Un médecin catholique : « Pourquoi je ne pratique pas l’euthanasie »
Blog D'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici un texte remarquable de Catherine Dopchie, Française, oncologue et responsable d'une unité hospitalière de soins intensifs, qui explique pourquoi elle n'exécuterait pas d'euthanasie.
Extrait d'un article de La Libre.be :
Médecin catholique pratiquante, je souhaite rester proche de celui qui souffre, habitée d’espérance malgré ce que cela coûte et malgré la tentation de l’euthanasie, de cette maîtrise à tout prix.
Celui qui souffre et n’en peut plus malgré l’expertise de nos interventions et la qualité sincère de notre accompagnement m’interpelle très profondément. La souffrance psycho-spirituelle du « non-sens », désormais à l’origine de la plupart des demandes d’euthanasie, ne s’adresse pas à l’art médical au sens strict. Pourtant ce cri m’atteint, la compassion douloureuse me saisit souvent. L’impuissance me convoque à demeurer, à chercher à m’améliorer, mais ne me contraint pas à trouver une réponse dans la maîtrise à tout prix. Rester proche, habitée d’espérance malgré ce que cela coûte et malgré la tentation de l’euthanasie, voilà ma position.
Invitation au lâcher prise
La souffrance et la mort gardent leur part de mystère et m’invitent au lâcher prise pour laisser place à plus grand que moi. C’est un choix que je pose dans la confiance, comme Jacob dont la hanche douloureuse lui rappelle de s’appuyer sur Dieu. Etre à l’écoute, entendre avec le cœur, partager les émotions, ne veut pas dire avoir réponse à tout. Ne pas avoir de réponse ne veut pas dire que l’on n’écoute pas la supplique. La fraternité permet parfois au souffrant de voir éclore en lui une lumière nouvelle, car dans ces détresses, la solution naît de l’intérieur, elle ne s’impose pas de l’extérieur. Caroline Valentiny, sortie d’une pathologie psychiatrique grave, en témoigne : « L’expérience de quelque chose au-delà de moi qui m’a réveillée à la vie. » La paix de la « bonne mort » judéo-chrétienne est fruit d’une unité intérieure, d’une harmonie entre le cœur profond et le plan de Dieu, même si la mort est violente comme celle du Crucifié. Elle ne peut devenir un cliché vidé de sens, mort « douce » provoquée de celui qui souffre. Les réalités vécues nous apprennent la solidarité avec le plus fragile, et nous recréent, plus aiguisés pour l’Amour...
« Ce n’est pas un homicide de faire une IVG ?! – Si, Madame » : les propos du Dr Bertrand de Rochambeau font polémique
Le Dr de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues (Syngof).
Par Clémentine Jallais (Réinformation.TV) — Photo : capture d'écran vidéo
Valentine Oberti, chroniqueuse pour l’émission « Quotidien » de Yann Barthès sur TMC, doit être contente, quoiqu’elle s’en défende : son interview a fait polémique. Depuis le 11 septembre, date de parution de son entretien, raccourci au maximum pour n’en garder que les phrases choc, les déclarations publiques, du gouvernement comme du Syndicat national des gynécologues ou encore du Planning familial vont bon train. Encore une fois, on s’aperçoit à quel point les défenseurs de l’IVG ne veulent pas s’entendre dire qu’ils attentent à la vie – leur outrageuse « liberté » avant tout. La clause de conscience, pourtant (encore) inscrite dans la loi française, est le dernier reproche tangible, le dernier obstacle à l’érection sacrée, intangible de leur culture de mort : avec le Dr de Rochambeau, la journaliste a voulu la mettre en porte-à-faux avec la « vérité morale » de la loi qui nie l’homicide.
Le Dr Bertrand de Rochambeau dans le collimateur médiatique
Valentine Oberti voulait pointer la raréfaction des gynécologues pratiquant l’avortement, ce droit inaltérable qui trouve dans l’absence de praticiens un dommage palpable et très visiblement odieux… Elle avait dans le Dr Bertrand de Rochambeau le meilleur specimen possible. Président du Syndicat national des gynécologues (Syngof), il a cessé de pratiquer des IVG depuis de nombreuses années. Elle est allée lui demander pourquoi… et s’est choquée par la suite d’avoir reçu une réponse !
Lire la suiteAvortement : Le président du syndicat des Gynécologues déclare: « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies »
Le Dr Bertrand De Rochambeau (à droite).
Par Emilie Defresne (Medias-Presse.info) — Photo : capture d'écran vidéo
Le Dr Bertrand De Rochambeau a déclaré au micro du Quotidien « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». La journaliste Valentine Oberti lui a répondu: « Un enfant à naître n’est pas une vie au sens juridique. Ce n’est pas un homicide de faire une IVG », lui a répliqué la journaliste. « Si Madame », a -t-il rétorqué. Valentine Oberti persiste : « Non, au sens du Code pénal, ce n’est pas ça, c’est faux (…) Toutes les femmes – j’en suis une – ne considèrent pas qu’avoir un embryon dans le ventre, c’est une vie. »
Réponse du président du Syngof : « Ça, c’est son opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion. Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi », explique-t-il en référence à la clause de conscience qui permet aux gynécologues de refuser de pratiquer des IVG.
Le Code de la santé publique prévoit en effet qu‘« un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse. […] Aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu’il soit, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse. » Source France Info
Lire la suiteLe gouvernement français veut contrôler les médias alternatifs
Palais de l'Élysée.
Par Patrice Hans-Perrier (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Rapport,Thierry Vallat Avocat et RT France / Voici la source et l'auteur de la photo : Wikimedia Commons/Remis Mathis
Le ministère des Armées de France publie un rapport qui recommande de « sanctionner davantage les dérives médiatiques ».
Le gouvernement Macron n'a toujours pas réussi à rendre effectif son projet de loi contre la manipulation de l'information puisque le Sénat a bloqué, in extremis, ce nouveau dispositif législatif destiné à policer l'information.
Interdire la pensée non conforme
Pour fin de rappel, cette proposition de loi a déjà été adoptée dans la nuit du 3 au 4 juillet 2018 par l'Assemblée nationale après avoir suscité un débat passionné au cœur de l'hémicycle. Toutefois, le Sénat a fini par rejeter ce projet de loi qui indispose fortement l'opinion publique.
Ce projet de loi, une fois adopté, fera en sorte que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) – l'équivalent de notre CRTC – jouisse de nouveaux pouvoirs lui permettant de lutter contre la diffusion des « fausses nouvelles ». Par ailleurs, ce texte de loi introduit un « devoir de coopération » qui oblige les plates-formes Internet à signaler toute forme de contenu qui contreviendrait aux nouvelles politiques de l'information en vigueur.
Lire la suiteNouvel euphémisme pour l'euthanasie : « l’interruption volontaire de vieillesse »
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Un nouveau néologisme fait son apparition dans quelques médias dominants : l’interruption volontaire de la vieillesse [« IVV »], expression de la novlangue destinée à remplacer le mot euthanasie, comme l’absurde expression interruption volontaire de grossesse (ou IVG) a déjà remplacé le mot avortement, y compris parmi certains milieux pro-vie qui adoptent naïvement le vocabulaire de l’adversaire.
Cette expression interruption volontaire de vieillesse est utilisée par plusieurs journalistes pour évoquer le cas de la Française Jacqueline Jencquel, âgée de 74 ans, et en bonne santé, qui a l’intention de se faire euthanasier en Suisse en janvier 2020, lorsqu’elle aura atteint l’âge de 76 ans.
Vrai désir de planifier sa mort ou propagande orchestrée pour promouvoir l’euthanasie dans les médias ? Jacqueline Jencquel a accordé une interview au journal suisse Le Temps et avoue qu’elle milite pour l’interruption volontaire de la vieillesse (IVV).
Et, comme par hasard, l’un de ses fils qui réalise des documentaires compte la suivre partout avec sa caméra durant sa dernière année de vie.
Des gens voient une « messe intégriste » là où Mgr Cattenoz rappelle quelques simples points élémentaires de doctrine catholique
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Le magazine d’extrême gauche Marianne vient de publier un article qualifiant une messe de Mgr Cattenoz de « messe catholique intégriste ».
Lisez quelques extraits :
France Culture : quand le service public diffuse une messe catholique intégriste sur les LGBT et contre Simone Veil
« Ce dimanche 15 juillet, la radio de service public a livré son antenne pendant près d’une heure à Mgr Jean-Pierre Cattenoz, qui multiplie de longue date des positions réactionnaires sur les sujets de société. Pendant son homélie, l’archevêque d’Avignon s’en est pris au mariage pour tous mais également à l’avortement, de façon très violente.
La tradition peut sembler incongrue dans une République laïque : tous les dimanches, de 10 h 5 à 11 h, la radio publique France Culture diffuse en direct une messe chrétienne. (…)
Difficile, à première vue, de déceler en quoi la messe retransmise ce dimanche 15 juillet “fait la culture” : pendant une heure, la station publique a laissé la parole à Mgr Jean-Pierre Cattenoz, l’archevêque d’Avignon. Depuis sa cathédrale Notre-Dame des Doms, celui-ci a développé un discours intégriste, hostile au mariage pour tous mais également à l’avortement et ce, de façon très virulente. La séquence a été repérée et relayée par un auditeur vigilant de la radio, qui a adopté le pseudonyme “L’incroyant” sur les réseaux sociaux.
Lire la suiteLes drag-queens dans les bibliothèques : endoctrinement des enfants
Par Clémentine Jallais (Réinformation.TV)
Il y a moins d’un an, RiTV avait évoqué [l'affaire du] démon drag-queen qui avait fait son heure de lecture enfantine à la bibliothèque publique de Michelle Obama à Long Beach. Aujourd’hui, le phénomène s’est encore amplifié en Amérique du Nord. Pire, il se démocratise outre-Manche mais aussi en France. Et dans des édifices publics, des bibliothèques aux crèches. C’est « culturel », nous dit-on. Ce serait même humaniste, dans le sens où cette initiation maçonnique ouvre l’éventail des possibilités d’être de tout un chacun, et la tolérance pour tous, pour parler leur langage…
Ni plus ni moins, c’est le programme transgenre qui se met en marche à destination des petits. Car il faut que l’idéologie LGBT atteigne les jeunes esprits avant l’âge de trois ans, comme l’expliquait la directrice d’une bibliothèque américaine — après, ils sont déjà trop genrés… !
La communauté LGBTQ2+ pose les principes du transgénérisme
Évidemment que l’entreprise est idéologique. La première histoire racontée aux enfants par une drag-queen avait eu lieu à la bibliothèque Harvey Milk (activiste gay) de San Francisco et c’est l’auteur « queer » Michelle Tea qui en avait eu l’idée. Depuis, c’est une traînée de poudre. Les promoteurs de ces événements se défendent en disant vouloir créer « un endroit safe qui prépare un monde plus safe », comprenez inclusif, ouvert, sécurisant pour tous…
Lire la suiteLa complainte de l’embryon
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Source : Actuailes.fr (le lien pour l'ancienne source ne marchant plus voici un autre où vous pouvez trouver le texte de La complainte de l'embryon)
« Je ne vois pas encore le jour. Je suis au creux de ma mère, lové tout au centre de celle qui me porte. Je suis minuscule ». Ainsi commence « La complainte de l’embryon », écrite par le Père Augustin-Marie qui donne une voix à celui qui n’en a pas, à ces petits êtres humains sans défense, avortés par dizaines de millions chaque année dans le monde, par dizaines de milliers au Canada et par milliers au Québec.
« Je suis là, mais on ne me voit pas. Je suis là, mais on ne veut pas de moi. Je ne blesse personne, mais on en veut à ma vie. Je ne fais rien et je suis déjà un danger. Je suis innocent, mais je suis déjà condamné. »
Le tribunal ordonne une nouvelle expertise médicale de l’état de santé de Vincent Lambert
Par Léo Kersauzie (Medias-presse.info)
Les trois experts qui avaient été nommés s’étant désistés, « une nouvelle expertise médicale de l’état de santé de Vincent Lambert » a été ordonnée lundi 2 juillet par le tribunal de Châlons-en-Champagne.
Cette nouvelle expertise doit être « confiée à un collège de médecins désignés par le président du tribunal », et « l’examen du patient s’effectuera hors de la présence des parties ». Celles-ci « pourront être représentées par des médecins », qui « seront limités à un praticien pour l’ensemble des requérants et un praticien pour chacun des défendeurs, soit un total maximum de quatre médecins ».
Pour Maître Paillot, avocat des parents de Vincent Lambert, « c’est une bonne décision, le tribunal confirme que cette mesure d’expertise est nécessaire pour prendre une décision à terme ». Il souligne cependant la nécessité de nommer des experts « ayant la compétence suffisante » et de placer provisoirement Vincent « dans un établissement adapté pour que l’expertise puisse avoir lieu dans les meilleures conditions ».
[C’est une bonne décision de la part de ce tribunal, mais il est plutôt évident que Vincent Lambert doit être soigné et non laissé à mourir; alors, pourquoi ne pas avoir prononcé un jugement en ce sens? Est-ce pour donner plus de poids à la décision qu'il rendra ultérieurement?]
La panthéonisation de Simone Veil, « toujours animée par le souci des plus fragiles » (sic)
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Plusieurs paroles d’Emmanuel Macron, prononcées solennellement devant les cercueils de Jean et Simone Veil lors de leur panthéonisation dimanche, ont exaspéré ce qu’il reste de France attachée au respect de la vie : l’idée que « Cette décision fut celle de tous les Français », et l’assurance que les combats de celle qui a fait légaliser l’avortement en France étaient « toujours animés par le souci des plus fragiles ».
Sous un soleil de plomb et à l’heure de la messe dominicale, le président français peut-être le plus ouvertement adepte de la symbolique de la franc-maçonnerie de l’histoire des Républiques a enseigné aux citoyens ce qu’ils doivent penser. Oui, cette décision de panthéonisation de Simone Veil, « C’est intensément, tacitement, ce que toutes les Françaises et tous les Français souhaitaient ». Ils n’ont pas eu à le dire, ni à l’approuver, ni à le confirmer : ils l’ont forcément voulue, parce que la pensée unique fonctionne ainsi.
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