La religion écologique exige le sacrifice humain : une constante du paganisme adorateur de la nature
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Melinda Nagy/Adobe Stock
On a souvent noté que l’écologisme actuel est une religion avec ses dieux, ses « dogmes », ses rites, ses commandements, ses fêtes, ses obligations et ses interdits. Et ses sacrifices ! Renoncer à consommer de la viande, faire l’ascèse des voyages en avion, prendre son vélo plutôt que la voiture, raccommoder ses vêtements plutôt que d’aller faire les boutiques, prendre la peine de trier ses déchets, tout cela, c’est « pour la planète », petite phrase qui est entrée dans notre langage quotidien. Il y a, on le comprend bien, une forme d’idolâtrie dans cette manière de consentir à des renoncements systématiques et universels imposés pour la matière inanimée — ce n’est pas comme arrêter de fumer pour retrouver la santé. Mais jusqu’où vont les sacrifices « pour la planète » ? Mercatornet publiait il y quelques jours une chronique du Pr Augusto Zimmerman, directeur de la faculté de droit du Sheridan Institute of Higher Education en Australie, sous le titre : « La secte écologique exige le sacrifice humain. »
Cela peut paraître fort de café. Comme le montre Zimmermann, cela passe, au nom de la fin des émissions de gaz à effet de serre, par la mise en place de conditions de vie de plus en plus difficiles, notamment pour les plus pauvres, mais tous souffriront (sauf la Nomenklatura du climat, sans doute…) du démantèlement des énergies facilement accessibles et peu chères. Cela passe par le refus de la vie : contraception, avortement en sont les aspects les plus visibles. C’est par centaines de millions que les tout-petits ont été… sacrifiés depuis que l’avortement est devenu légal, et la grande entreprise légalisation de l’avortement date dans le monde de l’époque où on a commencé à parler de « surpopulation » et du mal que constituerait « l’exploitation » de la planète (ou la profanation, c’est à peu près cela).
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò : se préparer à Pâques au temps de la dictature sanitaire
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) ― Photo : Herman du Toit/Religious Studies Center/Wikimedia Commons
L’archevêque Carlo Maria Viganò a écrit la réflexion suivante en préparation de Pâques à la demande de Catholic Family News.
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Si iniquitates observaveris, Domine :
Domine, quis sustinebit ?
Ps 129 : 3
Mors et vita duello
conflixere mirando.
L’année dernière, par une décision aussi incompréhensible que misérable, pour la première fois de l’ère chrétienne, la hiérarchie catholique a imposé des limites à la célébration de Pâques, à la suite de la narration dominante de la pandémie. Beaucoup de fidèles, contraints par des mesures de confinement aussi manifestement inutiles que contre-productives, ont pu s’unir spirituellement au Saint Sacrifice, en assistant aux fonctions liturgiques par ordinateur. Un an plus tard, rien n’a changé par rapport à l’époque, et on entend répéter une fois de plus qu’il faut se préparer à un nouveau confinement afin de permettre à la population d’être soumise à un sérum génétique expérimental, imposé par le lobby pharmaceutique malgré qu’ils ne savent pas quels effets secondaires à long terme il peut y avoir. De nombreux pays commencent à interdire leur utilisation, en raison des décès suspects consécutifs à l’inoculation ; tandis que, malgré la campagne acharnée du terrorisme médiatique, les traitements de base se révèlent efficaces et capables de réduire drastiquement le nombre d’hospitalisations et, par conséquent, le nombre de décès.
En tant que catholiques, nous sommes appelés à comprendre combien, pendant plus d’un an, toute l’humanité a été forcée de subir au nom d’une urgence qui — selon les données officielles en main — a causé un certain nombre de morts qui n’est pas différent de celui des années précédentes. Nous sommes appelés à comprendre, avant même de croire : parce que si le Seigneur nous a dotés d’une intelligence, il l’a fait pour que nous l’utilisions pour reconnaître et juger la réalité qui nous entoure. Dans l’acte de foi, le baptisé ne renonce pas à sa propre raison dans un fidéisme acritique, mais accepte plutôt ce que le Seigneur lui révèle, s’inclinant devant l’autorité de Dieu, qui ne nous trompe pas et qui est la Vérité elle-même.
Notre capacité d’intus legere des événements nous préserve, à la lumière de la Grâce, de nous engager sur la voie de cette sorte d’irrationnelle imprudence dont font preuve ceux qui jusqu’à hier célébraient la science comme l’antidote nécessaire à la « superstition religieuse » et qui aujourd’hui célèbrent les soi-disant « experts » en tant que nouveaux prêtres de la pandémie, niant les principes les plus élémentaires de la médecine moderne. Et si pour le chrétien un véritable fléau est un appel salutaire à la conversion et à la pénitence pour les fautes des individus et des nations, pour les initiés de la religion de la santé, on dit que le syndrome de la grippe traitable est le cri de la Terre-Mère violée par l’humanité — une belle-mère Nature, vers laquelle beaucoup se tournent avec les mots de Leopardi : Pourquoi ne gardes-tu pas si tu le promets, pourquoi trompes-tu les enfants qui croient en toi ? Nous nous rendons compte que la cruauté tribale, la force primitive comme un virus planétaire qui voudrait nous exterminer, ne réside pas dans la Nature, dont le Créateur est l’admirable architecte, mais plutôt dans une élite soumise à l’idéologie mondialiste, qui d’une part veut imposer la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial, et d’autre part, pour maintenir le pouvoir, récompense généreusement ceux qui se mettent à son service. Les rebelles, ceux qui résistent, sont à l’inverse anéantis dans leurs possessions, privés de liberté, contraints de subir des tests peu fiables et des vaccins inefficaces au nom d’un bien supérieur qu’ils doivent accepter sans aucune possibilité de dissidence ou de critique.
Lire la suiteMgr Jędraszewski au sujet du Great Reset : « Où est la place de Dieu là-dedans ? »
Mgr Marek Jędraszewski, archevêque de Cracovie en Pologne.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : capture d'écran vidéo
Mgr Marek Jędraszewski, archevêque de Cracovie en Pologne, dénonce le Great Reset (Grande réinitialisation) projeté par Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos qui réunit plusieurs grands pontes des finances et de la politique, car aucune place n’y a été prévue pour Dieu.
Dans une homélie donnée dans l’église de Notre-Dame du perpétuel secours de Cracovie le 3 mars, Mgr Jędraszewski souligne l’athéisme du livre de Klaus Schwab, Covid-19 : La Grande Réinitialisation, dans lequel ce dernier expose le Great Reset que doit subir le monde, ses modalités, ses aspects, enfin, son plan. Selon LifeSiteNews :
« Où est la place de Dieu là dedans ? » demandait Mgr Jędraszewski à l’assemblée.
« Comment peut-on parler d’un homme nouveau et d’un monde nouveau sans référence à Dieu ? » poursuivit-il.
« L’énorme ouvrage de plusieurs centaines de pages ne fait référence à la religion qu’une seule fois. Il ne fait aucune mention de la transcendance, de Dieu. Il est même question d’une indéfinie “Mère Nature”, écrite avec des majuscules ».
L’archevêque cita l’historien Grzegorz Kucharczyk, qui pense que les idées des mondialistes sont opposées au christianisme.
« Les mondialistes essaient de profiter de la pandémie de coronavirus pour déprécier complètement tout ce que le christianisme a apporté depuis près de 2 000 ans, et apporte encore, pour le bien de l’humanité », déclara-t-il.
On peut noter que des hommes politiques comme Justin Trudeau sont partisans d’une grande réinitialisation et voit une belle opportunité dans le confinement pour ce faire (non, ce n’est pas grâce à une « pandémie » qu’ils font tout ça).
Le Prince Harry insinue que la « pandémie » de coronavirus serait une punition de « Mère Nature »
Par Emily Mangiaracina ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Pxfuel
Évidemment, de tels propos n’ont rien de rationnel, du vrai panthéisme, ce qui les rend encore plus inquiétants dans la bouche d’une personne d’une certaine notoriété comme le prince Harry… ― A. H.
7 décembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans une entrevue visant à promouvoir le WaterBear Network, un nouveau service de diffusion vidéo dédié au soutien des objectifs de développement durable des Nations Unies, le prince Harry a parlé du covid-19 comme d’une punition de « Mère Nature ».
« Quelqu’un m’a dit au début de la pandémie, c’est presque comme si Mère Nature nous avait envoyés dans nos chambres à cause de notre mauvais comportement, afin que nous prenions vraiment un moment pour réfléchir à ce que nous avons fait », déclarait-il à Ellen Windemuth, PDG de WaterBear, et à Sam Sataria, responsable de la stratégie.
Le 24 mars, la duchesse Sarah Ferguson, ex-femme du prince Andrew, écrivait dans un tweet : « Mère Nature nous a envoyés dans nos chambres, comme les enfants gâtés que nous sommes. Elle nous a donné du temps et elle nous a donné des avertissements. Elle a été si patiente avec nous. Elle nous a donné du feu et des inondations, elle a essayé de nous avertir mais à la fin elle a repris le contrôle ».
10 jours seulement avant le tweet de la duchesse Ferguson, un prêtre défroqué, largement crédité comme « théologien de référence » pour le synode de l’Amazonie de 2019, a soutenu que le coronavirus était le résultat des mauvais traitements que la terre a subis de la part de l’humanité, dans son article « The Origins of the Coronavirus ».
Lire la suiteEvo Morales et Pachamama expulsés du gouvernement bolivien
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Luis Fernando Camacho Vaca/Facebook
Evo Morales, maintenant ex-président de la Bolivie, a dû démissionner devant les pressions de l’opposition, après 14 ans de règne marxiste et de propagation de l’animisme, d’après Le Salon Beige :
Evo Morales, président marxiste de Bolivie, a été contraint de démissionner après presque 14 années à la tête de l’Etat. Les dirigeants de l’opposition bolivienne, qui ont obtenu la démission et le départ d’Evo Morales, ont eu pour premier acte « officiel », de se rendre au Palais du Gouvernement pour prier à genou Bible ouverte sur un drapeau bolivien.
Selon une information d'Aci Prensa, dimanche 10, avant de quitter le Palais du Gouvernement, un pasteur […] partisan de Camacho a dit :
« la Bible est de retour au Palais du Gouvernement. La Pachamama n’y reviendra plus jamais. Aujourd’hui, le Christ est de retour au Palais du Gouvernement. La Bolivie est pour le Christ. »
Le nom de Pachamama vous fait-il sursauter ? C’est pourtant l’un des aspects du paganisme dont Evo Morales faisait la promotion, la Terre-Mère, ou Pachamama ou encore Gaïa pour d’autres.
En 2013, on apprenait qu’une loi en Bolivie encadrait strictement les associations cultuelles, dans laquelle Morales faisait la promotion de l’animisme précolombien. L’article 15 de la loi impose à tous les organismes religieux et même à tous les organismes à but non lucratif de régler leurs activités dans le cadre de « l’horizon de la bonne vie », concept issu des croyances aymaras, le fond culturel et cultuel d’Evo Morales. À ceux qui considéraient que cette loi était contraire à la Convention des droits de l’homme, signée par la Bolivie, M. Morales répondit, selon Le Salon Beige, que :
Lire la suite« Le respect des droits de la Terre-Mère [la “Pachamama”] est plus important que le respect des droits de l’homme. » De culture aymara, le Président Morales s’était exprimé sur ses croyances :
« Certains disent que je suis athée, mais c’est la première fois que je l’affirme publiquement : à minuit comme à l’aube, je prie pour mon père et ma mère qui m’a donné le jour. Je pense à mes pères, je crois en notre mère [la Terre] et je crois également en nos dieux. »
Le totalitarisme Vert
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Ross Dunn/Flickr
Les écologistes radicaux sont comme des melons d’eau : verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur.
Le communisme est-il mort avec la chute du Mur de Berlin, en 1989 ? Dans sa forme soviétique, sûrement. Mais l’idéologie communiste au sens large, c’est la doctrine de l’égalité totale, et à tout prix. En ce sens, l’écologisme extrême est une sorte de « communisme ». Les Verts proclament l’égalité entre la Nature et l’Humanité. Ils rejettent la vision chrétienne du rapport hiérarchique entre la Nature, l’Homme et Dieu. La Bible nous dit que la Nature a été créée pour l’Homme, et l’Homme pour Dieu. Les Verts voudraient réduire la population mondiale de 90 % pour sauver la Planète. Ce serait le plus grand génocide de l’histoire ! Ils subordonnent l’Humanité à la Nature. Quant à Dieu, inutile de dire qu’ils s’en balancent. Ils rendent plutôt un culte païen à la Terre-Mère, la déesse Gaïa.
Évidemment, il ne faut pas confondre une saine gestion de l’environnement avec la révolution culturelle que prônent les Verts.
La récente « Marche pour le Climat » rappelle les méthodes de propagande des régimes communistes. Dans le roman 1984, qui décrivait parfaitement les rouages psychologiques du totalitarisme, George Orwell nous parle de la « Semaine de la Haine ». Chaque année, les camarades-citoyens d’Océania sortaient massivement dans les rues pour dénoncer le « Mal absolu », en l’occurrence le régime d’Eurasia, dirigé par l’abominable Goldstein, « l’Ennemi du Peuple ». On fermait les écoles pour que les enfants puissent défiler, pancartes en mains, en criant : « Mort à Goldstein ! Vive Big Brother ! »
Le même genre de cri n’a-t-il pas retenti dans les rues de Montréal ? Il suffit de remplacer « Goldstein » par « GES » et « Big Brother » par « Planète Verte ». Le thème de la marche n’a aucune importance. C’est une mise en condition psychologique. Les participants doivent en ressortir convaincus qu’ils sont du côté du Bien, et les Autres du côté du Mal. Qui sont les Autres ? Pas besoin de le préciser. La propagande vise les émotions, pas la raison. Ce peut être la Technologie, le Capitalisme ou Donald Trump, peu importe. Le Mal est un concept abstrait.
Chacun y met ce qu’il veut. L’important, c’est de faire nombre, de créer un sentiment d’unité idéologique.
La figurine de la propagande écologiste, Greta Thunberg, ressemble étrangement à Song Binbin, la jeune fille dont Mao s’était servi pour promouvoir la Révolution culturelle chinoise, en 1966. Les deux adolescentes proviennent des classes privilégiées de leurs sociétés respectives. Elles sont manipulées par les puissants du jour, sans trop comprendre l’enjeu. Greta Thunberg s’est rendue à New York sur un voilier de luxe qui avait été baptisé « Mono 60 Edmond de Rothschild ». Elle a de « bons contacts », n’est-ce pas ?
À Montréal, Greta Thunberg s’est écriée, sur un ton menaçant : « Le changement arrive, que vous l’aimiez ou pas ! » Mais de quel changement s’agit-il ? Sûrement pas de la protection de l’environnement, car tout le monde aime la belle nature. Les Verts prônent un changement plus radical, une révolution culturelle, voire religieuse, dont ils n’osent pas dire le nom. Ceux qui n’aimeront pas la « Planète Verte » risqueront alors de subir le même sort que ceux qui osaient critiquer le « Paradis des Travailleurs ».
Au moment où la Semaine de la Haine atteignit son point culminant, on annonça que l’Océania n’avait jamais été en guerre contre l’Eurasia. L’Océania était en guerre contre l’Estasia. L’Eurasia avait toujours été un allié d’Océania. Il fallait réviser les livres d’histoire.