Légère baisse de la fécondité en 2019 au Québec : 1,58 enfant par femme
C'est ce qu'on appelle un hiver démographique...
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : PxHere
Alors que l’indice synthétique de fécondité au Québec s’établissait en 2018 à 1,59 enfant par femme (nettement insuffisant pour remplacer les générations), cet indice a encore légèrement diminué en 2019 pour atteindre 1,58 enfant par femme.
L’indice synthétique de fécondité au Québec est inférieur à 1,6 enfant par femme pour une deuxième année consécutive. Il s’était maintenu au-dessus de ce niveau de 2006 à 2017, atteignant un maximum de 1,73 enfant par femme en 2008 et en 2009. Depuis 11 ans, il est en légère baisse continue. La fécondité au Québec est sous le seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) depuis 1970.
La fécondité demeure la plus élevée dans le Nord-du-Québec (2,6 enfants par femme) et les territoires amérindiens et esquimaux, alors qu’elle est la plus faible dans les grandes villes de Montréal (1,38 enfant/femme) et de Québec (1,48 enfant/femme).
L’indice synthétique de fécondité correspond au nombre moyen d’enfants qu’auraient un groupe de femmes si elles connaissaient, tout au long de leur vie féconde, les niveaux de fécondité par âge d’une année donnée.
En 2019, on estime à 84 200 le nombre de naissances au Québec, un nombre légèrement supérieur à celui enregistré en 2018 (83 840). Cette faible augmentation (environ 0,4 %) est la première observée depuis 2012. La hausse du nombre de naissances observée entre 2018 et 2019 s’explique par une augmentation du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants, due principalement à l’immigration, et non par une hausse de la fécondité.
Fécondité du Québec : 1,59 enfant par femme en 2018, était de 1,60 en 2017
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : John_loannidis/Pixabay
Le nombre d'enfants par femme est en-dessous du seuil de stabilité, si bien que les Canadiens Français ne tarderont pas à disparaître s'ils continuent dans la voie de la contraception et de l'avortement. — A. H.
On estime à 83 800 le nombre de naissances au Québec en 2018, un nombre semblable à celui enregistré en 2017 (83 855).
L’indice synthétique de fécondité s’établit à 1,59 enfant par femme, en légère diminution comparativement à 1,60 en 2017, car la population du Québec a augmenté principalement par l’apport d’immigrants.
Les taux de fécondité poursuivent leur recul chez les femmes de moins de 30 ans et semblent se stabiliser au-delà de cet âge. À l’échelle régionale, la fécondité demeure la plus élevée dans le Nord-du-Québec (c’est la seule région avec une fécondité supérieure au taux de remplacement), tandis que les indices les plus faibles s’observent à Montréal et dans la Capitale-Nationale. C’est ce qui ressort de ce bulletin, qui accompagne la diffusion des données provisoires sur les naissances et la fécondité au Québec en 2018.
Il est né moins d’enfants au Québec en 2018 qu’en 1975 (96 298) alors que la population était alors de 6 330 303 alors que celle-ci est de 8 390 499 en 2018.
À titre comparatif, l’indice synthétique de fécondité était de 1,50 enfant par femme au Canada en 2017. Cette même année (dernière disponible dans la plupart des pays), l’indice était de près de 1,9 enfant par femme en France et se situait entre 1,7 et 1,8 enfant par femme aux États-Unis, dans plusieurs pays du nord de l’Europe (Suède, Danemark, Irlande), ainsi qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il était de moins de 1,4 enfant par femme dans plusieurs pays du sud de l’Europe (Italie, Espagne, Portugal, Grèce), de 1,43 enfant par femme au Japon et de seulement 1,05 enfant par femme en Corée du Sud.
Lire la suiteQuelques mythes sur la fécondité en Afrique — ou l’alarmisme trompeur de l’ONU
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
C’est un lieu commun que d’affirmer que l’Afrique subsaharienne souffre d’une surpopulation « insoutenable », annonciatrice d’un tsunami migratoire inouï vers l’Europe dans les décennies à venir, liée à une pauvreté et un sous-développement causés par la fécondité des Africaines. Du côté de l’ONU, les rapports abondent qui dénoncent la lenteur de la « transition démographique » d’Afrique Noire, annonçant périodiquement un relèvement des estimations de la population africaine pour 2050. Mais cette hausse inexorable est avant tout liée à un certain nombre de mythes auxquels souscrivent les statisticiens, de telle sorte que l’alarmisme de l’ONU se révèle trompeur, selon une étude réalisée par Lyman Stone de l’Institute for Family Studies.
Les réévaluations à la hausse sont dues selon lui au fait que les démographes ont, par le passé, systématiquement surestimé la baisse de la fertilité en Afrique. A quoi s’ajoutent des projections à long terme : de nombreux chercheurs évoquent une population de 4 milliards d’âmes en Afrique à l’horizon 2100, alors que la marge d’erreur à prendre en compte sur 80 ans est d’une « importance phénoménale ». Elle est même si grande qu’il faudrait tout simplement ignorer les prédictions sur des dates aussi lointaines.
La fécondité en Afrique n’est pas aussi importante que le prétend l’ONU
Les projections de l’ONU indiquent une remontée progressive du taux de fécondité en Afrique au fil du temps. De quoi croire que la fertilité continue de remonter. Mais c’est le contraire qui est vrai : en Afrique subsaharienne, le nombre attendu d’enfants par femme en âge de procréer a plafonné aux alentours de 6,5 jusqu’en 1985 environ, et ne cesse de descendre depuis lors pour atteindre en 2016 environ 4,5 enfants par femme. En clair : en moyenne, les familles africaines comptaient typiquement six ou sept enfants pendant les années 1960, contre quatre ou cinq aujourd’hui, et la courbe continue de baisser.
Lire la suiteLa fécondité québécoise en baisse depuis 3 ans ne peut assurer la stabilité de la population et son remplacement...
Sur le site du journal Le Soleil du 4 décembre 2013 :
(Photo : François Meehan sur flickr.com, licence creative commons)
(...)On calcule qu'il faut une fécondité d'environ 2,1 enfants par femme pour assurer le remplacement de la population, mais l'«indice synthétique de fécondité» calculé par l'Institut de la statistique du Québec (qui estime le nombre d'enfants qu'une femme aura au cours de sa vie à partir des naissances au cours d'une année donnée) avait atteint un creux historique de 1,36 en 1987. Il était par la suite remonté petit à petit, puis plus rapidement au cours des années 2000 pour culminer à 1,74 en 2008 et en 2009. Mais voilà, l'indice s'est replié au cours des trois années suivantes et se trouvait à 1,68 l'an dernier.
(...)
Les cliniques de fertilité profitent du retard à enfanter...
Sur le site du Journal de Montréal 5 novembre 2013 :
(Stéroïdes anabolisants)
(Photo : wikimedia.com sans copyright)
Se reproduire n’est plus aussi simple qu’on se l’imagine. Au Canada, un couple sur six doit désormais composer avec des problèmes de fertilité.
(...)Une multitude de facteurs peuvent expliquer cette diminution de la fertilité humaine tant chez l’homme que chez la femme.
Selon Statistiques Canada, le taux d’infertilité des adultes en âge de procréer aurait doublé au cours des 20 dernières années.
Le contact avec de nombreux produits chimiques présents dans l’environnement et dans notre nourriture, nos habitudes de vie et choix personnels y sont tous pour quelque chose, mais en sommes-nous vraiment conscients?
«L’horloge biologique des femmes n’est pas un concept abstrait et tourne beaucoup plus vite qu’on peut le penser», rappellent les docteurs Pierre Miron et Mathieu Provençal dans leur livre, Concevoir, prévenir et traiter l’infertilité, qui vient de paraître aux éditions Trécarré.
Redonner espoir
Fondateur du centre de procréation Fertylis et instigateur de trois programmes de fécondation in vitro au Québec, le Dr Miron a écrit ce livre avec son collègue pour redonner espoir aux couples infertiles, mais aussi pour faire de la prévention et aider les couples à mettre toutes les chances de leur côté lorsqu’ils sont prêts à fonder une famille.
«Beaucoup de femmes de plus de trente ans qui viennent me consulter n’avaient pas vu venir leur problème de fertilité. Elles font le choix de retarder le moment d’avoir des enfants pour toutes sortes de bonnes raisons, mais elles doivent aussi savoir que leur réserve ovarienne diminue avec l’âge.»
Phénomène nouveau, le Dr Miron croise de plus en plus de jeunes hommes aux prises avec une chute importante de spermatozoïdes causée par la consommation de stéroïdes anabolisants, un marché noir qui se développe désormais dans les gyms ordinaires.
«L’image corporelle devient plus importante pour ces hommes. Ils sont prêts à tout pour augmenter leur masse musculaire et s’imaginent à tort que ce n’est pas dangereux pour leur santé», déplore-t-il. (...)
Pourquoi la fécondité québécoise est-elle inférieure à celle de la Russie?
Un excellent dossier sur le site de Pour une école libre du 6 mai 2013:
(Le communisme, abandonné par la Russie, rêve de certains politiciens, de Québec Solidaire au Parti Québécois...)
(...)La fécondité québécoise à 1,676 enfant/femme est désormais inférieure à la russe (1,7 enfant/femme). Alors que la fécondité québécoise décroît lentement, la russe a connu une forte progression depuis 10 ans. L'indice synthétique de fécondité avait atteint un nadir historique de 1,16 enfant/femme en 1999 avant d'entamer une remontée et d'atteindre à nouveau 1,59 enfant/femme en 2010. (...)
Rappelons que le programme d'allocation universelle à la naissance avait coûté de 1989 à 1996 1,406 milliard de dollars pour toute cette période soit environ 240 millions de nos dollars de 2011 par an. La fécondité était alors passée de 1,415 enfant par femme en 1988 à 1,611 en 1996, soit une augmentation moyenne de 13,8 %. L'abolition par le Parti québécois de ce programme en 1997 et l'instauration des garderies dites à 5 $ a été suivie d'un abaissement de la fécondité ; l'indice synthétique de fécondité avait alors atteint en 2002 1,475 enfant par femme. Il faut noter que l'économie n'a enregistré aucun recul pendant toute la période de 1997 à 2008, celle-ci ne peut donc expliquer la baisse de la natalité de 1997 à 2002.
Emprunter pour payer les garderies, frais des ententes de la fin 2010Le gouvernement québécois a emprunté 219 millions $ en 2009 (dernière année disponible pour les chiffres du vérificateur général) pour financer les services de garde à l’enfance et leurs immobilisations. Ces emprunts augmentent de façon constante depuis 2006.En outre, le régime de retraite des employés des CPE et des garderies privées conventionnées accusait un déficit de 66,7 millions $ au 31 décembre 2009. Il s’agit d’une promesse de paiements futurs que le gouvernement devra un jour honorer. Soit en puisant dans les poches de contribuables, soit en haussant le tarif des garderies.Pire : ces chiffres n’incluent pas les coûts de l’entente collective des quelque 10 000 éducatrices en milieu familial nouvellement syndiquées par la CSN et la CSQ à la fin 2010. Selon les estimations, cette convention collective coûtera au bas mot 200 à 300 millions $ supplémentaires à l’État, dès 2011.Perte de libertésRappelons enfin que la « politique familiale » étatiste du Québec s'accompagne d'une perte de liberté et de choix des parents. C'est ainsi qu'on interdit désormais tout acte religieux ou explication d'un fait religieux dans les garderies subventionnées mêmes dans les petites garderies familiales(...)