L'infanticide en milieu médical en Europe
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran de la vidéo
Voici les témoignages émouvants d'infirmières et de médecins de France et de Grande-Bretagne qui racontent les infanticides auxquels ils ont assisté, sidérés. Vidéo du Centre européen pour la loi et la justice :
Une femme se disant homme transgenre ne veut pas être considérée comme mère mais comme « parent »
Par Pour une école libre au Québec
Au Royaume-Uni, une femme qui se dit homme transgenre accouche d’un enfant, mais refuse d’être mentionnée sur l’acte de naissance comme étant sa mère. Elle propose d’être désignée comme étant simplement son « parent ». Elle explique en effet qu’ayant fait la démarche sociale, publique et juridique d’être devenue homme, il ne pourrait pas supporter d’être désigné par un terme « intrinsèquement féminin ». « Cela revient à définir le mot mère : est-ce que cela signifie la mère de l’enfant ou la personne qui a donné naissance à l’enfant ? Il semble que le registraire général [de l’État-Civil] va faire valoir que cela signifie la personne qui a donné naissance à l’enfant ».
Ce n’est pas la première fois qu’une femme qui se dit homme donne naissance à un enfant, ni au Royaume-Uni, ni dans le reste du monde, mais c’est la première fois qu’il refuse le qualificatif de mère. Le « parent 2 » existe déjà sur les formulaires, pour les couples de même sexe, en cas d’adoption, cet homme transgenre réclame l’introduction du « parent 1 ».
Par ailleurs, en France, à l’inverse, un homme « devenu femme » réclame le statut de mère de son enfant... La cour d’appel de Montpellier est saisie d’un dossier « complexe » : Bernard et Marie sont mariés et parents de deux enfants, lorsqu’en 2011, Bernard « décide de devenir une femme, sans pour autant subir d’intervention chirurgicale ». Ce changement de sexe est accepté juridiquement par le tribunal de Montpellier qui reconnait « de façon irréversible son appartenance au sexe féminin, sans qu’aucune opération de réassignation sexuelle n’ait été exigée ni pratiquée ». Trois ans plus tard, Marie donne naissance à un troisième enfant « conçu biologiquement avec Bernard devenu entretemps Claire ». Pour cet enfant, Marie et Claire veulent être reconnues comme mères de l’enfant, ce qui est impossible. Claire refuse par ailleurs de passer par une procédure d’adoption, et ne peut pas être « qualifiée de père puisqu’elle est femme ». Saisi, le tribunal de grande instance de Montpellier estime alors que par « son acte de procréation masculine qu’elle revendique, Claire a fait le choix de revenir de façon unilatérale sur le fait qu’elle est désormais reconnue comme une personne de sexe féminin, et doit en assumer les conséquences ». C’est de cette décision que les « deux femmes » ont fait appel, et que la cour d’appel de Montpellier devra trancher le 14 novembre prochain.
Pour l’avocat de l’enfant, « Claire doit être reconnue comme le père de l’enfant ». Ainsi « ce troisième enfant aura lui aussi une mère et une filiation paternelle. Même si elle est assurée par une femme. Cela donne à cet enfant une égalité de droit par rapport à ses frères, et cela stabilise sa filiation » estime-t-il.
Sources : BioEdge, Jessica Smith (29/X/2018) et La Dépêche (24/X/2018)
Le catholicisme comme religion d'État, la meilleure solution à l'Islam envahissant ?
Michel Houellebecq, écrivain, essayiste et poète français.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Silvina Frydlewsky / Ministerio de Cultura de la Nación / Flickr (Capture d'écran)
L'écrivain, essayiste et poète français Michel Houellebecq a récemment affirmé que « l’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État ». Il n'a après tout fait qu'énoncer que le Règne social de Jésus-Christ est nécessaire pour la paix.
Extrait de Pour une école libre au Québec :
Il [Houellebecq] a d’ailleurs la solution pour éviter la guerre civile en France. « Au fond, l’intégration des musulmans ne pourrait fonctionner que si le catholicisme redevenait religion d’État. Occuper la deuxième place, en tant que minorité respectée, dans un État catholique, les musulmans l’accepteraient bien plus facilement que la situation actuelle. Ils n’arrivent pas à se faire à l’État laïc, porteur d’une liberté de religion qu’ils ne comprennent pas. Le prophète Mahomet ne pouvait pas imaginer l’existence d’un athée », explique celui qui a écrit le très polémique Soumission, un livre d’anticipation où il imaginait l’arrivée au pouvoir d’un parti musulman. Avec une deuxième place, celle d’une minorité respectée dans un État catholique, les musulmans accepteraient mieux la légitimité de l’État français. Au contraire, au sein d’une société sécularisée avec un État laïc, ils considèrent la puissance publique comme un agent au service d’une guerre antireligieuse déguisée. Pour Michel Houellebecq, le régime de la laïcité n’est donc pas le meilleur garant de la concorde publique entre tous les citoyens pratiquant différentes religions.
Nouvelle tournée de la pièce « Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon »
Par Réinformation.TV
Pour la troisième année consécutive, la pièce « Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon » sera donnée lors d’une quinzaine de séances scolaires, en Occitanie et Nouvelle Aquitaine, sans compter les séances publiques. Entre janvier 2016 et juin 2018, la pièce a déjà été donnée 103 fois, dans 16 départements, touchant 16 000 spectateurs, dont une majorité d’enfants – avec le soutien des Conseils Départementaux.
Elle est tirée du roman éponyme (publié aux Éditions du Sourire qui mord, ça ne s’invente pas…) et a été jouée pour la première fois en avril 1982, à Québec. La déconstruction genrée a de vieilles racines…
Vigi-gender donne le témoignage d’une maman spectatrice en 2016 : « Cette pièce relate l’histoire d’une petite fille, garçon manqué, qui est opprimée par ses parents qui n’acceptent pas sa différence, et d’un petit garçon que tout le monde moque car il pleure comme une fille. Le final était, je cite textuellement : « Mais alors une petite fille a le droit d’être un garçon et un garçon a le droit d’être une fille » avec, en ombres chinoises, un garçon déguisé en fille et une fille déguisée en garçon. »
A cette même séance, les enseignants avaient aussi trouvé que certains passages étaient choquants et ont dû s’excuser auprès des parents
La théorie du genre ? Il n’en est absolument pas question selon la Compagnie, qui propose pourtant un dossier pédagogique avec des pistes d’exploitation en classe ad hoc, sur… les stéréotypes de genre.
Ignoble : L’AFP propose aux Français de faire moins d’enfants pour réduire l’empreinte carbone
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Le réchauffement climatique « causé par l'homme » est l'un des arguments qu'affectionnent les tenants de l'avortement et de la pilule. Quand on pense que la Nasa a récemment annoncé que l'activité solaire tendait vers une période de refroidissement... — CQV
La dernière folie ? Prétexter de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique et réduire l’empreinte carbone pour encourager les Français à faire moins d’enfants… C’est la conclusion d’une pseudo-étude vantée par l’Agence France-Presse… qui dans quelques jours publiera probablement une autre pseudo-étude vous expliquant que pour résoudre le déclin démographique de la France et assurer le système de sécurité sociale, il faut faire venir plus d’immigrés africains en France, ce qui bien sûr, comme tout le monde le sait, n’a aucune incidence sur l’empreinte carbone.
Lire la suiteAutant de mortalité infantile qu'au XVIIIe siècle
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
L'écrivain, chroniqueur en disgrâce et journaliste Eric Zemmour a dit avec justesse, lors d'une conférence donné à Versaille, qu'aujourd'hui en France à cause de l'avortement la mortalité enfantine actuelle est équivalente à celle du XVIIIe siècle.
Extrait de Pour Une École Libre :
Il y a 200 000 avortements par an. 1/5e des enfants à naître. C’est autant que la mortalité infantile au XVIIIe siècle. Tous les progrès médicaux pour supprimer la mortalité infantile sont supprimés par l’avortement.
Le Canada parmi les quatre pays qui défendent le moins la vie humaine à naître
Olivier Bault, correspondant à Varsovie (Réinformation.TV)
Plusieurs mythes ont la vie dure en ce qui concerne l’avortement dans le monde, et l’association polonaise d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris présentait mercredi à Varsovie un rapport destiné à rétablir quelques vérités. Cet effort s’inscrit dans le combat mené en Pologne pour interdire les avortements eugéniques. Ordo Iuris s’est donc intéressé aux législations sur l’avortement dans 196 pays du monde afin d’établir un classement international à la lumière de la protection de la vie humaine pendant sa phase de développement prénatal. Le premier mythe renversé par ce rapport, c’est celui d’une Pologne qui aurait une législation très restrictive en matière d’avortement. En réalité, cette affirmation n’est vraie qu’à l’échelle européenne car, à l’échelle mondiale, 126 pays sur 196 ont des législations plus restrictives que la Pologne, et plus de 160 ont des législations plus restrictives que la France. N’en déplaise aux progressistes français, il n’existe pas de droit international à l’avortement et la banalisation de l’avortement érigé en « droit inaliénable » de la femme est l’exception, et non pas la règle.
Le premier des mythes sur l’avortement : la France serait dans la norme et la Pologne aurait une législation exceptionnellement restrictive
En tête du classement, on trouve, outre Malte et l’Irlande (sans doute plus pour longtemps), principalement des pays d’Amérique latine et d’Afrique ainsi que certains pays musulmans et des îles du Pacifique. Tout en bas du classement se trouvent des pays européens, les Etats-Unis, Singapour et enfin quatre pays où il est possible d’avorter sur simple demande pendant les neuf mois de la grossesse : la République populaire de Chine, la Corée du Nord, le Vietnam et… le Canada. Le classement des pays européens est fermé par la Grande-Bretagne (191e) où il est possible d’avorter sur simple demande jusqu’à la 24e semaine de grossesse, une étape du développement où l’on arrive parfois à sauver les bébés nés prématurément.
Lire la suiteUn médecin catholique : « Pourquoi je ne pratique pas l’euthanasie »
Blog D'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici un texte remarquable de Catherine Dopchie, Française, oncologue et responsable d'une unité hospitalière de soins intensifs, qui explique pourquoi elle n'exécuterait pas d'euthanasie.
Extrait d'un article de La Libre.be :
Médecin catholique pratiquante, je souhaite rester proche de celui qui souffre, habitée d’espérance malgré ce que cela coûte et malgré la tentation de l’euthanasie, de cette maîtrise à tout prix.
Celui qui souffre et n’en peut plus malgré l’expertise de nos interventions et la qualité sincère de notre accompagnement m’interpelle très profondément. La souffrance psycho-spirituelle du « non-sens », désormais à l’origine de la plupart des demandes d’euthanasie, ne s’adresse pas à l’art médical au sens strict. Pourtant ce cri m’atteint, la compassion douloureuse me saisit souvent. L’impuissance me convoque à demeurer, à chercher à m’améliorer, mais ne me contraint pas à trouver une réponse dans la maîtrise à tout prix. Rester proche, habitée d’espérance malgré ce que cela coûte et malgré la tentation de l’euthanasie, voilà ma position.
Invitation au lâcher prise
La souffrance et la mort gardent leur part de mystère et m’invitent au lâcher prise pour laisser place à plus grand que moi. C’est un choix que je pose dans la confiance, comme Jacob dont la hanche douloureuse lui rappelle de s’appuyer sur Dieu. Etre à l’écoute, entendre avec le cœur, partager les émotions, ne veut pas dire avoir réponse à tout. Ne pas avoir de réponse ne veut pas dire que l’on n’écoute pas la supplique. La fraternité permet parfois au souffrant de voir éclore en lui une lumière nouvelle, car dans ces détresses, la solution naît de l’intérieur, elle ne s’impose pas de l’extérieur. Caroline Valentiny, sortie d’une pathologie psychiatrique grave, en témoigne : « L’expérience de quelque chose au-delà de moi qui m’a réveillée à la vie. » La paix de la « bonne mort » judéo-chrétienne est fruit d’une unité intérieure, d’une harmonie entre le cœur profond et le plan de Dieu, même si la mort est violente comme celle du Crucifié. Elle ne peut devenir un cliché vidé de sens, mort « douce » provoquée de celui qui souffre. Les réalités vécues nous apprennent la solidarité avec le plus fragile, et nous recréent, plus aiguisés pour l’Amour...
« Ce n’est pas un homicide de faire une IVG ?! – Si, Madame » : les propos du Dr Bertrand de Rochambeau font polémique
Le Dr de Rochambeau, président du Syndicat national des gynécologues (Syngof).
Par Clémentine Jallais (Réinformation.TV)
Valentine Oberti, chroniqueuse pour l’émission « Quotidien » de Yann Barthès sur TMC, doit être contente, quoiqu’elle s’en défende : son interview a fait polémique. Depuis le 11 septembre, date de parution de son entretien, raccourci au maximum pour n’en garder que les phrases choc, les déclarations publiques, du gouvernement comme du Syndicat national des gynécologues ou encore du Planning familial vont bon train. Encore une fois, on s’aperçoit à quel point les défenseurs de l’IVG ne veulent pas s’entendre dire qu’ils attentent à la vie – leur outrageuse « liberté » avant tout. La clause de conscience, pourtant (encore) inscrite dans la loi française, est le dernier reproche tangible, le dernier obstacle à l’érection sacrée, intangible de leur culture de mort : avec le Dr de Rochambeau, la journaliste a voulu la mettre en porte-à-faux avec la « vérité morale » de la loi qui nie l’homicide.
Le Dr Bertrand de Rochambeau dans le collimateur médiatique
Valentine Oberti voulait pointer la raréfaction des gynécologues pratiquant l’avortement, ce droit inaltérable qui trouve dans l’absence de praticiens un dommage palpable et très visiblement odieux… Elle avait dans le Dr Bertrand de Rochambeau le meilleur specimen possible. Président du Syndicat national des gynécologues (Syngof), il a cessé de pratiquer des IVG depuis de nombreuses années. Elle est allée lui demander pourquoi… et s’est choquée par la suite d’avoir reçu une réponse !
Lire la suiteAvortement : Le président du syndicat des Gynécologues déclare: « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies »
Le Dr Bertrand De Rochambeau (à droite).
Par Emilie Defresne (Medias-Presse.info)
Le Dr Bertrand De Rochambeau a déclaré au micro du Quotidien « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». La journaliste Valentine Oberti lui a répondu: « Un enfant à naître n’est pas une vie au sens juridique. Ce n’est pas un homicide de faire une IVG », lui a répliqué la journaliste. « Si Madame », a -t-il rétorqué. Valentine Oberti persiste : « Non, au sens du Code pénal, ce n’est pas ça, c’est faux (…) Toutes les femmes – j’en suis une – ne considèrent pas qu’avoir un embryon dans le ventre, c’est une vie. »
Réponse du président du Syngof : « Ça, c’est son opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d’avoir votre opinion. Et si je ne l’ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi », explique-t-il en référence à la clause de conscience qui permet aux gynécologues de refuser de pratiquer des IVG.
Le Code de la santé publique prévoit en effet qu‘« un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse. […] Aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu’il soit, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse. » Source France Info
Lire la suite