Marlène Schiappa veut une gay pride en Corse
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo (rognée) : Nattes à chat/Wikimedia Commons
Le magazine Marianne signale que Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, d’origine corse, tente d’organiser une Gay Pride à Ajaccio.
Le projet aurait été discuté pour la première fois le 22 novembre 2018, lorsque le président de la République, Emmanuel Macron, a reçu à l’Élysée l’Inter-LGBT, et qu’il a été évoqué les régions qui résistent à la propagande LGBT. Le préfet en charge de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) évoqua alors l’idée d’organiser une gay pride à Ajaccio. Marlène Schiappa a aussitôt décidé de se saisir du projet.
Les « dix mois en enfer » d’Agnès Thill, députée LREM, catholique et anti-PMA
Assemblée nationale française.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Christophe Eyquem/Wikimedia Commons
C’est vous dire s’il est difficile d’être catholique dans le parti d’Emmanuel Macron. Extrait de Valeurs actuelles :
Opposée à la « PMA pour toutes », la députée LREM Agnès Thill subit depuis dix mois la pression, le harcèlement et les moqueries des élus de la majorité, en raison notamment de sa foi catholique. Toujours membre du parti présidentiel, elle s’accroche à son rôle de « caillou dans la chaussure ».
Agnès Thill était soulagée, mardi, peu de temps après avoir été entendue par la commission des conflits de son parti, la République en Marche. Depuis qu’elle a manifesté publiquement son opposition à la « PMA pour toutes », la députée de l’Oise subit la pression permanente des membres de son groupe parlementaire. « Depuis dix mois, je vis un enfer », confie-t-elle. « Je suis harcelée par mes collègues, ma situation est réellement invivable, insupportable ». En sortant de son audition, elle estimait avoir enfin pu « expliquer [son] point de vue et remettre dans leur contexte les maladresses qui [lui] sont reprochées ». Si l’élue ne sera pas exclue — le parti l’a annoncé ce jeudi —, elle affirme être décidée à mettre fin à cette « violence inouïe » dont elle est systématiquement la cible.
De quoi parle-t-elle ? Dans une lettre envoyée à Gilles Le Gendre, Thill demande un « débat apaisé et serein », et prévient qu’elle déposera désormais plainte en cas de « nouvelle attaque » de la part de ses collègues, notamment sur sa vie privée et sa religion catholique.
Virginie Vota dénonce la chasse à l’homme blanc « cisgenre » (normal)
Virginie Vota.
Par Léo Kersausie (Medias-Presse.info)
Virginie Vota rappelle quelques faits d’actualité, de la « Ligue du LOL » aux « parents 1 et 2 », à partir desquels elle démontre comment s’opère en ce moment une véritable chasse à l’homme blanc hétérosexuel.
France : «père» et «mère» à l’école, des «modèles sociaux et familiaux un peu dépassés», «arriérés»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ImageBG/Pixabay
Encore une fois, l’Assemblée nationale française a voté une loi pour contenter les duos d’homosexuels, cette fois-ci pour remplacer les mots « père » et « mère » par « parent 1 » et « parent 2 » dans les formulaires scolaires, sans doute en parti sous la pression des groupes LGBT++++. Extrait de Pour une école libre au Québec :
L’Assemblée a adopté le 12 février en première lecture un amendement qui consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires qui devront porter les mentions « parent 1 et parent 2 » et non plus « père et mère », dans le cadre du projet de loi sur « l’école de la confiance ».
[…]
« On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés. Aujourd’hui, personne ne devrait se sentir exclu par des schémas de pensée un peu arriérés. Pour nous, cet article est une mesure d’égalité sociale », a défendu dans l’hémicycle sa collègue Jennifer de Temmerman (LREM, parti de Macron).
France : un député dénonce l’éducation sexuelle à l’école
Par Pour une école libre au Québec — Photo : PxHere
Lors d’une séance de la commission des affaires culturelles à l’Assemblée nationale, le 29 janvier, le député Les Républicains (centre-droit) Xavier Breton a défendu un amendement au projet de loi « sur l’école de la confiance » (mais où vont-ils chercher ces titres ?) défendu par l’exécutif du président Macron (parlant de confiance, la cote de confiance de Macron s’établissait à 23 % en décembre).
Xavier Breton demande (vidéo ci-dessous) à ce que l’éducation affective et sexuelle soit exclue de l’enseignement moral et civique. Il ajoute se méfier de l’ingérence de l’État dans la vie des familles, par exemple avec l’interdiction des fessées, votée en novembre par un parlement qui paraît déconnecté des préoccupations des citoyens.
Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Ce principe figure dans tous les textes de droits nationaux ou internationaux.
Réaffirmer ce principe suppose que l’école n’empiète pas sur le droit des parents. En matière d’éducation affective et sexuelle, qui touche aux convictions les plus intimes, l’intervention de l’État n’est pas légitime. Comme l’expliquait en son temps Jules Ferry* dans sa lettre aux instituteurs : « vous êtes l’auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille […]. Au moment de proposer aux élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve à votre connaissance un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. »
Il s’agit dans cet amendement de tirer toutes les conséquences de ce principe et d’exclure l’éducation affective et sexuelle de l’enseignement moral et civique.
Face à une opposition quasi générale (le parti de Macron a une large majorité dans ces commissions) qui invoquait de manière prévisible de « recrudescence des agressions sexuelles diverses », Xavier Breton a rétorqué : « À cet argument, je pourrais répondre que quand il n’y avait pas d’éducation affective et sexuelle à l’école, il y avait beaucoup moins d’atteintes sexuelles... Moi, je m’interrogerais sur la recrudescence ». « Ce n’est pas en s’emparant des questions affectives et sexuelles uniquement sous l’angle de la technique et sous une vision sombre des relations entre les hommes et les femmes qu’on va donner un sens du respect réciproque. »
Peu après le micro de Xavier Breton sera coupé.
*Quelle drôle d'idée de citer Jules Ferry, ce grand saccageur de l'enseignement. — Augustin Hamilton
Le tribunal se prononce en faveur de l’arrêt des soins de Vincent Lambert
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ce qui équivaut à son arrêt de mort. Vincent Lambert est quadriplégique et plus ou moins incapable de communiquer depuis 10 ans. Cela fait plusieurs années que l’hôpital où il est gardé veut lui retirer tout support de vie, et nous sommes maintenant à un nouvel épisode de cette longue affaire. Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne s'est dernièrement prononcé, d'après Gènéthique :
« Le maintien des soins et traitements constitue une obstination déraisonnable… La volonté de Vincent Lambert de ne pas être maintenu en vie, dans l’hypothèse où il se trouverait dans l’état qui est le sien depuis dix ans, est établie », ont estimé les juges.
Remarquez le manque de prudence élémentaire chez les juges qui condamnent Vincent Lambert à mort, si ceux-ci se basent sur le rapport de 3 médecins (d'ailleurs contesté par 55 experts) qui affirme que Vincent Lambert n'a pas conscience de lui-même. Si celui-ci ne peut se prononcer, on ne peut donc pas affirmer qu'il veut mourir. Les juges se basent-ils sur l'hypothèse que M. Lambert aurait pu vouloir mourir avant d'être dans son état actuel ? cela n'indique pas forcément sa volonté actuelle. Quand bien même voudrait-il mourir que personne n'aurait le droit de le tuer.
De plus, 55 médecins s’occupant de personnes en état végétatif ou pauci-relationnel ont contesté l’expertise demandée par le tribunal à trois médecins. Les parents de Vincent Lambert en appelleront au Conseil d’État.
Les Gilets jaunes : espoir ou illusion ?
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D.
Le mouvement des Gilets jaunes ne peut que soulever la sympathie. Nous en avons tous ras-le-bol du « système », et l’on souhaiterait que le couvercle saute en quelque part. Les Français démontrent une vitalité étonnante. Qu’un peuple soit encore capable de sortir dans la rue, de se parler et de réfléchir au bien commun à l’époque de l’isolement internautique, c’est rassurant.
Mais une protestation populaire ne peut déboucher sur rien sans chef ni doctrine. Charles Maurras disait qu’il ne fallait jamais compter sur un « réveil du peuple ». Joseph de Maistre avait une belle formule : « La Contre-Révolution ne sera pas une révolution contraire, mais le contraire de la révolution. »
Les Gilets jaunes restent imprégnés des mythes de 1789, comme le prouve leur « Serment du Jeu de Paume » du 13 décembre 2018. Baisser les impôts ? D’accord, mais au détriment de quels services publics ? Réduire les salaires des députés ? Peut-être, mais pourquoi pas les salaires des joueurs de foot ? Dans un cas comme dans l’autre, ce ne serait qu’un geste symbolique sans effet réel sur la société. Instaurer des référendums d’initiative citoyenne ? Ce serait plus démocratique, mais c’est justement la démocratie qui a permis à l’oligarchie financière de prendre le contrôle du monde.
L’idéologue des Gilets jaunes, Étienne Chouard, s’inspire de l’antique démocratie athénienne. Or Platon et Aristote ont expliqué comment le règne de l’assemblée du peuple finit toujours par favoriser la classe marchande. La démocratie conduit inévitablement à la ploutocratie. Pour gagner une élection, il faut de l’argent. La démocratie, ce n’est pas le pouvoir du peuple, c’est le pouvoir de ceux qui ont les moyens de manipuler l’opinion publique.
Lire la suite« Ma vie est belle même avec la trisomie 21 »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran de la vidéo de la Marche Pour la vie
Ce sont les paroles qu’un jeune Français porteur de la trisomie 21 prononça dans un discours donné lors de la Marche pour la Vie de Paris, le 20 janvier 2019.
Vidéo trouvée sur le Salon beige :
Il est temps que les «conservateurs» osent s’attaquer à l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Webmasterdelatradition/Wikimedia Commons
Comme chaque année, la Marche pour la Vie française a rassemblé des dizaines de milliers de personnes, 50 000 cette année le 20 janvier. Comme l’indique le titre, il est impératif que les personnalités politiques s’impliquent dans le combat contre l’avortement, aussi bien en France qu’au Canada où les politiciens courageux semblent être une espèce rare. Par contre, nous pouvons voir dans le monde occidental qu’un renouveau se forme, prend substance et se lève comme en Italie, aux États-Unis ou au Brésil. Extrait du Boulevard Voltaire :
Chaque année, à la Marche pour la vie, des dizaines de milliers de jeunes Français défilent dans les rues de Paris pour proclamer leur amour de la vie et leur foi en l’avenir. Si le pape et de nombreux évêques les soutiennent, il serait temps que davantage de responsables politiques franchissent enfin, eux aussi, ce Rubicon de la pensée unique. Dans la plupart des pays européens, comme aux États-Unis, les partis conservateurs n’ont pas peur de s’engager en faveur de la natalité et contre le recours massif à l’avortement.
En Europe, mais aussi en Amérique, les gouvernements conservateurs ont tous entrepris de soutenir les familles et la natalité et d’aider à éviter l’avortement. C’est le cas, à présent, de l’Italie qui s’inspire de la Hongrie, où le nombre d’avortements annuels est passé de 40 500, en 2010, à 28 500, en 2017. Sur la même période, le nombre de divorces annuels est passé de 24 000 à 18 600, tandis que celui des mariages est passé de 35 520 à 50 600. La Hongrie dépense, actuellement, 4,8 % de son PIB dans la politique familiale, contre 2,55 %, en moyenne, pour les pays de l’OCDE. La Pologne fait de même. Aux États-Unis, le nombre d’avortements n’a jamais été aussi bas […]
En France, contrairement aux voisins européens, le recours à l’avortement ne diminue pas ; il est même deux fois plus élevé qu’en Allemagne et en Italie, et nous continuons à le promouvoir comme une « grande liberté »…
Succès pour la Marche pour la Vie
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
Des milliers de manifestants [50 000] ont marché hier après-midi, dimanche 20 janvier, à Paris contre l’avortement et pour la Vie.
Cette 13e édition de la Marche pour la Vie a vu de nombreux jeunes et moins jeunes, mobilisés cette année également contre la PMA et la GPA, défiler dans les rues parisiennes, de Porte-Dauphine au Trocadéro. Le thème de la Marche était la défense de la clause de conscience des médecins qui refusent pratiquer des avortements.
« Ce sera sans doute la première alerte sur la mobilisation des anti-PMA » et « une manière de se compter, alors que la phase législative de la révision de la loi de bioéthique approche », a expliqué un des organisateurs de cette marche, Olivier Ruisseau, chargé de communication de la Fondation Jérôme Lejeune au Figaro.
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