Biologie — L’expression de 6 500 différences génétiques distingue l’homme de la femme
Par Pour une école libre au Québec — Photo : kjpargeter/freepik
Une étude génétique a permis de mettre en évidence 6500 gènes qui s’expriment différemment chez l’homme et la femme.
Les experts disent que cela pourrait avoir un effet profond sur la manière dont nous identifions et traitons tout, de la maladie à la fécondité.
Ce projet a commencé il y a plusieurs années, lorsque les chercheurs, le professeur Shmuel Pietrokovski et le Dr Moran Gershoni du département de génétique moléculaire de l’Institut Weizmann se sont demandé pourquoi certaines maladies étaient plus prévalentes que d’autres.
Ils se sont plus particulièrement demandé pourquoi 15 % des couples qui essaient d’avoir un bébé sont stériles. Cela suggérait que des mutations génétiques qui nuisent à la fertilité sont assez répandues.
Cette haute prévalence déconcertait les chercheurs, car, en toute logique, ces mutations, qui affectent la survie de l’espèce en réduisant le nombre de descendants, auraient dû être éliminées par la sélection naturelle [...]
Les chercheurs ont découvert que les mutations dans les gènes spécifiques à la formation du sperme persistent, car ces gènes ne s’expriment que chez l’homme. Une mutation qui n’est problématique que pour la moitié de la population, si nuisible soit-elle, sera transmise à la génération suivante par l’autre la moitié, les femmes.
Mais dans une nouvelle étude, publiée dans la revue BMC Biology, les chercheurs ont élargi leurs analyses pour inclure des gènes qui, sans être nécessaires à la fécondité, s’expriment malgré tout différemment chez les hommes et les femmes.
Pour identifier ces gènes, les chercheurs ont utilisé le projet GTEx, une vaste étude qui a enregistré l’expression génique humaine de nombreux organes et tissus corporels pour environ 550 donneurs adultes.
Les chercheurs ont analysé 20 000 gènes différents, en les triant par sexe et en fonction des différences d’expression dans chaque tissu corporel.
Ils ont découvert qu’environ 6 500 de ces gènes étaient davantage exprimés dans un sexe, dans au moins un tissu corporel.
Par exemple, ils ont découvert que les gènes fortement exprimés dans la peau des hommes par rapport aux femmes étaient liés à la croissance des poils.
L’expression des gènes pour la construction musculaire était plus élevée chez les hommes et celle du stockage des graisses chez les femmes.
Lire la suiteGigantesque étude : non le gène Xq28 ne définit pas l’orientation sexuelle
Par Pour une école libre au Québec — Image : Виталий Смолыгин/PublicDomainPictures
En 1993, une étude sur 40 familles avait cru identifier un lieu unique, le gène Xq28, définissant l’orientation sexuelle.
Cette étude permettait de confondre certains « homophobes » qui voulaient ramener des homosexuels sur le « bon chemin » en leur disant que ces efforts seraient vains puisque ces homosexuels étaient nés ainsi ; leur homosexualité n’était en rien une affaire de choix ou de mauvaises influences.
Une nouvelle et gigantesque analyse réfute ce modèle génétique simpliste.
C’est la conclusion d’une analyse réalisée sur un demi-million de profils ADN par un groupe de chercheurs en Europe et aux États-Unis, et dont la publication jeudi par la prestigieuse revue Science vise à enterrer l’idée née dans les années 1990 qu’il existe un « gène gay » aussi prévisible que ce qui existe pour la couleur des yeux. « Il est de facto impossible de prédire l’orientation sexuelle d’une personne d’après son génome », dit Ben Neale, membre du Broad Institute de Harvard et du MIT, l’un des nombreux établissements dont sont issus les auteurs.
L’orientation sexuelle pourrait bien avoir une composante génétique, disent les chercheurs, confirmant des études précédentes plus petites, notamment sur des jumeaux. C’est le cas de nombreux autres traits […]
Mais cette composante dépend d’une myriade de gènes et de l’environnement où la personne grandit. « Il n’y a pas de gène homosexuel unique, mais de nombreux petits effets génétiques répartis dans le génome », explique Ben Neale. À cela s’ajoute un facteur essentiel : l’environnement dans lequel une personne grandit et vit.
Lire la suiteLa science trouve 1500 différences génétiques entre hommes et femmes, ce qui détruit les arguments « transgenres »
Par Pete Baklinski — traduit par Campagne Québec-Vie
ISRAËL, 8 mai 2017 (LifeSiteNews) — Les scientifiques ont découvert 1.559 différences génétiques entre les hommes et les femmes, qui concernent non seulement les organes sexuels, mais étonnamment d'autres organes comme le cerveau, la peau et le cœur.
« Dans l'ensemble, les gènes spécifiques au sexe sont principalement exprimés dans le système reproducteur, soulignant la distinction physiologique notable entre les hommes et les femmes », rapportent les scientifiques. « Cependant, un grand nombre de gènes n’étant pas connus comme étant directement associés à la reproduction, se trouve également avoir une expression spécifique au sexe (par exemple, les gènes de la peau spécifiques aux hommes), » ajoutent-ils.
Ces résultats suggèrent au lecteur occasionnel que la notion de changement de sexe au sexe opposé implique beaucoup plus que seulement la chirurgie et le traitement hormonal.
« Nos résultats peuvent faciliter la compréhension de diverses caractéristiques biologiques dans le contexte du sexe [masculin et féminin]. »
Lire la suite