« Je n’abandonnerai pas » : un député finlandais poursuivi pour avoir défendu le vrai mariage promet de se battre en appel
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wolfhound911/Adobe Stock
25 janvier 2023 — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon s’entretient avec Päivi Räsänen, une députée finlandaise qui a été ciblée pendant des années par un procureur pro-LGBT en raison de ses convictions chrétiennes franches sur l’homosexualité et le mariage.
Pour la petite histoire : Räsänen a publié un tweet en 2019 dans lequel elle dénonce le soutien de l’Église évangélique luthérienne à l’événement « LGBT Pride » d’Helsinki. Räsänen est connue depuis longtemps pour sa défense du mariage et de la sexualité bibliques, ce qui a fait d’elle une cible parmi les gauchistes radicaux pro-LGBT qui veulent la punir pour ses croyances chrétiennes.
Bien que Mme Räsänen ait été déclarée non coupable de trois accusations d’« incitation contre un groupe minoritaire » l’année dernière, le procureur pro-LGBT à l’origine de l’affaire, Raija Toiviainen, a fait appel de la décision, ce qui signifie que l’affaire est toujours en cours.
Mme Räsänen déclare à Jonathon que toute cette situation est « choquante », car la Finlande a une longue tradition de défense de la liberté d’expression et de religion.
« Je n’aurais jamais imaginé que mes convictions et mes opinions sur le christianisme et la Bible conduiraient à ce genre de processus », dit-elle, ajoutant que la police l’a interrogée sur la signification du « péché » et l’enseignement de saint Paul sur l’homosexualité.
« Je n’ai parlé que de ce que la Bible enseigne et de ce que Dieu représente, du mariage, c’est-à-dire entre un homme et une femme, et aussi de ce qu’elle enseigne sur l’homosexualité. »
Räsänen note également que Toiviainen n’est pas seulement militante pro-LGBT, son objectif principal déclaré est « le ciblage, la lutte et les discours de haine ».
Heureusement, Räsänen a reçu une avalanche de soutien de la part des organisations et des chefs religieux finlandais, y compris de ceux de divers pays du monde. Malgré l’épreuve ardue et les difficultés de sa situation, Räsänen voit quelques bons côtés.
« L’Association finlandaise pour la liberté d’expression et de religion a été fondée dès le début pour soutenir cette affaire et éventuellement d’autres similaires à l’avenir », dit-elle. « Et je dois dire que je suis particulièrement heureuse pour les personnes homosexuelles qui m’ont dit avoir trouvé Jésus dans leur vie grâce à cette affaire ».
La Finlande approuve l’avortement à la demande pendant les 12 premières semaines de la grossesse
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rocketclips/Adobe Stock
27 octobre 2022, Finlande (LifeSiteNews) — Les législateurs finlandais ont assoupli les restrictions sur l’avortement en permettant aux femmes d’obtenir un avortement sur demande pendant les douze premières semaines de grossesse.
Par une large marge de 125-41, l’assemblée législative finlandaise Eduskunta a voté pour approuver les changements à la Loi sur l’avortement afin de faciliter l’accès à la procédure mortelle, sur la base des demandes d’une initiative citoyenne de l’Association féministe.
« La priorité de l’initiative citoyenne est d’abolir la nécessité pour les femmes de devoir justifier l’interruption d’une grossesse de moins de 12 semaines par des arguments financiers ou sociaux »*, expliquait Euractiv en 2020, après que l’initiative ait recueilli les 50 000 signatures nécessaires pour soumettre sa proposition aux législateurs.
En vertu de la loi finlandaise sur l’avortement en vigueur depuis longtemps, une femme ne peut obtenir un avortement que dans certaines conditions, par exemple si « l’accouchement et les soins d’un enfant lui imposeraient une charge considérable compte tenu des conditions de vie de la femme et de sa famille et d’autres circonstances ».
Les modifications apportées à la Loi finlandaise sur l’avortement permettront également aux femmes d’obtenir un avortement sur recommandation d’un seul médecin, au lieu de deux, ce qui est actuellement requis par la loi.
Selon l’Associated Press, la Loi finlandaise sur l’avortement était la plus stricte de la région nordique.
Les changements récemment adoptés à la Loi sur l’avortement avaient été soutenus par des ONG telles qu’Amnesty, l’Association des sages-femmes, la Ligue finlandaise des droits de l’homme, la Fédération des familles, la Société d’obstétrique et de gynécologie, et « plusieurs groupes de jeunes, de femmes et des cercles politiques », selon Euractiv.
Lire la suiteEn Finlande, un député pro-vie ayant cité la Bible au sujet de l’homosexualité est déclaré non-coupable de « discours haineux »
Päivi Räsänen.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dans une grande victoire pour les chrétiens pro-vie et la liberté d’expression, un tribunal a décidé que Päivi Räsänen, membre du parlement finlandais, n’est pas coupable de discours haineux pour avoir cité la Bible afin de défendre ses opinions.
Päivi Räsänen aurait pu être condamnée à six ans de prison pour avoir exprimé publiquement ses convictions chrétiennes, après avoir été accusée de tenir un « discours de haine ». Elle est connue pour défendre des opinions chrétiennes conservatrices et s’être prononcée contre l’avortement et l’euthanasie.
Mme Räsänen faisait l’objet de trois chefs d’accusation pour « discours de haine » en raison de commentaires qu’elle avait faits lors d’interviews et sur Internet.
L’Alliance Defending Freedom (ADF) International, qui la représente, a déclaré que les autorités l’accusaient de « discours de haine » pour avoir exprimé publiquement son opinion sur le mariage et la sexualité humaine dans une brochure de 2004, des commentaires lors d’une émission de télévision de 2018 et un tweet de 2019 critiquant la décision des dirigeants de son église de soutenir une célébration de la « Fierté ». Elle est membre de l’Église évangélique luthérienne de Finlande.
« Bien que la police ait précédemment conclu qu’aucun crime n’avait été commis, le procureur général a rouvert le dossier », a réagi ADF International.
Ses avocats ont déclaré qu’elle avait participé en 2019 à plusieurs longs entretiens sur ses opinions avec la police, puis qu’elle avait attendu plus d’un an avant que le procureur général ne décide de continuer les poursuites.
Le 5 mars 2020, elle a appris que le procureur général avait lancé deux autres enquêtes à son encontre, ont indiqué ses avocats. L’une concerne ses commentaires discutant de sa foi et de questions religieuses dans une émission de télévision en 2018 intitulée « Yökylässä Maria Veitola ». L’autre concerne une entrevue radiophonique à laquelle elle a participé en décembre 2019 ; le sujet était « Que penserait Jésus des homosexuels ? »
Lire la suiteUn député finlandais pro-vie jugé pour s’être opposé au « mariage » homosexuel en citant la bible
Päivi Räsänen.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Ce mois-ci, une femme politique d’une nation occidentale sera jugée pour avoir cité la Bible en public.
Il ne s’agit pas d’une exagération. Le 24 janvier, la députée finlandaise Päivi Räsänen sera accusée d’avoir défendu la définition biblique du mariage dans une brochure, lors d’un débat télévisé et sur les médias sociaux. Les médias accusent la politicienne, femme de pasteur, mère de cinq enfants et grand-mère de sept, d’être une criminelle potentiellement dangereuse. Le procureur général de Finlande l’accuse d’avoir fait des déclarations « désobligeantes et discriminatoires à l’égard des homosexuels » « violant leur égalité et leur dignité ».
J’ai eu l’occasion de discuter avec Räsänen à plusieurs reprises ─ pour un article décrivant son épreuve dans First Things l’année dernière, ainsi que plusieurs entrevues pour LSN au fur et à mesure que son cas progressait. À plusieurs reprises, Räsänen a été interrogée par la police pendant des heures à propos de sa défense publique de l’éthique sexuelle scripturaire, et les procureurs ont retenu trois charges criminelles contre elle. Elle risque jusqu’à deux ans de prison si elle est reconnue coupable. L’impact sur la liberté religieuse dans le monde entier serait catastrophique.
L’Alliance Defence Fund International soutient son cas depuis deux ans et l’a récemment rencontrée au Parlement finlandais pour discuter de ce qu’elle vit. C’est une personne chaleureuse et charmante qui a exercé la profession de médecin pendant 10 ans avant d’entamer sa carrière politique. Son éthique a toujours été centrale pour elle, et elle s’est fermement opposée à l’avortement tout au long de sa carrière médicale en raison de son opposition à la suppression de vies humaines. Elle a emporté cette éthique avec elle lorsqu’elle a été recrutée en politique.
Lire la suiteUn député pro-vie finlandais poursuivi pour avoir défendu le vrai mariage contre l’homosexualité
Päivi Räsänen.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Un député finlandais, Päivi Räsänen, est l’objet aujourd’hui de poursuites pour ses propos, soutenant la vision chrétienne (et normale) du mariage et de la sexualité, contre l’homosexualité. Il semble que l’on soit en présence d’une sorte d’acharnement judiciaire. Selon LifeNews :
Päivi Räsänen est membre du Parlement finlandais, ancien ministre de l’Intérieur, médecin, grand-mère et chrétienne convaincue. Elle est connue pour avoir défendu des opinions chrétiennes conservatrices et s’être prononcée contre l’avortement et l’euthanasie.
Aujourd’hui, cependant, Mme Räsänen fait l’objet de trois accusations de crimes de « discours de haine » pour des commentaires qu’elle a émis lors d’entrevues et en ligne, rapporte Christianity Daily. Si elle était reconnue coupable, elle risquerait jusqu’à six ans de prison, affirment ses avocats.
La police, elle, n’a retenu aucune charge mais… :
« Je ne me considère pas comme coupable d’avoir menacé, calomnié ou insulté qui que ce soit. Mes déclarations étaient toutes basées sur les enseignements de la Bible sur le mariage et la sexualité. »
ADF International, qui la représente, déclare que les autorités l’ont accusée de « discours de haine » pour avoir exprimé publiquement son opinion sur le mariage et la sexualité humaine dans une brochure de 2004, pour ses commentaires lors d’une émission de télévision en 2018 et un tweet en 2019 critiquant la décision des dirigeants de son église de soutenir une célébration de la « Fierté ». Elle est membre de l’Église évangélique luthérienne de Finlande.
« Bien que la police eût précédemment conclu qu’aucun crime n’avait été commis, le procureur général a rouvert le dossier », commente l’ADF International.
C’est étrange, vous n’avez commis aucun crime, mais la justice peut continuer à vous poursuivre… D’autres interrogatoires policiers s’en sont suivis en 2019, mais elle attend toujours que le procureur général décide de donner suite à ces préliminaires — ce qui indique de toute évidence qu’il n’a rien trouvé à se mettre sous la dent. Le procureur général a depuis lancé contre elle deux autres enquêtes, encore pour des propos qu’elle a tenus au sujet de l’homosexualité.
Une étude douteuse affirmant que l’avortement n’augmente pas les tentatives de suicide
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
21 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude a attiré l’attention des médias grand public sur ses conclusions selon lesquelles l’avortement n’augmenterait pas la probabilité qu’une femme tente de se suicider, mais un éminent chercheur pro-vie affirme que les faits indiquent tout le contraire.
Mardi, The Lancet a publié une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université du Maryland qui a examiné les données sur l’avortement et l’automutilation de plus de 500 000 femmes au Danemark.
« Nous avons constaté que les femmes qui ont eu des avortements présentaient un risque plus élevé de tentatives de suicide non mortelles que les femmes qui n’ont pas eu d’avortement », conclut-il. « Cependant, comme le risque accru était le même l’année précédant et l’année suivant l’avortement, il n’est pas attribuable à l’avortement. Ainsi, les politiques basées sur l’idée que l’avortement augmente le risque de tentatives de suicide chez les femmes désinformées. »
Commentant l’étude sur The Daily Mail, Jenneke van Ditzhuijzen de l’Université d’Amsterdam a suggéré que les tentatives de suicide pourraient être attribuées non pas à l’avortement lui-même, mais à d’autres facteurs relatifs à une grossesse non désirée, comme la violence domestique ou la stabilité des relations. « Cela ne signifie pas qu’avoir un avortement indique que les femmes traversent une période difficile ou que les symptômes de problèmes mentaux sont attribuables à l’avortement, affirme-t-elle, mais plutôt que certaines femmes courent un risque élevé d’adversités multiples à un certain moment de leur vie, ce qui pourrait inclure une grossesse non désirée et un avortement. »
Michael New, professeur invité de l’Université catholique d’Amérique et chercheur de l’Institut Charlotte Lozier (CLI), informe LifeSiteNews que les conclusions de l’étude sont limitées par certaines lacunes méthodologiques et que l’étude elle-même est incompatible avec un ensemble de preuves provenant d’autres études.
Lire la suiteQuelle est donc cette histoire de cintres ?
Par Ruth Robert (Campaign Life Coalition) — (Traduit par Campagne Québec-Vie) Image : Facebook
L’un des nombreux arguments avancés par les pro-choix est que l’avortement sauve des vies. Oui, l’enfant meurt, mais si l’avortement n’était pas légal, les femmes continueraient à rechercher et à obtenir des avortements, peut-être au moyen de cintres, et mourraient donc en grand nombre. Étant tombé sur cet argument au cours de l’été, j’ai ressenti le besoin de souligner que la majorité des faits suggère que l’augmentation supposée de la mortalité maternelle due à l’avortement illégal est un mythe. L’avortement sur demande peut même davantage mettre en danger la vie des femmes. Cela cause certainement plus de décès au total.
Considérons la recherche publiée en 2012 qui a été faite au Chili sur le taux de mortalité maternelle du pays sur 50 ans. La mortalité maternelle a continuellement baissé sur une période de cinquante ans, même après que l’avortement y ait été rendu illégal. En d’autres termes, la légalité de l’avortement ne semble pas avoir d’impact sur les taux de mortalité maternelle. De même, l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP et la Banque mondiale ont indiqué que les quatre pays qui avaient enregistré la plus forte baisse de leur taux de mortalité maternelle entre 1990 et 2008 étaient les Maldives, la Roumanie, l’Iran et le Bhoutan. Trois de ces pays avaient maintenu l’interdiction de l’avortement.
En outre, selon une étude menée en Finlande, où l’avortement est légal, le taux de mortalité des femmes qui ont subi un avortement au cours de l’année écoulée était quatre fois plus élevé que celui des femmes qui ont enfanté la même année. Le suicide figurait parmi les raisons d’un tel pic, ce qui laisse entrevoir la dévastation émotionnelle et psychologique que peut entraîner l’avortement. D’autres études menées appuient ces conclusions. Par conséquent, que le pays soit développé ou non, au mieux la légalisation de l’avortement ne contribue pas à faire baisser les taux de mortalité, et au pire il tend à les augmenter. Il est clair que la légalisation de l’avortement n’est pas une solution nécessaire [dans le sens où la fin justifierait les moyens], ni même sage, pour épargner aux femmes le risque de mourir.
Cela, peut-être, ne devrait pas être une révélation stupéfiante. Légaliser l’avortement signifie augmenter le nombre de femmes qui ont recours à l’avortement. Étant donné que l’avortement n’est pas sans risque (et qu’il peut également augmenter le risque de complications lors de grossesses futures), il n’est pas surprenant que la mortalité maternelle augmente. Qui sait ? Cette tendance pourrait peut-être contribuer à la tendance ascendante de la mortalité maternelle dans des pays comme le Canada et les États-Unis au cours des dernières décennies, en dépit des allégations d’amélioration des « soins de santé reproductive ».
Enfin, ceux qui se tiennent à la position de « pro-choix à contrecœur » en raison d’un désir de réduire les pertes de vie seraient encore mieux lotis en s’opposant à l’avortement. Selon les statistiques du Center for Disease Control and Prevention (CDC), 39 femmes seulement sont mortes des suites directes d’avortements illégaux l’année précédant Roe v. Wade [États-Unis], contrairement aux « milliers » qui seraient morts selon les militants de l’avortement. Cependant, des milliers d’enfants meurent chaque jour des suites d’un avortement légal. Peut-être qu’au lieu d’aider les femmes à tuer plus efficacement leurs enfants afin qu’elles ne soient pas « forcées » de se tourner vers les cintres, les pays devraient canaliser leurs ressources à l’élimination des causes qui pourraient conduire les femmes à une telle décision.
Une nouvelle étude établit le lien entre l'avortement et le suicide
Par The Elliot Institute ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : StockSnap/Pixabay
Une analyse de 2019 des décès par suicide en Italie a révélé que dans l'année suivant une grossesse, les femmes ayant subi un avortement étaient 2,3 fois plus susceptibles de se suicider que les femmes ayant donné naissance.
Il ne s'agit là que de la dernière d'une série d'études reliant l'avortement à des taux plus élevés de suicide et à un risque élevé de décès en général.
Des études à grande échelle sur les taux de mortalité maternelle aux États-Unis, en Finlande et au Danemark ont révélé des taux de mortalité plus élevés chez les femmes qui ont avorté que chez celles qui ont accouché, y compris des taux de suicide plus élevés.
L'étude américaine a examiné les dossiers du ministère des Soin de santé américain portant sur plus de 173 000 californiennes à faible revenu qui sont passées par un avortement ou un accouchement. En établissant un lien entre ces dossiers et les certificats de décès, les chercheurs ont constaté que les femmes qui avaient subi des avortements, financés par l'État, étaient 2,6 fois plus susceptibles de se suicider que les femmes qui avaient donné naissance à leur bébé. Par contre, il a été démontré que l'accouchement réduit le risque de suicide chez les femmes comparativement à la population en général.
L'avortement n'est pas bénéfique pour la santé mentale des femmes
Les défenseurs de l'avortement ont souvent soutenu que l'avortement était nécessaire pour protéger la santé mentale des femmes, voire bénéfique.
Mais une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry a révélé que 10 % des problèmes de santé mentale chez les femmes, dont 35 % des comportements suicidaires, peuvent être attribuables à l'avortement. Ces conclusions sont fondées sur les résultats combinés de toutes les études publiées entre 1995 et 2009 qui répondaient à des critères d'inclusion stricts. L'analyse qui en a résulté a porté sur 877 181 femmes de six pays.
Les femmes qui ont avorté étaient à 81 % plus susceptibles d'avoir des problèmes de santé mentale que tous les autres groupes témoins, et 55 % plus susceptibles d'avoir des problèmes que les femmes qui ont accouché suite à une grossesse non planifiée ou non désirée.
Lire la suiteL’éducation complète à la sexualité (amorale) nuit au développement moral des jeunes
Par Tapio Puolimatka, professeur de théorie et de tradition en éducation à l'Université de Jyvaskyla en Finlande, et professeur auxiliaire de philosophie pratique à l'Université de Helsinki en Finlande. Ses recherches portent principalement sur les domaines de la philosophie éducative et morale (Public Discourse) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
Bien que ses partisans pourraient être bien intentionnés [du moins on l’espère*], l’éducation complète à la sexualité n’est pas une solution à l’exploitation sexuelle. Bien au contraire, elle fait partie du problème puisqu’elle nuit au développement de la capacité des jeunes à faire la différence entre l’amour authentique et l’exploitation sexuelle.
L’éducation complète à la sexualité rend-elle les enfants plus vulnérables à l’exploitation sexuelle ?
L’exploitation sexuelle de 1 400 enfants à Rotherham entre 1997 et 2013, ainsi que les abus répandus dans d’autres villes anglaises ont mené à une enquête indépendante et plusieurs révisions de cas graves. Celles-ci ont été analysées par Norman Wells, directeur de l’organisation britannique Family Education Trust, dans son livre paru en 2017 : Unprotected: How the normalization of underage sex is exposing children and young people to the risk of sexual exploitation [Comment la normalisation du sexe chez les mineurs expose les enfants et les jeunes à un risque d’exploitation sexuelle].
Selon la définition du gouvernement britannique, l’exploitation sexuelle d’un enfant:
survient lorsqu’un individu ou un groupe d’individus profite d’un déséquilibre de force pour contraindre, manipuler ou amener un mineur à avoir des relations sexuelles (a) en échange de quelque chose dont la victime a besoin ou qu’elle désire, ou (b) pour l’avantage financier ou de statut du coupable ou du facilitateur. Même si les relations sexuelles semblent consensuelles, la victime peut avoir été exploitée.
Wells cite l’enquête indépendante de Alexis Jay sur l’exploitation sexuelle des enfants de Rotherham entre 1997 et 2013. Selon le rapport, les enfants, garçons et filles, parfois âgés à peine de 12 ans ont été :
- Victimes de viols collectifs ;
- Victimes de trafic dans d’autres villes au nord du Royaume-Uni ;
- Kidnappés, battus et intimidés ;
- Certains, arrosés d’essence, étaient menacés d’être brûlés vifs ;
- Menacés par des armes à feu ;
- Forcés d’assister à des viols brutaux et menacés d’être les prochains s’ils le racontaient à quelqu’un.
Le ministre des Affaires étrangères de Finlande se réjouit du rejet de l’avortement par le Sénat argentin
Timo Soini, ministre des Affaires étrangères de Finlande.
Blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Timo Soini, un converti du protestantisme au catholicisme, a une fois de plus bravement exprimer ses convictions pro-vie :
« Vendredi dernier, Soini félicita le Sénat argentin qui a rejeté un projet de loi qui aurait légalisé l’avortement pour les 14 premières semaines de grossesse. “Vive la vie ! Plus forte que la mort”, écrit-il sur son blogue personnel.
Qu’est-ce que je pense de la décision prise par le Sénat cette nuit ? poursuivit-il, répondant à sa propre question avec un émoji soufflant un baiser.
Son billet de blog a provoqué la réaction de plusieurs de ses collègues membres du cabinet qui craignaient que cela puisse occulter la position officielle de la Finlande. »