Malte, île pro-vie battue par la tempête
Port de La Valette à Malte.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
24 juin 2020 (LifeSiteNews) — En deux ans, deux des refuges pro-vie européens sont tombés aux mains de l’industrie de l’avortement.
En République d’Irlande, une campagne médiatique féroce visant à faire passer la mort de Savita Halappanavar comme conséquence du 8e amendement aboutit au vote en faveur de son l’abrogation en 2018 ; Westminster imposa l’avortement à l’Irlande du Nord peu de temps après. Le Parti démocrate unioniste y réagit en rejetant les nouvelles lois sur l’avortement à Stormont au début du mois dans une motion qui fut adoptée par 46 voix contre 40, mais la Chambre des Lords approuva ce régime d’avortement au mépris des vaillants efforts des politiciens pro-vie du Parti démocrate unioniste.
À l’insu de la plupart des gens, il reste encore plusieurs pays pro-vie européens, en difficulté. La petite nation du Liechtenstein a tenu bon, la famille royale rejetant systématiquement toute tentative de légalisation. Malte, elle aussi, a jusqu’à présent conservé ses lois pro-vie. Ces derniers jours, des reportages de médias pro-avortement comme The Guardian ont commencé à attirer l’attention sur le régime pro-vie de Malte. Les médias commencent à réclamer un changement, et les pro-vie maltais sont outrés par les préjugés et la fourberie dont ils sont victimes.
Pour mieux comprendre la situation à Malte, j’ai contacté mon amie le Dr Miriam Sciberras, qui est présidente de Life Network Foundation Malta. Conférencière, chercheuse pro-vie et chirurgien dentaire, elle a été vice-maire de sa ville natale, Zabbar, et obtint un diplôme d’études supérieures en bioéthique à l’Université d’éthique sur la thèse « Le droit des nouveau-nés prématurés aux soins palliatifs ». Depuis lors, elle est l’une des plus importantes militantes pro-vie de Malte.
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LifeSiteNews : quel est le statu quo en matière d’avortement à Malte ?
Dr Miriam Sciberras : Le meurtre délibéré d’enfants à naître dans le ventre de leur mère par avortement, sous quelque forme que ce soit, est illégal à Malte, tout comme l’homicide. La position actuelle de Malte en juin 2020 est celle d’un bastion pour la vie, une position solitaire très courageuse que nous devons aux dirigeants politiques passés et présents, qui malgré la multitude des pressions politiques ont toujours maintenu notre droit en tant que pays souverain de défendre la vie dès la conception.
Cette position se reflète dans les lois de Malte. Nous avons actuellement la chance d’avoir en la personne du Dr Robert Abela un Premier ministre résolument pro-vie. L’actuel chef du parti d’opposition, le Dr Adrian Delia, est lui aussi fièrement pro-vie, quant au président actuel, Son Excellence le Dr George Vella, il est publiquement pro-vie. Le président George Vella a déclaré publiquement qu’il ne signerait aucune loi sur l’avortement sous sa présidence. Il y a évidemment des groupes de pression qui sont en désaccord avec cette position, et qui soutiennent que Malte devrait se joindre au mouvement pro-avortement.
À Malte, les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent sont protégés par la loi. Les femmes enceintes sont en sécurité et on prend soin d’elles, tout comme de leur enfant à naître. Les soins prénataux sont axés sur la santé de la mère et de l’enfant, en tant que patients distincts. Toutefois, dans les cas médicaux difficiles, si une femme enceinte a besoin d’un traitement médical pouvant sauver sa vie, elle a toujours la possibilité de se faire soigner, même si cela peut entraîner la perte inévitable de la vie de son enfant à naître. Nous suivons le principe du double effet dans ces cas, et nous nous efforçons toujours de sauver l’enfant prématuré chaque fois que cela est possible. Nous n’avons pas besoin de l’avortement pour que les femmes se sentent en sécurité. Les femmes méritent bien mieux que l’avortement.
Lire la suiteUn avortoir du Maryland envoie 2 femmes horriblement blessées à l’hôpital en 9 jours
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
Bethesda, Maryland, 19 juin 2020 (Operation Rescue) — Deux femmes, en seulement neuf jours, ont subi des blessures mortelles qui ont nécessité opération et hospitalisation d’urgence après avoir toutes deux subi un avortement à 25 semaines de grossesse dans un centre d’avortement tardif notoire de Bethesda, dans le Maryland.
Cet établissement de Bethesda appartenant LeRoy Carhart, avorteur tardif de renommée nationale, est opéré par lui-même et fait partie d’une poignée de cliniques qui pratiquent ouvertement des avortements durant les neuf mois de la grossesse. Anciennement connue sous le nom de Abortion Clinics.org, elle a récemment été rebaptisée CARE, l’acronyme ironique de Clinics for Abortion and Reproductive Excellence.
Une personne familière avec ces incidents s’est présentée pour dénoncer Carhart, ayant été témoin des horribles blessures infligées aux femmes et à leurs bébés à naître, à la suite des avortements pratiqués les 12 et 21 mai 2020. L’identité de la source restera anonyme.
Operation Rescue a obtenu le Compte-rendu d’incident auprès du Montgomery County Maryland Fire and Rescue Service pour les deux cas d’urgence. Le fait que les ambulances ont bien été appelées pour fournir des soins d’urgence à la clinique de Carhart a été vérifié. Les deux femmes ont été transportées au Shady Grove Adventist Hospital de Rockville au Maryland. Carhart n’a pas d’entente spéciale d’admission avec l’hôpital là-bas ni ailleurs aux États-Unis.
Les deux femmes s’étaient rendues au centre d’avortement de Bethesda, venant de l’extérieur de l’État, probablement parce que leur grossesse était rendue au troisième trimestre et que leur bébé était considéré comme viable. La plupart des États limitent les avortements au troisième trimestre. Huit États, dont le Maryland, n’ont pas limitent gestationnelles aux avortements.
« Nous avons déposé plusieurs plaintes contre Carhart dans le passé pour les femmes blessées ou tuées lors d’avortements, mais chaque plainte a été rejetée, sans suite. Il est devenu évident que la corruption politique était à l’œuvre dans le Maryland et que Carhart était politiquement protégé », déclara Troy Newman, président d’Operation Rescue. « C’est pourquoi nous avons décidé de nous tourner vers le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) pour voir si le gouvernement fédéral s’intéressera davantage à la protection des femmes et de leurs bébés que ne l’a fait l’État du Maryland ». (Voir la liste des plaintes auprès du Maryland.)
Lire la suite« Elles crient à l’agonie » : des avorteurs admettent que l’avortement est comme une « torture » pour les femmes
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Freepik
Dans un article du journal Social Science & Medicine, les avorteurs et travailleurs de l'avortement parlent des aspects désagréables de leur emploi. L’article, intitulé Dangertalk : Voices of abortion providers, montre les détails perturbants du domaine de l’avortement que ces travailleurs ne veulent pas divulguer au public. L’article déplore l’idée qu’il est pratiquement impossible pour un travailler de l’industrie de l’avortement d’être honnête à propos de son emploi sans que des récits n’en soient divulgués et utilisés contre eux.
Un des problèmes évoqués dans Dangertalk est la douleur physique qu’infligent ces procédures aux femmes. L’article dit que « les prestataires s’inquiètent de ce que la douleur ressentie par leurs patientes puisse affecter leurs perceptions des avorteurs et de leurs opérations. »
Un avorteur raconte :
Faire le travail [c.-à-d. réaliser un avortement] peut causer une douleur chez les femmes ; elles crient à l’agonie, mais nous faisons seulement ce que nous faisons. Dans d’autres circonstances ceci serait considéré comme de la torture, mais nous le faisons, et vous savez, nous sommes tous un peu habitués à cela.
L’article relate ensuite que les « participants doivent parfois ignorer l’inconfort physique de la patiente afin de terminer la procédure. » L’article cite ensuite un autre avorteur qui dit :
Le fait est que je dois terminer la procédure et je ne peux tout simplement pas arrêter et dire « Oh je suis désolé de vous faire mal, voulez-vous une minute ? » Vous comprenez, on doit juste le faire.
On se demande pourquoi l’avorteur ne peut pas donner un instant à la femme pour la laisser respirer. Les avorteurs hâteraient-ils les procédures d’avortements afin d’en perpétrer davantage afin d’augmenter leurs profits ? Selon d’anciens avorteurs, ceci est assez commun.
Lire la suiteUne ancienne avorteuse décrit les violations à la sécurité perpétrées dans l'industrie de l'avortement
Dr Kathi Aultman.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Capture d'écran YouTube
Dans un récent article paru dans USA Today, l’important média américain, le Dr Kathi Aultman a dressé le répertoire des violations de la sécurité dont elle a été témoin pendant qu’elle travaillait dans l’industrie de l’avortement.
Maintenant grand défenseur de la vie, le Dr Aultman dénonce : « Les rapports d’inspection dans plusieurs États ont révélé que les cliniques ne désinfectaient pas correctement leurs instruments. Par exemple, un ancien directeur d’une clinique d’avortement m’a avoué que dans son établissement, on utilisait du liquide vaisselle pour nettoyer les instruments à défaut de désinfectant…
En tant que gynécologue de garde aux urgences, je me suis personnellement occupée de femmes souffrant de complications graves, notamment d’hémorragies potentiellement mortelles et d’infection suite à un avortement. Aucun membre du personnel ne m’a jamais appelée pour donner des informations sur une patiente qu’ils envoyaient aux urgences. Ce n’est pas un moyen sûr de pratiquer la médecine. »
La spécialiste poursuit : « Une patiente qui est venue me voir pour des complications d’un avortement tardif m’a confié qu’elle avait été maintenue dans une chambre glacée pendant la nuit sans couverture, alors qu’elle avait pris le traitement abortif. Elle a été forcée d’accoucher dans les toilettes le lendemain matin, seulement pour regarder son bébé encore vivant se noyer. »
Suite à ce témoignage, Michael Robinson, directeur des communications de la Société pour la protection des enfants à naître (SPUC) a réagi dans un communiqué :
« Les défenseurs de l’avortement prétendent à tort que l’avortement est une procédure simple et sûre. Nous savons que ce n’est pas vrai. L’avortement est une procédure mortelle conçue pour tuer un enfant à naître et qui peut gravement nuire aux femmes. Un répertoire des abus et des violations de la sécurité survenant dans les cliniques d’avortement est constamment mis à jour. Il est temps d’arrêter de jouer avec la santé des femmes. »
Ambulance appelée au Planned Parenthood de New York pour la 13e fois cette année
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Operation Rescue a appris par des témoins pro-vie qu’une ambulance s’est rendue à l’établissement de Planned Parenthood, Margaret Sanger, de la ville de New York, le 14 novembre afin de transporter pour la 13e fois cette année une patiente vers un hôpital de la région.
Ce centre de Planned Parenthood est réputé pour mettre les femmes en danger. Se conformant sans doute à une demande faite lors de l’appel au 911, l’ambulance éteignit ses sirènes plusieurs pâtés de maisons avant l’établissement. Elle fut donc obligée de louvoyer à travers le trafic et les travaux de voirie, plus lentement qu’à l’ordinaire, alors qu’une femme à l’intérieur de l’établissement souffrait, en situation d’urgence médicale. Une fois arrivés, les ambulanciers paramédicaux ne purent apporter un brancard à l’intérieur à cause de l’ascenseur de l’immeuble qui était trop exigu pour contenir cet appareil médical nécessaire. Plus tard, une femme les suivit à pied et, peu de temps après, elle fut transportée vers un hôpital de la région. L’ambulance ne mit pas en marche ses sirènes avant d’avoir mis plusieurs pâtés de maisons entre elle et le centre.
Les ambulanciers se font souvent demander de venir sans sirène ni lumières, ce qui les retarde, parce que les employés des avortoirs ne veulent pas attirer l’attention sur les accidents qui s’y produisent. Cet établissement a également manqué à l’obligation d’apporter des améliorations à l’édifice afin de mieux répondre aux besoins d’une femme en état d’urgence médicale. Bien que cet avortoir prétende être un flambeau des soins de santé des femmes, des actes comme ceux-ci prouvent que Planned Parenthood se soucie peu du bien-être de ses patientes.
Ce dernier fait est loin d’être inhabituel au Planned Parenthood, Margaret Sanger. Cette dernière urgence médicale constitue le 33e cas documenté par Operation Rescue depuis 2016. Il est fort probable qu’il y en ait eu d’autres, car Operation Rescue se fie uniquement à des témoins oculaires pro-vie pour ce genre d’information. Comme les dossiers du 911 ne sont pas accessibles au public à New York, il est impossible de connaître la nature de ces urgences médicales. Néanmoins, lorsqu’au moins 13 femmes ont été blessées en un an, c’est une source d’immense préoccupation.
Operation Rescue et ses homologues pro-vie ont constaté une augmentation d’interventions d’ambulances dans cet établissement depuis l’adoption cette année de la Reproductive Health Act de New York, qui a retiré presque toutes les restrictions sur l’avortement dans cet État. Avec l’abrogation des règlements, les urgences médicales ont été à la hausse.
« New York est un exemple concret pour les législations pro-vie qui protègent les femmes contre les pratiques d’avortement bâclé », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Quand les États reculent par rapport au bon sens en matière d’avortement et sur les règles de sécurité, les femmes en subissent les conséquences dans les urgences, les blessures traumatiques, et parfois dans la mort. »
Quelle est donc cette histoire de cintres ?
Par Ruth Robert (Campaign Life Coalition) — (Traduit par Campagne Québec-Vie)
L’un des nombreux arguments avancés par les pro-choix est que l’avortement sauve des vies. Oui, l’enfant meurt, mais si l’avortement n’était pas légal, les femmes continueraient à rechercher et à obtenir des avortements, peut-être au moyen de cintres, et mourraient donc en grand nombre. Étant tombé sur cet argument au cours de l’été, j’ai ressenti le besoin de souligner que la majorité des faits suggère que l’augmentation supposée de la mortalité maternelle due à l’avortement illégal est un mythe. L’avortement sur demande peut même davantage mettre en danger la vie des femmes. Cela cause certainement plus de décès au total.
Considérons la recherche publiée en 2012 qui a été faite au Chili sur le taux de mortalité maternelle du pays sur 50 ans. La mortalité maternelle a continuellement baissé sur une période de cinquante ans, même après que l’avortement y ait été rendu illégal. En d’autres termes, la légalité de l’avortement ne semble pas avoir d’impact sur les taux de mortalité maternelle. De même, l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP et la Banque mondiale ont indiqué que les quatre pays qui avaient enregistré la plus forte baisse de leur taux de mortalité maternelle entre 1990 et 2008 étaient les Maldives, la Roumanie, l’Iran et le Bhoutan. Trois de ces pays avaient maintenu l’interdiction de l’avortement.
En outre, selon une étude menée en Finlande, où l’avortement est légal, le taux de mortalité des femmes qui ont subi un avortement au cours de l’année écoulée était quatre fois plus élevé que celui des femmes qui ont enfanté la même année. Le suicide figurait parmi les raisons d’un tel pic, ce qui laisse entrevoir la dévastation émotionnelle et psychologique que peut entraîner l’avortement. D’autres études menées appuient ces conclusions. Par conséquent, que le pays soit développé ou non, au mieux la légalisation de l’avortement ne contribue pas à faire baisser les taux de mortalité, et au pire il tend à les augmenter. Il est clair que la légalisation de l’avortement n’est pas une solution nécessaire [dans le sens où la fin justifierait les moyens], ni même sage, pour épargner aux femmes le risque de mourir.
Cela, peut-être, ne devrait pas être une révélation stupéfiante. Légaliser l’avortement signifie augmenter le nombre de femmes qui ont recours à l’avortement. Étant donné que l’avortement n’est pas sans risque (et qu’il peut également augmenter le risque de complications lors de grossesses futures), il n’est pas surprenant que la mortalité maternelle augmente. Qui sait ? Cette tendance pourrait peut-être contribuer à la tendance ascendante de la mortalité maternelle dans des pays comme le Canada et les États-Unis au cours des dernières décennies, en dépit des allégations d’amélioration des « soins de santé reproductive ».
Enfin, ceux qui se tiennent à la position de « pro-choix à contrecœur » en raison d’un désir de réduire les pertes de vie seraient encore mieux lotis en s’opposant à l’avortement. Selon les statistiques du Center for Disease Control and Prevention (CDC), 39 femmes seulement sont mortes des suites directes d’avortements illégaux l’année précédant Roe v. Wade [États-Unis], contrairement aux « milliers » qui seraient morts selon les militants de l’avortement. Cependant, des milliers d’enfants meurent chaque jour des suites d’un avortement légal. Peut-être qu’au lieu d’aider les femmes à tuer plus efficacement leurs enfants afin qu’elles ne soient pas « forcées » de se tourner vers les cintres, les pays devraient canaliser leurs ressources à l’élimination des causes qui pourraient conduire les femmes à une telle décision.
Le film pro-vie Unplanned sera diffusé par Guzzo au Québec : réaction pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran de la bande annonce d'Unplanned sur YouTube.
Le film pro-vie Unplanned devant être montré dans cinq cinémas Guzzo au Québec, à partir du 12 juillet, l’industrie de l’avortement et les groupes pro-avortement s’agitent parce que ce film montre divers aspects tragiques ou peu ragoûtants de l’avortement, créant donc le risque d’une augmentation de partisans pro-vie. À vrai dire, ils nous qualifient de démagogues, de menteurs, de manipulateurs, de violents, d’irrationnels, etc.
Ces accusations ont été formulées sous la forme d’une lettre ouverte de Véronique Pronovost, doctorante en science politique à l’UQAM et membre du chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (ouf !), lettre portant le titre un tantinet alarmant « Les risques de la normalisation de la rhétorique anti-choix » qui a été signée par divers groupes pro-avortement (dont Québec solidaire et la FFQ) et publié dans La Presse.
Précisons avant de continuer, que le film Unplanned raconte la conversion d’Abby Johnson, d’après le récit qu’elle en a fait dans un livre, de directrice d’avortoir de Planned Parenthood à directrice d’un organisme pro-vie. Il paraît que Cinémas Guzzo prévoirait traduire le film en français.
Parce que le député fédéral pro-vie Brad Trost et l’actrice jouant le rôle d’Abby Johnson dans le film, Ashley Bratcher, disent sur Twitter que ce film aidera les Canadiens à comprendre dans le monde de l’avortement, notamment dans les avortoirs, les signataires de la lettre ouverte affirment que le film est déjà utilisé comme argument pour le soutien à la « création de lois restreignant le droit à l’avortement au Canada ». Remarquez que l’avortement, ce meurtre abominable, ne saurait être un droit.
Lire la suiteDes femmes violées, traumatisées par leur avortement : « Les infirmières me tenaient les bras »
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie
Beaucoup de gens pensent que l'avortement est la meilleure réponse quand une femme est violée. Cependant, de nombreuses femmes ont constaté que l'avortement après un viol ne faisait qu'ajouter à leur douleur.
Teresa Burke, une thérapeute qui travaille avec des femmes post-abortives, a présenté l'histoire de Nina dans son livre. Nina a été violée, est devenue enceinte et a choisi d'avorter son bébé. L'avortement a causé des complications qui l'ont rendue stérile. Elle raconte :
Le fait que je sois devenue enceinte à cause du viol était écœurant. J'avais l'impression qu'il fallait que je m'en débarrasse. D'une certaine façon, je me suis dit que parce que je suis devenue enceinte, j'ai dû en retirer un certain plaisir. Je ne pouvais pas tolérer ce concept. J'avais tellement honte.....
Le viol n'était rien comparé à l'avortement.... Le viol était mauvais mais j'aurais pu m'en remettre. L'avortement est quelque chose dont je ne me remettrai jamais. Personne ne se rend compte à quel point cet événement a endommagé ma vie. Je déteste mon violeur, mais je déteste aussi l'avorteur. Je n'arrive pas à imaginer que je paierais pour me faire violer. Cela affectera le reste de ma vie.¹
La thérapeute Theresa Burke a écrit sur la douleur de Nina :
Lire la suiteComme beaucoup de victimes de viol, Nina s'en est voulu, croyant qu'en cours de route, elle avait consenti au viol. Plutôt que d'enlever sa culpabilité, son avortement a réaffirmé son sentiment de honte et de culpabilité...
L'avortement a détruit tous ses rêves d'avoir des enfants à l'avenir...... L'enfant qu'elle a perdu à cause de l'avortement était le seul enfant qu'elle aura pu concevoir. Cette prise de conscience a donné lieu à d'intenses chagrins et de peines de cœur. Une fois qu'il était trop tard, elle désirait ardemment le bébé avorté, même s'il était le produit d'un viol... Après une expérience aussi dévastatrice, son cheminement vers le rétablissement a été long et difficile.²
Une femme en hémorragie appelle le 911 après que l'avortoir l'ait mise à la porte
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Un appel au 911 obtenu par Operation Rescue fait état du traitement inhumain infligé à une femme par un avortoir de Cleveland une fois son avortement terminé. La femme de 25 ans était encore en hémorragie après un avortement lorsque le centre d’avortement Preterm l’a mise à la porte, la forçant ainsi à composer le 911 par elle-même dans la rue. Le Preterm a un historique de femmes blessées et même tuées.
« Je suis à l’extérieur de Preterm et je saigne abondamment », peut-on entendre la femme dire au répartiteur du 911. « Comme ils m’ont juste... ils m’ont juste laissée saigner comme ça. »
Le répartiteur du 911 demande quel est le numéro de la chambre et la femme doit de nouveau déclarer qu’elle est à l’extérieur de la clinique. Elle dit que « tout le monde était prêt à partir. Ils sont prêts à fermer. » Elle s’est fait avorter à deux heures de l’après-midi le 9 novembre 2018, et à 17 h 50 ce soir-là, l’équipe d’avortement voulait rentrer chez elle.
Lorsqu’elle parle au répartiteur, il est évident que sa respiration est laborieuse. Elle affirme que le sang coule à travers ses vêtements, mais le personnel de l’avortoir ne pouvait se soucier plus de son bien-être. Ils l’ont littéralement mise à la rue une fois qu’ils ont obtenu son argent malgré le fait qu’elle avait une hémorragie. Il s’agit d’une violation des normes de soins dus aux patients. Avant d’être congédié, le patient doit être dans un état stable.
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