces places se traduira par une augmentation annuelle de 261 millions des coûts de fonctionnement du réseau lorsqu’il sera parachevé.
À Québec, l’opposition officielle a soutenu qu’après avoir promis de maintenir le gel des frais de garde, la première ministre Marois devra expliquer d’où proviendront les 500 millions nécessaires pour respecter son nouvel engagement.
En entrevue, la porte-parole libérale en matière de famille, Danielle St-Amand, a mis en doute la capacité du gouvernement péquiste à « livrer » aux parents 15 000 places supplémentaires compte tenu du contexte budgétaire dans lequel est plongé le Québec. « Comment vont-ils faire ? C’est une dépense de plus d’un demi-milliard qu’ils viennent d’ajouter. Comment vont-ils financer ça ? Ce gouvernement a annoncé beaucoup plus de dépenses que de revenus, et je ne sais pas quelle sorte de budget le ministre va nous présenter dans quelques jours », a-t-elle soulevé.
À une semaine du dépôt du budget, les contribuables sont en droit de savoir si le Parti québécois au pouvoir choisira d’augmenter les impôts ou de couper dans les services publics pour financer le programme, fait-on valoir dans les rangs libéraux.
Nos enfants tristes... lettre parue dans la Presse du 22 août 2012
Sur le site du journal La Presse du 22 août 2012:
J'ai 31 ans, je suis mère de trois enfants et je suis enseignante au primaire.(...)J'ai eu envie de partager ces tristes constatations parce que je suis inquiète pour l'avenir de plusieurs enfants que j'ai pu côtoyer au fil du temps.(...)
Par exemple, il est maintenant chose commune de recevoir, dans une classe de première année, un enfant de 6 ans qui doit composer avec la deuxième séparation d'un de ses parents ou un troisième déménagement. Ces enfants subissent les contrecoups d'événements sur lesquels ils n'ont aucune emprise et qui engendrent un haut niveau de stress.
Comprenez bien que mon intention n'est pas de blâmer les parents qui se séparent ou qui vivent des situations difficiles... Cependant, lorsqu'un enfant d'âge primaire doit s'adapter à la venue d'un nouveau conjoint, du nouveau bébé de papa, de nouveaux demi-frères ou demi-soeurs, ou encore qu'il doit se familiariser avec une nouvelle école et un nouveau quartier pour la deuxième, troisième ou quatrième fois, il y a fort à parier qu'il risque d'être moins réceptif et disponible pour effectuer des apprentissages scolaires.
Les enfants à qui j'enseigne depuis quelques années me paraissent souvent anxieux, vulnérables et fatigués; ce qui n'est pas étonnant en soi puisque plusieurs arrivent au service de garde vers 7h et qu'ils repartent vers 18h (les parents n'ont pas le choix, je le sais, et ils font de leur mieux... je le sais aussi!) Il reste que les enfants d'âge primaire ont des journées aussi longues et exigeantes que celles des adultes et qu'ils sont confrontés à des agents de stress importants.
Les enfants me semblent souvent susceptibles et à bout de nerfs. Ils paraissent émotionnellement perturbés et démontrent fréquemment des difficultés relationnelles et des problématiques d'attachement.
Un psychologue en milieu scolaire me disait récemment que de plus en plus d'enfants reçoivent un diagnostic de dépression ou de troubles d'anxiété en bas âge. Cette situation m'inquiète.
Malheureusement, je n'ai pas de solution miracle. Je sais, par contre, que les élèves du primaire sont entre bonnes mains à l'école puisque la très grande majorité des enseignants les prennent sous leur aile et tentent de créer un lien significatif avec eux. Mais malgré toute leur bonne volonté et leur compétence, les enseignants ne peuvent toutefois se substituer aux parents et ne peuvent panser les blessures affectives des enfants perturbés. Au mieux, ils arriveront à mettre un baume sur leurs écorchures pour les 10 mois qu'ils passeront avec eux. Ainsi, mon souhait est le suivant: collectivement, prenons soin de nos enfants. Ne leur demandons pas d'être de petits adultes.
Une place en garderie pour tous les enfants, la maternelle temps plein à 4 ans, c'est cela vos solutions pour les familles, Mme Pauline Marois?
Citations de candidats
Si vous avez l'occasion de rencontrer des candidats ou entendez des propos intéressant pour la culture de la vie, nous serons heureux de les faire connaître! Voici une citation parue dans le site de tvanouvelle.ca du 16 août 2012, du candidat du Parti Conservateur du Québec dans Sanguinet, M. André Martel:
(Le candidat André Martel, du Parti Conservateur du Québec)
«Actuellement l'État finance les garderies pour maintenir un coût accessible pour des services de qualité, ce qui exige des dépenses pour s'assurer que ces garderies utilisent bien l'argent des contribuables. Nous proposons de remettre les sommes directement aux parents qui ont des enfants. Pour demeurer compétitives dans les services qu'elles offrent, les garderies devront faire preuve d'une excellente gestion», explique le principal intéressé.
Les 5 plus grands partis s'intéressent au bien-être des entreprises par un système de garderie complet
Sur le site du journal La Presse du 13 août 2012:
(Jean-Martin Aussant)
La position du chef du parti Option Nationale pourrait résumer celle de tous les partis:
«Un enfant, une place, c'est un principe louable, croit le chef Jean-Martin Aussant. Les CPE ont augmenté la participation des femmes sur le marché du travail. Ce fut bénéfique pour les carrières de ces femmes [en majorité] et aussi pour l'économie du Québec. Il y a un manque de volonté politique pour créer assez de places pour chaque enfant.»
Cliquez ici pour voir la politique de chacun des grands partis sur le sujet. C'est sûr que les enfants sont contents de voir que les entreprises de leurs parents performent bien grâce à leur présence en garderie...
Sur les bienfaits des garderies, nous avons deux articles présentant des extraits des livres du Dr Chicoine et de Chantale Proulx sur le sujet.
La CAQ ne versera pas le 100$ par famille en remplacement de la subvention aux garderies
Sur le site du journal Le Devoir du 13 août 2012:
(Deltell et François Legault : des mesures adéquistes mises sous le tapis)
Granby — Les finances publiques du Québec ne permettraient pas à un éventuel gouvernement Legault d'honorer la promesse historique de l'Action démocratique du Québec (ADQ), qui promettait 100 $ par enfant gardé à la maison plutôt qu'en garderie à 7 $. L'évaluation de la mesure faisait partie de l'entente de fusion entre la CAQ et l'ADQ, mais est absente du cahier de 94 engagements présenté par la CAQ hier.
Le dernier chef adéquiste, Gérard Deltell, avait tenu à ce qu'elle y soit, mais François Legault s'était seulement engagé à en évaluer le coût. En janvier, M. Deltell avait soutenu qu'il s'agissait d'un élément de l'«ADN» de l'ADQ. En 2007, la promesse faite par Mario Dumont avait eu du succès et s'était rapidement muée en symbole.
«Ça [coûterait] plusieurs centaines de millions de dollars. Actuellement, la situation financière du Québec ne le permet pas», a admis M. Legault ce matin. «On a fait certains choix et ce choix-là n'a pas été retenu», a-t-il confirmé ce matin.À ses côtés, l'ancien adéquiste François Bonnardel, député de Shefford et candidat dans la nouvelle circonscription de Granby, s'est dit à l'aise avec ce choix, soutenant que cela était conforme à la «rigueur économique» qu'il souhaitait. Il s'est dit du reste «très content qu'on offre 1000 $ aux familles en termes de réduction d'impôt».
(...)
Pourtant, le montant versé aux garderies est bien plus élevé... Et l'argument de l'économiste Pierre Fortin selon lequel les garderies à 7$ sont rentables pour l'État ne tient pas la route. Les femmes sur le marché du travail qui choisirait de rester à la maison pourrait être remplacées par les plus ou moins 8% de chômeurs du Québec qui paierait ainsi les impôts que ces femmes ne paieraient plus. Donc, aucune perte pour le gouvernement et des paiements beaucoup moins chers versés aux familles que les scandaleuses subventions aux garderies...
Pauline Marois veut instituer la maternelle à 4 ans...
Sur le site du Journal de Montréal du 3 août 2012:
(Pauline Marois)
Pauline Marois a profité de son passage dans la circonscription de Crémazie où elle a officialisé jeudi la candidature de Diane de Courcy, présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) pour présenter son plan de « guerre » au décrochage qui frôle le 20 % dans les écoles publiques.
« Toutes nos décisions en matière d’éducation seront motivées par cet objectif », a dit Mme Marois.
Dans les trois premières années d’un gouvernement péquiste, 600 professionnels de plus seront également embauchés.
La chef du PQ estime que ces deux promesses ne sont pas très onéreuses : 37 millions de dollars pour les embauches et 10 millions pour la maternelle à temps plein à 4 ans.
Diane de Courcy a affirmé que la maternelle un an plus tôt va permettre aux enfants des milieux plus pauvres de partir sur le même pied que les autres enfants.
« Pour éviter le décrochage scolaire, il faut identifier le plus tôt possible les enfants en difficulté », a dit la candidate péquiste.
Le plus tôt est le mieux pour Mme Marois pour endoctriner ces enfants et les soustraire à l'influence des parents. L'instigatrice du système de garderie et de la perte de la confessionalité scolaire est cohérente avec ses premières aberrations. Mais y-a-t-il quelqu'un pour lui dire que la solution pourrait être de soutenir les parents en difficultés plutôt que de vouloir les remplacer par 600 "professionnels" ?
Peut-on laisser ces enfants être des enfants?