« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison... »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Anastasiya/Adobe Stock
« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison, nous aurions à faire face à beaucoup, beaucoup moins de problèmes en tant que société », a déclaré DeSantis au cours d’une entrevue le 27 mai.
LifeSiteNews rapporte qu’« En avril, DeSantis a signé une loi reliant les garçons à des programmes de mentorat et les hommes à des services de carrière dans l’espoir d’unir les enfants aux pères. »
La perspicacité du gouverneur de la Floride DeSantis sur l’importance de la paternité est révélatrice, surtout pour une société qui s’écroule tranquillement, et dans laquelle les familles se brisent, les mères se retrouvent seules, les enfants sont déstabilisés.
La société est simplement hostile à la Famille, car ce que DeSantis dit au sujet du père est aussi applicable à la mère.
Récemment au cours de la période de questions d’un point de presse, la députée de Sherbrooke de Québec solidaire et responsable en matière d’éducation, de famille, et de condition féminine, Christine Labrie « a lu un témoignage poignant d’une femme qui s’est fait avorter à cause du manque de places en garderie. »
Des histoires comme celle-ci ne devraient jamais se produire. Une mère ne devrait jamais se sentir obligée de choisir entre la vie de son enfant et une place à la garderie.
En premier lieu, les mères ne devraient pas être obligées d’abandonner leurs enfants à la garderie pour partir travailler. Si chaque enfant avait une mère aimante à la maison, pour emprunter les paroles à DeSantis, qui pouvait prioriser ses enfants par-dessus un travail, il y aurait certainement moins de problèmes dans la société.
La société si hostile à la maternité, si hostile à la paternité, et si hostile aux familles ne devrait-elle pas plutôt favoriser un environnement permettant à tout enfant d’avoir une famille stable, et des parents présents et aimants ?
Nouveau déni de la mission des parents au sein de notre Canada
Solange Lefebvre-Pageau, inf. M. Sc. — 16 novembre 2021 — Photo : luckybusiness/Adobe Stock
Viendra-t-il enfin, bientôt, le jour où nos élus du Canada et leurs acolytes comprendront que devenir parents ne se limite pas à mettre des enfants au monde et, peu après, à les confier à un Centre de la petite enfance ?
Voilà le questionnement qui m’a monté au cœur et à l’esprit en lisant sur Internet, le 15 novembre 2021, le contenu du discours de M. Justin Trudeau, paru sous le titre : Services de gardes d’enfants à 10 $ par jour pour les familles de l’Alberta.
L’exposé de M. Trudeau, exprimé en terre albertaine, mais qui prônait pour l’ensemble de la population canadienne la nécessité pour les parents d’abandonner le soin et l’éducation de leurs enfants à des personnes de l’extérieur dès leur première enfance (0 à 6 ans), m’a profondément indignée. Qu’il me suffise de résumer brièvement, ce que je retiens de ce discours :
Parents, sachez-le bien : assurer le meilleur départ dans la vie de vos enfants vous commande de le confier à un service de garde éducatif. Cela vous permettra — hommes et femmes en grand nombre — de réintégrer le monde du travail salarié. En fin de compte, cela aura pour effet d’aider à la croissance économique du Canada.
Des paroles agréables à entendre ? Pas pour moi, fondatrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale (CIREF), et sa directrice depuis plus de deux décennies. Elles m’invitent plutôt à exprimer haut et fort : Quel grave déni de la famille traditionnelle ! Et quels graves enjeux pour la santé mentale de nos enfants et de nos jeunes !
Lire la suiteL’échec de la garderie universelle
Par Rory Leishman — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission du The Interim — Photo : Freepik
Pour tenter de justifier leur nouveau « Plan pancanadien d’apprentissage précoce et de garde pour jeunes enfants » de plusieurs milliards de dollars, les libéraux de Trudeau soutiennent que les nourrissons et les tout-petits s’épanouissent généralement mieux sous les soins et les conseils de professionnels de la petite enfance que de leurs propres parents. Est-ce exact ?
Le ministère des Finances affirme : « Des études menées par des Canadiens, l’honorable Margaret McCain et le Dr Fraser Mustard, ont montré que l’apprentissage précoce est au moins aussi important pour le développement de toute une vie que l’éducation primaire, secondaire et postsecondaire ─ il améliore le taux de diplomation, favorise le bien-être tout au long de la vie, augmente les revenus durant la vie et accroît l’équité sociale. »
Cette assertion est fausse. Mustard et McCain affirment sans preuve les prétendus avantages de la garde d’enfants professionnelle et universelle, car ni eux ni personne d’autre n’a prouvé la véracité de ces déclarations extravagantes.
Quoi qu’il en soit, les libéraux de Trudeau sont déterminés à contraindre financièrement toutes les provinces à suivre l’exemple du Québec en rendant les services de garde professionnels universellement disponibles à un coût prévu, pour les parents, de seulement 10 $ par jour. Bien que ce ne soit pas beaucoup d’argent pour les parents, le coût estimé pour les seuls contribuables fédéraux s’élève à un énorme 30 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années.
Le succès du système québécois de garde d’enfants justifie-t-il une dépense aussi importante ? Des gens comme McCain, qui ont un intérêt direct à promouvoir des services de garde universels pour les enfants d’âge préscolaire, pensent que oui ; d’autres sont résolument sceptiques.
Lire la suiteUne nouvelle étude souligne les conséquences néfastes des garderies « universelles » québécoises
Reproduit du blog Pour une école libre
Une nouvelle étude, parue le 21 septembre 2015, indique que le système de garderies « universel » du Québec a des effets négatifs sur les enfants.
L’étude longitudinale a été effectuée par trois universitaires chevronnés : Michael Baker (Université de Toronto), Jonathan Gruber (Massachusetts Institute of Technology), Kevin Milligan (Université de Colombie-Britannique). Elle utilise quatre ensembles différents de données fiables, y compris des données de Statistique Canada. Leurs conclusions corroborent celles d’une recherche précédente qui tendait à démontrer que le système de garderies universel pourrait être néfaste pour le développement affectif des enfants.
Voici les cinq points essentiels à retenir de cette nouvelle étude :
Lire la suiteLe coût des places en garderies (en dollars constants) a presque doublé depuis 15 ans
Sur le site de Pour une école libre du 19 novembre 2014 :
(Photo : Claude Robillard sur flickr.com, licence creative commons)
Lors de la création du programme, il en coûtait 5 685 $ au gouvernement par place dans les garderies subventionnées ; 15 ans plus tard, la même place coûte désormais 10 510 $ (en dollars constants), presque le double ! Depuis la fin des années 90, le nombre de places dans les CPE a augmenté de 130 %, mais les coûts du système ont augmenté de 326 % ! (...)
La meilleure solution consisterait à abolir le système de garderie et à redonner aux parents, sous forme de crédits d'impôts, l'argent gaspillé dans ce système trop coûteux.
Le gouvernement québécois expulse les enfants des responsables de service de garde en milieu familial...
Sur le site du journal La Presse du 28 juillet 2014 :
(Une gardienne est disqualifiée si elle s'occupe de son propre enfant)
(Photo : César Rincón sur flickr.com, licence creative commons)
Des responsables de service de garde en milieu familial dénoncent l'application abusive d'un règlement par le gouvernement, qui a pour effet de forcer plusieurs éducatrices à mettre leurs propres enfants à la porte durant les heures d'ouverture de leur garderie.
(...)
On oblige des RSG à exclure leurs propres enfants de leur maison même si l'autre parent est présent et que le ratio est respecté.»
Les responsables de service de garde attitrées ne sont pas rémunérées si elles s'occupent de leurs enfants. Elles auraient alors le défaut impardonnable d'être leurs parents...
Analyse de l'étude fautive de Pierre Fortin, Luc Godbout, et Suzanne St-Cerny sur les supposés bénéfices des CPE
Sur le site du Journal de Montréal du 3 juin 2014 :
(Saviez-vous qu'une gardienne dans une cpe ne peut recevoir de subvention pour garder son propre enfant? Elle devra le placer dans une autre garderie pour pouvoir bénéficier de l'aide gouvernementale...)
(Photo : Ville de Feyzin sur flickr.com, licence creative commons)
Une nouvelle est sortie hier affirmant que le Président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux, ne croyait pas aux bénéfices économiques des centres de la petite enfance(CPE). Depuis plusieurs années, il y a un discours qui domine au Québec quant aux centres de la petite enfance. Selon les tenants de ce discours, en permettant le retour au travail d’un nombre important de femmes, le programme des CPE s’est autofinancé et a créé d’importantes retombées économiques. La principale étude en faveur de ce point de vue est celle de Pierre Fortin, Luc Godbout et Suzanne St-Cerny (dorénavant FGSC) qui essaie de documenter les bénéfices budgétaires et économiques du programme. Leur chiffre magique : un gain économique 5 milliards de dollars. Lorsque Martin Coiteux affirme qu’il ne croit pas aux bénéfices économiques des CPE, il affirme véritablement qu’il ne croit pas à l’étude de FGSC. Et il a raison! La réalité c’est qu’il y a eu des bénéfices en termes de la participation accrue des femmes, mais il n’est pas clair du tout qu’au net il y ait eu un bénéfice pour le Québec. (...)
Le Président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux a déjà critiqué les supposés bénéfices économiques du système de garderies
Sur le site du Journal de Montréal du 1er juin 2014 :
(Photo : o&poecormier sur flickr.com, licence creative commons)
À son avis, les garderies n’ont causé «aucune accélération de la tendance à la hausse du taux d’emploi» des femmes québécoises et que «cette conclusion digne du miracle de la multiplication des pains découle tout simplement d’une méthodologie fautive.»
«Les tendances observées au Québec pour chacun des deux groupes d’âge ont été presque identiques au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve. Pourtant, ces provinces n’ont jamais imité le modèle québécois des garderies», expliquait M. Coiteux en 2012.
C'est 2 milliards de dollars annuellement qui sont volés des poches des familles pour être injectés directement dans le réseau des garderies, alors que le choix de ne pas placer son enfant en garderie ne devrait pas être pénalisé, comme c'est le cas actuellement...
Le système de garderie coûte 2,3 milliards de dollars par année au Québec
Sur le site de Pour une école libre du 15 mai 2014 :
(Photo : Philweb sur wikipédia.org, licence creative commons)
Les 220.000 places du réseau à contribution réduite coûtent annuellement 2,3 milliards $ au Trésor public québécois. Chaque place subventionnée revient ainsi à 10.455 $ par an aux contribuables.
De l'argent qu'on ne veut surtout pas donner directement aux parents pour éviter qu'ils ne décident d'élever eux-mêmes leurs enfants...
Les garderies à 7$, chères pour la société, néfastes pour les enfants et leur famille
Photo: Wikipedia
Par Thaddeus Baklinski, traduction et adaptation de Campagne Québec-Vie
BLAINVILLE, Québec, le 26 Mars 2014 (LifeSiteNews.com) – Pendant la toute récente campagne électorale, Pauline Marois a fait un arrêt dans une garderie en banlieue de Montréal, et elle a de nouveau promis une place de garderie subventionnée par le gouvernement pour chaque enfant du Québec en 2017.
Mme Marois n’a pas été réélue, mais si le nouveau gouvernement réalisait ce projet, cela ajouterait 261 millions de dollars par an au coût annuel de 2 milliards de dollars de l’actuel système public de garderies. Les nouvelles places porteraient le total des places subventionnées à travers le Québec à 250 000.
(…) Or, des études ont montré que la garderie non seulement n'améliore pas les résultats scolaires de l'enfant, mais que de mettre de jeunes enfants dans cet environnement a des conséquences étonnamment négatives.
Un professeur d'économie de l'Université du Québec qui a mené des recherches entre 1994 et 2006 sur les services offerts aux enfants de moins de 5 ans au Québec, et qui les a comparés avec ceux offerts aux enfants du même groupe d'âge à travers le Canada, a trouvé un « grave problème de qualité ».
M. Pierre Lefebvre a déclaré que le programme de garderie fortement subventionné du Québec a été promu par le gouvernement comme un moyen de faire progresser la « socialisation » et l'apprentissage. On a dit aux Québécois que le système « améliorerait le développement des enfants afin qu'ils réussissent mieux à l'école plus tard », a déclaré Lefebvre.
Mais, a-t-il dit, « cela ne s’est jamais concrétisé. »
« J'irais même jusqu'à dire que la qualité du service de garde est très faible, à la fois en ce qui concerne la formation des éducateurs et la qualité des interactions entre les éducateurs et les enfants », a déclaré Lefebvre.
Les conclusions de Lefebvre font écho à la recherche de Jonas Himmelstrand de Suède, invité à titre de conférencier en 2011, lors de la Conférence sur la politique de la famille organisée à Ottawa par l'Institut du mariage et de la famille du Canada (IMFC).
Himmelstrand, qui a étudié les mêmes politiques défectueuses de la petite enfance et de la famille en Suède pendant des années, a déclaré à l'époque dans une interview à LifeSiteNews, que les systèmes de garde fortement promus et subventionnés, loin de créer de meilleures conditions pour les familles et les enfants, conduisent à l'aliénation parent-enfant, compromettent le développement social et éducatif des enfants, et mènent souvent à l'éclatement des familles.
D'autres études sur les services universels de garderie tels qu’offerts au Québec ont découvert des dangers graves pour les enfants et les parents.
Une étude menée par l’économiste Michael Baker de l'Université de Toronto et publiée par le Bureau national de recherche économique a révélé que les enfants élevés en garderie étaient 17 fois plus hostiles que les enfants élevés à la maison, et près de trois fois plus anxieux.
« Nous avons analysé l'impact du programme du Québec sur les choix de travail, le fonctionnement de la famille et le bien-être des enfants ; nous avons trouvé des résultats positifs et d’autres étonnamment négatifs », déclare le rapport des chercheurs.
« Nous mettons au jour la preuve frappante que les enfants (en garderie) sont moins bien lotis dans une variété de dimensions comportementales et de santé, allant de l'agressivité, aux capacités motrices et aptitudes sociales, et même jusqu’à la maladie », a déclaré Baker.
L'étude a également constaté un effet négatif sur les parents. « Notre analyse suggère également que le nouveau programme de garde d'enfants a conduit à une éducation parentale plus hostile, moins cohérente; la santé des parents était moins bonne, et les relations parentales de moindre qualité » a déclaré le rapport.
Les auteurs de cette étude sur le programme de garderies du Québec ont conclu que « la preuve préliminaire n'indique pas clairement, dans l'ensemble, si ce programme est ce qui est le mieux pour les enfants et leurs parents. »
L'année dernière, un sondage effectué par l’IMFC a constaté que la majorité des Canadiens croient que le financement préférentiel du gouvernement pour les garderies est discriminatoire à l'égard des parents qui choisissent d'autres modes de garde.
Le sondage IMFC, intitulé « Désirs des Canadiens en matière de garde, Partie III », a interrogé 2 022 Canadiens de partout au pays et a constaté que peu importe le revenu, le sexe ou le régime de travail, la grande majorité des Canadiens (76 %) croient qu'un enfant est mieux à la maison avec un parent plutôt qu'avec un « intervenant compétent ».
Le sondage a révélé que 62 % des parents ayant un diplôme d'études supérieures et 80 % de ceux qui ont fait des études universitaires ont affirmé qu'il est meilleur pour les enfants de moins de six ans qu’un de leurs parents prenne soin d’eux. Seulement 36 % des diplômés d’études supérieures interrogés ont déclaré qu'ils veulent que des fonds publics soient consacrés aux garderies ou à des services de garde dans les écoles.
Dans l'ensemble, 61 % des personnes interrogées préfèrent des options de financement qui fournissent un soutien aux familles plutôt qu'un système de garderies.
Les garderies sont le dernier choix des Canadiens, a révélé le sondage. Seulement 11 % des répondants de la Colombie-Britannique ont estimé que la garderie est une bonne solution pour les parents qui ne peuvent pas rester à la maison.
À propos du financement, le sondage IMFC a trouvé que les Canadiens désapprouvent le gouvernement de financer les garderies au lieu des parents.
Lorsqu'on leur a demandé, « Si le gouvernement devait dépenser de l'argent pour s'occuper des enfants, comment devrait-il le faire? », un total de 61 % des Canadiens ont répondu que le financement devrait aller directement aux parents.
Seulement 12 % croient que le gouvernement devrait accorder des subventions aux garderies pour améliorer leur qualité ou créer plus de places. Seulement 10 % seraient d’accord pour qu’on élargisse le système scolaire public pour y inclure les garderies.
Selon Kids First Parent Association of Canada (Association de parents canadiens les enfants d’abord), un groupe pro-famille de Colombie-Britannique, le sondage IMFC confirme leur plaidoyer pour la garde des enfants à la maison par un des parents.
« Cette discrimination à l'égard des soins parentaux des enfants est la principale cause de la pauvreté des enfants. Elle prive les familles de véritable choix et des fonds publics destinés à aider les enfants. Elle contraint les parents à passer plus de temps au travail et loin des enfants, et les pousse vers des garderies agréées que la recherche a déclarées à plusieurs reprises “de qualité minime à médiocre” et insuffisantes pour répondre aux besoins du développement des enfants », a déclaré la présidente de Kids, Helen Ward.