Une école secondaire du Manitoba annule les célébrations de la fête des Mères et de la fête des Pères pour être « plus inclusive »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
9 mai 2023, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une école secondaire du Manitoba a officiellement annulé la fête des Mères et la fête des Pères cette année, prétendant que ces célébrations ne sont pas « inclusives ».
Selon une note de service rédigée par le directeur adjoint du Kildonan East Collegiate, l’école secondaire publique de la capitale du Manitoba ne célébrera pas la fête des Mères ni la fête des Pères. Au lieu de cela, elle encourage les élèves à participer à des célébrations non sexistes, comme le rapporte True North News.
« Alors que nous continuons à apprendre et à reconnaître l’importance de célébrer toutes les personnes de notre communauté, nous nous sommes éloignés de l’observation isolée de traditions spécifiques comme la fête des Mères et la fête des Pères », peut-on lire dans la note de service.
« Les élèves créent désormais des cartes et des objets artisanaux avec des messages et des personnes spécifiques en tête », poursuit la note. « Il s’agit d’une belle transition vers la manifestation authentique et organique de la gratitude. Merci de soutenir notre transition vers une pratique plus inclusive. »
Les lignes directrices de l’école sur l’identité de genre à l’intention des employés stipulent : « Il est illégal, en vertu du Code des droits de la personne, d’exercer une discrimination à l’encontre d’une personne en matière d’emploi, de logement ou de prestation de services [y compris dans les écoles], sur la base de l’identité de genre réelle ou perçue de cette personne, sans motif raisonnable. »
Lire la suiteAnnulation de la fête des Mères et de la fête des Pères
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
Ici et là, notamment dans les écoles au Québec, on parle de ne pas fêter la fête des Mères ou celle des Pères, au nom de l’« inclusion » — vous aurez compris qu’il s’agit d’exclure le particulier afin d’accueillir le vague... C’est un symptôme évident de perte du sens naturel de la vie. Ce n’est pas tant l’annulation de ces fêtes en particulier qui est préoccupante — ces fêtes laïques somme toute récentes me laissent froid, tout comme les jours de telle ou telle catégorie de personnes —, mais l’attaque qui est menée contre la paternité et la maternité à travers l’annulation de ces fêtes.
Exemple récent d'exclusion inclusive…
La négation des parties constituantes de la famille est grave, après tout, c’est de l’union d’un homme et d’une femme que naissent les enfants, les auteurs de leurs jours devenant par le fait même père et mère.
La famille — un père, une mère et leurs enfants — est la base de la société, tant historiquement pour sa fondation qu’actuellement pour son maintien. La société, l’État sont l’extension de la famille, ou du moins devraient l’être...
L’importance de la famille réside notamment dans le principe de subsidiarité. Parce qu’elle peut engendrer ses enfants sans avoir besoin de l’aide l’État, elle est la source de l’État qui ne peut engendrer d’enfants propres à lui (sauf à recourir à quelque système collectif cauchemardesque que certains voudraient sans doute voir mis en place — ce n’est pas une idée nouvelle, Platon élucubrait déjà là-dessus dans sa Citée idéale).
Lire la suiteBonne Fête des Pères !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Campagne Québec-Vie souhaite une bonne Fête des Pères à tous les pères, vous êtes le pilier et le soutien de votre famille.
Être père signifie prendre ses responsabilités, et souvent de lourdes responsabilités. Quand les pères accueillent une nouvelle vie, qu’ils s’opposent à l’avortement, ils montrent par là leur rôle fondamental : protecteur de la famille.
Aujourd’hui à lieu une autre fête à laquelle j'ai assisté, bien plus importante encore, la Solennité de la Fête-Dieu.
Quel beau dimanche nous eûmes !
Après une magnifique messe solennelle, une grande procession sortit de l’église Sainte-Anne, porte-croix et acolytes en tête, suivis des premiers communiants — les premières communiantes en robe immaculée jetaient des pétales de roses sur le chemin du Saint-Sacrement —, puis les autres servants de messe. Sous un dais porté par quatre hommes, le curé portait l’Eucharistie dans un ostensoir doré, précédé des thuriféraires et accompagné des chants de la chorale qui suivait. Enfin, venaient 500 fidèles environ.
Le lieu du reposoir (lieu où l’on s’arrête un moment avec le Saint-Sacrement) était dans un parc à quelque distance de l’église, un kiosque en guise de chapelle !
Là, dans la rue, un individu enragé à la vue de la procession criait et gesticulait ; quelques hommes sont restés le long du trottoir afin de s’assurer que l’énergumène ne causerait de tort à personne, jusqu’à ce qu’il fût parti.
Après, le retour à l’église, où se termina la procession de la solennité de la Fête-Dieu.