Débat sur la « vie achevée » aux Pays-Bas — l’euthanasie à l’âge de 75 ans
Par Wesley J. Smith (National Review) — republié par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une fois qu’une société adopte le meurtre comme réponse à la souffrance, la « souffrance » qui permet d’y mettre fin ne cesse de s’étendre.
Les Néerlandais ont des décennies d’expérience en la matière. Depuis que l’euthanasie par injection létale a été décriminalisée, puis officiellement légalisée, la caste des personnes pouvant être tuées s’est élargie, passant des malades en phase terminale aux malades chroniques, aux personnes handicapées, aux bébés nés avec de graves problèmes de santé, aux malades mentaux, etc. De plus, l’euthanasie est parfois associée au prélèvement d’organes, ce qui constitue une prune pour la société — et une incitation à se faire tuer.
La normalisation de l’homicide médical corrompt la pensée des gens, ce qui explique pourquoi une énorme majorité dans un sondage néerlandais soutient maintenant l’autorisation de l’euthanasie pour une « vie achevée ». Extrait de l’article du NL Times :
Lire la suiteLes électeurs sont beaucoup plus progressistes à l’égard du projet de loi D66 visant à autoriser le suicide assisté pour les personnes qui estiment que leur vie est achevée que les partis politiques eux-mêmes. Un pourcentage massif de 80 % des électeurs estime que les gens devraient pouvoir bénéficier du suicide assisté lorsqu’ils se sentent en fin de vie, rapporte Trouw sur la base d’un sondage Kieskompas réalisé auprès de près de 200 000 personnes.
Seuls 10 % des répondants n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les personnes qui considèrent que leur vie est terminée devraient pouvoir mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un professionnel. Les 10 % restants n’avaient pas d’avis sur la question.