La plus haute juridiction équatorienne autorise l’euthanasie volontaire et avolontaire
Paola Roldán.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
9 février 2024 (LifeSiteNews) — Le 5 février, la Cour constitutionnelle de l’Équateur a accédé à la demande de Paola Roldán, 42 ans, atteinte de sclérose latérale amyotrophique, d’être euthanasiée en raison des douleurs intenses qu’elle ressent. Sept juges sur neuf ont cédé à la pression d’une situation extrême, dans un pays où il n’existe aucune disposition légale en matière de soins palliatifs.
La patiente et son équipe juridique avaient clairement indiqué qu’ils ne se battaient pas seulement pour un cas et une décision individuels, mais qu’ils espéraient obtenir une décision qui « aiderait » d’autres personnes dans des situations similaires. Il est possible qu’ils aient obtenu plus que ce qu’ils souhaitaient. En vertu de l’arrêt de la Cour, non seulement l’euthanasie « volontaire », mais aussi ce qu’elle appelle l’euthanasie « avolontaire », seront légalement exemptées des peines d’emprisonnement de 10 à 13 ans prévues à l’article 144 du code pénal équatorien, qui définit divers types d’homicides volontaires (et non de meurtres au premier degré).
« L’euthanasie active avolontaire », selon l’arrêt, est fondée sur la volonté du patient. Toutefois, il précise sa signification en disant que « dans l’euthanasie active avolontaire, la volonté du patient ne peut être connue parce qu’il lui est impossible de l’exprimer, par exemple dans les cas où les personnes sont dans un état végétatif [ou] un coma permanent et, [donc] au lieu de cela, la personne consciente est un représentant du patient ».
Lire la suiteUne étude canadienne montre que l’on encourage le don-d’organes-euthanasie
Par Wesley J. Smith (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakmediaMicro/Adobe Stock
(National Review) Quelques bonnes nouvelles : au Canada, la légalisation de l’euthanasie pour les malades mentaux a encore été repoussée, non pas parce que les autorités pensent que c’est éthiquement tordu, profondément négligent et moralement mauvais — tout cela est vrai — mais parce qu’il n’y a pas assez de professionnels de la santé mentale pour décider quels patients peuvent être tués. Comme on dit, c’est un port dans la tempête.
Entre-temps, la tendance à utiliser, comme source d’organes, les personnes suicidaires qui demandent la piqûre mortelle, se poursuit. L’organisation de dons d’organes* de l’Ontario contacte déjà les patients dont le médecin prévoit la mort pour leur demander leur foie, leurs reins et leur rate. Et il en est de même au Québec.
D’après une étude du Journal de l’Association médicale canadienne :
Lire la suiteAvant 2018, les médecins étaient découragés de mentionner la possibilité d’un don, mais depuis 2018, les médecins qui proposent l’Aide médicale à mourir (AMM) sont encouragés à discuter du don d’organes avec les patients éligibles une fois la décision prise de mener à bien l’AMM. Si le patient exprime son intérêt, le médecin l’oriente vers Transplant Québec.
Au moment de l’orientation, les renseignements sur le patient sont transmis au personnel de Transplant Québec, qui coordonne une première évaluation de l’admissibilité médicale... En supposant qu’il n’y a pas de contre-indications médicales, le coordonnateur de Transplant Québec explique au fournisseur et au patient les principes de base du don après l’AMM. Les deux changements les plus notables au processus d’AMM lorsque le don est possible sont l’ajout de tests d’admissibilité des organes (études de laboratoire et d’imagerie) et le fait que le processus d’AMM doit avoir lieu à l’hôpital parce que les organes ne seront plus perfusés après un arrêt circulatoire, ce qui nécessite une récupération immédiate des organes afin d’éviter les dommages ischémiques. Ces modifications sont expliquées au patient, qui dispose d’au moins 24 heures pour réfléchir au processus avant d’être recontacté par Transplant Québec. Le patient est également informé que l’acceptation ou non du don n’a aucune incidence sur l’accès aux services d’AMM.
L'archidiocèse de Montréal poursuit le gouvernement du Québec qui impose l'euthanasie à la Maison de soins palliatifs St-Raphaël
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ipuwadol/Adobe Stock
Le clique de l'euthanasie veut forcer toutes les institutions médicales canadiennes, y compris les institutions religieuses, à tuer leurs patients par euthanasie.
Le 2 décembre 2023, j'ai écrit que la maison de soins palliatifs et le centre de jour St-Raphaël avaient signé une entente avec l'archidiocèse de Montréal garantissant que St-Raphaël offrirait des soins de fin de vie, mais ne pratiquerait jamais l'euthanasie. Le gouvernement du Québec oblige désormais St-Raphaël à pratiquer l'euthanasie.
Le gouvernement du Québec a adopté la loi 11 le 7 juin 2023, une loi qui, entre autres choses, exige que tous les établissements de soins palliatifs du Québec pratiquent l'euthanasie.
Lire la suiteLe gouvernement fédéral prévoit suspendre l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour maladie mentale jusqu’en mars 2027
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
Le ministre canadien de la Santé, Mark Holland, a présenté un projet de loi visant à retarder la mise en œuvre de l’euthanasie pour maladie mentale jusqu’en mars 2027.
Stephanie Taylor et Laura Osman ont rapporté pour la Presse canadienne que :
Lire la suiteLe ministre de la Santé, Mark Holland, a déposé un projet de loi qui, s’il est adopté, reporterait à mars 2027 le projet du gouvernement d’élargir le programme d’aide médicale à mourir.
Il s’agirait du deuxième report de ce type, les libéraux ayant ajouté une année à l’échéancier juste avant que le changement ne soit censé entrer en vigueur en mars dernier.
Aujourd’hui, la prochaine date de mise en œuvre est repoussée bien au-delà des prochaines élections fédérales, qui doivent avoir lieu au plus tard à l’automne 2025.
Plusieurs ministres de la santé provinciaux demandent au gouvernement fédéral de suspendre indéfiniment l’euthanasie pour maladie mentale
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Liubomir/Adobe Stock
Un article de la Presse canadienne datant du 29 janvier 2024 révèle que les ministres de la santé de plusieurs provinces ont demandé au ministre fédéral de la Santé, Mark Holland, de « suspendre indéfiniment » la mise en œuvre de l’euthanasie pour les maladies mentales. Le 29 janvier, Mark Holland a annoncé que le gouvernement retarderait la mise en œuvre de l’euthanasie pour maladie mentale.
La Presse canadienne rapporte que :
Lire la suiteLes ministres de la santé et de la santé mentale des trois territoires, ainsi que de l’Alberta, de la Saskatchewan, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Colombie-Britannique, ont demandé à M. Holland, dans une lettre datée de lundi, de leur accorder plus de temps pour collaborer.
« Il est essentiel que toutes les juridictions, les autorités sanitaires, les régulateurs et les praticiens (de l’aide médicale à mourir) disposent de suffisamment de temps pour mettre en œuvre ces mesures de protection et pour répondre aux problèmes de capacité qui devraient résulter de l’élargissement », peut-on lire dans la lettre.
Le gouvernement canadien reporte à nouveau l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour maladies mentales
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Freepik
(29 janvier 2024) — La Coalition pour la prévention de l’euthanasie demande au gouvernement canadien d’arrêter l’extension de l’euthanasie aux personnes atteintes de maladies mentales.
La Presse canadienne rapporte que le ministre de la Santé, l’honorable Mark Holland, a annoncé aujourd’hui que le Canada n’est pas prêt à élargir la loi sur l’euthanasie pour y inclure l’euthanasie pour maladie mentale seulement, mais le gouvernement n’a pas encore annoncé combien de temps il a l’intention de retarder l’entrée en vigueur de cet ajout.
Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE), a déclaré qu’il se réjouissait du nouveau report de l’entrée en vigueur de l’euthanasie pour les personnes souffrant de maladies mentales, mais que CPE continuerait à exiger que l’extension de l’euthanasie soit non seulement reportée, mais arrêtée.
Lire la suiteL’expansion fulgurante de l’euthanasie au Canada devrait être un avertissement pour le monde entier
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock
Le 15 janvier, Spiked a publié un article approfondi de Lauren Smith intitulé « Le Canada révèle l’horreur de l’aide à mourir ». Mme Smith y raconte l’histoire de nombreuses personnes qui se sont senties forcées d’envisager la mort par euthanasie.
Lauren Smith introduit son article en qualifiant la loi canadienne sur l’euthanasie d’« industrie macabre sanctionnée par l’État ».
Mme Smith déclare :
« Le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) n’a rien de civilisé. Au Canada, l’aide à mourir était initialement considérée comme un dernier recours pour les patients en phase terminale souffrant de douleurs incurables. Mais en l’espace de quelques années, l’euthanasie a été rendue accessible à pratiquement toute personne souffrant d’une maladie ou d’un handicap. Même les Canadiens confrontés à l’itinérance et à la pauvreté se sentent obligés de mettre fin à leurs jours, plutôt que de “gêner” les autorités ».
La loi canadienne sur l’euthanasie va devenir encore pire avec l’approbation de l’euthanasie pour les maladies mentales en mars 2024.
Lire la suiteVoici comment la clique de l’euthanasie, bien financée, promeut l’euthanasie au Canada
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Un article intéressant sur le groupe de pression pour l’euthanasie — Mourir dans la dignité (MD) Canada — a été écrit par Miranda Schreiber et publié par The Walrus le 12 janvier 2024. Schreiber fournit des informations importantes sur le financement et les positions de MD Canada.
L’article de Miranda Schreiber commence ainsi :
Mourir dans la dignité Canada (MD) n’est pas seulement une organisation caritative, c’est aussi le plus grand groupe de pression pro-euthanasie du pays. En théorie, les groupes de pression (lobbies) sont censés permettre aux intérêts de toutes les parties prenantes d’être représentés auprès du gouvernement. Mais lorsqu’un groupe de pression est si bien financé qu’il exerce un pouvoir disproportionné sur un débat, les voix des parties moins puissantes peuvent être négligées. Certains critiques estiment que les conversations publiques sur l’aide médicale à mourir (AMM) sont biaisées en faveur de Mourir dans la dignité Canada. Et lorsque l’association fait pression pour élargir l’accès à l’aide à mourir, peu de personnes ont les moyens de s’y opposer.
Mourir dans la Dignité a perdu son statut d’organisme caritatif en février 2015 en raison de « graves problèmes de non-conformité », ce qui l’a amenée à s’orienter davantage vers la politique. Mais en 2018, MD a retrouvé son statut d’organisation caritative et a reçu un don important. Schreiber explique :
Lire la suiteEn 2018, Mourir dans la dignité Canada a reçu un don de 7 millions de dollars de la part de feu David Jackson, un entrepreneur de Vancouver, un montant qui a été qualifié de transformationnel. Selon Duff Conacher, cofondateur de Democracy Watch, un groupe de défense de la réforme démocratique et de la responsabilité des entreprises, le fait de recevoir 7 millions de dollars sans avoir à dépenser d’argent pour les obtenir ferait immédiatement de n’importe quel groupe un groupe de pression de premier plan [au Canada], quel que soit le sujet abordé.
Cette année-là, la Cour suprême avait supprimé la disposition selon laquelle les organismes de bienfaisance ne pouvaient consacrer que 10 % de leurs fonds à des fins politiques pour bénéficier d’une exonération fiscale. En conséquence, Mourir dans la dignité Canada a vu son statut d’organisation caritative rétabli, ce qui signifie qu’elle a pu profiter de financement public.
Parcs Canada autorise l’euthanasie sur ses sites
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (fond modifié) : stokkete/Adobe Stock
De nombreuses personnes ont été choquées d’apprendre que Parcs Canada autorisait l’euthanasie sur son domaine.
Tout ce qui a trait à l’euthanasie (tuer des gens par poison sur demande) est dangereux, socialement mortel et répréhensible, et la nouvelle concernant Parcs Canada est décevante, mais pas surprenante.
En mai 2023, j’ai écrit un article intitulé : One stop death in Canadian funeral homes : a business opportunity (Guichet unique de la mort dans les salons funéraires canadiens), concernant un salon funéraire du Québec qui offrait l’euthanasie dans ses locaux.
Un article de la CBC publié le 26 octobre 2021 rapporte que la chapelle funéraire Northview de London, en Ontario, a commencé à proposer des chambres d’AMM (Aide médicale à mourir) au début de l’année 2020.
En mars 2022, l’église Churchill Park United Church de Winnipeg (Manitoba) a accueilli l’euthanasie de Betty Sanguin (86 ans). Atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA), elle est décédée par injection létale dans le sanctuaire de l’église.
Lire la suiteL’Ordre des médecins irlandais supprime l’interdiction de commettre le « meurtre délibéré » des patients
Par Leslie Wolfgang (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : velimir/Adobe Stock
Cinq ans seulement après la légalisation de l’avortement en Irlande, les protections contre l’euthanasie — le meurtre actif de patients par des médecins — ont été supprimées du dernier guide de conduite professionnelle et d’éthique du Conseil médical irlandais pour médecins agréés. Le nouveau guide est entré en vigueur le 1er janvier 2024.
Selon son site internet, le Conseil médical « réglemente les médecins de la République d’Irlande », soit « plus de 21 000 médecins » qui doivent s’inscrire pour pouvoir exercer légalement la médecine dans leur juridiction. « L’objectif du Conseil est de protéger le public en promouvant et en garantissant des normes élevées de conduite professionnelle et d’éducation, de formation et de compétence professionnelles parmi les médecins », selon le site internet du Conseil.
Lire la suite