Le cardinal Müller affirme que les élites commettent un « génocide » en encourageant l’avortement et l’euthanasie
Le cardinal Gerhard Müller.
Par Andreas Wailzer et Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le cardinal Gerhard Müller a déclaré que les mondialistes « autoproclamés » utilisent la migration de masse pour détruire l’identité nationale des pays.
Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le cardinal a parlé des idéologies qui se cachent derrière le mondialisme et de leurs conséquences désastreuses.
« L’immigration de masse n’a pas pour but d’aider les gens, mais de détruire l’identité nationale », a déclaré le cardinal Müller. « Ils disent que l’identité nationale est le nationalisme, que celui-ci aurait causé toutes les guerres, alors ils disent qu’ils sont contre le nationalisme, mais en réalité, ils sont contre la nation ».
« Si le nationalisme est la raison des guerres, nous devons nous demander qui finance les guerres et quels sont les intérêts qui se cachent derrière ».
« Ils veulent que tout le monde soit complètement isolé et ne soit lié ni par la langue, ni par la culture, ni par les liens familiaux, ni par une terre natale où l’on se sent chez soi », a poursuivi le cardinal.
Lire la suiteDes pressions exercées sur une maison de soins palliatifs de Montréal pour qu’elle offre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ake1150/Adobw Stock
Le 7 juin, le Collectif des médecins contre l’euthanasie s’est joint au réseau citoyen Vivre dans la dignité pour exprimer sa grande déception face à l’adoption du projet de loi 11, Loi modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives, par l’Assemblée nationale du Québec.
Le projet de loi 11 élargit le rayon de l’euthanasie au Québec de quatre façons, notamment en créant une obligation pour les maisons de soins palliatifs d’offrir l’AMM.
Anna Farrow rapporte dans The Catholic Register le 29 novembre 2023 :
Lire la suiteDes pressions sont exercées sur un centre de soins palliatifs de Montréal pour qu’il offre l’aide médicale à mourir (AMM), une pratique tout à fait à l'opposé de l’accord contractuel conclu entre l’Archidiocèse de Montréal et le centre de soins palliatifs.
Le gouvernement hongrois s’oppose à l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Dániel Karsai, un Hongrois atteint d’une maladie neurodégénérative progressive, a saisi la Cour européenne des droits de l’homme cette semaine pour contester les lois hongroises interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.
Daily News Hungary rapporte le 29 novembre 2023 que le gouvernement hongrois est intervenu dans l’affaire en s’opposant à toute modification de ses lois. Selon Daily News Hungary, le ministre hongrois de la Justice a déclaré à la Cour européenne des droits de l’homme que :
« Le ministre a déclaré que la Hongrie considérait comme “inacceptables” toutes les décisions et aspirations qui “permettent à d’autres de mettre fin à la vie d’une personne”. »
« Le ministre a cité l’article 2 de la Constitution hongroise et l’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) qui garantissent le droit à la vie. Dans le même temps, ni la constitution hongroise ni le droit international, y compris la CEDH, ne garantissent le droit à la mort. »
L’affaire Karsai a été défendue par la clique de l’euthanasie et par au moins un groupe d’aide au suicide en Suisse.
L’homme possède une âme éternelle
Par Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tonodiaz/Freepik
Le monde s’émeut des enfants tués par les bombardements en Palestine mais ne verse pas de larmes pour la petite Indi, condamnée à mort en Grande-Bretagne par les autorités de l’État, contre la volonté de ses parents.¹ Comment cela peut-il arriver ? Parce que la vie n’est considérée que sous l’angle matériel et utilitaire. Nous oublions que tout homme, même atteint d’une lésion cérébrale, vit parce qu’il a une âme et que, pour cette raison, il possède une dignité inaliénable qui implique le droit à la vie.
L’une des raisons pour lesquelles un être humain innocent peut être condamné à mort aujourd’hui est le concept de mort cérébrale, introduit en 1968, lorsqu’une véritable révolution anthropologique a été proposée à l’université de Harvard.
Jusqu’à cette date, les médecins étaient chargés de constater la mort, d’en identifier les causes, mais pas d’en définir le moment exact. Ce constat se faisait en vérifiant l’arrêt définitif des fonctions vitales : respiration, circulation, activité du système nerveux.
Lire la suiteLes plus grands psychiatres canadiens exhortent le gouvernement à arrêter l’extension de l’euthanasie aux malades mentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Les plus grands psychiatres canadiens ont averti que le pays n’était « pas prêt »* pour l’extension prochaine de l’euthanasie aux malades mentaux, affirmant que l’extension de la procédure n’est pas quelque chose que « la société devrait faire », car elle pourrait conduire à des décès sous de « faux prétextes ».
Comme l’indique un récent article d’opinion du National Post, sept des 17 chaires de psychiatrie ont écrit au ministre canadien de la Santé, Mark Holland, et au ministre de la Justice, Arif Virani, pour demander au gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau de suspendre l’extension de l’aide médicale à mourir (AMM).
Le 9 mars 2024, l’euthanasie au Canada, ou AMM comme on l’appelle, s’étendra aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale. Cette évolution résulte de l’adoption, en 2021, du projet de loi C-7, qui permet également aux malades chroniques — et non plus seulement aux malades en phase terminale — de bénéficier de l’aide médicale à mourir.
Lire la suiteDébat sur la « vie achevée » aux Pays-Bas — l’euthanasie à l’âge de 75 ans
Par Wesley J. Smith (National Review) — republié par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une fois qu’une société adopte le meurtre comme réponse à la souffrance, la « souffrance » qui permet d’y mettre fin ne cesse de s’étendre.
Les Néerlandais ont des décennies d’expérience en la matière. Depuis que l’euthanasie par injection létale a été décriminalisée, puis officiellement légalisée, la caste des personnes pouvant être tuées s’est élargie, passant des malades en phase terminale aux malades chroniques, aux personnes handicapées, aux bébés nés avec de graves problèmes de santé, aux malades mentaux, etc. De plus, l’euthanasie est parfois associée au prélèvement d’organes, ce qui constitue une prune pour la société — et une incitation à se faire tuer.
La normalisation de l’homicide médical corrompt la pensée des gens, ce qui explique pourquoi une énorme majorité dans un sondage néerlandais soutient maintenant l’autorisation de l’euthanasie pour une « vie achevée ». Extrait de l’article du NL Times :
Lire la suiteLes électeurs sont beaucoup plus progressistes à l’égard du projet de loi D66 visant à autoriser le suicide assisté pour les personnes qui estiment que leur vie est achevée que les partis politiques eux-mêmes. Un pourcentage massif de 80 % des électeurs estime que les gens devraient pouvoir bénéficier du suicide assisté lorsqu’ils se sentent en fin de vie, rapporte Trouw sur la base d’un sondage Kieskompas réalisé auprès de près de 200 000 personnes.
Seuls 10 % des répondants n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les personnes qui considèrent que leur vie est terminée devraient pouvoir mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un professionnel. Les 10 % restants n’avaient pas d’avis sur la question.
Indi Gregory, bébé baptisé, meurt dans les bras de sa mère à la suite d’une décision de « justice »
Indy Gregory.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Christian Concern
13 novembre 2023, Nottingham, Royaume-Uni (LifeSiteNews) — La petite Indi Gregory est décédée la nuit dernière après avoir été débranchée de son système de survie suite à l’ordre de la Cour d’appel d’Angleterre.
Le père d’Indi, Dean Gregory, qui dit ne pas être religieux, l’a fait baptiser avant sa mort, déclarant que l’épreuve du tribunal a été comme « l’enfer... et je veux qu’Indi aille au paradis ».
Après que la Cour d’appel ait rejeté la demande des parents de ramener Indi à la maison le vendredi 10 novembre, le bébé de huit mois a été transporté du Queen’s Medical Center de Nottingham à un hospice, où il est mort à 1 h 45 du matin, heure locale, le 13 novembre, dans les bras de sa mère, rapporte le Daily Mail.
Le père d’Indi, Dean Gregory, a déclaré : « Ma femme Claire et moi-même sommes en colère, le cœur brisé et honteux ».
Lire la suiteL’euthanasie ou l’homicide délibéré légal des vulnérables
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
3 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au cours d’un événement en ligne portant sur « l’état de l’euthanasie au Canada » mardi dernier, la directrice de l’un des seuls hospices entièrement pro-vie du pays a averti que l’euthanasie légale a modifié le Code criminel pour permettre aux « agents de l’État de nous tuer ».
« L’Aide médicale à mourir est un amendement au Code criminel », a déclaré Angelina Ireland, présidente de Delta Hospice Society (DHS), basée en Colombie-Britannique, aux participants qui ont assisté à l’événement en ligne organisé par DHS et la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC).
« L’AMM permet aux agents de l’État de nous tuer et s’appelle en fait “homicide non coupable” », a-t-elle ajouté.
Mme Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’il était important pour elle d’expliquer aux participants présents « certaines vérités dérangeantes » sur les conséquences néfastes de l’AMM pour le Canada.
« Il n’y a aucun moyen pour nous de les “poursuivre” (le gouvernement) ou de les accuser de meurtre. Nous avons abdiqué notre pouvoir et donné au gouvernement l’autorité suprême — le droit et le privilège de nous assassiner », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews, ce qu’elle a également dit aux participants à l’événement.
Lire la suiteVoici comment le darwinisme athée a conduit l’Occident à l’âge sombre de l’eugénisme
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
6 novembre 2023 (LifeSiteNews) — En août, Tristin Hopper du National Post a publié un essai informatif intitulé The time when Canada’s elite wanted to sterilize "insane" and disabled people [L’époque où l’élite canadienne voulait stériliser les « fous » et les handicapés], un récit qui met en garde contre la tendance à suivre les modes du moment. L’histoire de l’eugénisme, que j’ai décrite en détail dans mon livre de 2016 The Culture War, est un chapitre largement oublié de l’histoire de l’Occident — mais comme l'eugénisme revient sous le couvert de l’avortement et de l’euthanasie, cette histoire mérite une fois de plus un examen plus approfondi.
Même si les humanistes aimeraient protester contre ce fait, c’est l’essor de la théorie évolutionniste de la sélection naturelle, propagée par Charles Darwin et ses acolytes, qui a commencé à éroder la croyance fondamentale selon laquelle toute vie humaine a une valeur intrinsèque. Après tout, si Dieu n’existe pas, personne n’a été créé à son image. Si Dieu n’existe pas, certaines personnes sont, par définition, des accidents évolutionnaires défectueux. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a aucune raison de supposer que tous les êtres humains ont de la valeur et sont égaux. En fait, la théorie même de la sélection naturelle évolutive exclut l’idée d’égalité. Dans la vision darwinienne de la race humaine, l’égalité ne peut être autre chose qu’une faible construction sociale.
Lire la suiteL’euthanasie a grimpé en flèche au Canada l’année dernière et devrait s’aggraver sous Trudeau
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov/Adobe Stock
25 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le 28 septembre, le journaliste Alexander Raikin a fait une prédiction. Raikin fait des reportages sur le régime d’euthanasie du Canada depuis plusieurs années, produisant certains des meilleurs articles disponibles sur le sujet et exposant la façon dont l’Aide médicale à mourir (AMM) — euphémisme utilisé par le gouvernement et les professionnels de la santé pour décrire la mort par injection létale — est administrée. « Je le dis », a-t-il déclaré sur X. « La raison pour laquelle le rapport annuel sur l’AMM n’est toujours pas publié est qu’il montrera que l’AMM a causé plus de 4 % de tous les décès au Canada, ce qui signifie que l’AMM sera environ la quatrième cause de décès au Canada. Il ne s’agit pas d’une croissance linéaire, mais d’une croissance exponentielle. »
M. Raikin avait raison. Le « Quatrième rapport annuel sur l’aide médicale à mourir au Canada 2022 » a été publié cette semaine, et les chiffres sont stupéfiants. Plus de 13 200 Canadiens sont morts par suicide assisté en 2022. Il s’agit d’une augmentation de 31,2 % par rapport à 2021 et cela porte à 44 958 le nombre total de décès par injection létale au Canada depuis 2016. Tout cela se déroule au milieu d’une crise des soins de santé dans laquelle nous sommes incapables d’offrir des services psychiatriques complets, une prévention du suicide ou des lits palliatifs. Comme nous l’avons vu dans le tapis roulant des histoires d’horreur rapportées dans le monde entier, de nombreux Canadiens optent pour un suicide sanctionné et financé par l’État simplement parce qu’ils estiment ne pas avoir d’autre choix.
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