Un couple avorte un bébé en bonne santé de 6 mois suite à une erreur d’implantation d’embryon
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Un couple a avorté un bébé en bonne santé à six mois de grossesse après avoir appris que la clinique de fertilité leur avait donné l’embryon d’une autre personne.
Selon le Daily Beast, une plainte déposée par une femme et son mari à Manhattan cette semaine indique qu’ils auraient pu avorter le bébé plus tôt si le New York Fertility Institute ne les avait pas menés en bateau, leur disant qu’aucune erreur n’avait été commise malgré les tests d’ADN prouvant que le bébé n’était pas biologiquement lié à eux. C’est la deuxième fois que cette clinique de fertilité et ce médecin mélangent sciemment des embryons. Mais ce type d’erreur s’est produit de nombreuses fois dans l’industrie non réglementée de la fertilité.
« Les défendeurs ont l’habitude de mélanger, de mal étiqueter ou de perdre purement et simplement le matériel génétique de leurs patients », affirme le couple désigné sous le nom de M. et Mme Doe.
Ils ont subi trois prélèvements d’ovules en avril 2020 et ont fait implanter un embryon en juillet 2021. Leur gynécologue a recommandé un test génétique pour le bébé afin de déterminer si des problèmes de santé chromosomique étaient présents. Mais les résultats ont indiqué que Mme Doe n’était pas liée au bébé qu’elle portait. Cependant, la clinique a déclaré que c’était impossible et a suggéré que Mme Doe pourrait présenter un « mosaïcisme », une condition dans laquelle quelqu’un possède deux formes d’ADN, comme celui d’un jumeau mort in utero et absorbé par l’autre jumeau.
« Ce résultat n’avait aucun sens, puisque Mme Doe était censée porter son propre embryon », indique la plainte.
Une amniocentèse a permis de vérifier que le bébé n’était pas génétiquement lié au couple. Selon l’action en justice, « Mme et M. Doe ne savaient pas quoi faire. Ils avaient appris à aimer ce bébé, qui avait déjà commencé à donner des coups de pied. D’un côté, ils ne voulaient pas le perdre, même s’il n’était pas génétiquement lié à eux. D’autre part, ils ne pouvaient pas s’imaginer porter le bébé d’un étranger jusqu’à terme, pour éventuellement le perdre plus tard dans des batailles juridiques avec ses parents biologiques, ce qui serait dévastateur pour toute la famille. »
Lire la suiteEt si nous faisions de 2022 un tournant en réalisant les demandes de la Vierge ?
Par Maria Madise (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les sources pro-vie ont largement rapporté que, selon Worldometer, un grand site utilisant les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2021.
Worldometer a fait état de 42,6 millions d’avortements l’année dernière. En comparaison, les décès par cancer s’élevaient à environ 8 millions et les accidents de la route à environ 1,3 million par an. En 2021, l’OMS attribue 3,5 millions de décès au Covid. Toutes causes confondues, les décès s’élèvent à 101,5 millions de personnes, dont près de 43 millions sont des enfants à naître !
Il est certain que ces chiffres n’incluent pas les avortements précoces causés par les contraceptifs ni les millions d’embryons jetés au cours des procédures de FIV [Fécondations in vitro] ; ils ne prennent sûrement pas en compte non plus les avortements à domicile, pratique désormais courante dans de nombreux pays, dans lesquels les pilules abortives sont disponibles à la demande.
Voice of the Family a souvent souligné que l’avortement légalisé a tué plus d’êtres humains (environ 2 milliards au cours des 30 dernières années seulement) que toutes les guerres de toute l’histoire de l’humanité. Le ventre de la mère ─ selon l’expression courante, l’endroit le plus sûr de l’univers ─ est statistiquement l’endroit le plus dangereux !
Si la mesure de la civilisation est la façon dont une société traite ses membres les plus vulnérables, alors notre société est la plus barbare de l’histoire de l’humanité. C’est une pensée qui donne à réfléchir à l’aube de cette nouvelle année et qui devrait nous inciter à agir.
Lire la suitePlus de fécondation in vitro au Québec
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
« Un bébé quand je veux, si je veux, comme je veux. Le bébé dépend de mon désir. “L’enfant désiré, malheureusement, passe par l’élimination des enfants non désirés” », rappelle un article percutant du Magazine Familles Chrétiennes.
Au Québec, cette déformation de la nature promue par la fécondation in vitro devient plus accessible dans les cliniques privées.
Selon Le Journal de Montréal, « En conflit avec les cliniques de fertilité qui rejettent le tarif prévu par le programme public de procréation assistée, Québec accorde un permis à un nouvel établissement privé... Située à Montréal, la clinique privée OriginElle pourra désormais offrir un traitement de FIV gratuit aux couples infertiles. »
Au lieu de subventionner la maternité et mettre fin à cette pratique, le gouvernement « accorde une subvention de 3900 $ aux médecins qui pratiquent une FIV... »
Le ministre délégué aux Services sociaux ne manque pas d’ambition dans son projet, « Il y a (aussi) possibilité d’ouvrir une clinique (de fertilité) au CHU de Québec, une au CHU de Sherbrooke, et si on voit que certaines cliniques privées ne participent pas, on va aller de l’avant avec ces projets-là également. Pour moi, c’est important que toutes les femmes reçoivent le service le plus rapidement possible et dans la gratuité ».
La fécondation in vitro tente d’effacer la dignité et le respect de la personne humaine en transformant l’enfant à naître en un produit, un produit congelé et même jetable dans certains cas. « Supposons un embryon conçu in vitro ; on conçoit dix embryons, on en supprime trois parce qu’ils ne conviennent pas, on en congèle trois et on en implante trois. On fait une réduction embryonnaire et un seul bébé naît (Benoît Bayle). » Lorsque les hommes dépassent les lois de la nature, ils deviennent tout simplement inhumains.
L’International Society for Stem Cell Research étend la limite des 14 jours à 28 pour la recherche sur embryons
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’International Society for Stem Cell Research a publié de nouvelles directives dans lesquelles elle recommande l’extension de la limite légale des 14 jours de développement de l’embryon à 28 dans le cadre des recherches sur embryons humains vivants. Le prétexte ? Vouloir toujours plus étudier l’embryon humain et mener des expériences dessus… Selon LifeSiteNews :
Un groupe de scientifiques demande la fin des règles empêchant la recherche sur les bébés à naître de plus de 14 jours de gestation.
Le mois dernier, l’International Society for Stem Cell Research (ISSCR) a publié de nouvelles directives élargissant le cadre de la recherche sur les embryons humains vivants. Le généticien britannique Robin Lovell-Badge a salué ces recommandations dans un article publié le 26 mai dans la revue en ligne Nature. L’article est intitulé de manière équivoque : Stem-cell guidelines : why it was time for an update [directives sur les cellules souches : voici pourquoi il est temps de les mettre à jour].
De 14 jours à 28 :
M. Lovell-Bridge a déclaré que le changement le plus « frappant » recommandé par la Société était « l’assouplissement de la “règle des 14 jours”, le temps limite pour la culture d’embryons humains intacts en laboratoire, qui a été inscrit dans la loi par une douzaine de pays, dont le Royaume-Uni et l’Australie. »
Selon les règles actuelles, les embryons humains doivent être tués après deux semaines d’expérimentation. Selon M. Lovell-Bridge, cela est dû au fait que les « premiers signes » de leur système nerveux central apparaîtraient peu après. Il a toutefois fait valoir que, bien que cette limite ait précédemment « bien servi la science », elle empêche « l’étude d’une période critique, entre 14 et 28 jours, lorsque les prémices des tissus sont établies ». En d’autres termes, il estime que les scientifiques devraient être autorisés à faire des expériences sur des bébés à naître dont le cerveau, le cœur et la moelle épinière ont commencé à se former.
Cette volonté de mener des recherches sur l’embryon humain, qu’il soit à 14 jours de développement ou 28, montre le mépris de ces chercheurs pour sa nature humaine et en fait pour l’être humain puisqu’il en est un.
Un garçon 7 ans que sa mère essayait de «transitionner» choisit d'aller à l'école comme garçon
Jude et James Younger.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Save James/Facebook
James Younger, garçon de 7 ans que sa mère (elle n’a en fait aucun lien génétique avec l’enfant, vu qu’il a été conçu in vitro) veut « transitionner » en fille contre la volonté du père, manifeste maintenant, après un jugement qui s’est déroulé au sujet de sa petite personne accordant une garde partagée aux deux parents (ce qui empêche la « transition »), son penchant naturel masculin en voulant s’habiller comme le garçon qu’il est pour se rendre à l’école. La bataille n’est pas terminée, car si les parents de James ne finissent pas par s’entendre sur la « transition » que sa mère veut lui faire subir, c’est un médiateur nommé par le tribunal qui prendra une décision à ce propos. Extraits de LifeSiteNews :
James Younger, âgé de sept ans, que sa mère avait inscrit à la maternelle en tant que « fille », a enfin pu aller à l'école pour la première fois comme garçon.
La lutte du père pour préserver son enfant de la castration chimique :
M. Jeffrey Younger se battait pour empêcher son ex-femme, le Dr Anne Georgulas, de « transitionner » James en « Luna ». La lutte pour la garde de James et de son jumeau, Jude, a provoqué un tollé public. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, demanda qu'une enquête fût menée sur la situation, comme le firent d'autres dirigeants conservateurs.
L’enfant préfère se comporter comme un garçon :
[...] James a choisi de porter des vêtements de garçon à l'école pendant qu'il était chez son père. M. Younger a soutenu devant le tribunal que James ne voulait pas être une fille, citant le choix de James de porter des vêtements de garçon et d'utiliser son nom légal, James, quand il était avec lui. M. Younger a également témoigné d'un incident où James a jeté les robes qu'il portait alors au domicile de M. Younger au milieu de la nuit.
Avant la décision du juge, James avait toujours été avec sa mère, qui l'appelait « Luna », lorsqu'il fréquentait l'école.
À l'avenir, James pourra choisir le nom qu'il voudra qu'on lui donne à l'école.
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
Par Tribonien (Medias-Presse.info)
Voici la première partie d’une étude à la fois juridique et philosophique de la question de l’avortement [En France].
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
L’avortement a été légalisé en 1975 par la loi Veil 8 ans après la loi Neuwirth ayant légalisé la contraception.
Cette légalisation était affichée que comme n’étant que temporaire puisqu’elle ne faisait que suspendre pour une période de 5 ans les 4 premiers alinéas de l’article 317 du Code pénal.
Le premier de ces 4 alinéas disposait que « quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences ou par tout autre moyen aura procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte ou supposée enceinte, qu’elle y ait consenti ou non, sera puni d’un emprisonnement d’un an à 5 ans et d’une amende de 1 800 F à 100 000 F ».
Le second de ces alinéas aggravait la peine en cas de pratique habituelle.
Le troisième prévoyait la répression pénale de « la femme qui se sera procuré l’avortement à elle-même ou aura tenté de se le procurer, ou qui aura consenti à faire usage des moyens à elle indiqués ou administrés à cet effet ».
Le 4ème prévoyait, pour les professionnels de santé ayant « indiqué, favorisé ou pratiqué les moyens de procurer l’avortement », l’application des sanctions prévues aux premiers et deuxièmes alinéas, mais également, la suspension ou l’incapacité absolue de l’exercice de leur profession.
L’article 16 de la loi Veil disposait par ailleurs que « le rapport sur la situation démographique de la France, présenté chaque année au Parlement par le ministre chargé de la population, en application de la loi n° 67-1176 du 28 décembre 1967, comporterait des développements sur les aspects socio-démographiques de l’avortement ».
Le législateur avait donc souhaité qu’un bilan soit dressé annuellement sur les conséquences concrètes de la loi en termes sociaux et démographiques.
Mais, de provisoire, cette loi de dépénalisation est devenue définitive avec une loi du 30 novembre 1979 qui a mis fin à cette première phase dite d’expérimentation de 5 années.
Lire la suiteFIV et Interversion d’embryons : une femme obligée de remettre les bébés qu’elle a portés
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Une triste affaire dans laquelle une Américaine s’était fait implanter deux embryons « appartenant » à d’autres clients de la clinique New York avec laquelle elle avait affaire, au lieu de ceux prévus, résultat, peu après l’accouchement elle dut rendre les deux enfants qu’elle avait portés à leurs « propriétaires » respectifs, d’après Gènéthique :
Le couple, d’origine asiatique, a dépensé plus de 100 000 $ dans les traitements de fertilité. Après plusieurs tentatives infructueuses, deux embryons féminins ont été implantés chez la mère en juillet 2018 […]
Quelques échographies avaient suffi pour montrer que les deux enfants à naître n’étaient pas des filles. Gènéthique continue :
La femme a […] accouché de deux garçons, par césarienne, le 31 mars 2019. Les jumeaux ne présentaient aucun trait asiatique.
Les tests génétiques ont confirmé que les deux garçons n’avaient aucun lien avec les parents, ni aucun lien entre eux. Le couple a été contraint de restituer chacun des garçons à ses parents respectifs, d’autres clients de la clinique.
Cet imbroglio, auquel la funeste pratique de la fécondation in vitro prête le flanc, n’a pas été sans être douloureux pour le couple asiatique, le laissant avec « des blessures émotionnelles permanentes » dont il ne se remettra pas, explique-t-il d’après Gènéthique.
Déclaration de deux cardinaux et trois évêques sur les erreurs actuelles dans la vie de l’Église
Église Sainte-Croix à Varsovie.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : ddouk/Pixabay
« Deux cardinaux et trois évêques rappellent le magistère… à la place du pape ? » L'abbé Claude Barthe commente sous ce titre le texte des cardinaux Burke et Pujats et de Mgr Athanasius Schneider et les deux autres évêques du Kazakhstan rappelant de nombreux textes exposant la doctrine sûre de l'Eglise sur des points aujourd'hui contestés jusqu'en son sein. Je vous propose ici la traduction de ce texte. Il s'accompagne d'un commentaire important que j'ai mis en ligne ici avec l'accord du cardinal Burke et de Mgr Schneider.
Erreurs les plus courantes dans la vie de l'Eglise de notre temps
« L’Eglise est la maison de Dieu, la colonne et la base de la vérité. » (1 Tim 3:15)
Déclaration des vérités relatives à certaines des erreurs les plus courantes dans la vie de l'Église de notre temps
Les fondamentaux de la foi
1. Le sens exact des expressions « tradition vivante », « magistère vivant », « herméneutique de la continuité » et « développement de la doctrine » comprend cette vérité : quelles que soient les nouvelles compréhensions qui peuvent être exprimées concernant le dépôt de la foi, elles ne peuvent cependant en aucun cas être contraires à ce que l'Eglise a toujours proposé dans le même dogme, dans le même sens et la même pensée (voir Concile Vatican I, Dei Filius, Sess. 3, c. 4 : « in eodem dogmate, eodem sensu, eademque sententia ».)
2. « Quant au sens des formules dogmatiques, il demeure toujours vrai et identique à lui-même dans l’Église, même lorsqu’il est éclairci davantage et plus entièrement compris. Les fidèles doivent donc bien se garder d’accueillir l’opinion que l’on peut résumer ainsi : tout d’abord les formules dogmatiques ou certaines catégories d’entre elles seraient incapables de signifier d’une manière déterminée la vérité mais n’en signifieraient que des approximations changeantes, lui apportant une déformation, une altération, ensuite ces mêmes formules ne signifieraient la vérité que d’une manière indéterminée, comme un terme à chercher toujours au moyen des approximations susdites. Ceux qui adopteraient cette opinion n’échapperaient pas au relativisme dogmatique et ils corrompraient le concept de l’infaillibilité de l’Église, lequel se réfère à la vérité enseignée et tenue d’une manière déterminée. » (Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Mysterium Ecclesiae sur la doctrine catholique concernant l’Eglise en vue de la protéger contre les erreurs d’aujourd’hui, 5).
Lire la suiteVoici les Bébés OGM : une expérience douteuse
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
On apprend par France-Info le 26/11/2018 qu’en Chine une expérience à visée génétique a été effectuée. En réalité, il s’agit de deux embryons différents de jumelles qui parallèlement ont été génétiquement traités par le couteau à ADN Crispr Cas 9 inventé par Emmanuelle Charpentier. Nos lecteurs se souviennent de cette technique révolutionnaire permettant de couper des morceaux d’ADN dans le génome. Dans ce cas précis, le but était de modifier les embryons humains avant leur transfert dans l’utérus de la femme ; l’idée était d’obtenir des enfants génétiquement débarrassés du gène CCR5 pouvant s’activer par le virus HIV (sida) ; il fallait aboutir chez ces deux enfants au rejet du virus. Beaucoup d’entre nous possèdent un gène inactif de cette maladie. La contagion par le virus HIV l’active de manière facultative. Il en est ainsi des maladies cancéreuses par exemple. Nous sommes tous porteurs de gènes inactifs de nombreuses maladies. Ainsi, le tabac active le gène du cancer du poumon. Mais la convention d’Oviedo interdit de toucher au génome humain.
Si cette découverte de l’Université de Shenzhen, au sud de la Chine se confirmait, elle entrouvrirait la porte à l’eugénisme intégral : c’était le programme eugéniste d’Hitler. Dans le cas précis il s’agissait de permettre à sept couples dont les hommes étaient atteints du sida (séropositifs), d’avoir des enfants avec leurs femmes séronégatives, donc non porteurs de la maladie. Ces enfants risquaient de venir au monde avec un sida congénital d’où cette tentative. Seulement deux embryons ont survécu à cette manipulation ; puis est intervenue une fécondation in vitro (PMA). Deux enfants seraient nés. Pourquoi ce conditionnel ? En effet ce sinistre succès reste à confirmer. Les premiers à s’indigner violemment ont été les savants chinois. De son côté, le Pr Hervé Chneiweiss, président du Comité d’éthique de l’Inserm, a déclaré : « Sur le plan éthique, la balance bénéfice/risque semble avoir été incroyablement négligée. Neutraliser le gène CCR5 pour créer une résistance au VIH ne constitue pas une raison particulièrement forte pour modifier l’hérédité d’une personne et plus encore d’un bébé. Il existe des moyens plus faciles et moins coûteux de prévenir l’infection par le VIH ».
Une PMA lesbienne sans père mais avec deux mères porteuses
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
… Une couple de femmes a décidé non seulement de donner le jour à un enfant sans père à travers une procréation médicalement assistée, mais de simuler une double maternité en portant toutes deux le bébé [...] la PMA dissocie l’enfant de l’acte sexuel entre un homme et une femme qui est le cadre de conception conforme à la dignité de la nature humaine et au plan de Dieu pour la procréation [...] tout en niant le besoin naturel d’un enfant d’avoir un père en allant jusqu’à l’en priver artificiellement et délibérément, ces deux femmes n’en ont pas moins affirmé comme une sorte de droit leur volonté d’avoir chacune un lien biologique et maternel avec ce bébé. C’est donc que le lien biologique est primordial dans la procréation ! On pourrait appeler ce processus une PMA lesbienne sans père mais avec deux mères porteuses.
Qu’il se soit trouvé des médecins pour accéder à la réalisation de leur fantasme en dit long sur notre culture du désir « créateur ».
Les femmes en question, Ashleigh et Bliss Coulter du Texas, semblent être les premières lesbiennes au monde à avoir participé à une telle aventure médicale. La procédure s’appelle « fécondation in vitro réciproque sans effort », déjà théorisée avant que les deux femmes n’en découvrent la possibilité. En cherchant un moyen d’avoir un enfant qui ait un lien biologique avec chacune, elles ont rencontré le Dr Kathy Doody, spécialiste des questions de fertilité : elle s’est enthousiasmée.
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