L’Association Médicale Mondiale veut abroger l’objection de conscience des médecins par rapport à l’avortement et l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : stokking/Freepik
En effet, l’Association Médicale Mondiale (AMM) est en train de modifier son Code international, où elle inscrit l’obligation de rediriger un patient désirant l’avortement ou l’euthanasie vers un autre confrère quand on ne veut pas en tant que médecin pratiquer ces actes. Or, rediriger quelqu’un pour qu’il obtienne une chose immorale comme l’avortement ou l’euthanasie est une forme de participation — d’où l’abrogation de l’objection de conscience sur ces questions. Selon Gènéthique :
L’Association Médicale Mondiale (AMM) est en train d’actualiser le Code International d’Éthique Médicale (ICoME) […] Le principal changement porte sur l’objection de conscience : le renvoi vers un confrère deviendrait obligatoire pour un médecin exerçant sa clause de conscience.
Le code actuel précise que : « les médecins ont l’obligation éthique de minimiser la perturbation des soins aux patients. L’objection de conscience ne doit être envisagée que (…) si la continuité des soins est assurée sans délai ». La nouvelle version proposée par l’AMM ajouterait : « [(…) si la continuité des soins est assurée] par un transfert efficace et rapide vers un autre médecin qualifié ».
Faut-il le souligner ? L’AMM reconnaît comme étant des soins des pratiques qui n’en sont pas ; l’avortement n’est pas un soin puisqu’on y tue un enfant à naître ; l’euthanasie n’est pas un soin puisqu’on tue le patient.
Voilà un geste qui risque de faire régresser les droits des médecins pro-vie dans le monde.
Les démocrates se battent pour la vie des chatons après avoir ignoré celle des bébés nés vivants d'un avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si ! Si ! Si ! Les démocrates au Sénat américain ont demandé la protection des chatons 17 jours après qu’ils aient refusé pour la 17e fois, par leur opposition, que les bébés nés d’un avortement raté soient spécialement protégés par une loi. S'il n'y a pas de l'incohérence dans cette position... Miaou ! Extrait de LifeSiteNews :
Qu’est-ce que les chats possèdent que les nouveau-nés n’ont pas ? Le soutien des démocrates. Dans un mouvement d’une ironie des plus folles dont personne ne parle, les libéraux du Sénat ont choisi ce moment — 17 jours après avoir voté pour tuer les bébés américains en parfaite santé [c’est-à-dire qu’ils se sont opposés à un projet de loi visant à protéger les enfants nés vivants d’un avortement raté] — pour se battre pour le traitement humain des chatons. Peut-être que les stratèges du Comité national démocrate sont sortis déjeuner, ou peut-être que la gauche est vraiment aussi éhontée qu’elle en a l’air, mais j’ai hâte de voir certains de ces politiciens se tenir debout sur les plates-formes de débat l’année prochaine pour dire au peuple américain que quand il s’agit de protéger les êtres vivants : On a préféré les chats aux enfants.
Le point de vue du sénateur Jeff Merkley (délégué démocrate d’Orégon) est plutôt écœurant. Le voici, soutenant que l’Amérique « doit cesser de tuer les chatons », alors qu’il y a trois semaines, il s’est tenu au Capitole américain et a convenu avec 43 démocrates que des êtres humains devraient être éliminés. « La décision de l’USDA d’abattre des chatons après leur utilisation dans la recherche est une pratique archaïque et un traitement horrible, et nous devons y mettre fin », a déclaré M. Merkley avec une passion que lui et ses collègues n’ont pas pu rassembler pour une génération de nouveau-nés parfaitement sains. Son Kittens in Traumatic Testing Ends Now — ou KITTEN — Act n’arrêterait pas la recherche, mais préserverait ces animaux de la destruction.
« La loi KITTEN Act protégera ces animaux innocents contre l’euthanasie inutile dans les tests gouvernementaux, a dit M. Merkley aux journalistes, et fera en sorte qu’ils puissent être adoptés par des familles aimantes. » Est-ce qu’il s’entend au moins ? Ils devraient être traités et adoptés ? C’est exactement ce que les Américains ont demandé pour des bébés vivants et respirants. Les démocrates ont dit non. Tuer un enfant est une « décision personnelle », disaient-ils, et le Congrès ne devrait pas s’en mêler. Quel réconfort pour les survivants de l’avortement comme Melissa Ohden de savoir que, s’ils avaient le choix, les démocrates sauveraient un chat errant plutôt qu’elle.
«Je me tuerai d’abord. Les chiens ne méritent pas ça.» : un propriétaire qui veut protéger ses animaux de l'euthanasie
Dans le Journal de Montréal du 25 juillet 2014, encore une histoire de chiens chasseurs qui dévorent chats et autres bestioles, tout en représentant un danger de par leur force :
(Photo : gynti_46 sur flickr.com, licence creative commons)
Deux huskies soupçonnés d’avoir tué deux chats et blessé grièvement un chien inquiètent les résidents d’un quartier cossu de Laval, qui craignent que les bêtes attaquent un enfant.
(...)
«Je ne veux plus voir ces chiens dans le quartier. Je les ai vus attaquer un labrador devant ma maison! Ils doivent être euthanasiés», tranche-t-elle.
Une solution que n’envisage pas du tout leur propriétaire.
«Je me tuerai d’abord. Les chiens ne méritent pas ça.»
Non, un animal ne mérite jamais que l'on se tue pour lui...
Voici un autre cas paru aujourd'hui, dans le Journal de Québec du 25 juillet 2014 :
Une petite fille de 18 mois de Bay Minette en Alabama a été horriblement mutilée par un pitbull pendant qu'elle jouait dans la cour chez un des membres de sa famille.
«Les blessures étaient si épouvantables que les policiers [qui sont intervenus] ont été horrifiés», a expliqué à CNN le capitaine Steve Arthur du bureau du shérif du comté de Baldwin.
À quand une série télévisée pour rappeler aux gens qu'un chien est un animal sans notion de bien et de mal et constitue par conséquent un danger potentiel?