Un hôpital texan affame un quadriplégique atteint de COVID-19 malgré les protestations de sa femme
Michael Hickson.
Par LifeSiteNews ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo :
29 juin 2020 (Texas Right for Life) ― Michael Hickson, un patient atteint du COVID-19, âgé de 46 ans, fut privé de nourriture et laissé sans traitement adéquat pour sa maladie au St. David’s South Austin Medical Center. Sa femme, Melissa, dit que l’hôpital refusa de traiter sa maladie en raison de son handicap.
Michael Hickson devint quadriplégique suite à un arrêt cardiaque soudain, qui nécessita la réanimation cardio-pulmonaire, alors qu’il conduisait Melissa au travail en mai 2017. Melissa et leurs cinq enfants sont restés aux côtés de Michael tout au long de sa convalescence. Il retourna à l’hôpital en 2020 après avoir contracté le COVID-19, dégénérant en pneumonie, d’un membre du personnel de sa maison de soins.
Michael était conscient et alerte, mais ne pouvait communiquer verbalement. Il réagissait aux blagues, secouait la tête ; il fronça les lèvres lors d’un appel sur FaceTime lorsque Melissa lui demanda un baiser. Melissa demandait si elle pouvait prier avec son mari et leurs enfants, ce à quoi il répondait « oui » de la tête. Mais le médecin ne tarda pas à dire à Melissa que son mari serait placé à l’hospice contre sa volonté. Dans une conversation enregistrée, le médecin de St. David déclara à Melissa que son mari ne serait pas soigné à cause de son handicap, malgré son souhait.
Le médecin de St. David : « Donc, à partir de maintenant, sa qualité de vie — il n’en a pas beaucoup ».
Melissa : « Que voulez-vous dire ? Parce qu’il est paralysé à cause d’une lésion cérébrale, il n’a pas de qualité de vie ? »
Le médecin de St. David : « Exact. »
Lire la suiteGrande-Bretagne : Un homme non en fin de vie, gardé dans le coma et privé d’hydratation jusqu’à la mort
Par Wesley J. Smith (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : roungroat/Rawpixel
Mise à Jour : 12 juin 2020 ― Un homme de 34 ans, connu uniquement sous le nom de MSP, du Royaume-Uni, est mort après qu’un juge de la Haute Cour eût décidé qu’il pouvait être privé de nourriture dans son propre « intérêt ». L’homme était maintenu dans un coma artificiel induit pour son opération d'un problème intestinal chronique nécessitant une stomie.
Les parents de MSP craignaient qu’il ne se suicidât s’il sortait de l’hôpital avec une stomie permanente alors que celle-ci était initialement censée être temporaire. Il était incapable de parler pour lui-même parce qu’il était dans un coma artificiel. On a donc décidé pour lui qu’il valait mieux mourir que de vivre avec une stomie en raison de ses antécédents de dépression et de maladie mentale.
Le Dr Anthony McCarthy, du groupe pro-vie britannique Society for the Protection of Unborn Children (SPUC), déclara à LifeSiteNews que « de tels décès sont particulièrement tragiques car ils sont le résultat d’une culture et d’un système judiciaire qui agissent de manière irréfléchie, au grand détriment des patients, sur des préjugés sur ce qui fait que les vies humaines ont une valeur ».
7 juin 2020 (National Review) ― Au Royaume-Uni, un patient anonyme de 34 ans (MSP) a été diagnostiqué d’un grave problème intestinal cependant traitable. L’homme serait gardé dans un coma artificiel et on ne lui donne rien afin qu’il se déshydrate jusqu’à la mort. Voici où les choses se complique alors lisez attentivement. MSP a un passé de dépression grave, de maladie mentale et de problèmes intestinaux chroniques et les médecins durent lui faire une stomie temporaire afin de surmonter ses problèmes. Cependant, lors d’une opération de correction les médecins conclurent que la stomie devrait y rester de façon permanente.
MSP s’était exprimé à multiple reprise qu’il était horrifié par cette perspective. L’homme était inquiet d’être incapable de se trouver un travail ou une femme qui l’aimerait. C’est pourquoi, le patient a été gardé dans en état d’inconscience après l’opération car ses parents craignaient qu’il ne s’enlevât la vie si l’hôpital le relâchait avec une stomie. Ils étaient convaincus que selon la directive préalable de leur fils et les conversations qu’ils avaient eues avec lui, qu’en ce moment il préférerait mourir que de vivre.
L’hôpital s’informa ensuite devant la Cour d’appel afin de voir si et comment les médecins pouvaient procéder légalement. La cour déclara que l’hôpital pouvait procéder à la mise à mort du patient. Voici le plan approuvé selon les « meilleurs intérêts » du patient.
Lire la suiteDr W considère que si la dernière volonté de MSP est mise en œuvre, il doit y avoir un retrait de la nutrition et de l’hydratation artificielle, avec sédation permanente. Ultimement, ceci compromettra sa respiration et entraînera à la mort de MSP.
Suède : euthanasie dans les maisons pour personnes âgées, protocoles eugéniques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : prostooleh/Freepik
En Suède, comme dans d’autres pays, le gouvernement a émis des protocoles pour le tri des personnes afin, prétendait-il, d’éviter l’engorgement des hôpitaux devant la « pandémie » coronaviresque. Mais, non seulement les hôpitaux n’ont pas été submergés mais cela a donné que des médecins de résidences pour personnes âgées prescrivaient aux malades un mélange « palliatif » de médicaments, au lieu d’oxygène, ce qui amenait ou accélérait leur mort par suffocation, selon LifeNews :
« Les gens étouffaient, c’était horrible à regarder. Un patient me demanda ce que je lui donnais quand je lui faisais l’injection de morphine, et je lui ai menti », a déclaré Latifa Löfvenberg, une infirmière. « Beaucoup sont morts avant leur heure. C’était très, très difficile ».
Aura-t-on compter ces décès, pour ceux qui avaient le coronavirus, dans le nombre des victimes du coronavirus quand il aura en fait été tué par un mélange de produits ? Précisons que la moitié des décès attribués au coronavirus en Suède sont survenus dans des résidences pour personnes âgées.
De la place dans les hôpitaux :
« Ces directives ont trop souvent eu pour conséquence que les patients âgés se sont vus refuser des traitements, même lorsque les hôpitaux fonctionnaient en dessous de leur capacité », selon les critiques qui se sont adressées à la WSJ. « Le taux d’occupation des unités de soins intensifs du pays, par exemple, n’a pas encore dépassé 80 %, selon les responsables gouvernementaux ».
« Les salles de soins intensifs étaient relativement vides », a déclaré le Dr Cecilia Söderberg-Nauclér, de l’hôpital universitaire de Karolinska. « Les personnes âgées n’ont pas été amenées à l’hôpital — on leur donne des sédatifs mais pas d’oxygène ni de soins de base ».
Yngve Gustafsson, spécialiste en gériatrie à l’université d’Umeå, a déclaré au BMJ que la proportion de personnes âgées aux soins respiratoires dans tout le pays était plus faible qu’à la même époque un an auparavant, même si les personnes de plus de 70 ans étaient les plus touchées par le Covid-19. Il s’est lui aussi dit horrifié par la pratique des médecins qui prescrivent par téléphone un « cocktail palliatif » aux vieillards malades dans les maisons de soins.
« Il arrive souvent que les personnes âgées reçoivent de la morphine et du midazolam, qui inhibent les voies respiratoires », a-t-il déclaré au journal Svenska Dagbladet.
Je trouve que l'on abuse du terme « palliatif » qui n'est en aucun cas un synonyme d'euthanasie.
Comme une exécution :
Et s’exprimant dans le quotidien Aftonbladet, un autre journal, il a été plus précis :
Dans les maisons de retraite, en principe, seuls les soins palliatifs sont prescrits, ce qui signifie que vous recevez de la morphine, du midazolam et de l’haldol pour éviter les nausées et les vomissements provoqués par la morphine. Il s’agit d’un traitement qui conduit certainement à la mort à près de 100 %. Donner à la fois du midazolam et de la morphine inhibe la respiration. Si vous avez du mal à respirer, vous subissez rapidement un tel manque d’oxygène que vous en mourez.
Est-ce que c’était de l’euthanasie ? Gustafsson est franc. Oui, il a dit. « Oui, je pourrais presque imaginer utiliser des mots encore plus forts. C’est la même chose que pour des personnes qui se font exécuter. C’est en gros une méthode efficace à 100 %, un peu comme la chaise électrique. C’est à peu près aussi efficace ».
La Cour suprême des Pays-Bas approuve l’euthanasie pour démence
Par Wesley J. Smith (Euthanasia Prevention Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Il y a plus de 20 ans, la Cour suprême des Pays-Bas a approuvé le suicide assisté d’une femme désespérée de ce que ses enfants étaient morts. Nous ne devrions donc pas être surpris qu’elle ait maintenant explicitement approuvé l’euthanasie forcée des patients atteints de démence, si ceux-ci avaient demandé à être tués avant de devenir mentalement inaptes. D’après Reuters [dans le New York Times] :
La Cour suprême néerlandaise a décidé mardi que les médecins pouvaient légalement pratiquer l’euthanasie sur des personnes atteintes de démence avancée qui en avaient auparavant fait le souhait par écrit, même s’ils ne peuvent plus le confirmer en raison de leur maladie.
Cette décision est un jalon dans la législation néerlandaise sur l’euthanasie qui, jusqu’à présent, exigeait des patients qu’ils confirmassent leurs demandes d’euthanasie. Cette procédure n’était donc pas considérée comme possible pour les patients souffrant d’une incapacité mentale comme les personnes atteintes de démence avancée.
« Un médecin peut exécuter une demande écrite (antérieure) d’euthanasie de personnes atteintes de démence avancée », a déclaré la Cour suprême dans le résumé de sa décision.
Ce que l’article de Reuters a omis de mentionner — et que la Cour suprême a apparemment jugé non pertinent — c’est que le cas [d’après lequel la cour a rendu son décret] en question concernait une femme qui s’est débattue pour ne pas être tuée. Il n’est pas mentionné non plus que le médecin avait drogué la femme avant de commencer l’euthanasie ni que le médecin avait demandé à la famille de maintenir la femme qui se démenait, afin de lui administrer la piqûre létale. En outre, la patiente avait également déclaré dans ses instructions qu’elle voulait décider « quand » le moment de la mort viendra — ce qu’elle n’a jamais fait. Le « choix » de la fin a été fait par le médecin ou la famille, ou les deux, en violation de la directive anticipée de la patiente.
Mais pourquoi la Cour suprême néerlandaise laisserait-elle des faits inconvenants se mettre en travers de la poursuite de la politique nationale de mise à mort aux Pays-Bas, qui ne cesse de s’étendre et qui autorise déjà l’infanticide, l’euthanasie conjointe de couples âgés, l’euthanasie des malades mentaux, l’euthanasie avec prélèvement d’organes et de piquer les personnes handicapées ?
Analyse d’Alain Escada, président de Civitas, de la crise du coronavirus
Alain Escada, président de Civitas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Alain Escada, président du mouvement politique Civitas, écrit dans un récent communiqué ses réflexions sur le coronavirus, ayant attendu jusqu’à maintenant en observant l’agitation mondiale qui entoure le coronavirus pour donner une analyse plus juste de la situation actuelle. Je vous invite à lire ce texte très pertinent sur ce que nous vivons aujourd’hui, et dont je vous donne ici un faible aperçu.
M. Escada dénonce dans son communiqué l’esprit de mensonge qui règne dans le gouvernement français et le monde médiatique, ces médias financés par l’État ou par de puissants milliardaires (ce qui est largement vrai dans la plupart des États), il montre du doigt la suppression des libertés élémentaires (nécessaires à nos devoirs) sous la commande d’un gouvernement libertarien qui installe une surveillance de dictature afin de s’assurer de la soumission des quelques possibles récalcitrants, qui oseraient, par exemple, rendre visite à un parent mourant, ou qui (horreur !) s’aviseraient d’aller assister à la messe. Pendant ce temps-là, les zones dans lesquels l’État ne fait habituellement pas régner l’ordre sont exemptes de la discipline martiale qui chape le reste du pays… Quelle cohérence !
Ce gouvernement impréparé, le personnel médical manque de tout, et opiniâtrement irresponsable, ne dédaigne-t-il pas certaines aides proposées et certaines possibles solutions, isole dans le même temps les personnes âgées et malades des leurs ou du prêtre, les exposant ainsi à un délaissement mortel, tandis que l’État profite de la terreur coronavirienne pour faire avancer la Culture de mort. Selon Medias-Presse.info (MPI) :
Lire la suiteQu’importe aux personnes âgées d’être épargnées du coronavirus si c’est pour finir leurs derniers jours dans un abandon forcé. Beaucoup se laissent donc mourir tout simplement parce que ces mesures strictes de confinement leur ont fait perdre goût à la vie. D’autres voient leur santé mentale ou physique se détériorer jusqu’au stade fatal parce qu’elles ont été privées des stimulations de leur entourage habituel.
Et, comme s’il fallait par tous les moyens réduire le nombre de personnes âgées durant cette épidémie, un décret ministériel encourage le personnel médical à « soulager » les personnes âgées simplement suspectes d’être contaminées par le coronavirus en les traitant au rivotril, ce qui est tout simplement une euthanasie qui ne dit pas son nom comme l’a très bien expliqué le Docteur Nicole Delépine.
Toujours dans une perspective mortifère, le ministre de la Santé Olivier Véran déclare à l’Assemblée Nationale que l’avortement « doit être encouragé » durant l’épidémie de coronavirus et joint les actes à la parole en prenant des mesures pour faciliter l’avortement à domicile durant les neuf premières semaines de grossesse.
Le projet de loi C-7 du gouvernement canadien pourrait autoriser l’euthanasie des personnes inaptes
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
La semaine dernière, le gouvernement fédéral a demandé à la Cour du Québec une prolongation de quatre mois au délai pour modifier la loi sur l’euthanasie.
Le 24 février, le gouvernement fédéral a présenté le projet de loi C-7, une loi visant à modifier le Code criminel sur l’aide médicale à mourir. Le projet de loi C-7 est la réponse du gouvernement fédéral à cette décision
J’avais rapporté que la Cour [supérieure] du Québec changea la loi canadienne sur l’euthanasie en éliminant le critère selon lequel seules les personnes en phase terminale pouvaient être tuées par injection létale.
La décision de la cour a étendu l’euthanasie aux personnes souffrant de problèmes psychologiques. La loi canadienne sur l’euthanasie stipule qu’une personne est admissible à l’euthanasie si :
c) sa maladie, son affection, son handicap ou le déclin avancé et irréversible de ses capacités lui cause des souffrances physiques ou psychologiques persistantes qui lui sont intolérables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu’elle juge acceptables;
Une personne n’était pas admissible à l’euthanasie pour les seules raisons psychologiques puisque la loi exigeait que la mort soit « raisonnablement prévisible », mais depuis que le tribunal québécois a annulé ce critère, la loi permet maintenant [à partir du 12 mars si pas de prolongation] l’euthanasie pour des raisons psychologiques [uniquement].
Le projet de loi C-7 prétend empêcher l’euthanasie pour souffrances psychologiques. L’article (2.1) stipule ce qui suit :
Lire la suite(2.1) Pour l’application de l’alinéa (2) a), la maladie mentale n’est pas considérée comme une maladie, une affection ou un handicap.
Voici pourquoi l’euthanasie légale mène aux situations où les personnes malades et âgées y sont poussées
Par Francisco José Contreras (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rawpixel.com/freepik
3 février 2020 (El Debate de Hoy) — Jeanne Delpierre demanda l’euthanasie. Elle n’avait pas de cancer avancé, ni aucune autre « maladie grave et incurable », une condition requise par la loi belge. Sa maladie incurable était la vieillesse (88 ans) et les « multiples pathologies » qui y sont associées : arthrose, perte de la vue et de l’ouïe...
Jeanne Delpierre a été tuée.
En Hollande, le sénateur Brongersma a été tué dans une affaire qui reçut une importante couverture médiatique en 1998, parce qu’il avait été l’un des premiers à demander l’euthanasie pour « souffrance psychologique ». Dans son cas, c’était la solitude : « Il ne reste plus personne en vie qui m’intéresse. »
Au Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), phare du progrès euthanasique, de plus en plus de personnes demandent et obtiennent la mort pour éviter de simples troubles émotionnels, ou pour prévenir de futures souffrances (par exemple, dans le cas de personnes chez qui on diagnostique un cancer ou la maladie d’Alzheimer mais qui ne sont encore qu’aux premiers stades).
Dans nos sociétés vieillissantes, le nombre de personnes âgées confrontées au déclin physique et mental, à la dépression et à la solitude va augmenter rapidement : la génération qui a commencé pendant la révolution sexuelle et familiale dans les années 60 atteint son crépuscule, avec les séquelles de divorces et de faibles taux de natalité d’une telle société. De nombreux baby-boomers n’ont pas eu d’enfants, ou en ont eu très peu : une triste vieillesse les attend dans les hospices ou les maisons vides. Le fardeau qu’ils représentent pour les systèmes économiques et sanitaires est préoccupant, en effet.
Disons-le franchement : il y a un risque certain, plus ou moins subtil, que de plus en plus de personnes âgées soient poussées vers l’euthanasie. Il suffira de les convaincre que la dernière étape de la vie, avec toutes ses difficultés, est « lebensunwert », « indigne d’être vécue » (oui, c’est le terme que la législation nazie a utilisé pour justifier l’extermination des personnes déficientes dans le programme Aktion T4). Ils seront également mis sous pression avec l’idée qu’ils sont un frein pour les jeunes. Lorsque la notion selon laquelle « le choix digne n’est pas d’imposer sa dégradation aux autres » sera intégrée dans l’environnement culturel, la charge de la preuve incombera à celui qui souhaite continuer à vivre au-delà d’un certain âge.
Lire la suiteQuébec : l’euthanasie sera aussi pour les personnes non « en fin de vie »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/freepik
Le gouvernement de François Legault a annoncé hier l’élimination du critère de « fin de vie » pour l’application de l’euthanasie, d’après Gènéthique :
Au Québec, le gouvernement Legault a annoncé mardi qu’une personne malade n’aurait plus besoin d’être en fin de vie pour avoir accès à l’aide médicale à mourir. La loi ne sera pas réécrite, simplement, le critère de « fin de vie » inscrit dans la loi sera rendu « inopérant » à compter du 12 mars. Le gouvernement a estimé que les 5 autres critères : majorité du patient, maladie grave ou incurable, grandes souffrances physiques ou psychologiques, déclin des capacités avancé ou irréversible, deux médecins requis pour attester « que la personne souffrante répond à tous les critères », étaient suffisants pour déterminer si la personne pouvait recourir à l’aide médicale à mourir.
Non content d’allonger le manche de la faux (celle de la mort, bien sûr), le gouvernement québécois songe à la question de l’euthanasie des personnes ne pouvant donner leur « consentement éclairé », donc forcément les handicapés mentaux, organisant une consultation d’« experts » le 27 janvier prochain, selon Gènéthique :
Cependant, en parallèle, le gouvernement s’interroge que la possibilité d’élargir la loi québécoise sur l’aide à mourir notamment pour les personnes inaptes, atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer. En effet aujourd’hui, la personne doit pouvoir donner son « consentement éclairé » jusqu’au moment de recevoir la mort. Une consultation d’experts et d’intervenants doit avoir lieu le 27 janvier prochain, elle sera suivie d’une consultation en ligne « pour la population en général ».
Encore une consultation publique ! Et celle du gouvernement fédéral qui aura à peine pris fin ce même 27 janvier...
Parce Domine, parce populo tuo.
Guide pour répondre au questionnaire de la consultation canadienne sur l'« aide médicale à mourir »
Par Alex Schadenberg, directeur général de la Euthanasia Prevention Coalition (EPC) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : katemangostar/freepik
Le gouvernement canadien est en train de mener une consultation publique sur l’extension de l'euthanasie, lancée par le ministère de la Justice. Dans cette consultation, dès le début des questions, on nous demande quelles devraient être les précautions à prendre pour les personnes non en fin de vie qui voudraient se faire euthanasier, omettant de façon flagrante le choix (à cocher) de dire que l'euthanasie est intrinsèquement mauvais et que nous ne voulons pas qu'il soit étendu. Ensuite, cette consultation nous questionne sur la pertinence d'euthanasier les personnes inaptes à y consentir, si celles-ci ont auparavant mentionné par écrit leur volonté de se faire euthanasier dans certains cas ; là s'il est possible de répondre sans ambiguïté, on ne nous donne pas de choix de cases à cocher permettant d'exprimer notre rejet total de l'euthanasie.
Bref, nous avons pu voir que cette consultation était tordue, tenant pour acquis l'euthanasie comme bonne en soi, et n'offrant, dans certains cas, pas de choix de réponses que nous puissions cocher tels quels en conscience. Il est évidemment possible de rectifier une réponse, choisie parmi le choix proposé, en écrivant un ou plusieurs commentaires (attention, le nombre de caractères est très limité) dans les sections prévues à cet effet, bien que je craigne pour ma part que l'œil gouvernemental ne soit très sélectif. C'est pourquoi, comme il est important de remplir ce questionnaire, ne serait-ce que pour montrer que la population n'est pas d'accord avec ces projets infâmes, nous vous proposons ce guide. — A. H.
Hier [14 janvier], j'ai exhorté les partisans de l'EPC à participer au questionnaire de la consultation sur l'aide médicale à mourir publié par le ministère de la Justice du Canada.
(Lien vers la page internet de la consultation).
J'ai reçu de nombreux commentaires de la part des partisans selon lesquels certaines des questions impliquaient un soutien à l'AMM.
Veuillez quand même remplir le questionnaire de la consultation et exprimer votre opposition dans la section des commentaires [attention, le nombre de caractères est très limité]. Le questionnaire offre la possibilité de laisser des commentaires de votre cru et je vous encourage fortement à le faire.
(Lien vers le questionnaire de la consultation).
La section A exige vos renseignements démographiques [province, et si vous êtes en ville ou à la campagne]. Pas de problème de ce côté-là.
La section B décrit les critères de l'AMM au Canada. Remarquez combien la loi a été modifiée en fonction de la décision de la Cour supérieur du Québec. La loi stipule maintenant ce qui suit : Il n’est pas nécessaire d’être atteint d’une maladie mortelle ou d’être en phase terminale pour être admissible à l’AMM.
La section C pose la question suivante :
1. Croyez-vous que les mesures de sauvegarde actuelles préviendraient les abus, les pressions ou d’autres types de mauvais usage de l’AMM lorsque l’admissibilité à l’AMM sera élargie pour y inclure les personnes dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible?
La réponse est NON.
Lire la suiteBéatification d’un prêtre, mort à Dachau pour s’être opposé à l’avortement et à l’eugénisme
Fours crématoires de Dachau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : ho visto nina volare/Flickr, Wikimedia Commons
Le 15 septembre 2019 eut lieu la béatification d’un courageux prêtre catholique, dans le diocèse de Limbourg en Hesse (Allemagne), célébrant le P. « Richard Henkes, déporté et mort à Dachau en 1945, pour s’être publiquement élevé contre l’eugénisme prôné par le régime national-socialiste », rapporte un article de la FSSPX.News. L’article continue :
Ordonné prêtre en 1925 dans la Société de l’Apostolat catholique — dont les membres sont aussi appelés « pallotins », du nom du fondateur, saint Vincent Pallotti (1795-1850) — Richard Henkes est de ces ecclésiastiques d’outre-Rhin qui ont vu clair dans l’idéologie néo-païenne du IIIe Reich.
A partir de 1941, le religieux se met à dénoncer la pratique de l’avortement. Etabli sous le régime de Weimar en 1927 en cas de danger pour la vie de la femme, l’avortement est rendu obligatoire en 1935 « pour des raisons eugéniques » par le régime hitlérien. Il combat aussi l’euthanasie des infirmes et des invalides en vue de « la purification raciale ».
Bienheureux P. Henkes
Le Père Richard Henkes finit par se faire arrêter et envoyer dans un camp de concentration, d’après Nominis :
Arrêté finalement le 8 avril 1943, il est déporté à Dachau où malgré des conditions inhumaines il maintient sa Foi priant et partageant avec ses camarades. En 1944, une épidémie de typhoïde frappe le camp il se porte volontaire pour soigner les malades dont de nombreux Tchèques... Atteint à son tour, il meurt après 5 jours d’agonie le 22 février 1945.
Il se dévouait notamment pour donner les derniers sacrements. Bienheureux Richard Henkes, priez pour nous !