Un Québec plus fier pourrait-il ignorer le statut, la mission et la responsabilité de la famille?
Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : teksomolyka/Adobe Stock
L’avenir du modèle québécois présenté par notre premier ministre du Québec, Monsieur François Legault, lors de son discours inaugural à l’Assemblée nationale, le 19 octobre 2021, m’amène à regretter, entre autres, qu’il en soit arrivé, au cours des trois dernières années, à adopter une attitude de mépris de la famille, de son statut, sa mission et sa responsabilité.
En votant pour lui en 2018, j’ai cru, avec bien d’autres, que Monsieur Legault serait un grand défenseur de la famille, un protecteur de la plus noble et importante des institutions humaines. Hélas, ce n’est pas ce que je perçois depuis un bon moment et, encore plus, aujourd’hui... Il ne cesse d’inciter les jeunes mères à confier leurs enfants à quelqu’un d’autre qu’elles-mêmes, en leur offrant un service de garde à bas prix. L’objectif voilé, mais manifeste est d’aider à relever le défi de la carence de main d’œuvre et, par ricochet, de faire progresser l’économie québécoise. Il affirme que c’est ce que désirent les femmes d’aujourd’hui et il veut leur laisser croire que, comme les hommes, les femmes ont ce devoir et cette mission sociale. On reconnaît l’idéologie des pays soviétiques d’antan.
Lire la suiteIl voulait avoir tort -- mais il semble avoir eu raison sur toute la ligne
Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial -- Photo : Forum économique mondial
Le 3 mai 2021, j'ai reçu, de notre collaborateur Jean Tardy (présentement candidat pour le Parti Populaire du Canada), un courriel contenant deux articles qui pronostiquaient sur les semaines et mois à venir. Le premier, intitulé « Je veux avoir tort », exprimait le souhait de l’auteur que ses pressentiments lugubres quant à l’avenir n’étaient que pure illusion concoctée par son esprit surchauffé de « complotiste ». Le deuxième, intitulé « la croisée des chemins » donnait les critères nécessaires pour juger si oui ou non ses prédictions allaient se réaliser, à savoir si vraiment nous faisions face à une véritable crise sanitaire qui allait se résorber pour donner place à une vraie normalité, ou bien si, comme le craignait notre auteur, il s’agissait en réalité d’un « putsch planétaire qui vise l’implantation d’une tyrannie mondiale sous le contrôle des partenaires du Forum Économique Mondial ». Eh bien, à mon horreur, alors que ses prédictions semblent s’accomplir avec une précision déconcertante en ces jours de septembre 2021, l’auteur me fait savoir par un message ce matin que j’avais oublié de publier ses textes prophétiques. Je corrige donc cette erreur, publiant aujourd'hui, sans modification, les deux textes qu’il m’a envoyé par courriel le 3 mai 2021, textes qui prédisent à la virgule près ce que nous semblons voir se déployer devant nous à la vitesse « grand V », soit l’implantation d’une tyrannie mondiale sous prétexte de crise sanitaire.
-- Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Je veux avoir tort
Je rêve de me tromper
La plupart des gens veulent avoir raison. Moi, en ce début de mai 2021, je rêve d’avoir tort. Je m’imagine, dans quelques années en train de dire à tous ceux que je rencontre que j’étais vraiment stupide, que je me suis trompé sur toute la ligne, que j’ai gâché un an ou deux de ma vie à m’énerver pour rien !
Ah ! que j’aimerais ça ! J’en rêve, je prie pour que ça arrive. Je pleurerais de joie si ça arrivait, si je découvrais que, contrairement à mes craintes, les gouvernements du Québec et du Canada n’étaient pas en ligue avec une cabale mondialiste fasciste et tenaient autant que moi à rétablir entièrement nos droits et nos libertés d’avant la pandémie. Ah ! si ça arrivait ! Le soleil reviendrait et je crierais partout en riant et en chantant que j’étais un con.
Avoir tort serait vraiment un délice, car, voyez-vous, je suis présentement convaincu que nos gouvernements collaborent sciemment avec un putsch planétaire qui vise l’implantation d’une tyrannie mondiale sous le contrôle des partenaires du Forum Économique Mondial et des bureaucrates de l’ONU. L’objectif de ce putsch est de détruire la capacité de résistance démocratique des peuples libres en les enfermant dans un état de dépendance chimique, électronique et économique totale. Cet objectif serait un préalable à l’implantation d’agendas d’ingénierie sociale si radicaux qu’ils ne seraient jamais acceptés dans une société véritablement libre et démocratique.
Ce régime que j’appréhende fonctionnerait avec quatre rouages :
Un état semi-permanent d’urgence sanitaire qui serait parfois allégé, mais jamais pleinement retiré. Il y aura juste assez d’allègement pour faire croire à la population que sa docilité a été récompensée puis d’autres variants surviendront et d’autres éclosions. Éventuellement, ce régime (comme tous les fascismes avant lui) blâmera les réfractaires. Si 60 % sont vaccinés, ça aurait pris 65 % ; 70 % alors c’est 75 % qu’il fallait atteindre et ainsi de suite. Comme dans le roman 1984 de Georges Orwell, nous entrerons dans une guerre larvée perpétuelle contre le COVID.
La vaccination universelle récurrente. Vaccins, vaccins complémentaires, vaccins d’appoint, vaccins saisonniers, vaccins de renforcement, vaccins de stimulation immunitaire, vaccins de déplacement, vaccins préventifs, vaccins correctifs pour réparer des pathologies imprévues causées par les autres vaccins…
Le certificat sanitaire, d’abord sous forme papier, puis de carte magnétisée puis d’implant sous-cutané. Un certificat justifiant l’étiquetage de tous les individus et la gestion électronique de leurs déplacements et leurs activités.
Le contrôle informatisé des déplacements et des accès. Permettant l’utilisation et la gestion centralisée du « certificat de vaccination » comme passeport intérieur et international. L’utilisation routinière et généralisée de ce certificat permettant de restreindre les déplacements internationaux, mais aussi l’accès aux hôtels d’autres régions, aux réunions publiques, aux activités sociales… cela, automatiquement et sans avoir recours à des forces de l’ordre. Un contrôle aussi, qui rendrait le certificat implicitement nécessaire pour plusieurs emplois.
Dans mes pires moments, j’imagine que nous vivrons, dans quelques années, dans une société où tous les décideurs, les gestionnaires, les journalistes, les universitaires, les vedettes… seront des vaccinés. En effet, ce sera une condition essentielle pour pouvoir voyager, étudier et socialiser librement, une nécessité de leur statut. La majorité se sera fait « volontairement » installer le certificat sous forme d’un implant sous-cutané et se déplacera ainsi avec une grande aisance, car les portes s’ouvriront devant eux sur détection de leur implant. Cependant, le prix qu’ils paieront pour ce pouvoir sera une soumission intime et répétée, sous la forme de l’injection dans leur chair consentie, des substances concoctées par Bill Gates et ses copains. Cette tension entre un statut social exalté et une soumission chimique intime les rendra de plus en plus intolérants et hargneux. Dans ce monde les non-vaccinés deviendront vite une nouvelle caste d’intouchables. On pourra d’ailleurs facilement les haïr et les mépriser puisqu’ils seront libres, en tout temps, de changer de statut et de se rallier aux injectés.
Ouf ! Quand je pense à ça, j’ai l’impression de vivre dans un cauchemar de science-fiction. Et je rêve de me réveiller ! Je prie que cette pandémie n’a pas été déclenchée pour détruire la présidence de Donald Trump, dernier obstacle majeur aux mondialistes, et parachever l’installation d’une tyrannie planétaire. Je rêve que Justin Trudeau et François Legault sont des gens sympas qui n’ont pas décidé de détruire nos sociétés, nos droits et nos libertés pour mettre notre pays au service d’agendas mondialistes.
Nous le saurons bientôt, car nous arrivons dans les semaines qui viennent, à la croisée des chemins.
La croisée des chemins
Des semaines lourdes de conséquences
Nous saurons bientôt si cette pandémie n’était qu’un mauvais rêve qui s’achève ou si elle est le début d’un cauchemar qui ne fait que commencer. En effet, nous sommes, en ce mois de mai 2021, à la croisée des chemins. Nous saurons, dans les semaines qui viennent, si cette urgence sanitaire qui perdure depuis plus d’un an était une réponse temporaire, de la part de politiciens épris de liberté, à un accident sanitaire ou bien si c’était le début d’une agression sournoise et planifiée de la part de nos élites politiques et médiatiques, de concert avec le grand capital mondial, pour détruire la liberté, atomiser toute forme d’assemblée et d’opposition et installer, en l’espace de quelques mois, un fascisme mondial. Voilà ce que je crains, mais, croyez-moi, je rêve et je prie d’avoir tort et de découvrir que cette pandémie n’était qu’un accident temporaire.
Lire la suiteAprès l’ouragan
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Walters Art Museum/Wikimedia Commons
Désolation et renouveau
Il y a une dizaine d’années, l’ouragan Juan frappa la ville de Halifax de plein fouet causant des dommages importants. J’étais, à l’époque, un résident de Halifax et j’ai vu, sur place, ce déchaînement de la nature (c’est une autre météo quand des deux par quatre volent dans les airs !).
Quelques jours plus tard, j’ai visité un terrain boisé des environs. C’était une scène de désolation. Presque tous les arbres avaient été déracinés par la tempête. Quelques îlots d’arbres tassés restaient encore debout. On devinait qu’ils avaient résisté parce qu’ils étaient ensemble, leurs branches entremêlées les avaient mutuellement renforcis. Un peu plus loin, un petit carré boisé semblait presqu’intouchée. Sa masse compacte et homogène l’avait probablement épargné. Ici et là, enfin, on voyait des arbres isolés qui avaient tenu. Ils se dressaient là, amochés et un peu décharnés mais toujours enracinés, alors que les autres, autour d’eux avaient été couchés.
Ce qui restait de ce bois était l’image même de la désolation. Un cataclysme soudain avait fauché une population saine ne laissant derrière lui que quelques îlots épars et des individus, isolés mais encore debout parmi les décombres.
En mars 2020, un cataclysme a frappé nos sociétés libres, paisibles et prospères. Ce cataclysme n’est pas cette épidémie virale plus virulente que les autres qui nous préoccupe tant. C’est l’agression mondiale fasciste, orchestrée par une poignée de milliardaires et de bureaucrates, qui a instrumentalisé cet événement sanitaire pour s’emparer des démocraties occidentales et asservir leurs populations. Il s’agit d’un putsch, planifié de longue date, qui se déploie avec la collaboration honteuse de gouvernants, de médias et d’églises qui font semblant de nous représenter tout en servant les intérêts d’un cartel mafieux.
Lire la suiteLe Nouvel Ordre Mondial : aboutissement du modernisme
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) ― Photo : vpemencom/Pixabay
Du rêve au cauchemar
Quand j’étais enfant, je dévorais les livres. L’un d’eux, une fresque remplie d’images, décrivait les grandes Ères de l’Histoire. Je m’en souviens encore : Préhistoire, Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, Grandes Découvertes… La dernière des Ères se nommait : « les Temps Modernes ». C’était mon Ère. Vers la même époque, la Révolution Tranquille débutait. Les adultes autour de moi disaient que le Québec entrait enfin, à son tour, dans l’Ère Moderne et dorénavant, nous serions, nous aussi, modernes.
Le modernisme se décrit comme une démarche collective vers un avenir meilleur. Sa thèse fondamentale affirme que l’humanité, ayant atteint un stade avancé de maturité, doit se libérer de ses croyances traditionnelles et se redéfinir sans limites. En se coupant de nos racines millénaires, on façonnerait un nouvel homme qu’on placerait dans un nouveau monde. Ce serait, comme on chantait à l’époque, « Le début d’un temps nouveau. »
Les bons vins se bonifient avec le temps ; les piquettes surissent. À peine soixante ans plus tard, ce modernisme, si appétissant au début, est devenu un breuvage toxique ; ses créations, une montagne de déchets ; son aboutissement, une abomination totalitaire. En effet, après les années de promesses utopiques, voici venir la réalité du Nouvel Ordre Mondial.
Dany Rondeau de l’UQAR, citant Polémia en ligne, décrit les cinq caractéristiques du modernisme comme suit :
- Individualisation : destruction des anciennes communautés d’appartenance
- Massification : adoption de comportements et de modes de vie standardisés
- Désacralisation : désenchantement/reflux des grands récits religieux au profit d’une interprétation scientifique du monde
- Rationalisation : domination de la raison instrumentale à travers l’échange marchand et l’efficacité technique
- Universalisation : extension planétaire d’un modèle de société posé comme seul possible rationnellement et donc supérieur
Le Nouvel Ordre Mondial, c’est-à-dire l’implantation en dix ans (« Great Reset », Agenda 2030), par les élites mondiales et nationales, des dix-sept Objectifs de Développement Durables (ODD) de l’ONU incarne, de façon extrême et définitive, toutes les caractéristiques du modernisme.
Lire la suitePutsch et pandémie
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Wikimedia Commons
La cadence accélère
Jusqu’à récemment, les transformations radicales que les forces mondialistes voulaient mettre en place butaient sur la résistance des institutions démocratiques. Avec la pandémie, celles-ci ont sauté. À partir du 13 mars 2020 et en l’espace de quelques semaines, les sociétés occidentales sont devenues des dictatures. Un an plus tard nos gouvernements, en ligue avec le Forum Économique Mondial, ont poussé la population, grâce à un ensemble de mesures coercitives, à accepter, comme solution unique pour sortir de « la crise », la vaccination universelle suivie d’un contrôle généralisé des déplacements et des accès.
Aujourd’hui (en mai 2021), la campagne de vaccination avance à fond de train. Le gouvernement québécois ne se donne même plus la peine de justifier ses dernières « décisions » sanitaires : vaccination des femmes enceintes, vaccination des enfants, deuxièmes doses avec des vaccins différents… La population, harassée par les restrictions, le masquage, le couvre feu, les agressions économiques est assoiffée de liberté et se fait injecter sans poser de questions. Le régime ne fait même plus semblant d’hésiter avant d’imposer ses nouvelles mesures. On annonce la venue de contrôles sur la base de certificats sanitaires, les médias applaudissent. Le « père » Legault déclare qu’il veut voir 75 % de vaccinés, personne ne questionne. La deuxième dose n’est pas administrée et déjà on parle de la troisième, pourquoi pas, « jamais deux sans trois ». C’est quoi ces annonces de pourcentage à vacciner, de troisième dose sans même étudier les effets de la première, de la médecine ? de la science ? de la prophétie ? On s’en fout ! En mars 2020, au début de la pandémie, le gouvernement introduisait prudemment des mesures et tentait de les justifier avec des chiffres. Aujourd’hui, le régime dicte ses volontés et les médias les vendent en montrant des clips de mourants aux nouvelles.
Les mondialistes jubilent. En effet, le putsch planétaire est sur le point de triompher. La présidence de Trump a été éliminée, la vaccination avance, le certificat vaccinal s’en vient. L’empire mondial prend forme. Ses rouages de contrôle seront l’état d’urgence semi-permanent, les injections à répétition, le passeport sanitaire et le contrôle informatisé des accès.
Bientôt, au Québec, tous les décideurs seront des injectés. Comment faire autrement, en effet, puisqu’il faut se déplacer librement et socialiser ouvertement pour faire partie de l’élite. Quel politicien, quel entrepreneur, quel journaliste, quel universitaire, quel humoriste pourra maintenir son statut et sa notoriété sans certificat vaccinal ? Ainsi, l’injection du jus de « Big Pharma » deviendra, dans quelques mois, le prérequis incontournable de la réussite et même d’une simple participation à la vie sociale. Par ailleurs, les réfractaires au vaccin, ici et ailleurs, formeront une nouvelle caste d’intouchables ; leurs vies, systématiquement atrophiées, motivant les autres à se faire injecter. Chacun jouera son rôle dans la nouvelle tyrannie mondiale.
Il y a un an on aurait dit que tout ça n’était que du délire de complotiste, n’est-ce pas ? Maintenant, les applications de traçage sont installées dans vos portables, on émet les premiers certificats sanitaires, les médias réclament des contrôles internes, les variants se suivent et le gouvernement achète la troisième dose de vaccins en préparation de « l’après-déconfinement », qui débutera cet automne.
À la fin, un peuple peut-il se défendre quand l’agression vient d’en haut ? Peut-il résister quand les partis d’opposition, les journalistes, les intellectuels, les pasteurs et les artistes participent au coup d’état. Car c’est bien ce qui arrive ici : nos élites se sont liguées pour imposer le Nouvel Ordre Mondial et détruire nos libertés.
L’article que vous lisez fait partie d’une série. Vous pouvez trouver les autres articles de cette série ici
Le Great Reset – Sommaire
Klaus Schwab, fondateur du Forum Économique Mondial.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : World Economic Forum/Flickr
Un bref résumé
Le « Great Reset », annoncé par le Forum Économique Mondial, n’est pas un délire de complotiste. C’est un agenda de transformation sociale précis et explicitement documenté. Cependant, cet agenda est si énorme, si radical, si englobant que, à moins d’avoir attentivement examiné la documentation, on peine à y croire. On dirait plutôt un scénario de science-fiction.
Le « Great Reset » ou Grande remise à zéro vise l’implantation accélérée de l’agenda d’ingénierie sociale radical parrainé par l’ONU (l’Agenda 2030) en 17 objectifs de développement durables (ODD) sur une période de dix ans (2020 à 2030). Celui-ci est mis en application par le grand capital à travers les partenaires du Forum Économique Mondial (FEM). Il est endossé par presque toutes les élites de la planète, politiques, académiques, religieuses et médiatiques. Ses objectifs et son échéance coïncident exactement avec ceux de l’ONU, du Club de Rome et du FMI. Il est endossé par presque tous les chefs d’états. Justin Trudeau et François Legault, en particulier le soutiennent activement. Horacio Arruda est le représentant de facto de ce Nouvel Ordre Mondial, sur place à Québec. Ce macaron des ODD qu’il porte en tous temps signale subtilement à la population et aux dirigeants du FEM que le gouvernement du Québec est entièrement soumis à l’empire mondialiste.
Ce programme, l’Agenda 2030, est en élaboration depuis plusieurs années. Il s’étend à tous les aspects de la société, des grands investissements énergétiques jusqu’aux cours d’école primaire. Il nous dit comment nous comporter, qui et quoi croire, comment élever nos enfants, quoi valoriser, quoi tolérer et quoi rejeter. Ses porte-paroles, y compris nos propres gouvernants, ont explicitement annoncé qu’ils entendaient profiter de « l’opportunité » conférée par l’urgence sanitaire pour l’implanter de façon accélérée.
Derrière sa façade souriante, cet agenda n’est que déception et mensonge. C’est un cartel capitaliste déguisé en socialisme ; un endoctrinement planétaire présenté comme une célébration de la diversité ; un système de contrôle maquillé en liberté. Ses prétentions semblent universalistes mais leur application concrète vise l’extermination de la civilisation chrétienne d’occident. Par rapport aux valeurs évangéliques, cet agenda nie la primauté du Christ, atrophie les âmes et pervertit les enfants. L’Agenda 2030 de l’ONU est un blasphème planétaire et une abomination.
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3e confinement pour les restaurants dans les régions de Québec…
Billet de blogue d’Aubert Côté ― Photo : Jason Taelliou/Flickr
Non ! Ce n’est pas un Poisson d’avril ! Oui ! C’est bien réel. Bel et bien réel. Hier soir, à l’heure où nous travaillions, nous les travailleurs de la restauration, serveuses, hôtesses, livreurs, cuisiniers, plongeurs, personnes de maintenance, concierges, gérants et propriétaires, M. François Legault et M. Horacio Arruda nous annoncent un troisième confinement en un an.
Je suis fier Québécois et franc Canadien, mais je ne suis pas « Peas Soup. » Je vais parler avec respect. Je vais dire mon désaccord avec politesse. Si nous sommes encore dans une démocratie, j’aurai le droit de manifester pacifiquement mon désaccord envers la décision de reconfiner plusieurs régions du Québec. Je vais utiliser la langue de Molière que nous aimons et je vais utiliser la langue de Shakespeare que nous respectons. En aucun cas, nous ne dirons notre opinion dans la vulgarité, ni dans la violence.
Monsieur Legault, Monsieur Arruda et Compagnie, vous vous comportez comme des « girouettes. » Il y a à peine quelques heures, vous aviez dit que nous ne reconfinerez pas les régions du Québec. Vous rendez-vous compte que fermer une troisième fois dans la même année les restaurants n’est pas une mince affaire ? Pour un ancien homme d’affaires, et pour un haut fonctionnaire, c’est le comble du ridicule. Vous êtes incohérents.
Puisque nous sommes en démocratie, Nous, les travailleurs et tenanciers de restaurants affirmons que nous prenons au sérieux les normes sanitaires quand nous sommes ouverts et nous voulons continuer à recevoir notre clientèle en obéissants aux règles d’hygiène. Nous pouvons lutter contre la Covid-19 tout en ouvrant nos restaurants, tout en vivant notre vie quotidienne. The new governement order, I desagree.
Comme travailleur de restaurant, je refuse le troisième confinement imposé au milieu de la restauration. Je ferai la grève à l’envers (Strike backwards). Je me présenterai à mon travail pour manifester mon désaccord au troisième confinement (3e confinement dans la même année) qui est un énorme coup de barre dont nos installations font les frais.
Aubert Côté, citoyen, employé de restaurant.
Références :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1781300/francois-legault-quebec-point-pandemie-covid-19
https://www.journaldequebec.com/2021/03/31/covid-19-legault-tiendra-un-point-de-presse-a-17h
https://www.ledevoir.com/societe/sante/597948/point-de-presse-covid-17h-legault-dube-arruda-31-mars-2021
250 personnes permises pour la messe à partir du 26 mars en « zone rouge »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Wirestock/AdobeStock
Le gouvernement du Québec a daigné permettre que les lieux de culte puissent admettre jusqu’à 250 personnes dans leurs murs, même en « zone rouge », comme pour les cinémas… Selon Le Devoir :
Dès vendredi, tous les lieux de culte au Québec, même ceux en zone rouge, pourront accueillir jusqu’à 250 personnes lors de leurs activités religieuses. Le gouvernement Legault a adopté un décret en ce sens mercredi.
La Table interreligieuse de concertation (TIC) avait demandé précédemment de pouvoir accueillir les gens jusqu’à 30 % de la capacité du bâtiment. Ce n’est pas exactement ça qu’elle a obtenu, mais c’est un peu mieux que les 10 personnes par pièce de lieu de culte, ayant un accès séparé, que la Cour supérieure du Québec, et non le gouvernement, avait accordées.
Ce récent changement permettra (je suppose) aux églises de tenir messes et offices publics pour la Semaine sainte qui arrive dans trois jours à peine, et Mgr Murray, président de la TIC (ne me demandez pas pourquoi les évêques catholiques du Québec ont besoin cela), salue la décision du gouvernement.
Pour ma part, je ne saluerai ni ne remercierai François Legault pour les bribes qu’il nous jette du haut de sa superbe ; remercie-t-on un voleur qui vous fait l’aumône de ce qu’il vous a pris ?
Pour parfaire son ignominie, le gouvernement, cédant sur le nombre de personnes, se reprend sur le masque, car d’après Le Devoir :
Le protocole des mesures sanitaires a été révisé. Désormais, les fidèles en zones rouge et orange devront porter un masque de procédure — et non un couvre-visage — en tout temps. « Avant, on pouvait le retirer quand on était assis à notre place », précise Mgr Pierre Murray. Le chant choral demeure interdit.
« Taisez-vous esclaves ! Chanter et respirer sont réservés aux maîtres », me semble-t-il comprendre devant ce décret. Ce césar impie, pour qui les églises ne valent pas mieux que les cinémas, empiète sur la liberté de l’Église. Depuis quand l’État réglemente-t-il ce qui a été institué par Dieu, à savoir, la sainte messe ? Si du moins il avait un prétexte sérieux… Usquequo Domine ?
Confinement au Québec : 250 personnes au cinéma, mais seulement 10 à la messe…
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) ― Photo : serhii bobyk/Freepik
Les autorités du Québec pourraient-elles expliquer pourquoi, sous prétexte de la situation sanitaire, elles permettent aux cinémas d’accueillir jusqu’à 250 personnes mais ne permettent pas aux églises d’accueillir plus de 10 personnes pendant un office religieux ?
Même le cardinal Gérald Lacroix, archevêque de Québec, pourtant très soumis aux directives sanitaires, a publié un communiqué sur le site web de l’archidiocèse dans lequel il dit que les croyants « ne peuvent pas comprendre pourquoi l’accès à leurs lieux de culte reste limité à 10 personnes dans la zone rouge alors que les cinémas peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes. »
Dans son communiqué empreint de langue de bois, le cardinal, poussé dans le dos par les fidèles catholiques, finit par qualifier les actuelles mesures de « déraisonnables et injustes » et cite l’exemple de familles en deuil qui ne peuvent « accompagner un être cher à l’église et lui offrir des obsèques chrétiennes alors que, parfois dans le même quartier, il est possible d’en rassembler 250 dans un cinéma ».
Le premier ministre François Legault avait annoncé le 16 février que les cinémas, les piscines intérieures et les gymnases intérieurs rouvriraient le 26 février dans toute la province, y compris ceux situés dans les zones qui sont toujours dans la zone de confinement stricte « rouge ».
Mais les lieux de culte ne peuvent accueillir que 10 personnes pour les différentes célébrations et 25 personnes pour les funérailles.
Le cardinal Lacroix a écrit que les catholiques « ne peuvent pas garder le silence sur les décisions prises par les autorités, qui nous laissent une impression de discrimination contre les communautés religieuses ». Il a invité les catholiques à contacter leurs députés pour exprimer leur « point de vue ».
« Si les magasins et les centres commerciaux sont ouverts au public conformément aux mesures appropriées, il n’y a aucune raison pour que les lieux de culte ne fonctionnent pas dans les mêmes conditions »
Des propos qui restent bien timorés au regard de la situation.
Plaidoyer du Pr Douglas Farrow : « Mettez fin dès maintenant au confinement inefficace du Québec »
Par Douglas Farrow, professeur de théologie et d’éthique à l’Université McGill de Montréal (The Post Millennial) ― Traduit de l'anglais ― Photo : Freepik
Au Québec, notre gouvernement a émis des décrets de fermeture de la province pour un mois, avec un couvre-feu à 20 h et une interdiction des services religieux, en réponse à une poussée saisonnière tout à fait prévisible du coronavirus, qui est apparu à Wuhan, en Chine, il y a environ un an. Le premier ministre Legault n’a proposé aucune analyse coûts/bénéfices et aucune justification morale qui puisse résister à la moindre critique. Il se contente de répéter le refrain d’experts médicaux tout aussi irresponsables, qui prétendent que cela nous sauvera d’une catastrophe imminente en endiguant la vague hivernale de transmissions du COVID. Cela ne fera rien de tel. Ce que ça fera, c’est causer un préjudice encore plus grave aux personnes privées de leurs revenus et de leurs communautés de soutien, sans parler de leurs droits et libertés constitutionnels. À la veille de l’annonce des nouveaux décrets, de nombreux experts médicaux ont été présentés dans les médias pour renforcer le soutien au gouvernement. Le Dr Donald Vinh, par exemple, est cité dans The Montreal Gazette comme ayant déclaré que des mesures de confinement strictes se sont avérées très efficaces au niveau international. Il observe également que 58 % des cas confirmés de COVID-19 au Québec sont parmi les personnes âgées de 20 à 59 ans, ce qui, selon lui, « signifie que les activités sociales de ces groupes d’âge représentent la majorité des transmissions communautaires en cours ». Ces deux affirmations sont très trompeuses. Son domaine d’expertise spécifique (en tant que microbiologiste qui étudie les facteurs génétiques dans la transmission des maladies infectieuses) ne lui permet pas de rendre des avis faisant autorité sur ces questions. Prenons ses affirmations dans l’ordre inverse : environ 65 % des Québécois ont entre 15 et 65 ans. Pourquoi devrions-nous alors nous inquiéter du fait que 58 % des cas confirmés se situent dans la tranche d’âge 20-59 ans ? Et pourquoi, dans cette logique, ne pas enfermer uniquement les personnes de cette tranche ? Ce sont eux les coupables après tout qui transmettent le COVID sans en souffrir. Ou bien, puisque très peu de « cas » qui ne sont pas d’un âge avancé ou qui sont sujets à une condition compromettante nécessitent une hospitalisation, pourquoi devrions-nous enfermer qui que ce soit ? Pourquoi ne pas plutôt cibler nos ressources — dont nous disposons de moins en moins à chaque confinement — sur la protection et l’assistance des personnes réellement vulnérables au virus ?
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