La Cour européenne juge que la pro-avortement poitrine nue qui a profané une église de Paris avait droit à la « liberté d’expression »
Par Jeanne Smits, correspondante à Paris — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook/Baya Komza
13 octobre 2022 (LifeSiteNews) — La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a accordé près de 10 000 euros (9791 dollars américains) de dommages et intérêts et de frais de justice à une ancienne membre des « Femen », Éloïse Bouton, au motif que son droit à la « liberté d’expression » a été violé par les tribunaux français qui l’ont condamnée pour son intrusion choquante « seins nus » dans l’église parisienne de La Madeleine peu avant 10 heures du matin le 20 décembre 2013.
Les juges européens ont décidé que le gouvernement français, défendeur dans cette affaire, devait verser 2 000 euros de dommages et intérêts et 7 800 euros supplémentaires pour couvrir les frais de justice de Bouton, car elle a été condamnée à une peine pénale trop lourde pour des actes qui visaient à exprimer une opinion politique.
Au moment de « l’exhibition » de Bouton devant le maître-autel de La Madeleine, la France sortait à peine de plusieurs mois d’affrontements entre partisans et adversaires du « mariage » homosexuel, devenu loi en mai 2013. Pendant plus d’un an, dans toute l’Europe, des femmes membres de l’organisation féministe d’origine ukrainienne « Femen » s’étaient introduites dans des événements publics et des lieux symboliques chrétiens, les seins nus et affichant des slogans offensants peints sur leur corps.
Éloïse Bouton, une journaliste indépendante travaillant pour la presse grand public qui a ensuite quitté les Femen en 2014, était la vedette de l’événement prévu par le groupe pour exiger la protection du « droit » à l’avortement. Accompagnée d’une douzaine de journalistes, dont un rédacteur de la grande agence France Presse, elle est entrée à La Madeleine pendant une répétition de la chorale, se déshabillant jusqu’à la taille et plaçant un voile bleu clair sur sa tête ainsi qu’une « couronne » de fleurs rouges.
Les mots « 344e salope » (expression obscène désignant une femme aux mœurs légères) sont peints en rouge sur sa poitrine, en référence au manifeste de 343 « salopes » autoproclamées, incluant des célébrités, qui ont admis en 1971 avoir avorté illégalement afin de faire pression sur les autorités pour légaliser le meurtre des enfants à naître. L’avortement sera dépénalisé en France peu après, en décembre 1974.
Sur le dos de Bouton étaient peints les mots suivants : « Christmas is canceled » (sic).
Elle « simule un avortement » puis se tient face à la nef, les bras tendus comme si elle était crucifiée, portant dans ses deux mains des morceaux de foie de bœuf ensanglantés. Selon le curé de La Madeleine, elle aurait également uriné sur les marches de l’autel, bien que ce point n’ait jamais été confirmé. Bouton a été arrêtée et placée en garde à vue pendant quelques heures avant d’être inculpée d’« attentat à la pudeur », appelé « exhibition sexuelle » dans le Code pénal français.
Ce choix d’inculpation s’explique par le fait que la loi française n’incrimine pas la profanation d’objets sacrés en tant que telle, ni les blasphèmes ; tout au plus permet-elle de poursuivre la discrimination religieuse, les appels à la « haine » ou la diffamation dans la mesure où ils touchent les croyants d’une croyance donnée.
Lire la suiteLa Fondatrice ultra-féministe des Femen au Brésil se déclare pro-vie, s'excuse auprès des chrétiens
Sara Fernanda Giromin, dite « Sara Winter », fondatrice des Femen au Brésil
Par Jeanne Smits
C’est un retournement total. Sara Fernanda Giromin, dite « Sara Winter », est la fondatrice des Femen au Brésil où elle a lancé le mouvement féministe en 2012. Avec une poignée d’autres jeunes femmes, elle menait les opérations « seins nus » pour protester contre l’exploitation des femmes. En octobre, elle a publiquement renié son engagement en dénonçant les abus dont elle a fait l’objet de la part d’un mouvement qui lui a fait beaucoup de mal. Elle a surtout dit son regret d’avoir avorté jadis, et elle est allée jusqu’à présenter ses excuses aux chrétiens.
Ce qui a provoqué ce qu’il faut bien appeler une conversion, c’est la naissance de son deuxième enfant, qui lui a fait prendre conscience de la signification de la vie.
Au mois d’octobre, Sara Giromin a fait paraître ce message sur sa page Facebook : « Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde entier. »
« S’il vous plaît, vous ces femmes qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez-y, faites attention. Je regrette énormément de l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose », écrit-elle.
Lire la suiteDes seins nus et le drapeau communiste: voilà ce qui passe pour des arguments chez les pro-avortement
Cela m’a rendu un peu mal à l’aise et triste pour elles, de voir des jeunes femmes crier et se débattre avec la police, et d’être plaquées contre le sol en béton, ce qui devait surement être douloureux.
Par Jonathon Van Maren de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, le 15 mai 2015 -- C’était une belle journée à Ottawa pour la Marche nationale pour la Vie. Des milliers de personnes de tout âge remplissaient la Colline du Parlement. Des membres du clergé de différentes églises chrétiennes étaient aussi au rendez-vous, en solidarité avec les manifestants pro-vie. Des politiciens sont sortis de la Chambre des Communes pour déclarer leur appui aux droits humains fondamentaux. C’était une journée pleine d’énergie, avec ces milliers de personnes remplissant les rues d’Ottawa.
Quelques observations :
- Quatre jeunes filles du groupe Femen sont accourues vers le podium, à moitié nues, alors que le député Stephen Woodworth commençait son allocution. Elles avaient l’air triste et en colère. Je n’ai jamais vraiment compris leur tactique, de protester en se montrant nues, même si j’en ai été victime plusieurs fois. Cela semble contradictoire à leur cause. Je comprends qu’elles sont en faveur de l’avortement et détestent les manifestations pro-vie. Mais il semble étrange de compromettre ainsi sa dignité pour promouvoir une idéologie. Cela m’a rendu un peu mal à l’aise et triste pour elles, de voir des jeunes femmes crier et se débattre avec la police, et d’être plaquées contre le sol en béton, ce qui devait sûrement être douloureux. J’aurais aimé que quelqu’un ait une couverture ou quelque chose pour les couvrir. J’étais encouragé de voir que pendant que les filles se débattaient avec la police, la plupart des hommes présents dans la foule ont détourné leurs yeux. Comme Matt Fradd l’a déclaré, « un homme qui se respecte doit traiter une femme avec dignité, même si celle-ci a oublié sa dignité. »
Dénonciation des Femen par une ex-activiste
Sur le site du journal Le Figaro du 13 février 2014 :
(Photo : Joseph Paris sur wikimedia.org, licence creative commons)
(...)La leader des Femen en France, Inna Shevchenko, a pour sa part réagi dans une tribune publiée jeudi sur le site Huffingtonpost. Elle ne dément pas les accusations de l'ex-activiste qui dit avoir claqué la porte du mouvement à cause de son «organisation dictatoriale», du «manque de respect des personnes et de la liberté d'expression en son sein», du «paradoxe à défendre le féminisme à l'extérieur et à n'en rien appliquer à l'intérieur», de «la discrimination qui y règne». (...)
Et non, personne n'est étonné de ce témoignage. Le caractère sectaire des Femen sera possiblement mis en évidence dans le livre de l'ex-Femen qui paraîtra prochainement.
Nouvelle action des Femen : une haine que les médias aiment bien...
Sur le site du Journal de Montréal du 2 février 2014 :
(Journalistes attendant une Femen...)
(Photo : Joseph Paris sur wikimedia.org, licence creative commons)
MADRID - Des féministes aux seins nus du groupe des Femen ont lancé dimanche des petites culottes sur l'archevêque de Madrid à son arrivée dans une église, pour protester contre son soutien au projeté de loi restreignant le droit à l'avortement en Espagne.
On trouve également l'information suivante sur TF1 (voir la photo du site) :
Des religieux et des fidèles se sont précipités à l'extérieur de l'église pour disperser les manifestantes, qui ont pris la fuite avant qu'un appel à la police ne soit donné, a indiqué un photographe qui a assisté à la scène. Les manifestantes ont ensuite revendiqué leur action sur Facebook au nom du groupe des Femen.
Cette folie haineuse est encouragée par un certain nombre de médias.
Il est inconcevable que ces vandales ne soient pas actuellement sous les verrous. Cela indique une complicité avec cet esprit de haine qui ne laisse rien présager de bon. Il existe un film rappelant la haine des nazis à l'égard de l'Église catholique.
Certains évoqueront immédiatement ici le point Godwin, cette invention faite par une personne fatiguée d'entendre parler de l'Allemagne Nazie. Pourtant, les participants du congrès de Human Life International à Montréal, se rappellent très bien avoir vécu des événements semblables, si ce n'est qu'une protection de la police a empêché ce vandalisme. Rappelons que les manifestants « pro-choix » lançaient des bouteilles, des roches et d'autres projectiles solides pour blesser les congressistes.
Il est particulier que ce soit maintenant que l'Église est attaquée, que l'euthanasie est sur le point d'être légalisée, que les enfants sont avortés par eugénisme que l'on ne veut plus entendre parler du climat de l'Allemagne sous la botte nazie.
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