Philippe Couillard réévaluera la fécondation in vitro
Sur le site du Journal de Montréal du 19 mars 2014 :
(photo : François Thivierge sur wikimedia.org, licence creative commons)
(Pourra-t-il arrêter le gaspillage annuel de 67 millions de dollars?)
Le chef libéral a identifié la fertilisation in vitro (FIV) à titre d’exemples de programmes pouvant faire l’objet d’une réévaluation par un gouvernement libéral. «Le programme est-il justifié, cohérent, bien administré? A-t-il trop ou pas assez de ressources?, s’est demandé M. Couillard à l’occasion d’un point de presse à Québec. (...)
67 millions de dollars pour la fécondation in vitro en 2013-2014 au Québec?
Sur le site du journal Le Devoir du 11 mars 2014 :
(Le ministre de la Santé Réjean Hébert veut un registre sur l'État de santé des femmes ayant recours à la procréation assistée, ainsi que sur les enfants issus de ce programme.)
(Photo : creehealth sur flickr.com, licence creative commons)
(...)En attendant, les coûts continuent de croître. Selon les estimations du MSSS fournies au Devoir, les quelque 8800 cycles de FIV qui auront été réalisés en 2013-2014 seront assortis d’une facture de 67 millions de dollars. À ce stade-ci, il s’agit de données provisoires. (...)
Les coûts divulgués par le MSSS ne comprennent pas les honoraires payés aux médecins par la RAMQ. (...)
Nous aimerions bien connaître également les honoraires versées aux médecins pour avoir le coût total annuel des fécondations in vitro au Québec...
Elle veut se faire fabriquer un orphelin à partir du sperme de son mari décédé...
Sur le site de genethique.org du 7 mars 2014 :
(Photo : wikimedia sans copyright)
Par une décision rendue ce jeudi 6 mars, la Haute Cour de Londres a autorisé une jeune femme âgée de 28 ans à utiliser le sperme congelé de son mari défunt et ce, jusqu'à 2023, "afin de lui laisser du temps pour éventuellement concevoir un enfant".
Sur le site de 20min.ch du 6 mars 2014 :
La décision de la Haute Cour est toutefois encore susceptible d'un recours devant la Cour d'appel de la part de l'Autorité de régulation. En France, une cour d'appel avait rejeté en 2010 la demande d'une veuve qui réclamait de récupérer le sperme congelé de son mari décédé afin de se faire inséminer, en soulignant que le décès mettait fin à la conservation des gamètes.
La France a pris la sage décision sur ce sujet.
Depuis 2010, « 8 000 cycles de fécondation in vitro ont été effectués au coût global de près de 60 millions $.»
Sur le site du Journal de Montréal du 18 février 2014 :
(Photo : Eugene Ermolovich (CRMI) sur wikimedia.org, licence creative commons)
La Société canadienne de fertilité et d'andrologie (SCFA) souhaite que les médecins offrant des soins aux couples atteints d'infertilité suivent obligatoirement une formation postdoctorale d'au moins deux ou trois ans.
«Nous sommes inquiets de voir des gens qui sont attirés par cette branche pour des raisons d'ordre financier. On parle de traitements potentiellement dangereux s'ils ne sont pas administrés correctement.
Aves un taux de réussite de 30%, les fécondations in vitro sont un pur gaspillage pour fabriquer des bébés moins en santé que les autres. Pourquoi ne met-on pas cet argent sur la recherche pour soigner l'infertilité en elle-même, plutôt que sur cette mesure qui ne respecte pas la dignité de l'enfant et son droit d'être conçu dans l'amour et la chaleur du ventre maternel plutôt que dans le froid d'une éprouvette?
Avec l'argent consacré aux avortements, c'est plus de 86 millions de dollars gaspillés par le gouvernement, 86 millions qui ne sont pas consacrés à la santé... Il faudrait également ajouter à cela le montant des stérilisations gratuites et celui des consultations pour une contraception qui attaque directement l'amour de la Vie, contrairement aux méthodes de régulation naturelle utilisées dans un esprit d'ouverture à la vie!
Filmer les embryons pour choisir le plus performant et... éliminer les autres
Sur le site de genethique.org du 6 février 2014 :
(Quelques maximes du plus grand généticien français, le Dr Jérôme Lejeune, auxquelles devraient réfléchir les fous de la génétique qui polluent actuellement le métier et avortent des embryons, en fabriquent d'autres, comme si on pouvait considérer la personne humaine comme un matériel de fabrication...)
(Photo : American Life League sur flickr.com, licence creative commons)
Le Centre d’Etudes et de Conservation des Œufs et du Sperme humains (Cecos) du CHU de Rennes vient de se doter d’une nouvelle technologie : suivre par une caméra le développement des embryons. Le but est de sélectionner le plus "performant" pour l’implanter et éviter les échecs de grossesse et les grossesses multiples.
À quand une technologie filmant les scientifiques pour conserver ceux qui travaillent vraiment pour le bien de l'humanité et envoyer en recherche d'emploi ceux qui n'ont aucune conscience du bien commun et de la protection des plus faibles?
Ou le Cecos préférerait-il, pour demeurer vraiment dans l'esprit de cette technologie, une sélection des scientifiques, avec élimination physique de ceux considérés comme moins performants?
Des grands-parents utilisent la fécondation in vitro pour avoir un enfant de leur fils défunt...
Sur le site de genethique.org du 14 novembre 2013 :
Un couple d’Israéliens obtient de la justice d’utiliser le sperme de leur fils, décédé à 27 ans en 2010, pour féconder une mère porteuse. Le couple sera le bénéficiaire de l’opération, le tribunal ayant reconnu leur désir d’avoir un petit-enfant comme "l’aspiration à satisfaire les désirs les plus profonds et fondamentaux de l’homme". (...)
Et que fait-on du désir fondamental d'un arrière grand-père qui aimerait donner par fécondation in vitro, un petit-enfant à son fils défunt, par exemple... Il y a toujours de la discrimination...
Les enfants de la fécondation in vitro plus à risque de diabète...
Sur le blog de Jeanne Smits, cette information :
(Photo : Erik1980 sur wikimedia.org, licence Creative Commons)
L'hôpital universitaire AMC (Centre médical académique) d'Amsterdam lance une grande enquête sur in vitro. Le but de l'étude est de comprendre pourquoi, en moyenne, ces personnes ont de plus gros risques de présenter un diabète ou une maladie cardio-vasculaire sur le long terme.
Pour Tessa Rosenboom, professeur à l'AMC, l'inquiétude à propos de la santé des « bébés FIV » (ou PMA) ne date pas d'aujourd'hui : on sait qu'en grandissant, ces enfants ont une pression artérielle un peu plus élevée que celle des autres enfants de leur classe d'âge, de même que leur taux de glucose est un peu plus important. Dans l'ensemble, ils ont également un poids plus élevé. On parle ici d'enfants en bonne santé générale, « mais présentant un petit déficit de santé pour laquelle il n'existe pas, pour l'heure, d'explication », souligne Mme Rosenboom. « Nous voulons vraiment savoir quelle en est la cause », explique le professeur.
Ces différences laissent présager de plus grandes différences et un plus gros risque de diabète ou de maladies cardiovasculaires, soulignent les chercheurs au moment de mettre en place leur enquête, qui ne saurait donner dans l'immédiat de résultats définitifs sur les pourcentages de risque : aux Pays-Bas, le plus « vieux » bévé-FIV vient d'avoir 30 ans, tandis que la première d'entre eux, Louise Brown, vient seulement d'avoir 35 ans.
(...)
Pas moins de 30.000 enfants sont nés aux Pays-Bas au cours de ces dernières dix années à la suite d'une fécondation in vitro réalisée dans l'une des 13 cliniques de fertilité du pays. Tous leurs dossiers seront pris en compte dans l'étude, facilitée par le fait que ces enfants ont fait l'objet d'un suivi serré.
(...)
Le dérapage de la fécondation in vitro au Québec
Sur le site du journal La Presse du 25 septembre 2013 :
(Publicité pour la fécondation in vitro)
Une recrudescence récente de grossesses multiples à la suite de traitements de fécondation in vitro (FIV) inquiète le Collège des médecins, qui a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce qui se passe dans les cliniques de fertilité, a appris La Presse.Au cours des dernières semaines, certains hôpitaux ont reçu des appels de femmes devenues enceintes de triplés ou de quadruplés à la suite d'une fécondation in vitro. Elles demandaient une réduction foetale, c'est-à-dire une intervention médicale pour réduire le nombre de foetus.«On a reçu plus d'appels en ce sens depuis le début de l'été, ce qu'on ne voyait plus», confirme la Dre Louise Duperron, chef du département d'obstétrique-gynécologie du CHU Sainte-Justine.La réduction foetale comporte certains risques, notamment celui que la grossesse avorte. Ces risques sont toutefois moins importants que les conséquences d'un accouchement prématuré, souligne la Dre Duperron.«Éthiquement, on doit le faire. Avoir quatre prématurés à 26 semaines de grossesse versus avoir seulement deux enfants et avoir ainsi plus de chances de se rendre à 35 ou 36 semaines de grossesse, je pense que pour la famille, pour le bien-être des enfants, il faut le faire.»Québec rembourse les traitements de fécondation in vitro depuis 2010. La loi régissant la procréation médicalement assistée prévoit qu'un seul embryon peut être implanté à la fois.Dans certains cas, notamment en raison d'une mauvaise qualité des embryons, le médecin peut implanter deux embryons chez une femme de moins de 36 ans ou trois embryons si elle a plus de 37 ans. Il doit alors justifier sa décision.Cette balise visait à réduire le nombre de grossesses multiples et les complications qui en résultent. L'objectif semblait avoir été atteint, puisque le nombre de grossesses multiples a chuté de façon importante depuis 2010.Mais l'augmentation au cours des dernières semaines des demandes de réduction foetale sonne l'alarme. Il semble que l'implantation de plus d'un embryon soit de nouveau une pratique utilisée.«Nous avons été saisis de la situation et une enquête est en cours», indique à ce sujet la porte-parole du Collège des médecins, Leslie Labranche. Elle refuse toutefois de divulguer les noms des médecins ou des cliniques qui pourraient être visés par l'enquête.Manque de balises et complications(...)«En ce moment, il existe du magasinage dans les cliniques», affirme la Dre Anne Janvier, néonatalogiste et clinicienne-chercheuse au CHU Sainte-Justine.«Si une clinique dit à une femme qu'elle doit perdre 10% de son poids, que ce sera plus sécuritaire pour elle et le bébé, la femme va aller dans une autre clinique.»Pour beaucoup de femmes, avoir un bébé est un droit, ajoute la Dre Janvier. «Le désir d'enfant est très émotif. Beaucoup de femmes sont prêtes à retourner sur dialyse pour avoir leur bébé. Elles sont prêtes à mettre leur vie en danger. Elles se feraient couper les deux mains si ça pouvait les aider à avoir leur bébé.»(...)«Tu dis à une femme qu'elle a 90% de chances d'avoir des complications et 10% de chances que tout aille bien, elle va prendre le 10%», lance la Dre Louise Duperron.Ces femmes, la Dre Duperron et ses collègues les voient revenir lorsque ça se passe mal. «Elles nous disent: «J'ai le droit de tomber enceinte», et on n'a rien pour les refuser vraiment. Elles deviennent enceintes et nous, en clinique de grossesses à risque, après, on ramasse les pots cassés.»(...)Le coût du programme de procréation assisté a bondi depuis sa création, en août 2010. Mais personne ne tient compte des coûts très élevés qui résultent du manque de balises et des complications qui surviennent, déplorent plusieurs médecins.(...)
On implante plus d'un embryon parce que la fécondation in vitro est inefficace, coûteuse et très exigeante pour la mère. Si par « malheur » la femme devient enceinte de plus d'un embryon, on avorte les enfants supplémentaires, pour « leur bien »... Et tout ces meurtres et ce gaspillage financier aux frais des contribuables... avec la protection du Collège des médecins qui ne divulguera certainement pas le nom des crapules financières qui utilisent le désir exacerbé de couples stériles, de femmes seules ou de mères porteuses pour se remplir les poches.
18 accouchements, 72 grossesses après des essais de procréation assistée sur 350 patientes... aux frais des contribuables
Sur le site de Radio-Canada du 22 novembre 2012:
(Hôpital de Trois-Rivières)
Nathan est donc le premier bébé de la nouvelle clinique de procréation médicalement assistée à l'hôpital de Trois-Rivières.
L'ouverture de la clinique a eu lieu en juillet 2011. Le nombre de patientes traitées a plus que doublé au cours des huit derniers mois. Elles sont maintenant 350.
De ce nombre, 72 portent actuellement un enfant. Dix-huit ont accouché. Quatre patientes enceintes ont été confiées au CHUM pour un traitement in vitro.
L'engouement pour le service s'explique notamment par la gratuité de la majorité des traitements et par l'accessibilité en région.
La "procréation assistée" est un terme très large regroupant différentes techniques, dont la fécondation in vitro avec éliminations d'enfants à naître "surnuméraires"...
La loi du profit et la fécondation in vitro... Un enfant conçu pour être envoyé à la DPJ...
Des fécondeurs in vitro ne se posent pas vraiment de questions à savoir qui ils inséminent... ce n'est pas leur boulot. Eux sont là pour inséminer et ramasser leur salaire. Sur le site du journal La Presse du 1er octobre 2012:
Des médecins du Centre de reproduction McGill ont créé un véritable «enfant de la DPJ», l'an dernier, en inséminant une patiente même si elle souffrait de troubles mentaux, était victime de violence conjugale et avait des antécédents judiciaires. Deux cliniques de fertilité l'avaient d'ailleurs déjà refusée. Dès l'accouchement, le nouveau-né a été enlevé à sa mère. Il ne retournera vraisemblablement jamais dans sa famille.
En janvier 2011, la femme de 37 ans, au passé violent et torturé, s'est présentée à la clinique de fertilité du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Elle voulait un bébé à tout prix. Au cours des années précédentes, elle avait déjà fait des démarches - vaines - dans deux cliniques privées pour avoir accès à un don de sperme, puisque son conjoint était infertile. La troisième tentative, auprès de l'hôpital, a fonctionné. «Notre rôle n'est pas de déterminer si un patient est apte ou non à subir un traitement de fertilité», a fait savoir l'hôpital dans une déclaration écrite. L'institution a catégoriquement refusé de commenter ce cas précis.
La patiente, dont nous ne pouvons révéler l'identité pour protéger celle de son enfant, est bien connue des milieux policiers pour des histoires de vol, d'actes violents, de conflits avec les voisins et de violence conjugale. Elle a reçu à l'adolescence un diagnostic de dépression majeure et de troubles obsessionnels compulsifs. Elle souffre d'anxiété et de désorganisation. Son conjoint, de 28 ans son aîné, est atteint de déficience intellectuelle et d'un début de démence. Il est agressif, physiquement et verbalement. Incapable de s'occuper lui-même de ses affaires, il est sous la responsabilité du Curateur public.(...)
Comme le veut la règle, elle aurait rencontré un psychologue pour une évaluation psychopédagogique. «Le but de cette consultation n'est pas de présélectionner les patients pour déterminer s'ils vont faire de bons parents, précise le CUSM. Toutefois, des risques potentiels, comme l'abus d'alcool ou d'autres drogues, des psychopathologies, sont évalués, ce qui peut entraîner notre retrait du dossier ou le report du traitement.» Cette fois, le psychologue ne s'est pas opposé à l'insémination, qui a eu lieu en janvier grâce à un don de sperme.
Dès le mois de mai, le médecin traitant a constaté que la future maman ne pourrait pas prendre soin de son enfant. Elle manquait de jugement, disait-il. On lui a fait voir un psychiatre. La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) est intervenue dès la naissance, en octobre. Le poupon a été transféré aux soins intensifs à cause de complications durant l'accouchement. Lorsque sa mère allait le voir, elle était brusque avec lui et ne savait pas comment s'y prendre. Il lui arrivait de l'emmailloter beaucoup trop serré et par-dessus la tête, où même d'enlever les électrodes installées sur son corps.
Dès sa sortie de l'hôpital, l'enfant a été placé en famille d'accueil, où il vit toujours, près d'un an plus tard
La fécondation in vitro élimine de nombreux enfants qui ne sont jamais répertoriés dans les mises à mort par avortement.