L’incendie de Notre-Dame de Paris, symbole pour l’Occident apostat ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fouad Maghrane/AFP/GettyImages — mise à jour 16 avril 2019, 15h40 — 15h45
Le désastre qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris hier est inexprimable, des vitraux ont été abîmés, son toit et sa charpente vieux de plus de 770 ans et d'avantage pour certaines parties ont complètement brûlé, sa grande flèche s’est abattue. combien d’autres dégâts a-t-elle à déplorer ? La structure a heureusement tenu, bien qu’une inspection soit nécessaire pour s’assurer des dommages qu’elle a dû souffrir.
Un trésor d’histoire s’est ainsi anéanti en peu de temps, un grand sanctuaire qui renferme la Couronne d’épines, sans doute essaiera-t-on de reconstruire ce qui a été perdu, mais, les églises ayant été confisquées par l’État et lui « appartenant » depuis 1905 et n’étant prêtées à l’Église catholique que pour un but religieux, Notre-Dame sera-t-elle réparée conformément à ce qu’elle était auparavant ou sera-t-elle l’objet des outrages de l’« art » contemporain ?
L’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris est un symbole pour l’Occident apostat, car il représente bien la destruction actuelle de la morale, de la foi et de la raison qui s’y opère, il est peut-être aussi un avertissement de la destruction qui menace la France et l’Occident s’ils continuent sur cette voie glissante… Extraits de Pierre et les Loups (traduction d'un article de Mark Mallett) :
Lire la suiteUn Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines [, sa culture] est condamné au mépris et à la mort.
— Cardinal Sarah, dix jours avant l’incendie ; Catholic Herald, le 5 avril 2019« Il n’y a pas de culture française. »
— Emmanuel Macron, février 2017 ; lefigaro.fr« Madame la Présidente, je suis dans un travail de démolition que je mène depuis cinq ans avec obstination... Donc, euh... Laissez-moi faire ! »
— François Hollande (parlant sans doute de la France, le démon ne cache même plus ses intentions !), de passage à la basilique de Saint-Denis, mars 2017 ; rt.com (Ajout de Pierre et les Loups.)C’est la perte du symbole du christianisme en Europe.
— Un commentateur de la CSNB lors de l’incendie du 15 avril 2019La société occidentale est une société dans laquelle Dieu est absent de la sphère publique et n’a plus rien à y dire. Et c’est pourquoi nous voyons une société dans laquelle se perd la mesure de ce qui est humain.
— Pape émérite Benoît XVI, Essai : « L’Église et le scandale des abus sexuels » ; har22201.blogspot.com, le 10 avril 2019
Brésil : Le gouvernement français refuserait-il des marchés industriels par idéologie ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Picryl
Le gouvernement français refuserait-il de traiter avec le gouvernement brésilien de Jair Bolsonaro parce que celui-ci est pro-vie, opposé aux groupes LGBT, contre le marxisme, etc. ? Ce qui est sûr, c’est que la France qui vendait dernièrement de l’armement au Brésil semble maintenant délaisser ce marché. Extrait de La Tribune :
Après avoir réalisé de très belles opérations au Brésil (sous-marins, hélicoptères, satellite), la France s’est mise en retrait depuis l’élection de Jair Bolsonaro. Ce dont les industriels français très impliqués au Brésil s’inquiètent.
L’inquiétude grandit au sein des industriels français au Brésil. Et le récent échec de Naval Group, face à l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui a remporté à la grande surprise des observateurs l’appel d’offres sur la vente de quatre corvettes, n’a évidemment pas remonté leur moral à LAAD, le salon de l’armement de Rio de Janeiro. Plus de trois mois après l’arrivée du nouveau président brésilien, Jair Bolsonaro, la relation bilatérale entre Paris et Brasilia ressemblent désespérément à un encéphalogramme plat.
Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, les ministres français ont jusqu’ici soigneusement évité le Brésil. L’absence de la France au moment de la mise à l’eau du premier sous-marin Scorpène « Made in Brazil » en décembre dernier — un événement historique pour le Brésil — a été naturellement remarquée par les Brésiliens. A LAAD, le vice-président brésilien, le général Hamilton Mourao, a inauguré mardi le salon en compagnie du ministre de la Défense, le général Fernando Azevedo e Silva, en remerciant nommément les pays étrangers d’avoir envoyé des délégations. La France, qui n’a envoyé aucune délégation de haut niveau, n’a pas été bien sûr citée. La posture de Paris est en complète contradiction avec son choix d’il y a plus de dix ans de développer un partenariat stratégique avec le Brésil en renforçant la base industrielle technologique et de défense (BITD) brésilienne à travers de nombreux transferts de technologies (ToT).
Trisomie 21 et avortement eugénique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : yulia84/Pixabay
Depuis que les nouveaux tests de dépistage de la trisomie 21 sont remboursés par la Sécurité sociale en France, l’inquiétude grandit par rapport à leur très probable utilisation dans un but eugénique. Car le DPNI est plus efficace que les autres tests ses prédécesseurs, souvent employés dans le but de savoir si l’enfant à naître était normal ou s’il était atteint de trisomie 21, pour s’en débarrasser, si trisomie il y avait, par un avortement. D’après FSSPX.News :
… Il s’agit d’un dépistage prénatal non invasif (DPNI) qui analyse, à partir d’un simple prélèvement sanguin, l’ADN du fœtus qui circule dans le sang maternel.
Remboursé depuis décembre 2018 par la Sécurité sociale, le DPNI a officiellement pour but de diminuer le nombre d’amniocentèses, et le risque de fausses couches qui en découle, mais il paraît surtout consacrer un but eugénique, puisque « avec le DPNI on devrait tomber, d’ici à trois ans, à 80 naissances [de trisomiques] par an », prédit le docteur Aimé Ravel, médecin à l’Institut Jérôme-Lejeune.
[…] jusqu’à cette nouvelle génération de tests, 600 enfants trisomiques parvenaient encore à passer chaque année sous les fourches caudines de l’interruption médicale de grossesse (IMG), responsable de 1 400 à 1 600 victimes par an depuis 2014…
Vague de vandalisme contre des églises en France
Par Eric Pilon (Le Peuple) ― Voici la ou les sources de cet article : Breitbart, Spero, Huffpost et Twitter / Voici la source de la photo : Wikimedia Commons
Selon un organisme, 80 % des profanations de lieu de culte dans ce pays concernent des églises.
Médias et politiciens sont restés silencieux sur l'affaire, mais quelques voix se sont élevées pour tenter de réveiller la conscience sociale. Au moins une dizaine d'églises ont été soit vandalisées soit la proie des flammes ces derniers jours en France. La plus connue, l'église Saint-Sulpice de Paris, a subi des dégâts causés par un incendie dont l'origine reste, semble-t-il, inconnue.
Sauf que Laurent Wauquiez, le chef du parti Les Républicains, est convaincu que l'acte est de nature antichrétienne. Il a souligné qu'en janvier seulement, 66 églises avaient été « profanées ». « Assez d'omerta. Ouvrons les yeux », a-t-il écrit sur Twitter.
Ailleurs, à Nîmes, l'église Notre-Dame-des-Enfants a été l'objet de vandalisme. Des profanateurs y ont peint une croix avec des excréments humains et s'en sont pris à l'autel ainsi qu'au tabernacle. L'église Notre-Dame de Dijon, à l'est du pays, a subi à peu de choses près le même sort, de même que d'autres églises à travers le pays.
Le phénomène en inquiète plusieurs, surtout le silence des médias et des personnalités politiques. Une pétition a même été lancée pour que le gouvernement s'attaque au problème.
Les parrains de cette pétition demandent au ministre de l'Intérieur de publier « une liste exhaustive de toutes les attaques antichrétiennes en France » et souhaitent « qu'il condamne ces actes sacrilèges, qui sont une atteinte directe aux Chrétiens de France et à tous les Français qui respectent l'héritage chrétien de notre pays ».
Selon eux, « 80 % des profanations de lieu de culte en France concernent des églises ».
Nous avons toujours à choisir la vie : l’archevêque de Paris prononce une profonde homélie du carême pro-vie
Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Par Jeanne Smits, correspondante de Paris — traduit par Campagne Québec-Vie :
14 mars 2019 (LifeSiteNews) — Pourquoi la vie est-elle sacrée ? Pour les catholiques, la réponse à cette question est au cœur de l’engagement de la défense de la vie humaine innocente, de sa conception à sa fin naturelle.
Ancien médecin généraliste de 1979 à 1990, spécialisé en éthique médicale à la Faculté de médecine de Créteil après avoir obtenu un diplôme universitaire en 1994, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, est un expert reconnu en la matière. Son homélie du premier dimanche de Carême dans sa cathédrale Notre-Dame de Paris a été une réflexion frappante et stimulante sur la valeur de la vie, qui ne peut être dissociée de la réalité de Dieu et de son amour.
Les tentations du Christ dans le désert, a expliqué Mgr Aupetit, commentant l’évangile du jour, sont vraiment liées aux réalités de la vie et de la mort, et à la façon dont l’homme doit les considérer.
« Cette vie dépasse infiniment son expression organique », dit-il.
De sa prédication, le mal inhérent à la destruction volontaire de la vie humaine — mais aussi celui de choisir de vivre au prix du rejet de Dieu, ou de refuser la souffrance contre la volonté de Dieu — devient très clair.
Le sermon de l’archevêque Aupetit offrait de belles perspectives sur les souffrances humaines de Jésus, en particulier ses 40 jours de jeûne [...] Voici le texte français d’origine, disponible sur le site L’Église catholique à Paris :
Le Diable a épuisé toutes les formes de tentations nous dit cet évangile. Il s’agit des tentations qui traversent Jésus Fils de Dieu en tant qu’il a assumé notre humanité. Elles rejoignent les tentations les plus fondamentales qui touchent notre vie humaine. Elles concernent la vie, Dieu et l’amour. C’est-à-dire les trois sujets qui permettent à notre humanité d’entrer dans le salut de Dieu. Ce Salut nous est accessible assez facilement si l’on en croit saint Paul : « Si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur, si, dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, alors tu seras sauvé » (Rm 10, 9).
Lire la suiteAvortement : rien ne peut taire la Vérité
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les partisans de l’avortement n’aiment pas que la vérité sorte au grand jour, d’où les zones d’interdiction de manifestation (pacifique) un partout dans le monde, notamment dans certaines provinces du Canada, et plus particulièrement en France le « délit d’entrave numérique » qui interdit en pratique aux pro-vie de fournir de l’information au sujet de l’avortement sur l’internet. Mais la Vérité à ses voies et jaillit malgré la chape de plomb. Extrait de Boulevard Voltaire :
Le vote du délit d’entrave numérique à l’IVG impulsé, en 2017, par madame Rossignol, alors ministre de la Santé, avait amorcé un tournant liberticide dans notre pays. Le droit a muté profondément, s’immisçant jusque dans le champ de la conscience humaine, dernier refuge de la liberté individuelle. La seule règle n’est plus l’interrogation sur le sens et la finalité des actes, elle est l’automatisme et surtout l’interdiction de penser et de s’opposer.
Cependant, il n’est pas possible de réduire les femmes au silence. La vérité trouve toujours un chemin, quels que soient les obstacles, et elle jaillit parfois là où on l’attend le moins.
Le 13 mars dernier, Anne Élisabeth Lemoine invitait, sur le plateau de « C à vous », plusieurs jeunes femmes venues témoigner de leur IVG, dans un seul but : faire la promotion du droit à l’IVG.
Or, quelle ne fut pas notre stupeur d’entendre une des jeunes mamans, mineure, témoigner en termes saisissants : « Je sens que ça va être beaucoup plus sale que ce qu’on m’avait expliqué, je perds du sang, beaucoup de sang, en fait. Je m’assois sur la cuvette des toilettes. Mais ce que je perds, c’est… de la chair, il faut le dire, c’est de la chair. »
Il doit s'agir d'un avortement par pilule abortive.
Une femme révèle avoir tué son enfant handicapé voilà 32 ans
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
La révélation de cet acte hideux et révoltant a soulevé beaucoup d’indignation parmi les internautes. L’auteur de ce geste, Anne Ratier, qui ne mérite pas le doux nom de « mère, » affirmait dans une entrevue qu'elle avait offert la mort à son fils. Voici une forme de pensée euthanasique que nombre de médias soutiennent dans notre société, enrobant de sentimentalisme et d’arguments fallacieux ce qui ne pourra jamais s’appeler autrement que meurtre. Extrait de La Croix :
Trente-deux ans après les faits, une mère annonce publiquement avoir mis fin aux jours de son fils, né lourdement handicapé.
« Je m’appelle Anne Ratier et je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’offrir la mort à mon fils Frédéric. » C’est ainsi que vient de s’exprimer dans une vidéo de six minutes sur le compte Twitter du site d’information Konbini cette mère de famille qui, en 1987, a mis fin aux jours de son fils de trois ans, né lourdement handicapé à la suite d’un accouchement difficile. Cette annonce fait suite à la sortie du livre qu’elle a écrit, J’ai offert la mort à mon fils, paru le 13 février dernier chez Ebook Kindle (livre numérique).
Suite à l’accouchement difficile, l’enfant était devenu tétraplégique, ne parlait pas et présentait des troubles mentaux. Nécessitant des soins permanents, il était destiné à passer le reste de sa vie dans un établissement médical spécialisé. Trois ans après, alors qu’il pesait 17 kg, sa mère lui a donné la mort en administrant des médicaments neuroleptiques. Ce qui a engendré un coma puis, trois jours plus tard, la mort.
Le journaliste qui s’est entretenu avec l’assassine en entrevue estime que le délai en France de prescription pour cette sorte de crime est de 30 ans, or comme cela fait 32 ans qu’il a été perpétré, y aura-t-il condamnation ?
Comment se poursuit l’expansion de la théorie du genre à l’école
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Esther Pivet, coordinatrice du mouvement VigiGender sonne encore une fois l’alerte, dénonçant la théorie du genre qui fait ses ravages dans plusieurs pays dont la France, où ils ont échappé belle de voir remplacé, sur les formulaires scolaires, les mots « père » et mère » par « parent 1 » et « parent 2. » Pourtant Esther Pivet met en garde contre cet apparent recul de l’expansion de l’idéologie du genre. Au passage, précisons encore une fois qu'il est tout à fait impossible de changer de sexe, les opérations de « réassignation du genre » ne faisant que changer l'apparence. Extrait d’Aleteia :
La coordinatrice du collectif VigiGender a mené l’enquête sur l’expansion sournoise et régulière de la « théorie du genre » à l’école. Comment réagir auprès des professeurs ? Comment aider les enfants à se construire sous la pression de ce formatage déstabilisant ?
L’abandon de « parent 1 – parent 2 » sur les formulaires scolaires semble envisagé au profit d’une formulation plus consensuelle. Faut-il pour autant se limiter à pousser un « ouf » de soulagement devant le retrait de cette mesure absurde privant pères et mères de leur dignité ? Réveillons-nous ! Ouvrons les yeux ! Toute l’Éducation nationale et la culture sont imprégnées de la théorie du genre sous-jacente à cette mesure, selon laquelle toutes les différences entre hommes et femmes ne seraient qu’une construction sociale. Les enfants et les adolescents sont formatés au goutte-à-goutte par des messages fondés sur ce postulat. L’objectif est de leur faire penser qu’il n’y aurait aucun problème à « changer de sexe », et que l’hétérosexualité et l’homosexualité seraient équivalentes, puisque notre corps sexué n’aurait aucune influence, aucune signification, ne dirait rien de ce que nous sommes, simple source de plaisir.
Changer de sexe
Des séries télévisées commencent à mettre en scène des jeunes qui décident de subir une réattribution sexuelle. Internet regorge d’informations sur le sujet. Comment s’étonner que de plus en plus d’enfants qui présentent un trouble dans leur identité demandent à « changer de sexe » (Le Point, 15 septembre 2018), alors que de tels troubles disparaissent pour la plupart après la puberté ? Leur « réveil » dans dix ans sera douloureux et, pour beaucoup, le suicide un jour peut-être la seule issue1. Des médecins tirent la sonnette d’alarme2, mais crient encore dans le vide, car le marché est prometteur. Chaque jour, un adolescent entre dix et quinze ans change de sexe anatomique au Royaume-Uni (The Telegraph, 8 juillet 2017).
Le trou noir de la théorie du genre est en train de happer une génération de jeunes. Des enfants sont formatés à l’école, à l’insu des parents, et par tout ce qu’ils voient sur Internet, si facilement accessible. Beaucoup de jeunes sont désespérés, blessés dans leur identité, dans leur sexualité…
Marlène Schiappa veut une gay pride en Corse
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo (rognée) : Nattes à chat/Wikimedia Commons
Le magazine Marianne signale que Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, d’origine corse, tente d’organiser une Gay Pride à Ajaccio.
Le projet aurait été discuté pour la première fois le 22 novembre 2018, lorsque le président de la République, Emmanuel Macron, a reçu à l’Élysée l’Inter-LGBT, et qu’il a été évoqué les régions qui résistent à la propagande LGBT. Le préfet en charge de la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) évoqua alors l’idée d’organiser une gay pride à Ajaccio. Marlène Schiappa a aussitôt décidé de se saisir du projet.
Les « dix mois en enfer » d’Agnès Thill, députée LREM, catholique et anti-PMA
Assemblée nationale française.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Christophe Eyquem/Wikimedia Commons
C’est vous dire s’il est difficile d’être catholique dans le parti d’Emmanuel Macron. Extrait de Valeurs actuelles :
Opposée à la « PMA pour toutes », la députée LREM Agnès Thill subit depuis dix mois la pression, le harcèlement et les moqueries des élus de la majorité, en raison notamment de sa foi catholique. Toujours membre du parti présidentiel, elle s’accroche à son rôle de « caillou dans la chaussure ».
Agnès Thill était soulagée, mardi, peu de temps après avoir été entendue par la commission des conflits de son parti, la République en Marche. Depuis qu’elle a manifesté publiquement son opposition à la « PMA pour toutes », la députée de l’Oise subit la pression permanente des membres de son groupe parlementaire. « Depuis dix mois, je vis un enfer », confie-t-elle. « Je suis harcelée par mes collègues, ma situation est réellement invivable, insupportable ». En sortant de son audition, elle estimait avoir enfin pu « expliquer [son] point de vue et remettre dans leur contexte les maladresses qui [lui] sont reprochées ». Si l’élue ne sera pas exclue — le parti l’a annoncé ce jeudi —, elle affirme être décidée à mettre fin à cette « violence inouïe » dont elle est systématiquement la cible.
De quoi parle-t-elle ? Dans une lettre envoyée à Gilles Le Gendre, Thill demande un « débat apaisé et serein », et prévient qu’elle déposera désormais plainte en cas de « nouvelle attaque » de la part de ses collègues, notamment sur sa vie privée et sa religion catholique.