Les plus grands psychiatres canadiens exhortent le gouvernement à arrêter l’extension de l’euthanasie aux malades mentaux
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Les plus grands psychiatres canadiens ont averti que le pays n’était « pas prêt »* pour l’extension prochaine de l’euthanasie aux malades mentaux, affirmant que l’extension de la procédure n’est pas quelque chose que « la société devrait faire », car elle pourrait conduire à des décès sous de « faux prétextes ».
Comme l’indique un récent article d’opinion du National Post, sept des 17 chaires de psychiatrie ont écrit au ministre canadien de la Santé, Mark Holland, et au ministre de la Justice, Arif Virani, pour demander au gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau de suspendre l’extension de l’aide médicale à mourir (AMM).
Le 9 mars 2024, l’euthanasie au Canada, ou AMM comme on l’appelle, s’étendra aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale. Cette évolution résulte de l’adoption, en 2021, du projet de loi C-7, qui permet également aux malades chroniques — et non plus seulement aux malades en phase terminale — de bénéficier de l’aide médicale à mourir.
Lire la suiteDébat sur la « vie achevée » aux Pays-Bas — l’euthanasie à l’âge de 75 ans
Par Wesley J. Smith (National Review) — republié par la Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une fois qu’une société adopte le meurtre comme réponse à la souffrance, la « souffrance » qui permet d’y mettre fin ne cesse de s’étendre.
Les Néerlandais ont des décennies d’expérience en la matière. Depuis que l’euthanasie par injection létale a été décriminalisée, puis officiellement légalisée, la caste des personnes pouvant être tuées s’est élargie, passant des malades en phase terminale aux malades chroniques, aux personnes handicapées, aux bébés nés avec de graves problèmes de santé, aux malades mentaux, etc. De plus, l’euthanasie est parfois associée au prélèvement d’organes, ce qui constitue une prune pour la société — et une incitation à se faire tuer.
La normalisation de l’homicide médical corrompt la pensée des gens, ce qui explique pourquoi une énorme majorité dans un sondage néerlandais soutient maintenant l’autorisation de l’euthanasie pour une « vie achevée ». Extrait de l’article du NL Times :
Lire la suiteLes électeurs sont beaucoup plus progressistes à l’égard du projet de loi D66 visant à autoriser le suicide assisté pour les personnes qui estiment que leur vie est achevée que les partis politiques eux-mêmes. Un pourcentage massif de 80 % des électeurs estime que les gens devraient pouvoir bénéficier du suicide assisté lorsqu’ils se sentent en fin de vie, rapporte Trouw sur la base d’un sondage Kieskompas réalisé auprès de près de 200 000 personnes.
Seuls 10 % des répondants n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les personnes qui considèrent que leur vie est terminée devraient pouvoir mettre fin à leurs jours avec l’aide d’un professionnel. Les 10 % restants n’avaient pas d’avis sur la question.
Indi Gregory, bébé baptisé, meurt dans les bras de sa mère à la suite d’une décision de « justice »
Indy Gregory.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Christian Concern
13 novembre 2023, Nottingham, Royaume-Uni (LifeSiteNews) — La petite Indi Gregory est décédée la nuit dernière après avoir été débranchée de son système de survie suite à l’ordre de la Cour d’appel d’Angleterre.
Le père d’Indi, Dean Gregory, qui dit ne pas être religieux, l’a fait baptiser avant sa mort, déclarant que l’épreuve du tribunal a été comme « l’enfer... et je veux qu’Indi aille au paradis ».
Après que la Cour d’appel ait rejeté la demande des parents de ramener Indi à la maison le vendredi 10 novembre, le bébé de huit mois a été transporté du Queen’s Medical Center de Nottingham à un hospice, où il est mort à 1 h 45 du matin, heure locale, le 13 novembre, dans les bras de sa mère, rapporte le Daily Mail.
Le père d’Indi, Dean Gregory, a déclaré : « Ma femme Claire et moi-même sommes en colère, le cœur brisé et honteux ».
Lire la suiteL’euthanasie ou l’homicide délibéré légal des vulnérables
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
3 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au cours d’un événement en ligne portant sur « l’état de l’euthanasie au Canada » mardi dernier, la directrice de l’un des seuls hospices entièrement pro-vie du pays a averti que l’euthanasie légale a modifié le Code criminel pour permettre aux « agents de l’État de nous tuer ».
« L’Aide médicale à mourir est un amendement au Code criminel », a déclaré Angelina Ireland, présidente de Delta Hospice Society (DHS), basée en Colombie-Britannique, aux participants qui ont assisté à l’événement en ligne organisé par DHS et la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC).
« L’AMM permet aux agents de l’État de nous tuer et s’appelle en fait “homicide non coupable” », a-t-elle ajouté.
Mme Ireland a déclaré à LifeSiteNews qu’il était important pour elle d’expliquer aux participants présents « certaines vérités dérangeantes » sur les conséquences néfastes de l’AMM pour le Canada.
« Il n’y a aucun moyen pour nous de les “poursuivre” (le gouvernement) ou de les accuser de meurtre. Nous avons abdiqué notre pouvoir et donné au gouvernement l’autorité suprême — le droit et le privilège de nous assassiner », a déclaré Mme Ireland à LifeSiteNews, ce qu’elle a également dit aux participants à l’événement.
Lire la suiteVoici comment le darwinisme athée a conduit l’Occident à l’âge sombre de l’eugénisme
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
6 novembre 2023 (LifeSiteNews) — En août, Tristin Hopper du National Post a publié un essai informatif intitulé The time when Canada’s elite wanted to sterilize "insane" and disabled people [L’époque où l’élite canadienne voulait stériliser les « fous » et les handicapés], un récit qui met en garde contre la tendance à suivre les modes du moment. L’histoire de l’eugénisme, que j’ai décrite en détail dans mon livre de 2016 The Culture War, est un chapitre largement oublié de l’histoire de l’Occident — mais comme l'eugénisme revient sous le couvert de l’avortement et de l’euthanasie, cette histoire mérite une fois de plus un examen plus approfondi.
Même si les humanistes aimeraient protester contre ce fait, c’est l’essor de la théorie évolutionniste de la sélection naturelle, propagée par Charles Darwin et ses acolytes, qui a commencé à éroder la croyance fondamentale selon laquelle toute vie humaine a une valeur intrinsèque. Après tout, si Dieu n’existe pas, personne n’a été créé à son image. Si Dieu n’existe pas, certaines personnes sont, par définition, des accidents évolutionnaires défectueux. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a aucune raison de supposer que tous les êtres humains ont de la valeur et sont égaux. En fait, la théorie même de la sélection naturelle évolutive exclut l’idée d’égalité. Dans la vision darwinienne de la race humaine, l’égalité ne peut être autre chose qu’une faible construction sociale.
Lire la suiteL’euthanasie a grimpé en flèche au Canada l’année dernière et devrait s’aggraver sous Trudeau
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maksim Shmeljov/Adobe Stock
25 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le 28 septembre, le journaliste Alexander Raikin a fait une prédiction. Raikin fait des reportages sur le régime d’euthanasie du Canada depuis plusieurs années, produisant certains des meilleurs articles disponibles sur le sujet et exposant la façon dont l’Aide médicale à mourir (AMM) — euphémisme utilisé par le gouvernement et les professionnels de la santé pour décrire la mort par injection létale — est administrée. « Je le dis », a-t-il déclaré sur X. « La raison pour laquelle le rapport annuel sur l’AMM n’est toujours pas publié est qu’il montrera que l’AMM a causé plus de 4 % de tous les décès au Canada, ce qui signifie que l’AMM sera environ la quatrième cause de décès au Canada. Il ne s’agit pas d’une croissance linéaire, mais d’une croissance exponentielle. »
M. Raikin avait raison. Le « Quatrième rapport annuel sur l’aide médicale à mourir au Canada 2022 » a été publié cette semaine, et les chiffres sont stupéfiants. Plus de 13 200 Canadiens sont morts par suicide assisté en 2022. Il s’agit d’une augmentation de 31,2 % par rapport à 2021 et cela porte à 44 958 le nombre total de décès par injection létale au Canada depuis 2016. Tout cela se déroule au milieu d’une crise des soins de santé dans laquelle nous sommes incapables d’offrir des services psychiatriques complets, une prévention du suicide ou des lits palliatifs. Comme nous l’avons vu dans le tapis roulant des histoires d’horreur rapportées dans le monde entier, de nombreux Canadiens optent pour un suicide sanctionné et financé par l’État simplement parce qu’ils estiment ne pas avoir d’autre choix.
Lire la suiteLa Marche pour la Vie à Cologne bloquée par des pro-avortement
Marche pour la Vie de Cologne, 16 septembre 2023.
Par Angelika de Poncharra de Choisir la vie - France
En même temps que la 19e marche allemande pour la vie dans la capitale, Berlin, le « Collectif fédéral pour le droit à la vie » (« Bundesverband Lebensrecht ») avait organisé, avec les « Jeunes pour la Vie », une première marche pro-vie à Cologne sur le Rhin samedi 16 septembre 2023. Dans la matinée, deux messes étaient célébrées pour le respect de la vie dans deux églises de la ville, dont une a été taguée dans cette métropole, haut lieu des LGBT en Allemagne.
La préfecture avait autorisé la marche, mais aussi curieusement la contre-manifestation annoncée sur la même place du « Marché aux foins » près de la cathédrale gothique à 13 h. Sur grand écran, le discours de la présidente du Collectif, Alexandra Linder, fut transmis de Berlin. Elle a dénoncé l’augmentation constante du nombre d’avortements et de suicides, depuis que la peur de l’avenir progresse et que la publicité pour l’avortement est autorisée en Allemagne. L’État allemand ne s’attaque pas aux racines de ces dérives et protège de moins en moins la vie humaine.
Sur l’estrade de Cologne, le président des « Médecins pour la Vie » (« Ärzte für das Leben ») en Allemagne, Prof. Paul Cullen, a insisté sur le tout premier droit de l’homme, celui à la vie, au début, au cours et à la fin de toute existence humaine, sans exception aucune. Ce droit fondamental est plus que jamais menacé. Les médecins subissent des pressions terribles, mais ils doivent défendre leur liberté de conscience et « ils doivent être toujours pour la vie, et jamais pour la mort ! »
Lire la suiteBelgique : une jeune fille de 16 ans « accepte » le don d’organes et subit une euthanasie
Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
Les journaux la décrivent charmante, rayonnante, généreuse… Aucun ne semble se poser la question de la violence faite au destin de cette adolescente de 16 ans, d’une mineure, à qui on fait subir une euthanasie. Atteinte d’une tumeur au cerveau, cette jeune Belge a souhaité faire don de ses organes — son cœur, ses poumons, son foie et ses reins — parce qu’elle ne voulait pas que sa mort soit « inutile ».
Si on avait pu lui dire qu’une mort acceptée et non pas voulue, attendue et non pas cherchée est la mort la moins inutile qui soit, la plus riche puisqu’elle est signe du don de sa vie et de l’abandon suprême à une autre volonté que la sienne… Mais là n’est pas le tour d’esprit que l’on souhaite inculquer à la société.
Une euthanasie de 36 heures pour le don d’organes
La jeune Belge avait même seulement 15 ans lorsqu’elle « a décidé de mourir ». Elle a été euthanasiée quelques jours après son seizième anniversaire, devenant la cinquième mineure à l’être depuis la légalisation de la pratique dans son pays en 2014. On peut légitimement se poser la question de sa liberté, du degré de sa conscience, et donc de son consentement pleinement éclairé.
Lire la suiteLe comité parlementaire réexaminera l’extension de l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Paolese/Adobe Stock
Stephanie Levitz a rapporté le 18 octobre dans le Toronto Star qu’après la défaite du projet de loi C-314, tous les membres du Parlement se sont mis d’accord :
« pour rappeler le comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir (AMM) afin d’assurer une surveillance accrue. Cette décision fait suite à l’échec d’un député conservateur qui voulait révoquer l’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est un trouble mental. »
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie se réjouit de ce que le gouvernement envisage une surveillance plus poussée de la loi. Toutefois, nous ne sommes pas convaincus que le Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir, qui est truffé de députés et de sénateurs pro-euthanasie, proposera des changements substantiels.
Le projet de loi C-314, sur la protection de la santé mentale, parrainé par l’honorable Ed Fast (PCC), a été rejeté de justesse par 167 voix contre 150 en deuxième lecture au Parlement le mercredi 18 octobre 2023.
Le vote sur le projet de loi C-314 indique que le Parlement du Canada est divisé sur la question de l’euthanasie pour les malades mentaux, puisque TOUS les députés conservateurs, néo-démocrates et verts et 8 députés libéraux ont voté OUI.
Lire la suiteLes libéraux de Trudeau rejettent le projet de loi visant à empêcher l’euthanasie des personnes atteintes de maladies mentales
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Shutterstock
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Les députés de la Chambre des communes du Canada ont rejeté cet après-midi un projet de loi privé présenté par le député du Parti conservateur du Canada (PCC) Ed Fast, qui aurait abrogé l’extension des lois sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
Avec 150 voix pour et 167 contre, le projet de loi C-314 de Fast, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir), a été rejeté en deuxième lecture à la Chambre.
Tous les députés conservateurs ont voté en faveur du projet de loi, de même que tous les députés de gauche du Nouveau Parti Démocratique (NPD), ce qui est rare dans la politique canadienne. Seule une poignée de députés libéraux ont voté en faveur du projet de loi, ainsi que deux députés du Parti vert et un député indépendant. Le projet de loi a été rejeté en grande partie grâce aux votes contre du Parti libéral du premier ministre Justin Trudeau et des députés du Bloc Québécois.
Le projet de loi C-314 se lit comme suit : « Le texte modifie le Code criminel afin de prévoir qu’un trouble mental n’est pas un problème de santé grave et irrémédiable à l’égard duquel une personne pourrait recevoir l’aide médicale à mourir ».
M. Fast a déclaré, peu après la présentation de son projet de loi au début de l’année, que l’élargissement par le gouvernement du suicide assisté pour « inclure les malades mentaux » et potentiellement même les « mineurs matures » montre que le Canada est sur une « pente glissante ».
Lire la suite