Le projet de loi S-248 légaliserait le meurtre des patients atteints de démence
Pamela Wallin.
Par David Cooke (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Pamela Wallin, sénatrice de la Saskatchewan et ancienne vedette de l’information, offre aux Canadiens un choix impensable dans son projet de loi S-248 récemment déposé. Il s’agit du choix de permettre à un médecin ou à une infirmière de vous tuer dans le futur.
En vertu du projet de loi S-248, si vous êtes malade ou handicapé, vous pourriez signer une directive anticipée qui autorisera votre fournisseur de soins de santé à agir comme faucheur lorsqu’il aura déterminé que vous êtes frappé d’incapacité. Votre mort sera entre leurs mains — et vous ne pourrez pas changer d’avis !
C’est déjà une tragédie que le Canada permette aux personnes handicapées ou malades de choisir de se faire tuer par euthanasie. Il est déjà scandaleux que nous donnions aux médecins et aux infirmières le pouvoir de tuer leurs propres patients. Mais que la sénatrice Wallin propose de permettre aux médecins d’assassiner leurs patients à une date ultérieure ─ lorsque ceux-ci perdront la capacité de s’opposer ou de changer d’avis, cela porte le mal de l’euthanasie à une toute nouvelle profondeur satanique.
Nos dirigeants politiques doivent cesser de promulguer de plus en plus de moyens de tuer les Canadiens ! Ils doivent cesser de jouer à Dieu et d’ordonner aux fournisseurs de soins de santé de jouer à Dieu.
Lorsque les enfants d’Israël terminaient leur périple dans le désert, Moïse leur a donné cet avertissement : « J’ai mis devant vous la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et vos descendants. » (Deutéronome 30:19) Comme ils étaient sur le point d’entrer en Terre promise et d’entamer une nouvelle phase pleine d’espoir de leur voyage, il était important pour eux de partir du bon pied. Leur avenir ─ et celui de leurs enfants ─ était en jeu. Ils devaient choisir la vie.
Alors que nous considérons le cheminement de notre propre nation en 2022, ces mots d’avertissement sont suprêmement pertinents. Nos politiciens décident littéralement qui vit et qui meurt dans le cadre du programme d’euthanasie du gouvernement Trudeau, qui ne cesse de prendre de l’ampleur, et ces décisions peuvent soit apporter une bénédiction, soit une malédiction sur notre pays ! Le Canada doit choisir la vie.
Lorsque l’euthanasie a été légalisée pour la première fois en 2016 sous l’euphémisme d’aide médicale à mourir (AMM), les libéraux de Trudeau ont limité la mise à mort aux personnes éprouvant des « souffrances intolérables » et jugées « proches de la mort » (quoi que cela signifie). Les personnes « admissibles » pouvaient se voir offrir une injection létale au lieu de ce dont elles avaient le plus besoin, c’est-à-dire une véritable compassion, des soins respectueux de la vie et des mots d’espoir et d’encouragement.
Lire la suiteUn nouveau livre canadien pour enfants tente de normaliser le suicide assisté
Par Mary Zwicker (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Yulia/Adobe Stock
16 juin 2022 (Campaign Life Coalition) — Au Canada, un nouveau livre fait la promotion du suicide assisté auprès des jeunes enfants, en présentant l’idée de tuer sa grand-mère comme un acte d’amour et de compassion plutôt que comme le meurtre qu’est cet acte en réalité.
Le nouveau livre de Bill Richardson, Last Week, publié en avril 2022, a été décrit par les critiques comme étant « sensible » et « convaincant ». Il présente le meurtre des malades et des personnes âgées ─ appelé par euphémisme ici au Canada « aide médicale à mourir » (AMM) ─ à travers les yeux d’un jeune enfant qui doit dire au revoir à sa grand-mère, Flippa.
Le livre mentionne l’habitude quotidienne de Flippa de se rendre à la plage et de se baigner dans l’océan. Cependant, en vieillissant et en s’affaiblissant, Flippa n’est plus capable de nager dans l’océan ou de faire les choses qu’elle aime. À cause de cela, la vie ne semble plus valoir la peine d’être vécue. C’est pourquoi Flippa choisit le suicide assisté plutôt qu’une mort naturelle.
À une semaine de la mort de Flippa, le jeune enfant fait face à une variété d’émotions, comptant chaque précieuse seconde jusqu’au dernier adieu. Richardson décrit des scènes de camaraderie, la famille et les amis se réunissant pour rire, pleurer et se remémorer le passé en partageant de bons souvenirs de la vie de Flippa.
En donnant un aperçu de ces derniers moments passés avec un être cher, Richardson tente de dépeindre l’euthanasie comme une voie qui permet aux gens de faire face à la mort d’un être cher, sans l’incertitude qui entoure une mort naturelle.
M. Richardson, qui était auparavant radiodiffuseur à Radio Canada, a déclaré que c’est la prévalence croissante de l’euthanasie dans la société actuelle qui l’a inspiré d’écrire ce livre. Il a ajouté qu’étant donné que de plus en plus de personnes considèrent l’euthanasie comme une option légitime, c’est une question à laquelle les enfants devront de plus en plus faire face.
Richardson, qui s’identifie comme « un homme gay », a voulu écrire un livre qui aiderait les enfants à faire face à leurs émotions, tout en les aidant à comprendre le concept de quelqu’un qui choisit sa propre mort.
Dans une scène pleine d’émotion, l’enfant demande à sa grand-mère : « Tu es sûre ? », « Très sûre », répond-elle avec assurance.
L’euthanasie ou « suicide assisté par un médecin » a été légalisée au Canada en 2016 avec le projet de loi C-14. Alors que le projet de loi initial ne légalisait l’euthanasie que pour les malades en phase terminale ou pour les cas où la mort était « raisonnablement prévisible », la nouvelle législation ambiguë rend l’AMM accessible à un groupe beaucoup plus large dans tout le Canada. En 2021, le projet de loi C-7 a été adopté et permet l’euthanasie pour les personnes dont la mort n’est pas « raisonnablement prévisible », y compris celles atteintes de maladie mentale.
Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’un livre comme celui de Richardson fait partie d’une campagne massive au Canada pour tenter de normaliser l’euthanasie.
Lire la suiteProjet de loi pour élargir l’euthanasie au Québec
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : velimir/Adobe Stock
Note : le ministre de la Santé a présenté son projet de loi à l’Assemblée nationale, mais en retirera un article portant sur les handicaps neuromoteurs ne semblant pas faire l’unanimité. Selon Le Devoir :
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, prend un pas de recul dans le dossier de l’aide médicale à mourir. L’article de son projet de loi sur les handicaps neuromoteurs, qualifié par les oppositions de « surprise », sera retiré.
Ce virage survient moins de 24 heures après la présentation par le ministre caquiste du projet de loi 38 « modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives ». « J’ai entendu les oppositions depuis [mercredi]. J’ai un objectif, c’est d’avoir un projet de loi qui rassemble tout le monde », a soutenu M. Dubé en mêlée de presse. « On va aller avec le consensus », a ajouté le premier ministre François Legault presque au même moment, jeudi.
Selon La Presse, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé dépose aujourd’hui « un projet de loi visant à modifier Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives. »
Ce projet de loi élargirait l’accès à l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales, « aux personnes inaptes, comme celles souffrant d’alzheimer, en leur permettant de présenter une “demande anticipée” ». Nous dirigeons-nous tranquillement vers un futur d’euthanasie illimité au Québec ?
Avant l’adoption du projet de loi, « Il faudra tenir les consultations particulières où différents groupes sont entendus et ensuite faire l’étude détaillée d’ici le 10 juin. »
Pour la ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Carolyn Bennett il est son devoir de « veiller à ce que le gouvernement aille de l’avant avec l’AMM pour les personnes atteintes d’un trouble mental d’une manière qui est conforme aux objectifs d’autonomie, d’équité et de respect. »
L’autonomie peut-être, mais certainement pas l’équité ni le respect. Les personnes atteintes de troubles mentaux ne sont pas moins dignes que les autres personnes et elles méritent autant le respect que le soutien de la société qui les entoure.
L’aide médicale à mourir est presque présentée comme un privilège, et comme son nom l’indique, comme une aide pour les personnes qui la reçoivent. Mais se faire supprimer en moins d’une heure par les professionnels qui ont comme devoir de soigner et non de tuer, au lieu de se faire entourer avec respect, est-ce réellement un privilège ?
La logique de l’euthanasie
Par Josie Luetke (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : franz massard/Adobe Stock
17 mai 2022
Le gouvernement canadien, en consultation avec des « experts », est en train de déterminer « comment l’AMM peut être fournie en toute sécurité aux personnes dont la seule condition médicale est une maladie mentale ». Dans moins d’un an, le 17 mars 2023, ces personnes deviendront admissibles à l’euthanasie, faussement appelée « aide médicale à mourir », même si le bon sens et la définition de « mourir » sont déjà morts.
Cette mesure constituerait un pas vers une position plus cohérente, car supposer que les personnes atteintes physiquement souffrent davantage et méritent davantage l’euthanasie que les personnes mentalement malades, mais valides, est un préjugé indéfendable et capacitiste.
Il n’y a jamais eu de pente glissante. Dès l’instant où nous avons décidé de nous lancer dans l’entreprise ou le jeu consistant à déterminer en quelles circonstances il est acceptable que les citoyens s’entretuent, nous avons plongé directement du haut d’une falaise.
À l’origine, le Canada exigeait que la mort d’une personne soit raisonnablement prévisible, mais si nous tuons pour soulager la souffrance, les personnes que nous tuons en priorité ne devraient-elles pas être précisément celles qui ne meurent pas et dont la souffrance est prolongée ? Quoi qu’il en soit, cette exigence a été abandonnée.
Actuellement, la loi précise que pour être admissible, une personne doit être atteinte d’une « affection grave et irrémédiable », qui doit être « sérieuse et incurable », et qui fait qu’elle se trouve « dans un état avancé de déclin irréversible de ses capacités » et « endure des souffrances physiques ou psychologiques qui lui sont intolérables et qui ne peuvent être soulagées dans des conditions qu’elle juge acceptables ».
Lire la suiteAugmentation du nombre d’euthanasies en Belgique. Au moins 50 personnes euthanasiées pour cause de maladie mentale en 2021
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Le 31 mars, la Commission belge pour le contrôle et l’évaluation de l’euthanasie a publié ses données sur l’euthanasie pour 2021.
En communiquant les données de la commission sur l’euthanasie, l’European Institute of Bioethics (EIB) a déclaré que le nombre de décès par euthanasie signalés est passé de 2444 en 2020 à 2699.
L’EIB a indiqué qu’au moins 50 personnes sont mortes par euthanasie pour cause de maladie mentale, ce qui représente plus du double du rapport de 2020 qui faisait état de 21 décès par euthanasie pour cause de maladie mentale.
L'EIB a signalé que des études indiquent qu’au moins 25 à 35 % des décès par euthanasie ne sont pas déclarés et sont donc illégaux. Des études antérieures indiquent également qu’environ 2 % de tous les décès par euthanasie sont effectués sans demande ni consentement.
En 2019, la plus haute Cour des droits de l’homme d’Europe, a accepté d’entendre le cas d’une femme belge dépressive décédée par euthanasie et en 2018, trois médecins belges ont été accusés dans un décès par euthanasie pour des raisons psychiatriques.
Les trois médecins ont été acquittés dans le décès par euthanasie, mais en septembre 2020, un nouveau procès a été ordonné pour l’un des médecins dans l’affaire. Le nouveau procès a eu lieu en mai 2021.
En mai 2021, la loi belge sur l’euthanasie a été critiquée au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
En novembre 2021, un médecin belge a été accusé d’avoir procédé à un décès euthanasique illégal.
Le gouvernement canadien s’affaire activement à étendre l’euthanasie aux malades mentaux
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rocketclips/Adobe Stock
28 mars 2022 (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Un article rédigé par quatre éminents médecins a été publié pour contester la politique du gouvernement canadien visant à étendre l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales.
« Le gouvernement Trudeau a précipité la législation de l’Aide médicale à mourir (AMM) pour des raisons politiques. Les défenseurs de la loi invoquent le droit à l’égalité tout en ignorant de graves dangers », peut-on lire dans l’article.
Rédigé par le Dr Sonu Gaind, le Dr Ramona Coehlo, le Dr John Maher et le professeur Trudo Lemmens, l’article, publié par Options politiques, est intitulé : Missing the mark on a profound social change with MAiD for mental illness [Une évolution sociale profonde mais ratée avec l’AMM pour maladie mentale].
Gaind, Coehlo, Maher et Lemmens contestent les fausses déclarations de Jocelyn Downie — l’un des principaux militants « universitaires » pro-euthanasie (AMM) au monde — et de Mona Gupta, une psychiatre qui fait la promotion de l’euthanasie pour les personnes atteintes de maladies mentales seulement. Downie et Gupta ont récemment publié une réponse au rapport de la Commission du Québec sur l’AAM — un rapport qui a décidé de ne pas approuver l’euthanasie pour les personnes souffrant uniquement de maladie mentale.
La réponse de Downie et Gupta a également été publiée par Options politiques, le 2 mars, sous le titre : Québec’s Commission on MAiD misses the mark on mental disorders [La Commission québécoise sur l’AMM rate la cible en matière de troubles mentaux]. Ils ont fait valoir que la Commission québécoise sur l’AMM n’a pas suivi le même livre de jeu que le reste du Canada en rejetant l’euthanasie pour maladie mentale seulement.
Cependant, Gaind, Coehlo, Maher et Lemmens ont déclaré que le gouvernement fédéral a approuvé à la hâte l’euthanasie pour les maladies mentales sans tenir compte des dangers uniques associés à l’AMM pour les conditions hors du contexte de fin de vie.
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Le Collège des médecins du Québec se prononce pour l’euthanasie des enfants
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gorodenkoff/Adobe Stock
Dernièrement, le Collège des médecins s’est prononcé en faveur de l’élargissement de l’aide médicale à mourir ; et cet élargissement n’impliquerait pas qu’un simple pas anodin, mais plutôt un bond significatif.
L’une des conditions requises pour recevoir l’aide médicale à mourir est que la personne doit être âgée d’au moins 18 ans.
Mais le Collège veut pousser les limites plus loin. Selon La Presse, « Le Collège croit … que les “mineurs matures”, soit les enfants âgés de 14 à 17 ans, devraient être admissibles, à certaines conditions, à l’AMM ... “Le Collège appuie sa position sur le fait que la souffrance ne tient pas compte de l’âge et que chez les mineurs, elle peut être aussi intolérable que chez les adultes”, indique le Collège dans son avis. »
L’élargissement ne s’appliquerait pas seulement aux enfants. « Contrairement à la Commission spéciale, le Collège des médecins croit [dans des cas restreints] que les patients atteints de maladie mentale devraient pouvoir avoir recours à l’AMM. »
Voilà ce que notre système médical encourage, rendre la mort de plus en plus accessible, sous prétexte que la souffrance porte atteinte à tous les âges. Mais la mort est-elle vraiment la solution à la souffrance ? À quoi sert la médecine sinon à soigner pour préserver la vie ?
Palier par palier, le règne de la mort s’installe. Au début visant seulement les vieillards, il vise maintenant les enfants.
Le gouvernement n’a pas encore donné son avis public. La Presse rapporte qu’il « doit se prononcer publiquement en 2022 sur l’élargissement de sa loi sur l’aide médicale à mourir. », mais serons-nous surpris s’il se prononce en faveur de cet élargissement ?
Les demandes de mort anticipées
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Artem/Adobe Stock
Il y a-t-il vraiment une société plus déséquilibrée que celle dans laquelle ses citoyens anticipent leur mort ?
Selon Radio-Canada, « La Commission spéciale sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie a déposé son rapport à l’Assemblée nationale du Québec, mercredi. Elle recommande qu'une personne majeure et apte puisse faire une demande anticipée d'aide médicale à mourir si elle souffre d'une maladie grave et incurable qui la rendra inapte. »
Ainsi les personnes ayant reçu un diagnostic d’une maladie entraînant des troubles mentaux pourraient faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir étant donné qu’elles ne seraient pas lucides vers la fin de leur vie.
« Il est aussi recommandé que la personne désigne un tiers de confiance qui fera connaître sa demande anticipée et qui réclamera, en son nom, que la demande soit traitée au moment opportun. »
La personne désignée déciderait alors du temps « opportun » pour tuer le patient. Des signatures et de simples mots inscrits dans un registre et gravés sur la carte d’assurance médicale suffiraient pour achever une vie.
Le contrôle des individus sur leur vie et sur leur mort devient de plus en plus élevé au point de toucher l’absurdité. Si l’homme planifie sa mort tout comme il planifie sa vie, il finira par construire une immense tour de Babel qui s’écroulera sans faute et sans pitié.
Des citoyens qui recherchent la mort, un état qui encourage la mort de ses citoyens, et un monde qui prêche la mort ; devons-nous chercher plus loin pour trouver la personnification de la folie ?
Une revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les malades mentaux
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/AdobeStock
Une prestigieuse revue médicale spécialisée dans l’éthique a publié un article prônant l’utilisation d’implants euthanasiques pour les personnes atteintes de démence.
Rédigé par Margaret Battin, philosophe, éthicienne médicale et professeur émérite de l’université de l’Utah, âgée de 80 ans, et Brent Kious, professeur adjoint à l’université de l’Utah, l’article Ending One’s Life in Advance [Mettre fin à sa vie à l’avance] demande aux lecteurs d’envisager l’idée d’un « implant de directive anticipée » (IDA) qui permettrait à une personne d’utiliser un implant doté d’une minuterie qui la tuerait automatiquement sans l’aide de quiconque.
Le Hastings Center Report est une revue médicale évaluée par des pairs qui examine les questions de bioéthique. Il souligne que des millions d’Américains souffrent chaque année de la maladie d’Alzheimer ou de démence. Cette maladie est dépeinte par les auteurs comme un sort pire que la mort, ainsi qu’ils l’expliquent : « Certains d’entre nous, du moins lorsqu’ils sont en possession de leurs facultés, pensent qu’ils ne voudraient pas vivre avec la démence. » Ils estiment que le fait d’être atteint de démence transformerait la personne en un fardeau, entraînant des coûts financiers et émotionnels pour les membres de sa famille, mais que se suicider alors que l’on est encore lucide gâcherait la « vie encore bonne » de la personne.
Ils affirment qu’une meilleure alternative à la vie avec la démence serait d’implanter, essentiellement, une bombe à retardement à l’intérieur de soi. L’article indique :
Lire la suiteSupposons qu’il existe un dispositif médical simple, basé sur la triple technologie de la capsule à libération retardée, de l’implant contraceptif sous-cutané et d’un médicament euthanasique indolore et à action rapide mis au point aux Pays-Bas, où l’euthanasie est légale. Il s’agit d’un implant euthanasique indolore, à action rapide et à action retardée. Toute personne chez qui on vient de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ou une autre démence progressive irréversible, alors qu’elle est encore lucide et compétente, peut en demander un. Placé de manière indolore et invisible dans le corps, l’implant est conçu pour libérer instantanément son médicament mortel après un délai déterminé — disons deux ou trois ans, ou cinq, ou dix, selon ce que stipule le patient qui demande l’implant.
Participer à la consultation de la commission spéciale sur la loi sur l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jonnoon028/Freepik
Depuis hier, lundi 28 juin, la Commission spéciale sur l’évolution de la loi concernant les soins de fin de vie du gouvernement québécois a lancé la deuxième phase de ses travaux, où la population pourra témoigner devant la commission et donner son avis sur l’extension de l’euthanasie aux cas d’inaptitude ou de seule maladie mentale, selon son communiqué :
Les membres invitent la population québécoise à se prononcer sur les enjeux au cœur de son mandat, soit l’élargissement potentiel de l’aide médicale à mourir pour les personnes en situation d’inaptitude (causée par une maladie neurodégénérative de type Alzheimer par exemple) et pour celles dont le seul problème médical est un trouble mental.
Nous vous recommandons fortement d’y participer, afin que le gouvernement étende le moins possible l’euthanasie aux personnes en état d’inaptitude ou de seule maladie mentale (ou même qu’il ne le fasse tout simplement pas… si cela pouvait être possible).
La façon d’y participer est indiquée ici sur le site du gouvernement du Québec.
En bref, selon l’organisme Vivre dans la Dignité, il s'agit de :
Remplir le questionnaire en ligne d’ici le 24 août. Si aucun choix de réponses à une question ne vous convient, cliquez Je ne sais pas.
Envoyer votre mémoire par courriel d’ici le 24 août à l’adresse suivante : [email protected]
Demander d’ici le 23 août à participer au second tour d’auditions devant la commission. En tant que témoin, vous serez appelé à témoigner de votre expérience ou à donner votre opinion sur la question. Pour demande de participation ou questions, écrivez à la même adresse courriel : [email protected]
Deux outils importants pour vous préparer à votre éventuelle participation, le document de consultation (à droite sur le site du gouvernement du Québec), et ce répertoire assemblé par le Collectif des médecins contre l’euthanasie de quelques témoignages dans ces travaux.
Si vous pensez participer à la phase 2 et 3 de la commission nous vous recommandons de communiquer avec Vivre dans la Dignité à l’adresse suivante afin de concerter les efforts : [email protected]
Bonne journée, et que Dieu vous garde.