Macron promet d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits de l’UE après que la France l’ait inscrit dans sa Constitution
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BFMTV/YouTube
11 mars 2024 (LifeSiteNews) — Lors d’une cérémonie chargée d’émotion organisée le 8 mars pour marquer l’occasion de l’inscription de l’avortement dans la constitution française, le président Emmanuel Macron — sans un soupçon d’ironie — a déclaré dans un discours de célébration que cette mesure était l’aboutissement d’un combat pour « la liberté, un combat fait de larmes, de drames et de destins brisés ». Il ne faisait pas référence aux innombrables enfants éliminés sous le régime français du fœticide, mais au fait que la France est devenue le premier pays à inscrire l’avortement dans sa Constitution.
La cérémonie s’est déroulée en grande pompe, la Constitution ayant été officiellement scellée par une presse manuelle de 300 kilos datant du XIXe siècle, installée devant le ministère de la Justice à Paris, afin que le public puisse assister à l’estampillage officiel de la Constitution aux côtés des politiciens et des célébrités rassemblés. L’inscription de l’avortement dans la Constitution, a déclaré M. Macron, devrait rappeler « le sort de générations de femmes privées du plus intime de leurs choix : celui d’avoir ou non un enfant ».
Il poursuit : « Le destin de ces femmes au visage de souffrance, d’effroi ; des adresses échangées sous le manteau, des opérations clandestines, des cris ravalés, des convalescences impossibles ; du secret, des soupçons, des sermons ; le risque de tout perdre, son bonheur et sa vie. Oui, durant de trop longues années, le destin des femmes était scellé par d’autres. Leurs vies capturées, leur liberté bafouée ».
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Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
8 mars 2024 (LifeSiteNews) — Pour la première fois dans l’histoire de France, une cérémonie publique a été organisée vendredi pour solenniser l’inscription d’un nouvel amendement dans la Constitution.
Ce qui se déroulait auparavant dans le bureau du ministre de la Justice, également appelé Garde des Sceaux, a été transformé en un événement quasi-religieux sur la célèbre place Vendôme, au centre de Paris, par le président Emmanuel Macron.
La raison ? Le dirigeant français souhaitait accorder une importance particulière au nouvel article de la Constitution qui proclame que la liberté d’avorter est « garantie » pour toutes les femmes dans le cadre déterminé par la loi. Il souhaitait également apparaître publiquement comme l’ultime promoteur de cette modification de la Constitution, n’ayant pas pu se joindre au vote du Parlement mardi dernier en vertu de la « séparation des pouvoirs législatif et exécutif ».
Une tribune couverte a été dressée devant le ministère de la Justice et une ribambelle d’officiels (ministres, législateurs, membres de l’administration), de représentants du monde de la culture et de défenseurs de l’avortement, Mme Brigitte Macron et d’autres sont apparus le visage rayonnant et le sourire large pour célébrer la Journée internationale de la femme avec l’inscription du droit à l’avortement dans la loi fondamentale de la France. Plusieurs centaines de citoyens ordinaires, également des femmes pour la plupart, ont suivi la cérémonie de plus loin, bien que la Place Vendôme ait été loin d’être pleine.
Lire la suiteAvec l’avortement, la France plante un nouveau clou dans le cercueil démographique de l’Europe
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
6 mars 2024 (LifeSiteNews) — Alors que je travaillais sur plusieurs projets de recherche pour The European Conservative à Bruxelles récemment, j’ai fait une excursion d’une journée à Paris avec ma famille. C’est, à tout point de vue, l’une des plus grandes capitales d’Europe, avec une histoire turbulente et sanglante de régicides, de révolutions et de vengeances. Les bouquinistes le long de la Seine — libraires de livres anciens et d’occasion où l’on trouve à peu près tout — sont mes préférés ; les Champs-Élysées, qui ont accueilli les funérailles de Victor Hugo en 1885 et mènent à l’Arc de Triomphe, sont magnifiques.
La Tour Eiffel, bien sûr, est la pièce maîtresse. Nous avons quitté la ville alors qu’elle s’illuminait dans le ciel nocturne, brillant d’or à l’horizon. Le lundi 4 mars, des centaines de personnes se sont rassemblées autour de l’édifice emblématique alors que les députés de l’Assemblée nationale et les sénateurs votaient, lors d’une session conjointe historique au château de Versailles, l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Sur les 925 législateurs habilités à voter, 780 ont soutenu l’amendement sous un tonnerre d’applaudissements et une ovation debout ; devant la Tour Eiffel, la foule a explosé, déclenchant des bombes fumigènes et agitant des drapeaux. L’atmosphère était révolutionnaire : les enfants nés avaient triomphé des enfants à naître.
Lire la suiteFrance : entrée de l’avortement dans la Constitution
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Really American/X
Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974. D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires. A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution. L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique. Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…
Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme — à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour. On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale. Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.
Lire la suiteLa crise de la foi et de la vie exige des bergers francs et non des « chiens muets », déclare Mgr Aillet
Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KTOTV/YouTube
9 février 2024, Bayonne, France (LifeSiteNews) — Un évêque français connu pour son orthodoxie a fait l’éloge des évêques américains en tant qu’exemples de franc-parler face à une profonde crise de foi au sein de l’Église, une crise qui, selon lui, rappelle la grande apostasie qui sera observée à l’âge de l’Antéchrist.
Dans une récente entrevue accordée au National Catholic Register, Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Oloron et Lescar, dans le sud-ouest de la France, a déclaré qu’aujourd’hui « la vérité elle-même est menacée, et avec elle l’humanité tout entière ».
Insistant sur la nécessité pour les évêques de s’exprimer en tant que véritables bergers des âmes et déplorant le silence de tant d’évêques français sur les questions de foi, Mgr Aillet a fait l’éloge des évêques américains qui élèvent leur voix pour défendre des questions telles que le caractère sacré de la vie et qui sont présents à la Marche pour la vie qui a lieu chaque année à Washington, D.C.
« Lorsque je me suis rendu aux États-Unis, j’ai constaté que les paroisses avaient des services spécifiquement consacrés à la dignité de la vie et qu’un nombre important d’évêques participaient à chaque Marche pour la vie, ce qui n’est pas le cas en France ou ailleurs ».
« On peut dire que beaucoup de leurs évêques ne sont pas des “chiens muets” », a ajouté Mgr Aillet. Exprimant son espoir de voir les évêques français suivre leur exemple, il a poursuivi : « peut-être peuvent-ils nous encourager, nous les évêques français, à aboyer un peu plus fort ».
Lire la suiteInscription de l’avortement dans la Constitution française adoptée en première lecture
Emmanuel Macron.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Vlada Republike Slovenije/Flickr
La quasi-totalité des députés ayant pris part au vote solennel — oui, solennel — sur l’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution ont approuvé cette idée née dans le cerveau d’Emmanuel Macron alors que les Etats-Unis célébraient une immense victoire pour la vie, le renversement de la jurisprudence Roe v. Wade. Le président infécond a voulu graver dans le marbre la possibilité pour chaque femme d’éliminer son enfant vivant de son sein, faisant de l’« IVG » un élément de la carte d’identité de la République, à rang égal avec sa devise, son organisation politique, ses préoccupations premières, ses « droits opposables ». Bleu-blanc-rouge, liberté-égalité-fraternité et avortement pour tous, voilà les nouveaux logos de la France, le dernier étant en quelque sorte l’achèvement des premiers qui illustrent les droits de l’homme sans Dieu de la Révolution française. Pas de limite au droit des femmes, pas même en faveur de l’enfant à naître : si le Sénat adopte la loi dans les mêmes termes d’ici à la fin février, Macron convoquera son Congrès à Versailles à la date la plus proche possible de la Journée internationale de la femme, le 8 mars. Comme s’il y avait urgence. Et si la loi parvient à cette étape, il n’y a guère de chance pour que cette révision soit rejetée.
Venant de la part de laïcistes affichés, cet attachement aux symboles est riche d’enseignement : ils cherchent, et les mots sont souvent revenus dans les débats, une sanctuarisation, une sacralisation de la liberté de tuer. Derrière ce vocabulaire quasi religieux, on perçoit forcément une forme d’idolâtrie. Il n’est pas difficile de voir qui peut bien en être l’objet : ce père du mensonge au nom duquel on instrumentalise la « liberté » des femmes ; leur détresse comme leur caprice, leurs peurs comme leur égoïsme. Mensonge qui se cache aussi derrière l’emploi du concept de liberté : est-on libre de tuer, de voler, de mentir, d’agresser ? De donner la mort parce qu’on refuse la vie ? La liberté de l’homme est d’aller vers le Bien, de choisir entre plusieurs biens ; choisir ce qui est mal l’asservit et l’aveugle.
Lire la suiteMarche pour la vie de Paris : le combat commence
Le Salon Beige — Communiqué de la Marche pour la vie, 22 janvier :
Hier, dimanche 21 janvier, près de 15 000 marcheurs ont défilé de la place Saint-Sulpice à la place Denfert-Rochereau pour l’édition 2024 de la Marche pour la vie. Comme chaque année, les jeunes étaient au RDV avec 500 bénévoles et une moyenne d’âge proche de 20 ans. Une Marche joyeuse malgré la gravité des sujets, car nous témoignons de la beauté de la vie humaine qui mérite d’être défendue !
« Avec toutes nos associations partenaires, notre objectif est de prendre soin des plus vulnérables, des enfants à naître, des femmes enceintes en difficulté, des personnes en fin de vie. Nous ne les abandonnerons pas ! » Discours de Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, pour lancer la manifestation.
Face au projet de constitutionnalisation de l’avortement, qui sera débattu en séance à l’Assemblée Nationale le mercredi 24 janvier, nous avons rappelé hier l’urgence de protéger la vie de l’enfant à naître, et de mettre en place des mesures de prévention et une vraie politique familiale. Notre slogan « IVG = cœurs brisés » inscrit sur les pancartes rappelait également que l’avortement est un acte qui fait souffrir les femmes qui le pratiquent, et que nous devons leur proposer d’autres solutions.
Lire la suiteUne femme née par le biais d’une mère porteuse condamne l’« héritage cruel » et « traumatisant » de cette pratique
Olivia Maurel (à droite).
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Allie Beth Stuckey/YouTube
Une femme, née d’une mère porteuse, s’exprime sur l’impact de cette pratique sur elle et sur son enfance, et sur les raisons pour lesquelles elle souhaite que la maternité de substitution soit interdite.
Olivia Maurel (nommée Olivia Auriol dans un précédent article de Live Action News) a écrit un article pour le Daily Mail, où elle commence par raconter qu’elle ne comprenait pas pourquoi son certificat de naissance indiquait qu’elle était née dans le Kentucky. Sa famille n’était pas américaine, explique-t-elle, et elle n’avait aucun lien avec cet endroit. Sa mère lui ayant menti, elle n’a su la vérité que plus tard : elle était née d’une mère porteuse. Mme Maurel a raconté son histoire à Allie Beth Stuckey dans une vidéo publiée il y a un mois :
« Quelques secondes après ma naissance, j’ai été rapidement enlevée à la femme qui était devenue enceinte de moi — en utilisant ses propres ovules — et qui m’avait portée pendant neuf mois », écrit-elle. « Au lieu d’être placée dans les bras de ma mère biologique pour être nourrie et adorée, j’ai été confiée à un homme et une femme qui avaient, tout simplement, payé beaucoup d’argent pour moi ».
Lire la suiteMgr Viganò : le mondialisme est satanique et prépare la venue de l’Antichrist
Mgr Carlo Maria Viganò.
Texte de l’entrevue de Mgr Carlo Maria Viganò avec Paul Derogis, publié sur Médias-Presse-Info
Paul DEROGIS : Excellence, lors de son récent passage dans l’émission Géopolitique Profonde, interrogé sur ses contacts « romains », le président de Civitas, Alain Escada, a répondu que Mgr Viganò était aujourd’hui le seul prélat romain, hors de ceux sacrés sans le consentement romain, à combattre le Nouvel Ordre Mondial et à apporter son soutien à Civitas qui lutte également contre le mondialisme. Considérez-vous effectivement être une exception parmi les prélats romains ? Et si oui, comment expliquez-vous cette situation inquiétante ?
Mgr Viganò : Je ne prétends pas me considérer comme le seul Prélat à avoir dénoncé le plan subversif mondialiste : d’autres Évêques (très peu, en fait) ont exprimé leur inquiétude au sujet de l’idéologie woke, de la théorie du genre et de l’environnementalisme vert. Mais ce que je ne les ai pas entendus dénoncer, c’est la complicité de Bergoglio avec le Nouvel Ordre Mondial, qui a atteint des sommets d’asservissement à BigPharma pendant la farce pandémique, et au Forum Économique Mondial avec la fraude climatique. Je pense cependant que dans leur cœur, quelques-uns de mes Confrères commencent à ouvrir les yeux sur une crise qui n’a certainement pas commencé en 2013.
L’élément qui, à mon avis, doit être compris — pour que la dénonciation soit complète — est la relation miroir entre le coup d’État de l’État profond dans la sphère civile et celui analogue de l’Église profonde dans la sphère ecclésiastique. Les modes opératoires de l’action subversive sont identiques, tout comme les principes qui les animent et les objectifs qu’ils se fixent. Comprendre que le Concile Vatican II et le Novus Ordo ont été pour l’Église ce que la Révolution et la Déclaration des Droits de l’Homme ont été pour les sociétés civiles est indispensable, car à la base des deux couve la semence empoisonnée de la Révolution, c’est-à-dire la subversion de l’ordre naturel que Dieu a établi pour l’homme et pour les sociétés humaines.
Paul DEROGIS : Estimez-vous, comme le président de Civitas, que le mondialisme est d’essence satanique ?
Mgr Viganò : L’essence du mondialisme est satanique, et l’essence du satanisme est mondialiste. Parce que le plan de Satan est d’instaurer le règne de l’Antéchrist, lui permettant de parodier la vie terrestre du Christ, d’imiter Ses miracles avec des prodiges grotesques, d’entraîner les foules non pas avec la simplicité de la Vérité mais avec la tromperie et le mensonge. Le mondialisme constitue, pour ainsi dire, la mise en scène, le script et le scénario qui doivent préparer l’humanité à l’ascension politique de l’Antéchrist, à qui les dirigeants du monde — ses serviteurs — céderont les souverainetés nationales pour qu’il devienne une sorte de tyran mondial. Mais le royaume de l’Antichrist n’est pas créé à partir de rien : il faut d’abord effacer ce qui reste du royaume du Christ dans les institutions, dans la culture et dans la vie quotidienne des citoyens. La dissolution morale est l’un des moyens les plus simples de subjuguer les masses, en les encourageant au vice, en ridiculisant la vertu ; et bien sûr, en détruisant la famille naturelle, cellule fondamentale de la société. Une fois la famille démolie, les enfants deviennent de la marchandise, des produits que ceux qui ont de l’argent peuvent commander sur Internet, alimentant le vaste réseau criminel de plus en plus florissant, sans parler de l’industrie de la maternité de substitution. Divorce, avortement, euthanasie, homosexualité et pansexualisme, mutilations pour la transition de genre se sont révélés des outils efficaces pour éliminer non seulement la Foi révélée, mais aussi les principes les plus sacrés de la Loi naturelle.
Lire la suiteLa France veut sévir contre les sites pornographiques qui ne vérifient pas l’âge de leurs utilisateurs
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MEDIAIMAG/Asobe Stock
4 mai 2023 (LifeSiteNews) — Mieux vaut tard que jamais : alors que les dommages catastrophiques de l'expérience de la pornographie numérique omniprésente à l’échelle de la société deviennent évidents, les gouvernements prennent enfin, lentement, des mesures. Ce n’est pas suffisant. C’est loin d’être suffisant. Mais c’est quelque chose, et peut-être — juste peut-être — que le troupeau se met en mouvement.
Comme je l’ai indiqué en février, le gouvernement britannique aborde la question de la pornographie dans son projet de loi sur la sécurité en ligne, qui exigera que tous les sites pornographiques intègrent un système de vérification de l’âge afin de tenir les enfants à l’écart de ces plateformes.
Aux États-Unis, la Louisiane a fait de même avec un projet de loi sur la vérification de l’âge, tandis que l’Arkansas, l’Utah, le Minnesota, le Tennessee et la Californie (!) examinent également différents types de projets de loi sur la « modération du contenu ». Si l’on en croit la réaction de l’industrie pornographique à la législation de la Louisiane, ces lois frappent l’industrie là où ça fait mal.
Véritable scénario gagnant-gagnant, Pornhub est tellement en colère contre l’Utah concernant la vérification de l’âge qu’il a interdit l’accès à son site à tout l’Utah.
La France a également insisté sur la vérification de l’âge, et le gouvernement français tente maintenant de sévir contre les sites internet qui refusent de s’y conformer en donnant à son autorité de régulation des médias le pouvoir de bloquer complètement les sites pornographiques non conformes.
Selon Politico, grâce à un prochain projet de loi sur la technologie, « l’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique, n’aura plus besoin d’une autorisation judiciaire pour obliger les opérateurs de télécommunications et les moteurs de recherche à bloquer l’accès à Pornhub ou YouPorn dans le pays ».
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