L’armée mondialiste
L'armée d'Hannibal à la bataille de Zama.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Planétaire, multisectorielle et cohésive
C’est quand un animal bouge qu’il se révèle. En 2020, les forces mondialistes ont accéléré la cadence de leurs activités et sont sorties de l’ombre. Une opération d’envergure mondiale est maintenant en cours. Elle se déroule avec une précision militaire. Or, là où il y a une opération, ça signifie qu’il y a aussi une organisation. Comme on dirait dans le militaire, il y a du SMEAC* derrière tout ça. Mais quelle est la forme de cette organisation, quels sont ses composantes et ses mécanismes ?
Je n’ai pas la réponse définitive à ces questions mais je commence à entrevoir les contours. Je vais décrire, ici, la composition et la structure de l’armée mondialiste telle que je la perçois présentement. Je dis bien « armée », car, malgré sa composition diversifiée, il s’agit d’une organisation hiérarchique capable d’effectuer des opérations complexes et coordonnées. Les opérations de cette organisation se déroulent à l’échelle de la planète et intègrent des décisions administratives, des distributions massives de produits, des résultats « scientifiques » ciblés, des actions politiques et policières, le tout soutenu et justifié par des narratifs médiatiques uniformisés. Cela signifie la présence d’un système mondial de Commandement et de Contrôle.
Comme dans n’importe quelle armée, les forces qui tentent d’imposer le Nouvel Ordre Mondial sont donc hiérarchiques. Il s’agit d’une organisation pyramidale avec, en haut, un groupe restreint qui prend des décisions stratégiques et en bas, une troupe nombreuse d’activistes qui cassent des vitres et intimident les opposants. Je distingue cinq niveaux ou strates dans cette organisation. Ils sont, de haut en bas : le Cartel, les Gnomes, les Kapos, les Lieutenants et les Brutes. Examinons-les tour à tour :
Le Cartel**. Au plus haut niveau on trouve le Cartel. Celui-ci est composé des grands investisseurs et des PDG des plus grandes multinationales. Les membres du Cartel comprennent les grandes fortunes (Rothschild, Rockefeller, Bush, Windsor…), quelques individus (Gates, Bezos, Zuckerberg), et la haute direction des principales multinationales de la planète. Ces dernières constituent un monopole effectif à l’échelle mondiale. Ce monopole n’est pas restreint à un seul secteur d’activité (comme nos banques canadiennes, par exemple, qui forment un monopole effectif dans le secteur financier) mais couvrent un éventail de secteurs (finance, médias, pharmaceutiques…). Comme dans tout monopole, ces organisations se soutiennent mutuellement effectuant des actions concertées qui les bénéficient toutes.
Les membres du Cartel sont un groupe restreint de quelques centaines d’individus (quelques milliers tout au plus). Ces gens sont physiquement disséminés mais évoluent dans le même environnement et partagent la même culture (mêmes écoles privées, hôpitaux, jets personnels, châteaux, clubs exclusifs, paradis fiscaux, prostitution de luxe…). Ils interagissent constamment entre eux. Les membres du Cartel vivent, en quelque sorte, dans un village global ; un genre de mini pays, invisible et sans frontières, dont les composantes sont éparpillées ici et là (surtout où il fait beau et chaud).
Lire la suiteMgr Viganò écrit à Trump pour lui parler du « Great Reset » qui veut en finir avec les libertés humaines
À gauche, Mgr Carlo Maria Viganò, à droite, le président des États-Unis Donal Trump.
Par Le blog de Jeanne Smits — Photo :
Mgr Carlo Maria Viganò a récemment écrit une nouvelle lettre au président des États-Unis, Donald Trump, l’encourageant à tenir ferme face à l’assaut du mondialisme antichrétien. Il faut distinguer dans la lettre de Mgr Viganò deux niveaux de fiabilité. Le premier, doctrinal et solide ; le second, politique et faillible selon sur quoi il se base. — A. H.
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Vous trouverez ci-dessous la lettre que vient d’envoyer Mgr Carlo Maria Viganò au président des Etats-Unis, Donald Trump, pour l’encourager à tenir bon face aux forces du mal qui se déploient pour mettre en place le Great Reset, la Grande réinitialisation, au moyen d’une dictature sanitaire inédite. Je remercie le lecteur de mon blog qui a bien voulu me transmettre sa traduction française du texte d’abord publié en anglais par LifeSiteNews. Cette traduction a été relue et révisée par Mgr Viganò ; il s’agit donc de la traduction officielle — J.S.
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Dimanche 25 octobre 2020
Solennité du Christ-Roi
Monsieur le Président,
Permettez-moi de m’adresser à vous en cette heure où le destin du monde entier est mis en danger par une conspiration mondiale contre Dieu et l’humanité. Je vous écris en tant qu’Archevêque, en tant que Successeur des Apôtres, en tant qu’ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique. Je vous écris dans le silence des autorités tant civiles que religieuses. Puissiez-vous accepter ces paroles qui sont les miennes comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (Jean 1, 23).
Comme j’ai eu l’occasion de Vous écrire dans ma lettre du mois de juin dernier, ce moment historique voit les forces du Mal alignées dans un combat sans merci contre les forces du Bien ; des forces du Mal qui apparaissent puissantes et organisées dans leur opposition aux enfants de Lumière, désorientés et désorganisés, abandonnés par leurs guides temporels et spirituels.
C’est au quotidien que nous ressentons les multiples attaques de ceux qui veulent détruire les bases mêmes de la société : la famille naturelle, le respect de la vie humaine, l’amour de la patrie, la liberté de l’éducation et d’entreprise. Nous voyons les responsables des nations et les chefs religieux se diriger servilement vers le suicide de la civilisation occidentale et de son âme chrétienne, tandis que les droits fondamentaux des citoyens et des fidèles sont bafoués au nom d’une urgence sanitaire qui s’avère de plus en plus instrumentalisée dans le but d’ériger une tyrannie inhumaine et sans visage.
Lire la suiteLes pays que Joe Biden dénonce comme totalitaires…
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Joe Biden, candidat démocrate aux présidentielles américaines, dépeignait lors d’une entrevue avec ABS le 15 octobre le totalitarisme qui sévirait dans certains pays de l’OTAN, comme la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie, selon Church Militant :
« Vous voyez tout ce qui se passe de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie et la montée des régimes totalitaires dans le monde », s’est exclamé Biden en faisant référence à l’OTAN. « Ce président [Trump] embrasse tous les voyous du monde ».
Qu’ont donc de particulier ces trois pays ? La Hongrie est dirigée par un gouvernement majoritaire démocratiquement élu. La Pologne également. La situation de la Biélorussie est sans doute beaucoup moins nette sur ce point, mais de là à mettre les deux pays précédents sur le même pied, il y a un très grand pas. Pourquoi donc cette association ? Peut-être parce que les trois pays tiennent une route différente de celle que Biden souhaiterait les voir emprunter.
La Hongrie s’oppose à l’invasion massive et aux machinations LGBT ; la Pologne fait de même et tient une route intéressante sur la question de la vie à naître ; quant à la Biélorussie, elle a signé avec les deux précédents une déclaration (ainsi que 29 autres pays), s’engageant notamment à « réaffirmer qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement, conformément au consensus international établi de longue date selon lequel chaque nation a le droit souverain de mettre en œuvre des programmes et des activités en conformité avec ses lois et politiques ».
Autre chose intéressante sur la Biélorussie, son président Alexandre Loukachenko n’a pas mis son pays en confinement et s’est vu refuser par conséquent des sommes astronomiques, promises par le Fonds monétaire international aux pays plongeant leur population dans les mesures sanitaires radicales (et malsaines). Surprenant, non ! Par ailleurs, après que le président eût refusé les millions du FMI d’étranges manifestations surgirent, que les médias, y compris au Canada, rapportèrent pendant un temps.
Bref, si Joe Biden devient président, il faudra s’attendre à se qu’il cherche à casser les reins des pays comme ceux-là.
Initiative « The Great Reset » : le Forum de Davos, le prince Charles et autres mondialistes veulent réinitialiser l’économie « post-COVID »
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) — Photo : Flickr
« Rien ne sera plus jamais comme avant » : combien de fois n’a-t-on pas entendu cela au plus fort de la pandémie du COVID-19 ? Le monde « post-COVID », répétait l’establishment politico-médiatique, devrait trouver une « nouvelle normalité ». Et c’est en effet ce qui se met en place : les voyages faciles, les relations interpersonnelles chaleureuses, les grands rassemblements, les libertés individuelles, et même les simples poignées de main doivent paraît-il céder la place à une distanciation sociale à long terme, à des règles tatillonnes et à une surveillance potentiellement drastique. Mais ce n’est là qu’une partie du tableau. Le Forum économique mondial — celui des célèbres réunions mondialistes de Davos — en collaboration avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international, a lancé une initiative révélatrice qui dévoile déjà certains objectifs dont la réalisation est facilitée par la grande peur du coronavirus chinois. Baptisée « The Great Reset » (la grande réinitialisation), elle cherche à « reconstruire » le système économique et social mondial afin de le rendre plus « durable ».
Ce bouleversement de fond en comble est présenté comme nécessaire à cause de l’effondrement de l’économie mondiale, lui-même consécutif au confinement généralisé.
Une courte vidéo présente l’initiative sur YouTube, ici, par ses promoteurs eux-mêmes.
L’idée a reçu le soutien total du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005.
« The Great Reset » : une entreprise fondamentalement révolutionnaire
Techniquement, un reset est une réinitialisation : dans le langage informatique, le mot désigne l’action d’effacer tous les logiciels et les données d’un disque dur pour le reformater en vue d’un nouveau départ. Transposée à l’activité humaine, le reset, la réinitialisation, signifie très précisément une révolution : un retour à l’origine, une transformation profonde frappant tout ce qui jusque-là se faisait, se pensait communément. « Du passé, faisons table rase ! »
Cela fait des décennies que le Forum économique mondial fondé par le professeur Klaus Schwab en 1971 réunit chaque année des chefs d’État, des milliardaires et des grands chefs d’entreprise afin de réfléchir aux questions économiques et de « gouvernance », comme on dit. Il s’agit d’œuvrer à la réalisation d’un objectif commun : l’extension du libre-échange mondial, la mise en place de règles mondiales communes de manière à remplacer les prises de décisions souveraines au niveau des nations, ou encore la promotion de la non-discrimination, « pour transformer les économies et les sociétés » comme le disent les organisateurs des réunions de Davos eux-mêmes.
Le Forum économique mondial organise le mondialisme à Davos
Pendant longtemps, les réunions annuelles de Davos se sont déroulées de manière très discrète, voire secrète. Cela a lentement changé, à mesure que les objectifs du Forum économique mondial sont entrés dans les mœurs politico-médiatiques : les principales réunions — dont certaines régionales qui se tiennent à d’autres moments de l’année, en Chine en particulier —, l’agenda et la liste des participants sont désormais disponibles en ligne, même s’il se dit que de nombreux débats et prises de décisions ont lieu en dehors des conférences et rencontres diffusées sur internet.
L’édition 2021, consacrée à la « grande réinitialisation », promet d’être bien différente. Alors qu’une réunion physique se tiendra comme d’habitude dans la station de ski suisse de Davos (personne n’entre à Davos au moment du Forum sans une invitation officielle) cette fois, on organisera une participation en ligne mondiale en vue d’un forum virtuel réunissant de nombreuses « parties prenantes » internationales (les fameux stakeholders que nous évoquerons plus loin) et surtout des jeunes. On dit d’ores et déjà que ceux-ci auront une voix déterminante pour le monde à venir. Cela sent la dynamique de groupe à plein nez.
Lire la suiteLe Forum économique de Davos utilise le coronavirus pour promouvoir l’homosexualité et la théorie du genre
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Un article publié par le Forum économique mondial, organisation non gouvernementale basée à Davos, en Suisse, qui comprend des centaines de grandes entreprises, a fait valoir qu’une meilleure inclusion des personnes transgenres et homosexuelles « est le secret du succès post-pandémique des villes ».
« Il existe de plus en plus de preuves que les villes LGBT + inclusives ont des “écosystèmes d’innovation” plus forts, des niveaux plus élevés d’entrepreneuriat, et qu’elles sont mieux en mesure d’attirer des talents et de fournir une qualité de vie élevée — ce qui les rend bien placées pour la reprise économique », affirme cet article du Forum économique mondial. « Une nouvelle analyse de la résilience économique offre un indice potentiel sur lequel les économies pourraient être en mesure de récupérer plus rapidement : l’inclusion LGBT + est corrélée à la résilience de l’économie d’un pays. »
« L’analyse d’Open For Business, une coalition d’entreprises faisant progresser l’égalité LGBT +, montre une forte corrélation positive (0,67) entre la résilience d’une économie et l’acceptation des personnes LGBT + », a écrit Jon Miller, qui se trouve être le fondateur d’Open For Business.
Un examen plus approfondi de l’analyse donne une image différente.
Les villes répertoriées comme ni « inclusives » ni compétitives sont, entre autres, situées en Iran, au Maroc, au Qatar, en Indonésie et en Biélorussie. Aucun de ces États n’est aussi développé sur le plan économique ou aussi stable sur le plan politique que les États-Unis et une grande partie de l’Europe, où les villes ont obtenu les meilleures notes.
L’analyse n’a en fait pas démontré de lien de causalité entre « l’inclusion LGBT + » et la « résilience économique ». Les pays ayant la meilleure « résilience économique » selon le classement du Forum de Davos sont ceux qui ont un système économique capitaliste fort comme l’aime le Forum économique mondial.
Ce que nous dit le Forum économique mondial, c’est donc qu’ultra-capitalisme et promotion LGBT font bon ménage.
« La Banque mondiale décrit les “communautés inclusives” comme une dimension clé des villes durables et résilientes », a écrit Miller. « L’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] identifie la “société inclusive” comme un moteur de résilience dans une ville. Le FMI [Fonds monétaire international] soutient qu’une économie est “plus fragile et moins résiliente lorsqu’elle n’est pas inclusive”. Un rapport de l’ONU [Nations Unies] Habitat constate que l’inclusion est nécessaire pour un “programme de résilience urbaine réussi”. »
Le Forum économique mondial a par ailleurs consacré une section entière de son site Web au « Mois de la fierté 2020 », entendez par là le mois des défilés LGBT à travers l’Occident décadent.
En janvier 2019, plusieurs sociétés, dont MasterCard et Microsoft, avaient lancé un « Partenariat pour l’égalité LGBTI » lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, visant à recruter au moins 100 autres sociétés d’ici 2020. Au moment d’écrire ces lignes, 17 sociétés ont suivi, dont Coca-Cola, PepsiCo et Procter & Gamble.
Lire la suiteDénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).
Le Pacte éducatif mondial au service d’un étrange humanisme : entretien avec Mgr Vincenzo Zani
Mgr Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l'éducation catholique.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo :
LifeSiteNews vient de publier un entretien réalisé par Diane Montagna lors de l’atelier en vue du Pacte éducatif mondial à Rome, les 6 et 7 février derniers. Mgr Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’Education catholique, chargé de l’organisation de l’événement du 14 mai prochain à Rome — et des rencontres et manifestations qui l’accompagnent — a présenté le « nouvel humanisme » que le pape veut promouvoir par le biais de ce Pacte proposé à de multiples acteurs en provenance de la société civile, multiculturelle et plurireligieuse.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de cet entretien, non sans relever quelques points très révélateurs. On y apprend par exemple que selon cet archevêque, Dieu se « retire » de l’histoire après la Création : « Dieu crée mais se retire ensuite. Il quitte l’homme en disant : “Va !” »
Dans cette curieuse conception de la liberté, quid de l’action surnaturelle de Dieu dans le monde ? Interpellé sur ce point par Diane Montagna, Mgr Zani a un peu aménagé son propos pour rappeler que Dieu intervient pour dire (à Caïn) : « Où est ton frère ? » « Par conséquent, Dieu ne se retire pas. Il est là, mais Il ne veut pas remplacer l’homme. » Tout cela ne brille pas par la clarté, mais on retiendra que la notion du péché originel est absente du propos de Zani, qui interprète d’ailleurs l’Incarnation à cette sauce étrange :
« Et donc, au moment de la Création — ceci est un point de vue chrétien, car le christianisme a sa propre vision spécifique — à un certain moment, Dieu voit l’homme désorienté, et il envoie son Fils — l’Incarnation. » L’Incarnation n’est plus la venue du Messie et du Sauveur, promise depuis l’origine pour racheter l’humanité privée du salut éternel par la faute des premiers parents, mais une espèce de séance de rattrapage au moment où l’homme ne sait plus où il va.
Parmi les propos plus ou moins classiques de Mgr Zani, on retiendra aussi ceux-ci : le pacte éducatif mondial veut se mettre « au service de toute l’humanité dans la liberté », sans qu’il ne soit jamais question de mission, de conversion, d’attirer les jeunes à la vérité. Le premier objectif commun n’est d’ailleurs pas de prêcher la vraie foi, mais de « prendre soin de la création et de l’avenir du monde » – ce n’est pas pour rien que l’affaire s’inscrit dans la logique de Laudato si' et qu’il est placé sur un pied d’égalité avec la COP qui se déroulera en décembre à Glasgow.
Je note aussi avec intérêt que Mgr Zani a refusé catégoriquement de révéler les noms de ceux qui selon lui travaillent déjà depuis un an à l’élaboration du « Manifeste » qui sera signé le 14 mai sous l’égide du pape François : on sait seulement que plusieurs religions sont représentées et que les experts sont de variétés diverses. Pourquoi cette culture du secret ? Qu’y a-t-il à cacher ?
Lire la suiteFinanciers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »