Deux recours internationaux pour Vincent Lambert. Une mesure pourrait éviter la suspension de l’hydratation
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les avocats des parents de Vincent Lambert, cet handicapé français dont la vie est depuis quelques années perpétuellement mise en danger par diverses instances médicales et légales, ont déposé deux recours internationaux, l’un devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et l’autre devant le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, ce Comité pourrait émettre une mesure conservatoire demandant le maintien de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert. Extrait de Génèthique :
Alors que le Conseil d’Etat [de France] a considéré mercredi dernier que la décision d’interrompre les soins de Vincent Lambert, qui n’est pas en fin de vie « mais dans un état de conscience altéré à la suite d’un traumatisme crânien » […] n’était pas illégale […] les avocats des parents du patient introduisent deux requêtes au niveau international.
La première devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), dont le premier arrêt du 5 juin 2015 concernant Vincent Lambert, avait été très critiqué par des juges de cette instance […]
La seconde requête doit être déposée devant le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, dont certains de ses membres, eux-mêmes en situation de handicap, sont « particulièrement sensibles à cette problématique ». D’autant que « l’absence de soins dont est victime M. Lambert, sa “détention” dans le CHU de Reims, ainsi que la décision de le faire mourir de soif heurtent évidemment plusieurs dispositions de cette Convention… ».
Dans un premier temps, ce Comité pourrait « très rapidement, demander le maintien de son hydratation et alimentation, à titre conservatoire ».
Affaire Vincent Lambert : le Conseil d’État confirme son euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Signez la pétition : Monsieur le Président, protégez Vincent Lambert
L’acharnement antithérapeutique se poursuit à l’encontre de Vincent Lambert, en France. Le Conseil d’État a confirmé la sentence du Tribunal de Châlons-en-Champagne condamnant Vincent Lambert à l’euthanasie par privation d’eau et d’aliment. La décision n’est pas définitive, il peut y avoir des recours contre. Extrait du Salon Beige :
Le Conseil d’Etat vient de confirmer le jugement du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne conduisant à l’euthanasie de Vincent Lambert. C’est le pire dénouement possible pour Vincent Lambert, pour ses parents, les frères et sœurs qui le soutiennent, pour ses amis et les 110 000 soutiens du comité, mais aussi pour les milliers de patients qui vivent en France dans le même état pauci-relationnel que Vincent.
Les experts mandatés par le Tribunal Administratif avaient eux-mêmes affirmé que la prise en charge de Vincent Lambert ne relevait pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable. Ils avaient préconisé son transfert.
En avril 2018, alors que la vie de Vincent était déjà gravement menacée, 70 médecins avaient rappelé dans un quotidien national que Vincent Lambert n’était pas en fin de vie et que des unités spécialisées existaient dans notre pays pour le prendre en charge.
La justice avalise des pratiques d’élimination des handicapés sous couvert de lutte contre l’acharnement thérapeutique et de la manière la plus hypocrite qui soit : en provoquant la mort de faim et de soif pour éviter d’avoir à pousser sur la seringue.
[…]
Cette décision du Conseil d’Etat n’est pas définitive. Les avocats qui défendent la vie de Vincent Lambert ont annoncé de nouveaux recours, en premier lieu devant les instances internationales défendant les droits des handicapés.
Au chevet de Notre Dame comme au chevet d’une mourante…
Par Jeanne Smits (Le blog de jeanne Smits) — Photo (rognée) : LeLaisserPasserA38/Wikimedia Commons
Au chevet de Notre Dame comme au chevet d’une mourante, les Français sont redevenus ce qu’ils sont, une famille. Le silence unit les cœurs, angoissés. Passera-t-elle la nuit ? L’ont-ils assez aimée ? Ont-ils su lui dire combien elle était belle ? Ont-ils pensé à lui rendre visite, à cette vieille Dame, expression de la foi et de l’amour de tout un peuple — et en cela toujours rayonnante de jeunesse et de splendeur ?
Comme au chevet d’une mourante, ils ont laissé couler leurs larmes. Ils ont prié — et c’était la jeunesse qui priait, à genoux, le chapelet à la main, les mots des cantiques anciens et nouveaux sur les lèvres. Elle n’allait pas partir, n’est-ce pas ? Elle n’allait pas laisser Paris sans sa figure de Mère tutélaire ? Et la Sainte Couronne ? Cette coiffe de Roi, ces cruels roseaux tressés qui jadis lacéraient la Face du divin Fils de Marie, aujourd’hui source de grâce parce qu’elle fit couler son Sang adorable… serait-elle dévorée par les flammes ? Et les statues, et toutes ces merveilles rappelant à la France qu’elle est d’une famille baptisée, qu’elle est toujours une famille baptisée ?
Comme au chevet d’une mourante, on s’est souvenu des joies de Notre Dame. Soudain, une nation s’est rappelé quelle est sa culture. Sa richesse. Son âme… Quand l’être cher disparaît, on pense au bien qu’il fit, au vide qu’il laisse, à l’au-delà qu’il rejoint. On se serre. On se retrouve.
En brûlant, Notre Dame de Paris, cet être de pierres et de bois, de bronze et de verre, a embrasé le cœur des foules, et les foules ne se sont pas déchaînées. Elles ont, peut-être malgré elles mais sûrement grâce à Marie, renoué avec ce qui a civilisé, cimenté, amendé leur nature déchue.
Lire la suiteL’incendie de Notre-Dame de Paris, symbole pour l’Occident apostat ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le désastre qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris hier est inexprimable, des vitraux ont été abîmés, son toit et sa charpente vieux de plus de 770 ans et d'avantage pour certaines parties ont complètement brûlé, sa grande flèche s’est abattue. combien d’autres dégâts a-t-elle à déplorer ? La structure a heureusement tenu, bien qu’une inspection soit nécessaire pour s’assurer des dommages qu’elle a dû souffrir.
Un trésor d’histoire s’est ainsi anéanti en peu de temps, un grand sanctuaire qui renferme la Couronne d’épines, sans doute essaiera-t-on de reconstruire ce qui a été perdu, mais, les églises ayant été confisquées par l’État et lui « appartenant » depuis 1905 et n’étant prêtées à l’Église catholique que pour un but religieux, Notre-Dame sera-t-elle réparée conformément à ce qu’elle était auparavant ou sera-t-elle l’objet des outrages de l’« art » contemporain ?
L’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris est un symbole pour l’Occident apostat, car il représente bien la destruction actuelle de la morale, de la foi et de la raison qui s’y opère, il est peut-être aussi un avertissement de la destruction qui menace la France et l’Occident s’ils continuent sur cette voie glissante… Extraits de Pierre et les Loups (traduction d'un article de Mark Mallett) :
Lire la suiteUn Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines [, sa culture] est condamné au mépris et à la mort.
— Cardinal Sarah, dix jours avant l’incendie ; Catholic Herald, le 5 avril 2019« Il n’y a pas de culture française. »
— Emmanuel Macron, février 2017 ; lefigaro.fr« Madame la Présidente, je suis dans un travail de démolition que je mène depuis cinq ans avec obstination... Donc, euh... Laissez-moi faire ! »
— François Hollande (parlant sans doute de la France, le démon ne cache même plus ses intentions !), de passage à la basilique de Saint-Denis, mars 2017 ; rt.com (Ajout de Pierre et les Loups.)C’est la perte du symbole du christianisme en Europe.
— Un commentateur de la CSNB lors de l’incendie du 15 avril 2019La société occidentale est une société dans laquelle Dieu est absent de la sphère publique et n’a plus rien à y dire. Et c’est pourquoi nous voyons une société dans laquelle se perd la mesure de ce qui est humain.
— Pape émérite Benoît XVI, Essai : « L’Église et le scandale des abus sexuels » ; har22201.blogspot.com, le 10 avril 2019
Brésil : Le gouvernement français refuserait-il des marchés industriels par idéologie ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Picryl
Le gouvernement français refuserait-il de traiter avec le gouvernement brésilien de Jair Bolsonaro parce que celui-ci est pro-vie, opposé aux groupes LGBT, contre le marxisme, etc. ? Ce qui est sûr, c’est que la France qui vendait dernièrement de l’armement au Brésil semble maintenant délaisser ce marché. Extrait de La Tribune :
Après avoir réalisé de très belles opérations au Brésil (sous-marins, hélicoptères, satellite), la France s’est mise en retrait depuis l’élection de Jair Bolsonaro. Ce dont les industriels français très impliqués au Brésil s’inquiètent.
L’inquiétude grandit au sein des industriels français au Brésil. Et le récent échec de Naval Group, face à l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui a remporté à la grande surprise des observateurs l’appel d’offres sur la vente de quatre corvettes, n’a évidemment pas remonté leur moral à LAAD, le salon de l’armement de Rio de Janeiro. Plus de trois mois après l’arrivée du nouveau président brésilien, Jair Bolsonaro, la relation bilatérale entre Paris et Brasilia ressemblent désespérément à un encéphalogramme plat.
Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, les ministres français ont jusqu’ici soigneusement évité le Brésil. L’absence de la France au moment de la mise à l’eau du premier sous-marin Scorpène « Made in Brazil » en décembre dernier — un événement historique pour le Brésil — a été naturellement remarquée par les Brésiliens. A LAAD, le vice-président brésilien, le général Hamilton Mourao, a inauguré mardi le salon en compagnie du ministre de la Défense, le général Fernando Azevedo e Silva, en remerciant nommément les pays étrangers d’avoir envoyé des délégations. La France, qui n’a envoyé aucune délégation de haut niveau, n’a pas été bien sûr citée. La posture de Paris est en complète contradiction avec son choix d’il y a plus de dix ans de développer un partenariat stratégique avec le Brésil en renforçant la base industrielle technologique et de défense (BITD) brésilienne à travers de nombreux transferts de technologies (ToT).
Trisomie 21 et avortement eugénique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : yulia84/Pixabay
Depuis que les nouveaux tests de dépistage de la trisomie 21 sont remboursés par la Sécurité sociale en France, l’inquiétude grandit par rapport à leur très probable utilisation dans un but eugénique. Car le DPNI est plus efficace que les autres tests ses prédécesseurs, souvent employés dans le but de savoir si l’enfant à naître était normal ou s’il était atteint de trisomie 21, pour s’en débarrasser, si trisomie il y avait, par un avortement. D’après FSSPX.News :
… Il s’agit d’un dépistage prénatal non invasif (DPNI) qui analyse, à partir d’un simple prélèvement sanguin, l’ADN du fœtus qui circule dans le sang maternel.
Remboursé depuis décembre 2018 par la Sécurité sociale, le DPNI a officiellement pour but de diminuer le nombre d’amniocentèses, et le risque de fausses couches qui en découle, mais il paraît surtout consacrer un but eugénique, puisque « avec le DPNI on devrait tomber, d’ici à trois ans, à 80 naissances [de trisomiques] par an », prédit le docteur Aimé Ravel, médecin à l’Institut Jérôme-Lejeune.
[…] jusqu’à cette nouvelle génération de tests, 600 enfants trisomiques parvenaient encore à passer chaque année sous les fourches caudines de l’interruption médicale de grossesse (IMG), responsable de 1 400 à 1 600 victimes par an depuis 2014…
Vague de vandalisme contre des églises en France
Par Eric Pilon (Le Peuple) ― Voici la ou les sources de cet article : Breitbart, Spero, Huffpost et Twitter / Voici la source de la photo : Wikimedia Commons
Selon un organisme, 80 % des profanations de lieu de culte dans ce pays concernent des églises.
Médias et politiciens sont restés silencieux sur l'affaire, mais quelques voix se sont élevées pour tenter de réveiller la conscience sociale. Au moins une dizaine d'églises ont été soit vandalisées soit la proie des flammes ces derniers jours en France. La plus connue, l'église Saint-Sulpice de Paris, a subi des dégâts causés par un incendie dont l'origine reste, semble-t-il, inconnue.
Sauf que Laurent Wauquiez, le chef du parti Les Républicains, est convaincu que l'acte est de nature antichrétienne. Il a souligné qu'en janvier seulement, 66 églises avaient été « profanées ». « Assez d'omerta. Ouvrons les yeux », a-t-il écrit sur Twitter.
Ailleurs, à Nîmes, l'église Notre-Dame-des-Enfants a été l'objet de vandalisme. Des profanateurs y ont peint une croix avec des excréments humains et s'en sont pris à l'autel ainsi qu'au tabernacle. L'église Notre-Dame de Dijon, à l'est du pays, a subi à peu de choses près le même sort, de même que d'autres églises à travers le pays.
Le phénomène en inquiète plusieurs, surtout le silence des médias et des personnalités politiques. Une pétition a même été lancée pour que le gouvernement s'attaque au problème.
Les parrains de cette pétition demandent au ministre de l'Intérieur de publier « une liste exhaustive de toutes les attaques antichrétiennes en France » et souhaitent « qu'il condamne ces actes sacrilèges, qui sont une atteinte directe aux Chrétiens de France et à tous les Français qui respectent l'héritage chrétien de notre pays ».
Selon eux, « 80 % des profanations de lieu de culte en France concernent des églises ».
Nous avons toujours à choisir la vie : l’archevêque de Paris prononce une profonde homélie du carême pro-vie
Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Par Jeanne Smits, correspondante de Paris — traduit par Campagne Québec-Vie : © Olivier LPB/Wikimedia Commons/CC-BY-SA 4.0
14 mars 2019 (LifeSiteNews) — Pourquoi la vie est-elle sacrée ? Pour les catholiques, la réponse à cette question est au cœur de l’engagement de la défense de la vie humaine innocente, de sa conception à sa fin naturelle.
Ancien médecin généraliste de 1979 à 1990, spécialisé en éthique médicale à la Faculté de médecine de Créteil après avoir obtenu un diplôme universitaire en 1994, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, est un expert reconnu en la matière. Son homélie du premier dimanche de Carême dans sa cathédrale Notre-Dame de Paris a été une réflexion frappante et stimulante sur la valeur de la vie, qui ne peut être dissociée de la réalité de Dieu et de son amour.
Les tentations du Christ dans le désert, a expliqué Mgr Aupetit, commentant l’évangile du jour, sont vraiment liées aux réalités de la vie et de la mort, et à la façon dont l’homme doit les considérer.
« Cette vie dépasse infiniment son expression organique », dit-il.
De sa prédication, le mal inhérent à la destruction volontaire de la vie humaine — mais aussi celui de choisir de vivre au prix du rejet de Dieu, ou de refuser la souffrance contre la volonté de Dieu — devient très clair.
Le sermon de l’archevêque Aupetit offrait de belles perspectives sur les souffrances humaines de Jésus, en particulier ses 40 jours de jeûne [...] Voici le texte français d’origine, disponible sur le site L’Église catholique à Paris :
Le Diable a épuisé toutes les formes de tentations nous dit cet évangile. Il s’agit des tentations qui traversent Jésus Fils de Dieu en tant qu’il a assumé notre humanité. Elles rejoignent les tentations les plus fondamentales qui touchent notre vie humaine. Elles concernent la vie, Dieu et l’amour. C’est-à-dire les trois sujets qui permettent à notre humanité d’entrer dans le salut de Dieu. Ce Salut nous est accessible assez facilement si l’on en croit saint Paul : « Si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé » (Rm 10, 9).
Lire la suiteAvortement : rien ne peut taire la Vérité
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les partisans de l’avortement n’aiment pas que la vérité sorte au grand jour, d’où les zones d’interdiction de manifestation (pacifique) un partout dans le monde, notamment dans certaines provinces du Canada, et plus particulièrement en France le « délit d’entrave numérique » qui interdit en pratique aux pro-vie de fournir de l’information au sujet de l’avortement sur l’internet. Mais la Vérité à ses voies et jaillit malgré la chape de plomb. Extrait de Boulevard Voltaire :
Le vote du délit d’entrave numérique à l’IVG impulsé, en 2017, par madame Rossignol, alors ministre de la Santé, avait amorcé un tournant liberticide dans notre pays. Le droit a muté profondément, s’immisçant jusque dans le champ de la conscience humaine, dernier refuge de la liberté individuelle. La seule règle n’est plus l’interrogation sur le sens et la finalité des actes, elle est l’automatisme et surtout l’interdiction de penser et de s’opposer.
Cependant, il n’est pas possible de réduire les femmes au silence. La vérité trouve toujours un chemin, quels que soient les obstacles, et elle jaillit parfois là où on l’attend le moins.
Le 13 mars dernier, Anne Élisabeth Lemoine invitait, sur le plateau de « C à vous », plusieurs jeunes femmes venues témoigner de leur IVG, dans un seul but : faire la promotion du droit à l’IVG.
Or, quelle ne fut pas notre stupeur d’entendre une des jeunes mamans, mineure, témoigner en termes saisissants : « Je sens que ça va être beaucoup plus sale que ce qu’on m’avait expliqué, je perds du sang, beaucoup de sang, en fait. Je m’assois sur la cuvette des toilettes. Mais ce que je perds, c’est… de la chair, il faut le dire, c’est de la chair. »
Il doit s'agir d'un avortement par pilule abortive.
Une femme révèle avoir tué son enfant handicapé voilà 32 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
La révélation de cet acte hideux et révoltant a soulevé beaucoup d’indignation parmi les internautes. L’auteur de ce geste, Anne Ratier, qui ne mérite pas le doux nom de « mère, » affirmait dans une entrevue qu'elle avait offert la mort à son fils. Voici une forme de pensée euthanasique que nombre de médias soutiennent dans notre société, enrobant de sentimentalisme et d’arguments fallacieux ce qui ne pourra jamais s’appeler autrement que meurtre. Extrait de La Croix :
Trente-deux ans après les faits, une mère annonce publiquement avoir mis fin aux jours de son fils, né lourdement handicapé.
« Je m’appelle Anne Ratier et je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’offrir la mort à mon fils Frédéric. » C’est ainsi que vient de s’exprimer dans une vidéo de six minutes sur le compte Twitter du site d’information Konbini cette mère de famille qui, en 1987, a mis fin aux jours de son fils de trois ans, né lourdement handicapé à la suite d’un accouchement difficile. Cette annonce fait suite à la sortie du livre qu’elle a écrit, J’ai offert la mort à mon fils, paru le 13 février dernier chez Ebook Kindle (livre numérique).
Suite à l’accouchement difficile, l’enfant était devenu tétraplégique, ne parlait pas et présentait des troubles mentaux. Nécessitant des soins permanents, il était destiné à passer le reste de sa vie dans un établissement médical spécialisé. Trois ans après, alors qu’il pesait 17 kg, sa mère lui a donné la mort en administrant des médicaments neuroleptiques. Ce qui a engendré un coma puis, trois jours plus tard, la mort.
Le journaliste qui s’est entretenu avec l’assassine en entrevue estime que le délai en France de prescription pour cette sorte de crime est de 30 ans, or comme cela fait 32 ans qu’il a été perpétré, y aura-t-il condamnation ?