Le Parlement britannique vote, en 2e lecture, en faveur d’un projet de loi autorisant l’euthanasie
Parlement du Royaume-Uni.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KimeGimelfarb/Wikimedia Commons
29 novembre 2024, Londres (LifeSiteNews) — Le Parlement britannique a voté en faveur d’un projet de loi autorisant les médecins à aider leurs patients à se suicider.
Par un vote de 330-275, le Parlement britannique a fait progresser en troisième lecture le très controversé « Assisted Dying Bill » qui permettrait aux médecins d’euthanasier leurs patients sous certaines conditions.
L’issue du vote n’était pas claire à l’avance, car le projet de loi était très contesté et se heurtait à de l’opposition dans tous les partis. Le vote était considéré comme une question de conscience, ce qui signifie que les députés n’étaient pas censés voter en fonction de la position de leur parti. L’ancien chef de file des conservateurs, Rishi Sunak, a voté en faveur de la mesure, tandis que le nouveau chef de file du parti conservateur et chef de l’opposition, Kemi Badenoch, a voté contre.
Le projet de loi, présenté pour la première fois par la députée travailliste Kim Leadbeater, permettrait aux adultes dont on estime qu’ils ont moins de six mois à vivre de se donner la mort avec l’aide des médecins. Selon la législation proposée, deux médecins et un juge doivent approuver chaque cas.
Lire la suiteLes partisans de l’euthanasie recourent à la tromperie pour modifier la perception du public sur cette pratique
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Les militants de l’euthanasie font actuellement ce qu’ils font le mieux : la tromperie.
Alors que le débat s’intensifie au Royaume-Uni, toutes les tactiques familières sont déployées. Tout d’abord, il y a bien sûr les mensonges incessants. Malgré l’étude de cas du Canada, des Pays-Bas et de la Belgique — et malgré les avertissements des défenseurs des handicapés, des juges, des médecins en soins palliatifs et des secrétaires à la santé et à la justice selon lesquels aucune « mesure de protection » ne tiendra —, les militants britanniques de l’euthanasie insistent sur le fait que, cette fois-ci, tout sera différent.
La réponse à ces critiques était prévisible, mais exaspérante. Les militants de l’euthanasie insistent sur le fait qu’il s’agit d’une question de religion — que ces méchants chrétiens cherchent, une fois de plus, à imposer au pays leur théologie fondée sur la souffrance. (Ceci en dépit du fait que même Ann Furedi, qui dirige le deuxième plus grand fournisseur d’avortement du Royaume-Uni, s’oppose à la proposition de loi sur le suicide assisté). Un bon exemple microcosmique de cette tactique est fourni par l’écrivaine britannique Julie Street, qui a posté sur X :
Je viens juste de sortir de la messe absolument furieuse — notre prêtre a utilisé l’homélie pour lire une lettre des évêques catholiques demandant aux gens de s’opposer au projet de loi sur l’aide à mourir, puis a distribué des cartes avec les coordonnées de notre député local pour que les fidèles fassent pression sur lui. La religion n’a pas sa place en politique ou dans les droits des femmes.
Lire la suiteAux Pays-Bas, l’euthanasie d’une jeune femme de 22 ans évitée à la dernière minute
Par Wesley J Smith, publié à l’origine par le National Review et repris par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Martin Barraud/Caia Image
— Pourquoi vous opposez-vous à l’euthanasie, Wesley ? Si les gens veulent mourir, nous devrions les aider à mourir.
— Non. Et voici un exemple individuel qui explique juste une des raisons. Aux Pays-Bas, une femme profondément déprimée était sur le point de recevoir une injection létale, mais elle a changé d’avis juste à temps. Extrait de l’article du New York Post :
Lire la suiteRomy, 22 ans, qui souffrait de dépression clinique, de troubles de l’alimentation et d’anorexie à cause d’abus survenus dans son enfance, a pris la décision déchirante de mettre fin à ses jours conformément à la législation néerlandaise, qui autorise l’euthanasie dans certaines circonstances.
Or, elle a décidé de ne pas aller de l’avant au tout dernier moment.
Après ses 18 ans, Romy a fait campagne pendant quatre ans pour défendre son droit de mourir par une aide à mourir volontaire (VAD) auprès des médecins, des autorités et de sa famille. Mais en 2023, lorsqu’elle s’est retrouvée allongée sur un lit d’hôpital dans la ville néerlandaise de Leiden, elle a soudain changé d’avis. Plus tôt dans la journée, elle avait vu le cercueil dans lequel elle serait emmenée à la morgue.
Le régime d’euthanasie du Canada est une pagaille diabolique et des personnes vulnérables meurent
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
18 novembre 2024 (LifeSiteNews) — En lisant le dernier commentaire d’Alexander Raikin dans The Hub ce matin, j’ai ressenti une sinistre impression de déjà-vu. « Un quart de tous les fournisseurs d’AMM de l’Ontario pourraient avoir violé le Code criminel », dit le titre de sa colonne. « Est-ce que quelqu’un s’en préoccupe ? » Son premier paragraphe se lit comme un plaidoyer :
Chaque praticien de l’aide médicale à mourir (AMM) est censé respecter le droit pénal. Pourtant, Dirk Huyer, coroner en chef de l’Ontario, a d’abord publiquement, puis en privé pendant des années, mis en garde contre le « non-respect systématique » par les médecins et les infirmières du droit pénal relatif à l’AMM. Plus de 428 cas signalés plus tard, comme je l’ai écrit dans un récent rapport d’enquête pour The New Atlantis, personne n’écoute.
Si vous n’avez pas encore lu l’intégralité du rapport de Raikin pour The New Atlantis, vous devriez le faire. Il s’agit de l’un des meilleurs articles de journalisme d’investigation jamais publiés sur le régime d’euthanasie du Canada, qui vient s’ajouter au palmarès déjà excellent de Raikin en matière d’exposition de ce qui se passe réellement dans ce pays. Mais sa frustration est palpable et compréhensible. « Il est difficile de comprendre comment ces accusations de non-respect de la législation de l’AMM sont restées si longtemps cachées par toutes les parties responsables », note M. Raikin.
Lire la suiteLa Nouvelle-Écosse veut obliger les médecins à faciliter l’accès à l’avortement, l’euthanasie et la chirurgie de « transition de genre »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
12 novembre 2024, Halifax, Nouvelle-Écosse (LifeSiteNews) — Une nouvelle politique en Nouvelle-Écosse piétine les droits de la liberté de conscience en obligeant les médecins à diriger leurs patients pour l’avortement.
Selon un communiqué de presse du 6 novembre du groupe de défense politique chrétien Association for Reformed Political Action (ARPA), le Collège des médecins et chirurgiens de Nouvelle-Écosse oblige les médecins à orienter leurs patients vers des avortements, l’euthanasie et des chirurgies de « transition de genre ».
« Les médecins ne doivent pas être contraints de participer à une activité qu’ils jugent mauvaise », déclare le communiqué de presse. « Une telle contrainte porte un réel préjudice à l’intégrité morale et professionnelle du médecin ».
« Un patient consulte son médecin pour obtenir un avis professionnel », poursuit le communiqué. « Ce conseil est basé sur la formation, l’expérience et le meilleur jugement du médecin, tous fondés sur ses convictions morales et professionnelles. La protection de la conscience n’est pas seulement une bonne chose pour les médecins, elle l’est aussi pour les patients. En effet, de nombreux patients veulent un médecin dont ils savent qu’il ne leur proposera ou ne leur fournira jamais certaines procédures ».
Lire la suiteLes professionnels de la santé britanniques affirment que le NHS est « détraqué » et que l’euthanasie ne devrait pas être envisagée
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Plus de 3 000 professionnels de la santé du Royaume-Uni ont signé une lettre ouverte au premier ministre Keir Starmer pour lui faire part de leur opposition à la légalisation du suicide assisté dans le pays, en soulignant que les représentants du gouvernement ne devraient pas envisager de légaliser la mort assistée parce que le Service national de santé (NHS) est « détraqué ».
Selon The Telegraph, les signataires de la lettre comprennent 2 038 médecins, 905 infirmières et 462 autres travailleurs de la santé. Ils craignent qu’en l’absence de meilleurs soins palliatifs, les personnes vulnérables se sentent contraintes d’opter pour le suicide assisté.
« Le NHS est dysfonctionnel, les soins de santé et les services sociaux sont en désordre. Les soins palliatifs manquent cruellement de fonds et de nombreuses personnes n’ont pas accès à des services spécialisés. L’idée que le suicide assisté puisse être introduit et géré en toute sécurité à un tel moment est remarquablement déconnectée de la gravité de la crise actuelle en santé mentale et des pressions exercées sur le personnel », peut-on lire dans la lettre.
Lire la suiteOntario : au moins 428 euthanasies non conformes à la loi
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Un essai d'Alexander Raikin, publié par New Atlantis le 11 novembre 2024, révèle qu'il y a eu au moins 428 décès par euthanasie non conforme dans la province de l'Ontario. Dans son essai de recherche, Raikin donne le ton de ses conclusions dans son paragraphe d'ouverture, déclarant :
Depuis des années, des signaux clairs indiquent que les prestataires d’euthanasie au Canada pourraient enfreindre la loi et s’en tirer à bon compte. C’est ce qu’ont constaté les fonctionnaires chargés de surveiller les décès dus à l’euthanasie pour s’assurer du respect de la loi dans la province de l’Ontario. Des rapports récemment dévoilés révèlent que ces autorités ont jusqu’à présent dénombré plus de 400 violations apparentes, qu’elles ont caché ces informations au public et qu’elles n’ont pas engagé la moindre poursuite pénale, même à l’encontre des récidivistes et des contrevenants « flagrants ».
Tout d’abord, je voudrais remercier Alexander Raikin pour l’incroyable travail de recherche qu’il a effectué et qu’il continue d’effectuer sur la loi canadienne sur l’euthanasie. L’essai de Raikin est long, mais approfondi. Je peux vous assurer que Raikin ne dévoile que la partie émergée de l’iceberg.
Lire la suiteDécès de Diane Coleman, fondatrice de Toujours Vivant-Not Dead Yet
Diane Coleman.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/It's Our Story/YouTube
C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès de la grande Diane Coleman. Diane a fondé « Toujours Vivant-Not Dead Yet » en 1996 et en a été la présidente-directrice générale jusqu’à sa mort. Le fait que d’autres organisations Toujours Vivant dans le monde aient été fondées conjointement avec Toujours Vivant en Amérique prouve que ses activités avaient une portée mondiale.
J’ai toujours eu un grand respect pour la direction de Diane, sa compréhension des problèmes et son aptitude à diriger. Diane était à la tête d’un groupe de personnes très différentes les unes des autres, mais elle a réussi à les faire travailler ensemble efficacement.
Toujours Vivant, sous la direction de Diane, a été l’organisation la plus efficace pour empêcher la propagation du suicide assisté en Amérique.
Dans le passé, Diane Coleman et Stephen Drake ont pris la parole lors de certaines conférences de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC) que Toujours Vivant avait coparrainées.
Lire la suiteUn député conservateur présente une pétition pour protéger les bébés malades de l’euthanasie
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Petr Bonek/Adobe Stock
8 novembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Un député conservateur a déposé une pétition contre l’élargissement des directives d’euthanasie aux bébés malades.
Le 6 novembre, un député de l’Alberta, Damien C. Kurek a présenté à la Chambre des communes une pétition demandant de protéger les bébés nés avec de graves malformations ou des syndromes très sérieux contre une recommandation du Québec visant à légaliser leur mise à mort.
« Nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, demandons au gouvernement du Canada de bloquer toute tentative visant à autoriser le meurtre d’enfants », déclare la pétition.
La recommandation d’infanticide, présentée par Louis Roy du Collège des médecins du Québec, consisterait à autoriser le meurtre des bébés jusqu’à l’âge de douze mois s’ils sont nés avec des « malformations graves et des syndromes très sérieux ».
Lire la suiteLa Virginie-Occidentale adopte un amendement interdisant l’euthanasie
Par Leslie Wolfgang (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Lors d’un vote historique mardi soir, la Virginie-Occidentale est devenue le premier État américain à interdire le suicide assisté dans sa constitution.
L’assistance au suicide est une pratique qui consiste à aider délibérément une personne à se suicider. Elle est parfois appelée par euphémisme « aide à mourir » et, au Canada, elle est qualifiée d’« aide médicale à mourir (AMM) », ou euthanasie.
Selon le délégué républicain de l’État, Pat McGeehan, qui a soutenu la mesure visant à interdire le suicide assisté dans l’État, « il y a ce phénomène de nihilisme qui se répand dans tout le pays, et je pense que c’est une question importante que nous devons aborder. À ma connaissance, nous serons les premiers à inscrire cette question et à prendre position dans la constitution de l’État ».
Comme l’a rapporté LiveAction News en février 2024, le processus a commencé lorsque la Chambre de Virginie-Occidentale a adopté, par 88 voix contre 9, une résolution visant à interdire cette pratique par le biais d’un amendement constitutionnel de l’État. Depuis lors, une coalition composée de la WV Alliance for Ethical Health Care, de West Virginians for Life et d’autres organisations a travaillé sans relâche pour sensibiliser les habitants de la Virginie-Occidentale aux dangers du suicide assisté pour les populations vulnérables et à la nécessité de soutenir l’amendement 1.
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