La Cour suprême d’Alaska privée de la même somme que celle dont elle interdisait la coupe dans le financement de l’avortement
Le gouverneur d'Alaska, Mike Dunleavy.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
L’Alaska s’était voté une loi qui limitait le financement de l’avortement sur les deniers publics aux avortements « médicalement nécessaires ». Planned Parenthood of the Great Northwest intenta un procès contre cette loi et le gagna devant la Cour suprême de l’État. Le gouverneur Mike Dunleavy, en retours, retira au budget de la Cour suprême l’équivalent de la somme dont celle-ci refusait la coupe dans le financement de l’avortement, ou 334 700 $. Maintenant, l'American Civil Liberties Union (ACLU), organisme proavortement, poursuit en justice la décision, car ce geste représenterait une ingérence dans la séparation des pouvoir. Par contre, le jugement de la Cour suprême, lui, tient typiquement de l’activisme judiciaire, car comme le fait remarquer le seul des quatre juges à s’être opposé à ce jugement, le juge en chef Craig Stowers, d'après LifeSiteNews :
Déterminer ce qui est « médicalement nécessaire » ou non relève de la prérogative légitime du législateur, a-t-il dit, en particulier en ce qui concerne l'allocation de l'argent limité des contribuables. « Rien dans la clause d'égalité de protection de l'Alaska n'oblige l'État à subventionner les avortements non « médicalement nécessaires »* pour les femmes admissibles au Medicaid simplement parce qu'il leur fournit les soins médicaux nécessaires », a écrit Stowers.
*Guillemets rajoutés. ― A. H.
La Saskatchewan dernière à céder, elle finance maintenant les produits abortifs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Saskatchewan était la dernière province canadienne, jusqu’à récemment, à ne pas financer entièrement la pilule abortive, maintenant elle couvre entièrement les frais de ce pesticide humain, par ailleurs fort dangereux. Extrait de LifeSiteNews :
La Saskatchewan était la dernière province canadienne à ne pas payer les produits abortifs dans le cadre de son régime provincial d’assurance-maladie.
Le ministre de la Santé du Saskatchewan Party, Jim Reiter, a annoncé le 7 juin que son gouvernement couvrait entièrement le Mifegymiso à compter de maintenant, selon Global News.
La décision du gouvernement de la Saskatchewan a été prise peu de temps après que les progressistes-conservateurs du Manitoba eussent annoncé, le 1er juin, qu’ils couvriraient le coût de cette combinaison de deux produits.
Mifegymiso, le nom commercial canadien d’une combinaison de mifépristone (RU-486) et de misoprostol, est destiné à être prescrit pour tuer les enfants à naître jusqu’à neuf semaines de gestation. [Avant c’était 7 semaines.]
La Saskatchewan, dernière province à ne pas payer totalement la pilule abortive, subit des pressions
Ryan Meili, médecin de famille pro-avortement et chef du Parti néo-démocrate de Saskatchewan.
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : TEDx Talks via YouTube
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Regina, Saskatchewan, le 6 juin 2019 (LifeSiteNews) — Après que le Manitoba ait annoncé la fin de semaine dernière qu’il offrait un « accès universel » à la pilule abortive, la Saskatchewan reste la dernière province du Canada à résister aux pressions pour financer entièrement l’avortement médical.
Cela pourrait changer si les activistes de l’avortement, encouragés par les médias libéraux, font ce qu’ils veulent.
La ministre manitobaine de la Condition féminine, Rochelle Squires, a déclaré samedi que son gouvernement progressiste-conservateur élargira l’accès au Mifegymiso, la marque de commerce canadienne d’une combinaison de mifépristone (RU-486) et de misoprostol, selon la Canadian Press.
Le Manitoba paie déjà la combinaison des deux produits lorsqu’elle est distribuée dans les établissements d’avortement de Brandon et de Winnipeg, mais il mettra en place un système pour couvrir le coût des médicaments pour l’avortement dans toutes les pharmacies.
« Notre analyse montre qu’il est plus rentable pour les femmes de rester dans leur propre communauté pour avoir accès aux services de santé reproductifs, si possible », a dit Mme Squires à la Canadian Press.
« Nous savons aussi que pour beaucoup de femmes, il est préférable de pouvoir rester dans leur communauté plutôt que de venir dans un endroit comme Brandon ou Winnipeg. »
Lire la suiteTrudeau veut dépenser 1,4 milliard de dollars, dont la moitié pour l’avortement, etc
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Presidencia de la República Mexicana/Flickr
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
À quel point Justin Trudeau peut être zélé pour l’avortement dépasse toute imagination. Le Canada dépense actuellement 1,1 milliard de dollars dans pour la santé des femmes, dont 400 millions pour l’avortement et la « santé sexuelle et reproductive » dans le monde, notamment dans les pays en développement. Extrait de la CBC :
Le premier ministre Justin Trudeau a fait plusieurs allusions, pas trop subtiles, au président américain mardi dernier alors qu'il s'engageait à augmenter graduellement l'aide internationale pour la santé des femmes à 1,4 milliard de dollars par année, la moitié étant consacrée à assurer aux femmes l'accès à des avortements sans risque et à des services de santé reproductive dans le monde.
Le Canada augmentera le financement des services de santé pour les femmes dans le monde entier, le faisant passer de 1,1 milliard de dollars actuellement à 1,4 milliard d'ici 2023.
Ceci comprend l'augmentation de 400 millions de dollars à 700 millions de dollars du montant consacré à la santé sexuelle et reproductive.
M. Trudeau a fait cette annonce lors d'une importante conférence mondiale sur l'égalité entre les sexes à Vancouver, affirmant que le Canada augmente les fonds là où d'autres pays se sont retirés.
L’annonce de l’ouverture prochaine des vannes de l’argent canadien faisait écrire à Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, sur son compte Twitter :
Trudeau veut dépenser 1,4G$ PAR ANNÉE (1,1G$ maintenant) sur des services de santé aux femmes dans les pays en développement, dont 700M$ pour des avortements et santé reproductive.
Débile. Est-ce qu’il s’imagine déjà en train de diriger un gouvt mondial?
Maxime Bernier contre le financement de l’avortement à l’étranger
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : stevepb/Pixabay
Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada (PPC) a déclaré dans un de ses Twitts que si le PPC était au pouvoir, il arrêterait d’envoyer l’argent des contribuables à l’étranger pour financer la « santé sexuelle et reproductive ».
Les ONG demandent au Canada de dépenser 1,4 milliard de dollars par année pour la « santé sexuelle et reproductive » dans d’autres pays.
Pourquoi faut-il aider les étrangers à gérer leur vie sexuelle et à se faire avorter ?
N’avons-nous pas assez de problèmes de santé à régler ici ?
Si le PPC était porté au gouvernement, il abolirait ce programme qui nous vient de Harper et Trudeau.
Le gouvernement britannique donnera 42 millions £ pour répandre l’avortement à l’étranger
Penny Mordaunt, secrétaire d’État au Développement international.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L'industrie de l'avortement, dans la présence de deux consortiums comprenant l’International Planned Parenthood Federation et Marie Stopes, deux gros géants de l’industrie de l’avortement, recevra 42 millions £ pour répandre l’avortement « sûr » dans les pays en développement. Extrait de la Society for the Protection of Unborn Children :
« Le Royaume-Uni a été un meneur mondial dans ce domaine et continuera de l’être avec fierté. »
La secrétaire d’État au Développement international, Penny Mordaunt, a annoncé hier un programme de 42 millions de livres sterling pour examiner la « question négligée » de l’avortement sûr dans les pays en développement.
Mme Mordaunt a dévoilé les nouvelles dépenses du Royaume-Uni lors d’un discours à la Chambre des communes du Canada sur le rôle de meneur du Royaume-Uni de concert avec le Canada en matière d’égalité des sexes […] « Un nouveau programme de 42 millions de livres sterling visant les Santé et droits sexuels et reproductifs supportera deux consortiums d'ONG partenaires sur ce thème, et je suis heureux d'annoncer que ceux-ci seront dirigés par Marie Stopes International et l'International Planned Parenthood Federation. »
[...] Theresa May avait promis 200 millions de livres sterling pour la planification familiale l’année dernière. Ceci malgré un sondage ComRes qui montre que 65 % du public s’oppose à ce que l’argent des contribuables britanniques soit dépensé pour des avortements à l’étranger.
Ignorer les scandales
Au cours des cinq dernières années, Marie Stopes a reçu à elle seule 163,01 millions de livres sterling, et le rapport financier de l’organisation a révélé que le DFID était le principal donateur, avec 44 millions de livres sterling. Et ce, malgré le scandale de 2016 où les inspecteurs de la Care Quality Commission ont trouvé les conditions si mauvaises qu’ils ont été forcés de suspendre les services d’avortement. Le rapport le plus récent de la clinique MSI Maidstone a révélé, en plus de douzaines de violations de la santé et de la sécurité, que le personnel qualifiait le centre de « marché aux bestiaux » et recevait des primes en raison des pressions exercées sur les femmes, qui avaient décidé de ne pas avorter, pour aller de l’avant.
L'International Planned Parebthood Federation a reçu 132 millions de livres du budget de l’aide alors que les enquêtes sur les allégations d’inconduite sexuelle et de corruption à l’égard du géant de l’avortement étaient en cours, ce qui montre également à quel point les fournisseurs d’avortements sont peu soumis au contrôle avant de recevoir l’argent des contribuables.
Planned Parenthood est derrière la loi californienne visant à faire payer aux églises l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Americain League Life/Flickr
Non seulement Planned Parenthood (la mal nommée) veut pratiquer l’avortement, veut recevoir les petits sous de l’État, mais en plus veut que ceux qui sont directement opposés à l’avortement le payent via les couvertures d’assurance de leurs employés. Extrait de CNA :
Une loi californienne de 2014 obligeant les groupes religieux, y compris les églises, à couvrir les avortements pour les employés étaient le résultat de pressions directes de la part de Planned Parenthood, ont révélé des courriels internes.
Le 4 avril, trois églises ont déposé un avis de recours contre cette mesure qui, selon elles, viole la liberté religieuse fondamentale et la protection de la conscience. A l’appui de ce recours, les avocats d’Alliance Defending Freedom, qui représentent les églises, ont présenté des courriels internes entre les employés de Planned Parenthood et le Département d’État de la Santé et des Services sociaux.
L’Ohio ne financera plus Planned Parenthood, l’industrie de l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Enfin, après trois ans, l’État d’Ohio peut cesser de financer Planned Parenthood, cet avorteur colossal, et l’industrie de l’avortement en général, un jugement d’une Cour d’appel ayant annulé une injonction imposée par un tribunal inférieur, qui obligeait l'État à verser 1,3 millions de dollars aux avortoirs. Extrait de LiveActionNews :
Plus tôt ce mois-ci, la Cour d’appel du sixième circuit (Sixth Circuit Court of Appeals) a annulé une décision d’un tribunal inférieur et a confirmé une loi de 2016 d’Ohio, envoyant environ 1,3 million de dollars en argent public alors versé aux établissements en avortement (comme Planned Parenthood) aux Centres de santé qualifiés par le fédéral (Federally Qualified Health Centers, FQHCs). Comme Live Action News le rapportait déjà, « ... Planned Parenthood... a réussi à obtenir une injonction bloquant la loi, le juge du US District Michael Barrett ayant décidé que le fait de priver le géant de l’avortement de ces fonds publics causerait un “préjudice irréparable” ». Le juge Jeffrey Sutton a, lui, écrit : « Les organisations privées n’ont pas de droit constitutionnel d’obtenir du financement gouvernemental pour soutenir leurs activités. L’État... n’a aucune obligation de payer pour l’avortement d’une femme. Cas après cas, il a été établi qu’un gouvernement pouvait refuser de subventionner des services en matière d’avortement. »
Aujourd’hui, l’Ohio a poursuivi à son plan initial et a supprimé le financement du Planned Parenthood et d’autres organismes en avortement dans l’État.
Appel aux députés canadiens sur les activités illégales d'un fournisseur international d'avortement... financé par nos impôts
Lettre de Matthew Wojciechowski, vice-president de Campaign Life Coalition (CLC) — traduite par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
Le texte suivant est un courriel que Matthew Wojciechowski, vice-president de Campaign Life Coalition a envoyé à un député canadien fédéral pour l'informer des scandales de Marie Stopes International, organisme fournissant des avortement dans 37 pays dont plusieurs l'interdisent, et pour lui demander d'agir auprès de son parti pour que cet organisme cesse de recevoir les millions provenant de nos poches. — CQV
Il y a des développements très intéressants en Afrique et il serait bon que vous en connaissiez les détails, compte tenu du travail que vous avez accompli pour accueillir Obianuju Ekeocha au printemps dernier pour la projection de son film Strings Attached.
Il y a deux semaines, le Kenya a condamné Marie Stopes International [MSI], et cette semaine encore, le Niger a fait de même. Les autorités médicales des deux pays ont découvert que les cliniques Marie Stopes promeuvent et pratiquent des avortements illégaux.
Bien sûr, cela ne devrait pas être une surprise pour ceux qui ont vu Strings Attached.
Ceci dit, j'ai préparé un bref mémoire sur MSI qui met en évidence ses mauvaises pratiques et ses activités illégales au Royaume-Uni et dans toute l'Afrique. Tout cela survient dans un contexte où le gouvernement canadien a récemment annoncé, il y a à peine deux semaines, l'octroi de fonds supplémentaires à MSI au Rwanda. J'ai également fourni cette information.
C'est l'occasion idéale pour les députés de soulever cette question au sein du caucus et, espérons-le, d'obtenir des mesures concrètes de la part des conservateurs. Les libéraux de Trudeau ont besoins d'être remis à leur place à ce sujet. Les Canadiens doivent savoir que l'argent de leurs impôts est envoyé à des organisations qui enfreignent les lois d'autres pays.
Je suis disposé à en discuter davantage.
J'attends votre réponse avec impatience,
Matt
Lire la suiteDéveloppement Canada donne 104 millions de dollars à des organisme répandant l'avortement et la contraception
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Twitter n° 1, n° 2 et n° 3/Voici la source de la photo : Кабінет Міністрів України, Wikimedia, CC BY 4.0
La ministre Marie-Claude Bibeau passe très rarement plus d’une semaine sans cracher des millions pour mille et une causes.
En auscultant le compte Twitter de Développement Canada, on est vite pris de vertige. Des millions et encore des millions sont semés aux quatre vents par la ministre Marie-Claude Bibeau, qui prend ses fonctions visiblement à cœur.
Il suffit d’un tour de piste des derniers jours pour se rendre compte à quel point les impôts canadiens sont dispersés dans tous les recoins de la planète. Uniquement le 13 novembre, 210 millions sont sortis des coffres du ministère : plus de 104 M$ ont été versés dans les projets Family Planning et Safe Abortion, environ 100 M$ dans le projet She Decides et 5,25 M$ à la Libye pour contrer les violences qui sévissent dans ce pays. À ces montants s’ajoutent 50 millions que Développement Canada a remis le 6 novembre à un autre projet humanitaire appelé Mécanisme de financement mondial (GFF).
Des exemples de ce genre s’accumulent, mais sans que les contribuables sachent si les fonds envoyés à l’étranger servent aux fins auxquelles ils étaient destinés. Citons le cas de l’Afghanistan, où le Canada a versé 3 milliards de dollars à l’aide humanitaire depuis 2001, dont plus d’un milliard sont passés par deux fonds fiduciaires entachés par de graves irrégularités.