Les « stéréotypes de genre » sont scientifiquement prouvés
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : AdobeStock
À quelle époque dégénérée vivons-nous, eut dit Dickens, pour que nous eussions besoin de débattre sur le fait que les hommes et les femmes ont des comportements spécifiques ? C’est une chose qui pour moi est évidente, mais si vous voulez trouver quelques arguments pour rajouter à votre panoplie dialectique, en voici quelques-uns basés sur des études scientifiques et expliqués par Virginie Vota dans une vidéo, sous laquelle on peut lire :
De nouvelles études scientifiques viennent confirmer le fait que les hommes et les femmes ont bien des personnalités différentes, et qu’il serait possible d’identifier un cerveau masculin ou féminin grâce à des tests. Or les résultats de ces recherches sont particulièrement intéressants en ce que ces différences se manifestent plus fortement dans des sociétés égalitaires et individualistes... Un étrange paradoxe qui ne plaira pas à la cause féministe. En effet, plus le pouvoir en place s’acharnerait à gommer les particularités inhérentes aux deux sexes, plus le comportement des individus correspondrait aux « stéréotypes de genre » tant décriés.
Quelle conclusion pouvons-nous tirer de tous ces éléments ?
Alice von Hildebrand : la femme, la féminité et le féminisme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Piqsels
Quel est la qualité même qui caractérise la femme et que le féminisme a rejeté comme « faiblesse » ? : la féminité.
C'est ce que démontre Alice von Hildebrand, qui obtint un doctorat en philosophie à l’Université de Fordham et est professeur émérite du Hunter College de la City University of New York, dans un un entretien accordé à Zenit en 2003 que le site a rapporté sous forme d’extraits.
Dans cette entrevue, l’épouse du célèbre philosophe feu Dietrich von Hildebrand, elle-même philosophe et auteur du livre The Privilege of Being a Women (Le privilège d’être une femme), elle explique que le rôle de mère a une valeur infinie aux yeux de Dieu, et que la femme peut trouver une force surnaturelle dans ce que le féminisme considère comme une faiblesse : la féminité que caractérise la douceur, la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, féminité qui en Marie atteint sa perfection.
Mme von Hildebrand dénonce la sécularisation qui a empoisonné en profondeur la société en progressant par étapes et s'attaquant d'abord à l’homme, selon Zenit :
« Le poison de la sécularisation a pénétré en profondeur dans notre société, explique Alice von Hildebrand. La pénétration a eu lieu par étapes. L’homme a été sa première victime : il s’est laissé convaincre de plus en plus que pour être “quelqu’un” il devait réussir dans la vie. Le succès signifie l’argent, le pouvoir, la célébrité, la reconnaissance, la créativité, l’esprit inventif, etc. »
Pour devenir ce « quelqu’un », beaucoup d’hommes ont sacrifié leur vie de famille, le travail représentant pour eux la partie sérieuse de leur existence, ne rentrant à la maison que pour se détendre ou s’amuser, attitude qui a détruit de nombreux mariages. Il ne leur restait que peu de temps et d’attention à porter à leur femme ou a leurs enfants. Les femmes, à juste titre, se sont senties considérées comme secondaires, sortes d’appendices ou de délassements ; de là une souffrance compréhensible et légitime.
Mais la réaction du féminisme a conduit les femmes à adopter une mentalité sécularisée, qui leur a enseigné qu’elles devaient aussi se jeter dans le monde du travail pour entrer en compétition avec les hommes, afin de se prouver qu’elles étaient « quelqu’un », qu’elles étaient leurs égaux, souligne-t-elle. En suivant ce chemin, elles oublièrent la beauté et la dignité du rôle de femme et de mère, méprisant la féminité comme une faiblesse, méconnaissant le pouvoir spirituel qu’elles peuvent exercer auprès de leur mari, et perdant de vue qu’étant égaux en dignité ontologique, l’homme et la femme sont différents et complémentaires, explique-t-elle :
Lire la suite« Elles se sont laissées convaincre que féminité signifiait faiblesse, poursuit Alice von Hildebrand. Elles ont commencé à mépriser les vertus comme la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, et ont cherché à devenir comme les hommes en tout […] Elles sont devenues aveugles au fait que les hommes et les femmes, bien qu’égaux en dignité ontologique, ont été créés différents par choix de Dieu : homme et femme il les créa. Différents et complémentaires.
Chaque sexe a ses propres forces et ses propres faiblesses. Selon le plan admirable de Dieu, le mari doit aider sa femme à surmonter ces faiblesses afin que tous les trésors de sa féminité puissent s’épanouir pleinement, et vice versa ».
Une école de Barcelone retire 200 contes pour enfants considérés comme «toxiques»
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Wikimédia Commons
L’école Tàber de Barcelone, qui relève de la Generalitat de Catalogne, a décidé de revoir le catalogue des livres pour enfants de sa bibliothèque. Après avoir analysé les livres destinés aux enfants de moins de six ans, l’école a décidé de se débarrasser de 200 titres considérés comme « toxiques » parce qu’ils reproduisaient des schémas sexistes, ce qui représente 30 % du fonds. Dans 60 % des cas, le problème est moins grave, alors que 10 % seulement ont été écrits qui respectent le « genre ». D’autres centres cherchent également à acquérir des livres plus « égalitaires ».
Saint Georges est le patron de l’Aragon, de Valence, des Baléares et de la Catalogne.
La tradition veut que, chaque année le 23 avril, on offre une rose,
et depuis les années 1920, un livre.
On approche de la Saint George [Sant Jordi en catalan], journée idéale quand les garderies et les écoles racontent sa légende ou quand les parents se mettront à la cherche d’une histoire pour leurs enfants. Un coup d’œil au vaste catalogue d’histoires sur ce héros qui terrassa le dragon révèle que la plupart des titres reprennent les stéréotypes selon lesquels le personnage masculin est le héros courageux qui doit sauver la princesse craintive. Mais, nous révèle El Païs (journal de gauche branchée), on commence pourtant à trouver sur le marché des titres « alternatifs » tels que Sainte Jordina (par Inès Macpherson, aux éditions La Galera) ou La révolte de Sainte Jordina (par Lyona et David Fernandez, aux éditions Amsterdam), où la jeune fille est l’héroïne et où, en passant, le dragon n’est pas obligé de mourir...
La légende de Sant Jordi fait partie des contes bannis de l’école Tàber, tout comme la Belle au bois dormant ou le Petit chaperon rouge, selon la télévision locale Betevé. Cependant, Anna Tutzó, l’une des mères de la commission chargée de réviser le catalogue, préfère ne pas donner la liste complète des titres bannis, car elle considère qu’il est plus important de se concentrer sur le problème sous-jacent, qui dépasse les récits traditionnels. « En outre, ces livres ne représentent qu’une minorité, cela affecte également les livres pour apprendre l’alphabet, les couleurs ou les bonnes manières. La société évolue et est plus soucieuse de la question du genre, mais cela ne se voit pas dans les contes », a-t-elle déclaré.
Rappelons que le Québec a un Bureau d’approbation du matériel didactique dont une des fonctions est de lutter contre les stéréotypes sexuels. En voici les critères d’approbation socioculturels :
- une juste représentation (25 p.100) des personnages des groupes minoritaires ;
- des rapports égalitaires entre les personnages des deux sexes ;
- une représentation diversifiée et non stéréotypée des caractéristiques personnelles ou sociales ;
- une interaction des personnages de groupes minoritaires dans des situations de la vie courante ;
- une rédaction non sexiste des textes.
Programme d’éducation à la sexualité du Québec: lutter contre «les effets nuisibles des versions traditionnelles» des rôles sexuels
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Dimitri Martin/PublicDomainPictures
Extrait[s] du programme officiel d’éducation à la sexualité du Québec, partie des contenus obligatoires au secondaire :
En agrandissant certains passages, on voit un des aspects idéologiques du programme : la lutte conte les « stéréotypes » sexuels traditionnels, contre les normes sociales qui s’opposeraient à la fluidité de l’« identité de genre » des enfants, distincte rappelons-le de leur sexe, selon la théorie du genre en vogue dans certains départements universitaires de sciences sociales […]
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Notez ci-dessous le « mais ». Pourquoi « mais » ? Comme si les comportements et les attitudes « de genre » plus traditionnels étaient une mauvaise chose...
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Le programme est écrit dans un langage un peu hermétique (sans doute pour aider les parents...). Rappelons à ce sujet que le Monopole de l’Éducation du Québec (MEES) fournit du matériel pédagogique, mais qu’il n’est accessible qu’à ceux qui enseignent le programme, mais pas aux parents.
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Ici l’allusion aux jeunes immigrés (en novlangue « issus de différentes communautés culturelles ») qui font face à un plus important « défi » signifie que ces communautés culturelles sont plus traditionnelles et s’opposeraient à une libre « construction [de genre] de soi » chère aux militants LGBTQ2SAI+. Heureusement, l’État québécois est là pour assurer qu’ils pourront se construire « librement » dans le domaine des rôles, de l’orientation et du genre, loin des constructions stéréotypées et traditionnelles.
L'American Psychological Association (APA) déblatère sur les « genres » : la masculinité est néfaste
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sotheby’s Sale catalogue/Wikimedia Commons
La plus grosse association de psychologues des États-Unis a publié dernièrement de nouvelles lignes directrices, qui prétendent que la masculinité est « nuisible, » et que la masculinité et la féminité, par ailleurs, sont des stéréotypes ou des « rôles » où l’homme tient évidemment une position nécessairement mauvaise, puisque suivant le « rôle » masculin, d’après le Washington Examiner.
Les nouvelles lignes directrices de l’APA ont soulevé l’indignation du professeur en psychologie Jordan B. Peterson : « Je suis consterné que l’APA parle au nom des membres de ma profession. Il n’y a tout simplement pas d’excuse pour ce qu’ils ont écrit, » d’après le compte Twitter de Jordan B. Peterson.
Extrait du Washington Examiner :
Les lignes directrices de l’APA ont, à juste titre, déclenché un énorme mouvement de ressac. Ils mettent l’accent sur des idées absurdes telles que la « tension entre les rôles de genre », défini comme « une situation psychologique dans laquelle les exigences des rôles de genre ont des conséquences négatives sur l’individu ou les autres », et le « conflit entre les rôles de genre », défini comme « les problèmes résultant de l’adhésion à des rôles rigides, sexistes ou restrictifs, appris pendant la socialisation, qui résultent en restriction personnelle, dévaluation ou violation des autres ou de soi ».
Plus loin, s’adressant à l’APA dans son article du Washington Examiner, Suzanne Venker écrit :
Comme tous membres du parti de gauche, vos membres croient clairement que tout ce qui s’apparente à la tradition est nuisible et doit être changé ou réparé. Vous ne pouvez pas voir ce que les Américains ordinaires peuvent voir par eux-mêmes : ce n’est pas la masculinité qui provoque des comportements pathologiques (conformément à la croyance qu’un « vrai homme » est violent). Un mauvais comportement, de la part des deux sexes, est un comportement appris. C’est un problème au sein de l’individu qui découle de son éducation et de son environnement. Ne savez-vous pas que la grande majorité des détenus viennent de foyers violents, brisés ou autrement dysfonctionnels ?
Non seulement la masculinité traditionnelle n’est pas mauvaise, mais elle est nécessaire pour les enfants, les mariages et une société stable. Les garçons et les hommes dont vous semblez si préoccupés deviennent pathologiques parce qu’ils n’ont pas un modèle traditionnel de masculinité.
Puisque vous ne semblez pas savoir à quoi ressemble la masculinité traditionnelle, permettez-moi de vous éclairer. Les traits auxquels vous faites référence dans votre rapport (comme le stoïcisme, l’agressivité, être le soutien de la maison et même la domination [propension à commander ?]) sont des traits admirables et non destructifs. Voilà une surprise pour vous : les femmes aiment ces traits chez les hommes. Ils permettent aux femmes et aux enfants de se sentir en sécurité. Elles suscitent le respect des femmes, ce qui est crucial pour la pérennité d’un mariage. À tous points de vue, les études ont montré que lorsque les hommes sont féminisés, il y a rupture du mariage, de la famille et de la société.