France : le Conseil d’État annule la limite de 30 personnes pour la messe
Par Alain Escada (Médias Presse Info) — Photo : Jastrow/Wikimedia Commons
Le Président de la République s’était exprimé le 24 novembre 2020 et avait annoncé que les cérémonies religieuses pourraient reprendre dès le samedi 28 novembre. Toutefois, il avait annoncé que lesdites cérémonies pourraient avoir lieu, mais dans la limite de trente personnes.
Après s’être rendu compte de l’absurdité d’une telle mesure, l’exécutif s’était engagé à revoir la limite des 30 personnes auprès des évêques de France. Le haut-commissaire Bayrou avait indiqué qu’il s’agissait d’un lapsus et qu’il fallait comprendre 30 %.
Toutefois, le Premier ministre lors de son allocution du 26 novembre a confirmé cette jauge de 30 personnes au moins jusqu’au 15 décembre « affirmant que les négociations étaient encore en cours ». Certains évêques ont alors parlé de trahison et de manquement à la parole donnée.
Cette mesure a été attaquée immédiatement en référé liberté par Civitas sans même attendre la sortie du décret qui n’arrivera que le samedi matin. Par la suite, la Conférence des évêques, Mgr Aupetit et l’association pour la messe ont également attaqué cette disposition.
Nous avons rappelé que la mesure était manifestement disproportionnée. En effet, la basilique Saint-Pie X de Lourdes mesure 201 mètres de longueur, sa largeur de 81 mètres pour une hauteur au centre de10 mètres. Elle couvre une superficie de 12 000 m², et peut accueillir jusqu’à 25 000 personnes. Si 30 personnes peuvent y être accueillies, cela fait un taux de remplissage de 0,001 2 % et 400 m² par personne ! De même, Notre-Dame d’Amiens fait 112 mètres de haut pour la flèche, 145 mètres de long, 70 m de large, 42,30 m de hauteur sous voûte dans la nef, 200 000 m³ de volume intérieur, 7700 m² de superficie, si seulement 30 personnes peuvent y être accueillies cela fait 257 m² par personne.
Lire la suiteDécès de Daniel Hamiche, blogueur francophone des 40 Jours pour la Vie
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Daniel, c’était une bonne personne. Une très bonne personne. Que de là-haut, il me pardonne de lui emprunter l’expression qu’il utilisait souvent et volontiers, Daniel si bienveillant, pour évoquer son prochain. Cela ne l’empêchait pas d’être intraitable avec les démolisseurs de la foi, les destructeurs de l’innocence, les ennemis de Dieu, les malfaisants qui pullulent hélas sur la face de cette terre, à qui il réservait des « ils me dégoûtent » d’anthologie.
Daniel Hamiche n’est plus. C’est un combattant qui est parti, un confrère, un homme de talent, mais surtout un frère d’armes et de cœur. Il faisait partie de ces gens avec qui il faisait bon « être », tout simplement. Drôle, cultivé, profondément croyant et animé par sa foi : chaque rencontre avec lui était une fête. Sa gravité était légère. Il vous enveloppait de son affection et de sa générosité. Il laisse un vide immense.
Je l’ai connu dans sa petite boutique légitimiste, quelque part dans Paris : ça débordait des livres que Daniel éditait, toujours fidèle à la cause royaliste, cultivant la culture : la sienne et celle de ses auteurs. L’aventure ne dura pas. D’autres aventures l’appelaient…
Daniel l’anglophone a beaucoup œuvré pour exploser le mythe du rapport Kinsey (sur lequel reposent bien des aberrations morales aujourd’hui), pour faire connaître La Passion du Christ, ce film de Mel Gibson que les distributeurs français snobaient du haut de leur idéologie sans Dieu, pour répandre la prière contre l’avortement à travers les « Quarante jours pour la vie ». Et j’en passe. De l’Amérique, en quelque sorte, il importait le meilleur.
Puis ce fut, jusqu’à la fin, « l’Observatoire de la christianophobie », une mine d’informations et un outil d’action et de réaction en ligne.
Lire la suiteLa poursuite pour censure de trisomiques à la télévision française
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Dear Futur Mom/YouTube
Il s’agit d’une affaire qui se poursuit depuis 6 ans déjà : lors de la journée mondiale pour la trisomie 21 en 2014, une touchante vidéo présentant les témoignages d’enfants et adolescents trisomiques, Dear Future Mom, avait été diffusée sur de grandes chaînes de télévision dans plusieurs pays, en Europe et dans le monde (États-Unis, Nouvelle-Zélande, Russie…). Cette vidéo permettait, entre autres, d’informer et de rassurer « les futures mères inquiètes en raison de ce handicap ».
Or, en France, Dear Future Mom a provoqué l’ire du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui a tout simplement ordonné d’en stopper la diffusion. Un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait alors été engagé et aujourd’hui encore la procédure est en cours.
Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) revient sur cette affaire sur le site d’informations Genethique.org.
« En France, la diffusion de cette vidéo sur Canal +, M6 et D8 avait dérangé le Conseil supérieur de l’audiovisuel, rappelle M. Puppinck. Après avoir été saisie de seulement deux plaintes de téléspectateurs, l’autorité de régulation avait demandé à ces chaînes de ne plus diffuser la vidéo. Le motif était que la parole de ces jeunes était “susceptible de troubler en conscience des femmes qui, dans le respect de la loi, avaient fait des choix de vie personnelle différents”. » La censure à l’état pur.
Lire la suiteMgr Aupetit rejette sur les catholiques communiant sur la langue la responsabilité de l’interdiction de la messe : réactions
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le mardi 17 novembre 2020 au matin, sur les ondes de Radio Notre-Dame, Mgr Michel Aupetit, interrogé sur la prohibition des messes publiques et sur sa rencontre avec le gouvernement lundi, jetait la responsabilité de l’interdiction de la messe publique, sous le durcissement du confinement gouvernemental en France, sur les catholiques qui ne respecteraient pas les mesures (soi-disant) sanitaires, entre autres communiant sur la langue, et qui, selon les mots méprisants de Mgr Aupetit : « font leur petit business dans leur coin [et] empêchent tous leurs frères de pouvoir assister à la messe ». Ces propos ont provoqué une vive réaction chez les fidèles, outragés à juste titre. Le Salon Beige rapporte :
Mardi matin sur Radio Notre-Dame, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, s’en est pris, d’une façon assez cavalière, aux catholiques qui communient sur la langue et qui seraient responsables, rien de moins, de l’interdiction des messes publiques ! De nombreux catholiques se sont publiquement émus de cette accusation…
Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, a également réagi dans une lettre ouverte à Mgr Aupetit, publiée sur le site de l’organisme :
L’instant de la consternation passé vient celui de l’indignation et de l’analyse. Vous avez tenu hier sur Radio Notre-Dame au micro de « Marie-Ange » des propos qu’il convient de rappeler pour l’histoire dénonçant : « les gens qui veulent en faire à leur tête », « communier sur la langue », les accusant de « faire n’importe quoi » et de poursuivre leur « petit business dans leur coin ». Il s’agirait de devenir « sérieux » et d’obéir.
Il est assez étrange que Mgr Aupetit, archevêque de Paris eût uniquement critiqué les catholiques en question, attachés à la messe et au respect de Dieu, et non le gouvernement, car enfin, c’est du gouvernement que vient la décision d’interdire la messe publique et non des fidèles. Le gouvernement a-t-il donc toujours raison ? Faut-il donc courber la tête devant chacune de ses décisions ? Et parce que l’État réagirait iniquement à de prétendues infractions à ses mesures, faut-il donc rejeter la faute sur les fidèles ?
Lire la suiteLes catholiques français descendent dans la rue alors que le reconfinement interdit à nouveau les messes publiques
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
France, 9 novembre 2020 (LifeSiteNews) — Alors que les libertés publiques ont été une fois de plus supprimées en France par un second confinement censé « briser » une nouvelle vague de COVID-19, les messes publiques sont interdites depuis le 3 novembre et l’assistance aux messes de requiem et aux mariages sévèrement restreinte. Le recours d’urgence porté devant le plus haut tribunal administratif, le Conseil d’Etat, n’obtint pas de succès dans sa contestation du classement gouvernemental des cultes publics dans la catégorie « non essentiel ». Mais le dimanche, des manifestations devant les cathédrales de Nantes, de Versailles et de Lyon ont rassemblé des centaines de personnes. Dimanche prochain, d’autres villes comme Paris, Orléans, Bordeaux sur la côte atlantique, Rennes et Vannes en Bretagne, et probablement beaucoup d’autres seront également le théâtre de manifestations en plein air « pour la messe ».
Pour la première fois, cinq évêques et le représentant de la Conférence des évêques de France ont décidé de se joindre au recours juridique contre l’interdiction de la messe, avançant qu’aucun « groupe » de COVID-19 n’a été retracé jusqu’aux assemblées des églises. Il est intéressant de noter que le « Conseil scientifique » français officiel, qui est à l’origine de nombreuses mesures liberticides mises en œuvre en France, n’était pas favorable à l’interdiction du culte public.
Le nombre croissant d’hospitalisations attribuées au COVID-19 incita le président français Emmanuel Macron à annoncer un deuxième confinement qui a été mis en place le 29 octobre, afin, disait-il, d’éviter de « saturer » les lits de réanimation — dont le nombre d’environ 5 000 dans tout le pays n’a pas bougé depuis le premier confinement, qui s’est étendu du 17 mars au 11 mai, malgré des mois de répit en été pendant lesquels la contamination a progressé sans augmentation du nombre de personnes réellement malades. L’Allemagne voisine compte cinq fois plus de lits occupés et un nombre de décès beaucoup plus faible qu’en France.
Le nouveau confinement sera catastrophique pour les commerces locaux dans les centres-villes et devrait porter le coup de grâce à de nombreux restaurants, bars et entreprises liés au tourisme, théâtres et organisateurs d’événements spéciaux qui ont déjà tant perdu lors du premier confinement. Tous les supermarchés et les hypermarchés, les magasins d’alimentation, les commerces de vins, les bureaux de tabac et autres magasins dits « essentiels » pourront continuer à recevoir le public ; les écoles jusqu’au collège et au lycée sont ouvertes ; et les banques, les services publics et les transports continuent à fonctionner. Tout cela, parfois, avec des résultats déconcertants : certaines lignes de métro à Paris sont pleines à craquer, tandis que les travaux de construction et les entreprises qui ne reçoivent pas le public sont encouragées à continuer à fonctionner, mais en travaillant à distance chaque fois que cela est possible.
Lire la suiteFrance : le Conseil d’État refuse la messe aux catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Burst
Face au reconfinement imposé par le gouvernement français depuis le 3 novembre, qui interdit « tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes », plusieurs groupes, organismes — dont Civitas — et l’Église catholique en France avaient déposé des recours devant le Conseil d’État demandant la liberté de tenir des messes publiques avec plus ou moins de limites selon les demandes.
Les évêques de Bayonne, Montauban, Avignon, Saint-Pierre et Fort-de-France et Fréjus-Toulon, qui avaient déposé un recours devant le Conseil d’État dès le 2 novembre, faisaient notamment remarquer que plusieurs exceptions avaient été prévues pour divers secteurs de la société, soulignaient que plusieurs exceptions avaient été prévues dans la société et réclamaient que les catholiques se vissent accordé la possibilité d’assister à la messe.
Mais le Conseil d’État rejette tous les recours, selon Présent :
Bien que 21 requêtes aient été déposées en tout, dont celle du président de la Conférence des évêques de France (CEF), ce 8 novembre 2020, le recours devant le Conseil d’Etat s’est vu signifier une fin de non-recevoir : si les lieux de culte peuvent rester ouverts, la messe est interdite. Seules les funérailles sont autorisées, à condition de se limiter à 30 personnes.
Pas de messe publique en France jusqu’à la mi-février 2021 ?
Bien que les mesures de confinement dussent cesser le 16 novembre, un projet de loi est déjà en cours d’adoption pour prolonger l’« état d’urgence sanitaire » jusqu’au 16 février 2021, rapporte Médias Presse Info :
Lire la suiteLes mesures de restriction, qui doivent faire l’objet d’un prochain réexamen, prendront fin, au plus tard, au terme de l’état d’urgence sanitaire, fixé à ce jour au 16 novembre. Sauf que les députés ont entamé ce même samedi l’ultime lecture du projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire, avant son adoption définitive par le Parlement, qui doit proroger l’état d’urgence jusqu’au 16 février 2021.
Une gynécologue : la souffrance engendrée par l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : wirestock/Freepik
Contrairement à ce que racontent les organismes en avortement, et les médias à leur suite, l’avortement est réellement source de souffrances psychologiques pour la femme. Le Dr Frédérique Mardon-Lerolle, gynécologue-obstétricienne de son état, répond aux questions de Padreblog dans le cadre d’une entrevue sur le film Unplanned, dont la version française était sortie en séances sur internet en octobre :
Padreblog : Pourquoi est-il si difficile pour des femmes de se confier à quelqu’un avant ou après un avortement ?
Dr F. M.-L. : On leur dit « ce n’est rien » ou bien « tu as le choix ». Comment peuvent-elles être libres de leur choix ? Et si c’est leur choix, de quoi se plaignent-elles ? N’est-ce pas « un droit » acquis de haute lutte ? Elles retournent alors souvent cette culpabilité contre elles, une culpabilité pourtant partagée entre le conjoint, l’entourage et le corps médical. Elles ont peur du jugement aussi. D’un côté, cela, cet acte soi-disant anodin et banal, et puis la réalité de ce qui se passe vraiment, entretenue par la prodigieuse mémoire du corps et par la richesse de la psychologie. Moi-même, lors d’une consultation, je devine qu’il s’est passé quelque chose et ce n’est pas une simple intuition féminine, croyez-moi ! Par exemple, une femme qui a subi un avortement a plus de difficultés à se laisser examiner. Figurez-vous qu’en Ehpad, l’une des plus fréquentes souffrances évoquées est la non-venue au monde de ces enfants avortés parfois quarante ans auparavant.
Plus loin, répondant à une autre question, elle affirme que l’avortement et la pilule ne profitent pas à la femme, mais à l’homme hédoniste :
Lire la suiteOn a dit que la pilule et l’avortement avaient libéré les femmes, c’est profondément faux. Ils ont surtout libéré les hommes, afin qu’ils puissent fuir leurs responsabilités.
Parler de la masturbation à la maternelle ? « Mais enfin, c’est dans les programmes ! »
Par Olivier Bault (Présent) ― Photo : Freepik
Entendue sur France Info lundi matin, dans le bloc de 7 h 30 — 8 h, une enseignante de maternelle à Paris présente à la manifestation de solidarité avec le professeur de collège décapité par un réfugié tchétchène :
Le problème, c’est qu’on met parfois les enseignants à l’honneur en disant « voilà, ils font un métier extrêmement difficile, ils doivent apprendre des choses à des jeunes dans des endroits très difficiles », mais en même temps on met pas les moyens et à d’autres moments quand on manifeste pour qu’on soit plus valorisés on nous entend pas. Et ça c’est grave, parce que si aussi les parents d’élèves voyaient qu’on était plus valorisés et mieux considérés on nous considérerait mieux aussi dans le corps des parents d’élèves. […] Mais enfin, quand des parents viennent vous dire : « Mais pourquoi vous avez parlé de deux hommes ou de deux femmes qui s’aimaient dans un album. » Quand on vous dit : « Pourquoi vous parlez en SVT* du corps de la femme, de la masturbation ? » Mais parce que ça fait partie du programme, Monsieur. Parce que ça fait partie du programme, Madame. C’est incroyable qu’on doive se justifier du programme ! C’est parce qu’on parle de ces choses-là en toute transparence qu’on va faire des êtres éclairés pour faire une belle démocratie.
Pour en savoir plus sur le contenu des programmes en maternelle et pour la suite de la scolarité de vos enfants, voir l’explication sous-titrée en français de Me Jerzy Kwaśniewski, avocat et président de l’association polonaise d’avocats et juristes pro-famille et pro-vie, à propos des standards de l’éducation sexuelle voulus par l’OMS pour nos enfants. Des standards discrètement mis en œuvre dans plusieurs pays européens, dont la France…
*Sciences de la vie et de la terre
Le Rivotril à nouveau prescrit aux pensionnaires des EPHAD
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) — Photo : 8photo/Freepik
Il faut craindre une sévère augmentation de la mortalité dans les EHPAD dans les prochains jours. Non pas en raison d’une prétendue seconde vague de Covid-19 mais parce que le Rivotril est à nouveau prescrit aux pensionnaires des EPHAD !
Décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire – Légifrance
Chapitre 2 : Dispositions relatives aux médicaments (Articles 53 à 55)
Article 53
I. — Par dérogation à l’article R. 5121-82 du code de la santé publique, les spécialités pharmaceutiques à base de paracétamol sous une forme injectable peuvent être dispensées dans le cadre de leur autorisation de mise sur le marché, par les pharmacies à usage intérieur autorisées à délivrer des médicaments au public en application du 1° de l’article L. 5126-6 du même code, sur présentation d’une ordonnance émanant de tout médecin portant la mention « Prescription dans le cadre du covid-19 », pour permettre la prise en charge de la fièvre et de la douleur des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 et dont l’état clinique le justifie.
Le pharmacien de la pharmacie à usage intérieur appose sur l’ordonnance le timbre de la pharmacie et la date de délivrance ainsi que le nombre d’unités communes de dispensation délivrées et procède à la facturation à l’assurance maladie de la spécialité au prix d’achat de la spécialité par l’établissement de santé.
Lorsqu’elle est ainsi dispensée, la spécialité est prise en charge sur la base de ce prix par l’assurance maladie avec suppression de la participation de l’assuré prévue à l’article R. 160-8 du code de la sécurité sociale.
Lorsqu’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dispose d’une pharmacie à usage intérieur*, celle-ci peut se procurer la spécialité auprès de l’établissement pharmaceutique qui en assure l’exploitation ou auprès d’une pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé.
II. — Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention « Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ».
Lorsqu’il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site.
La spécialité mentionnée au premier alinéa est prise en charge par les organismes d’assurance maladie dans les conditions du droit commun avec suppression de la participation de l’assuré prévue à l’article R. 160-8 du code de la sécurité sociale.
Pour rappel, les contre-indications du médicament Rivotril rappellent que ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d’insuffisance respiratoire grave.
*Le mode de caractères gras est rajouté dans les trois derniers passages en faisant l'usage. — A. H.
L’Assemblée nationale française vote l’extension de l’avortement de 12 à 14 semaines en 1ère lecture
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo (rognée) : Dragana Gordic/Freepik
Par une majorité de 102 députés sur 178 présents, l’Assemblée nationale a voté ce jeudi pour autoriser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse.
Il suffit pourtant de voir les images de l’enfant présent dans le ventre de sa mère à 14 semaines de grossesse pour comprendre qu’un tel avortement n’est rien d’autre qu’un infanticide.
On notera que même parmi les députés qui ont voté contre cette proposition de loi, la plupart n’ont absolument pas l’esprit clair. A l’exemple de Nicolas Dupont-Aignan qui s’est senti obligé d’affirmer que l’IVG est un droit fondamental auquel il est attaché. Aucun des députés ayant voté contre cette proposition de loi n’a remis en question le « droit » à l’avortement.