Le confinement cause 10 000 décès d’enfants chaque mois par malnutrition dans les pays pauvres

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pikist
Le confinement qui nous est imposé, prétendument pour combattre le covid-19, a de tragiques répercussions dans les pays moins bien nantis, si l’on se fie à une étude publiée dans The Lancet, environ 10 000 enfants meurent de malnutrition par mois, maintenant, en conséquence des mesures « sanitaires » qui paralysent des pays entiers. Selon LifeSiteNews :
Plus de 10 000 enfants meurent maintenant chaque mois à cause des perturbations économiques que les restrictions contre le Covid-19 ont imposées en Amérique latine, en Asie du Sud et dans les communautés d’Afrique subsaharienne.
Dans ces régions, les familles sont confrontées à un avenir sombre sans suffisamment de nourriture, selon une étude publiée dans The Lancet.
« La crise sociale et économique mondiale sans précédent, déclenchée par la pandémie COVID-19, pose de graves risques pour le niveau nutritionnel et la survie des jeunes enfants dans les pays à faible et moyen revenu », rapporte la revue médicale. « L’augmentation prévue de la malnutrition des enfants, l’émaciation, est particulièrement préoccupante, en raison de la forte baisse des revenus des ménages, des changements dans la disponibilité et l’accessibilité financière des aliments nutritifs, et des interruptions des services de santé, de nutrition et de protection sociale ».
« Cela fait sept mois que les premiers cas de Covid-19 ont été signalés et il est de plus en plus évident que les répercussions de la pandémie causent plus de tort aux enfants que la maladie elle-même », déclare la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, dans un communiqué de presse.
Vous remarquerez que ni l’étude ni la directrice générale de l’UNICEF n’attribuent directement ce chiffre monstrueux de décès au confinement, mais aux « répercussions de la pandémie », alors qu’il est évidemment causé par le confinement et la panique, engendrée par les médias et les gouvernements, qui asphyxient la société.
Lire la suiteAvec un quart de la nourriture gaspillée annuellement, on nourrit l'ensemble de la population souffrant de la faim dans le monde
Sur le site du journal La Presse du 15 octobre 2013 :
Poubelles pleines au nord, récoltes perdues au sud: le gaspillage alimentaire nourrirait amplement les populations affamées, va rappeler mercredi la FAO à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation.
L'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO, basée à Rome) estime qu'un tiers de la production alimentaire mondiale est «perdue ou gaspillée», par négligence ou faute de moyens de stockage et de commercialisation adéquats. Soit 1,3 milliard de tonnes par an.
«Avec un quart de ça, on nourrit les 842 millions de personnes qui souffrent encore de la faim dans le monde», assure Robert van Otterdijk, expert agro-industries chargé des infrastructures rurales au siège de l'institution.
Pour mieux préciser les enjeux futurs, il fait valoir qu'en «réduisant de moitié ce gâchis, il n'y aurait plus qu'à augmenter de 32% la production alimentaire mondiale pour nourrir les 9 milliards d'humains projetés en 2050» - contre la hausse de 60% estimée nécessaire pour faire face à la croissance démographique.
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«Les surfaces agricoles utilisées pour produire des aliments qui ne seront même pas mangés sont équivalentes à celles du Canada et de l'Inde réunis», remarque Mathilde Iweins, coordinatrice d'un rapport sur le coût environnemental du gâchis.
«Si le gâchis alimentaire était un pays, ce serait le 2e plus grand pays au monde derrière la Russie (en surface), le 3e émetteur de gaz à effet de serre après la Chine et les États-Unis. Sa consommation d'eau vaudrait trois fois le Lac Léman», poursuit-elle. Sans compter les rejets de poissons et fruits de mer estimés à une fourchette de 9 à 15% des captures en mer...
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Dans les pays industrialisés, le gaspillage découle du choix de se débarrasser de produits encore comestibles par souci sanitaire, voire esthétique. Le gouvernement italien offrira d'ailleurs mercredi à la FAO un déjeuner à base d'aliments perdus.
Sur le mythe de la surpopulation, voir l'article : « L'apocalypse démographique n'aura pas lieu »