Le Texas limite l’avortement, le Gabon en étant l’accès, l’Iowa veut déclarer qu’il n’est pas un droit
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : prostooleh/Freepik
Le gouverneur du Texas, Greg Abbot, vient de signer une nouvelle loi interdisant l’avortement des enfants à naître dont on peut détecter les battements de cœur, selon Gènéthique :
Le gouverneur du Texas a signé mercredi la « heartbeat bill », qui interdit l’IVG « dès que les battements de cœur du fœtus sont perceptibles, soit vers la sixième semaine de grossesse ». En signant, Greg Abbot a déclaré : « la loi garantit que chaque enfant non né dont le cœur bat sera sauvé des ravages de l’avortement ».
Le Gabon, de son côté, a adopté une loi qui élargira l’accès à l’avortement, d’après Gènéthique :
Un projet de loi modifiant les conditions de dépénalisation de l’IVG a été adopté au Gabon vendredi 14 mai en séance plénière de l’Assemblée nationale.
Le Gabon fait passer la limite de l’avortement de 10 à 12 semaines de grossesse, tandis qu’il supprime la notion de gravité quant à la « détresse » dont doit faire preuve la femme pour obtenir l’avortement dans les limites légales ; de plus le médecin n’aura plus à évaluer ladite détresse ― autant dire que n’importe quel avortement pourra s’opérer jusqu’à la 12e semaine.
Dans l’État d’Iowa, la législature a approuvé en première lecture un projet d’amendement à sa Constitution qui, s’il est approuvé une seconde fois, sera proposé à l’approbation de la population iowienne par referendum, rapporte LifeNews :
Le corps législatif de l’Iowa a officiellement approuvé un amendement déclarant qu’il n’existe aucun droit de tuer des bébés lors d’un avortement. L’amendement constitutionnel de l’État doit être approuvé une fois de plus par le corps législatif, puis être approuvé par les électeurs lors du scrutin pour intégrer la Constitution de l’Iowa.
Gabon : L’Archevêque de Libreville s’oppose à la dépénalisation de l’homosexualité
Par Nsango ya Bisu (Medias-Presse.info)
Gabon — L’Archevêque de Libreville a publié en date du 24 juin une lettre pour s’indigner du fait que le Gabon s’apprête à revenir sur une loi pénalisant l’homosexualité.
« Au nom de la sagesse de nos ancêtres, contenue dans nos diverses cultures, qui célèbrent la Vie, l’Amour, la Famille, Nous disons NON à la dépénalisation de l’homosexualité.
Au nom de notre Constitution qui proclame l’attachement à nos valeurs sociales profondes et traditionnelles, à notre patrimoine culturel, matériel et spirituel, Nous disons NON à la dépénalisation de l’homosexualité.
Au nom de la considération que nous avons pour la Famille définie comme cellule de base naturelle de la société et du mariage, union entre deux personnes de sexe différent, son support légitime, Nous disons NON à la dépénalisation de l’homosexualité. », écrit l’Archevêque.
Et l’Archevêque poursuit : « […] la Bible nous éclaire en affirmant que l’homosexualité n’est pas un droit humain mais une aliénation qui nuit gravement à l’humanité […] : “tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche une femme, c’est une abomination” (Lv 18, 22). Rejeter l’homosexualité est un devoir, une protection des valeurs millénaires de nos civilisations et non une discrimination. »
L’archevêque souligne les conséquences néfastes qu’une dépénalisation de l’homosexualité pourrait avoir sur les générations futures.