Des milliers de Canadiens meurent alors qu’ils sont sur une liste d’attente pour des soins de santé
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wakebreakmediamicro/Adobe Stock
Le 15 janvier 2025, le Toronto Sun a publié un article de Jane Stevenson indiquant qu’au moins 15 500 Canadiens sont morts entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024 alors qu’ils étaient sur une liste d’attente pour des soins de santé, selon des données recueillies par SecondStreet.org dans le cadre de la loi sur la liberté de l’information.
C’est ce qu’a rapporté Mme Stevenson :
Lire la suiteCependant, SecondStreet.org affirme que le nombre exact de 15 474 est incomplet, car le Québec, l’Alberta, Terre-Neuve et le Labrador ne suivent pas le problème et la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse n’ont fourni des données que sur les patients décédés alors qu’ils attendaient des chirurgies — et non des examens diagnostiques.
SecondStreet.org indique que si l’on extrapole les données inconnues, on estime à 28 077 le nombre de patients décédés l’année dernière sur des listes d’attente de soins de santé couvrant tous les domaines, du traitement du cancer et des opérations cardiaques à la chirurgie de la cataracte et aux examens IRM.
Des médecins canadiens préconisent l’euthanasie par don d’organes
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lenets tan/Adobe Stock
Logan Washburn a rapporté dans le Federalist du 8 janvier 2025 que les médecins canadiens poussent à l’euthanasie par don d’organes.*
Actuellement, l’euthanasie est liée au don d’organes au Canada, c’est-à-dire que les personnes dont l’euthanasie est approuvée sont également encouragées à faire don de leurs organes sains. Or, certains médecins et « éthiciens » canadiens font pression pour que la loi soit modifiée afin d’autoriser l’euthanasie par don d’organes.
Washburn rapporte :
Lire la suiteDes médecins canadiens ont suggéré de tuer les victimes d’euthanasie en prélevant leurs organes, selon de nombreux rapports, des dénonciateurs et des entretiens publics. Les défenseurs de la liberté médicale documentent les liens émergents entre l’« aide médicale à mourir » (AMM) et le prélèvement d’organes.
« La meilleure utilisation de mes organes, si je dois bénéficier d’une mort médicalement assistée, pourrait être non pas de me tuer d’abord et de récupérer ensuite mes organes, mais de faire en sorte que mon mode de mort — tel que nous considérons médicalement la mort aujourd’hui — soit de récupérer mes organes », a déclaré Rob Sibbald, éthicien du London Health Sciences Centre dans l’Ontario.
Le christianisme est un rempart contre la marche inexorable de la culture de mort
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Max Pixel
6 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans le sillage du vote du 29 novembre en faveur du suicide assisté par le Parlement britannique, une citation du théologien américain Stanley Hauerwas a circulé sur les médias sociaux : « Dans cent ans, si les chrétiens sont identifiés comme des personnes qui ne tuent pas leurs enfants ou les personnes âgées, nous aurons bien travaillé ».
J’ai d’ailleurs ouvert un chapitre de mon dernier livre How We Got Here : A Guide to Our Anti-Christian Culture avec cette citation — et il semble de plus en plus que Hauerwas vivra assez longtemps pour voir ses paroles prémonitoires se réaliser.
Sky News a récemment publié une analyse du vote des députés, et il était révélateur de voir le rôle de la croyance religieuse dans le résultat.
Les parlementaires n’affichent pas toujours publiquement leurs opinions religieuses personnelles, mais lorsqu’ils sont officiellement initiés aux Communes, ils peuvent « soit choisir un texte religieux pour prêter serment, soit faire une “affirmation solennelle” sans texte religieux ». Selon Sky News :
Lire la suiteParmi les 266 députés qui n’ont pas prêté serment sur un texte religieux lorsqu’ils ont rejoint le Parlement de 2024, le projet de loi a recueilli 192 voix pour et 60 voix contre, 14 n’ayant pas voté. Parmi les 377 députés qui ont prêté serment sur un texte religieux, une majorité a voté contre le projet de loi. Toutes religions confondues, 138 ont voté pour et 215 contre.
Sur les 266 députés qui ont fait une affirmation laïque, 72 % ont voté pour le projet de loi sur l’aide à mourir, 22 % ont voté contre. Sur les 377 députés qui ont prêté un serment religieux, 57 % ont voté contre et 37 % ont voté pour.
La famille d’un homme intente une action en justice après son euthanasie en Colombie-Britannique
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ipuwadol/Adobe Stock
La famille d’un homme de Colombie-Britannique souffrant de troubles bipolaires et de maux de dos chroniques poursuit les gouvernements fédéral et de la Colombie-Britannique ainsi que le Dre Ellen Wiebe après que l’homme soit mort par euthanasie dans des circonstances douteuses.
Jason Proctor de CBC News a rapporté le 18 décembre que :
Lire la suiteDans une plainte déposée devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, la famille du défunt affirme que l’homme de 52 ans — connu sous le nom de JMM — faisait partie d’un groupe de personnes dont les maladies physiques et mentales concomitantes les rendent « vulnérables » en vertu du cadre canadien de l’aide médicale à mourir (AMM).
« JMM a reçu l’autorisation de bénéficier d’une aide médicale à mourir, mais il a par la suite indiqué qu’il ne souhaitait pas subir cette procédure et qu’il souhaitait plutôt poursuivre d’autres traitements, y compris la réadaptation », peut-on lire dans la poursuite.
« Malheureusement, tandis qu’il recevait un traitement à l’Hôpital St. Paul pour sa maladie invalidante, JMM a quitté l’hôpital avec une permission de jour, s’est rendu dans une clinique l’après-midi et est mort à la suite de l’administration abusive de l’aide médicale à mourir. »
Canada : 15 343 euthanasies en 2023
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le 11 décembre 2024, le ministère de la Santé du Canada a publié le Cinquième rapport annuel sur l’Aide médicale à mourir (AMM), qui indique que 15 343 décès par euthanasie ont été signalés, soit 4,7 % de tous les décès survenus en 2023.
Au 31 décembre 2023, il y a eu au moins 60 301 décès par euthanasie au Canada depuis sa légalisation.
Le 6 février 2024, après avoir obtenu les données sur l’euthanasie de l’Alberta, de l’Ontario et du Québec, EPC a publié un article indiquant qu’il y avait eu environ 15 300 décès par euthanasie (AMM) au Canada en 2023.
Le 8 juillet 2024, nous avons publié un article avec des liens vers les données sur l’euthanasie de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec. Nous avons à nouveau évalué qu’il y aurait eu environ 15 300 décès par euthanasie en 2023.
Pourquoi le ministère de la Santé du Canada a-t-il attendu décembre 2024 pour publier les données sur l’euthanasie en 2023, alors que le rapport porte essentiellement sur des chiffres et des données et qu’il manque d’informations sur les raisons réelles pour lesquelles les gens veulent être tués par euthanasie ?
Lire la suiteDes personnes âgées canadiennes affirment qu’on leur a proposé l’euthanasie alors qu’elles font face à l’augmentation du coût des soins palliatifs requis
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
11 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Un couple canadien âgé a déclaré qu’un centre de soins palliatifs a présenté l’euthanasie à l’un d’entre eux comme une option alors qu’ils faisaient face à une augmentation du coût des soins qu’ils ne pouvaient pas se permettre avec leur revenu fixe.
Fred Sandeski, 71 ans, originaire du Saskatchewan, qui souffre d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ainsi que d’une multitude d’autres affections telles que le diabète et l’épilepsie, et sa femme Teresa, dont la santé est également défaillante, affirment que la mort via le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) leur a été suggérée lorsqu’ils ont réalisé qu’ils ne seraient pas en mesure de couvrir les coûts associés à l’augmentation des soins dans un centre de soins palliatifs.
Selon Epoch Times, lorsque Fred a commencé à recevoir des soins palliatifs, « ils nous ont simplement énuméré les options disponibles pour nous », et l’assistance médicale à mourir a été présentée comme « une option ».
Heureusement, Sandeski a refusé l’AMM en déclarant : « Je crois vraiment, vraiment que le Seigneur m’a mis sur cette terre pour une raison, et qu’il ne me laissera pas partir tant que je n’aurai pas terminé ».
Lire la suiteComment les gauchistes manipulent le langage pour encadrer le débat sur l’avortement, l’euthanasie et le transgenrisme
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Laurie Shaull/Flickr/Wikimedia Commons
4 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans l’épisode du Van Maren Show de cette semaine, Jonathon discute des attaques orwelliennes de la gauche contre le langage dans les débats sur l’avortement, le transgenrisme et l’euthanasie.
Jonathon commence l’épisode en soulignant que le langage est au cœur du débat sur toutes les questions politiques, comme l’a noté George Orwell dans son roman 1984.
« George Orwell a vraiment compris que si l’on peut limiter le nombre de mots que les gens sont autorisés à utiliser pour discuter d’une question, on peut enfermer les gens dans une conclusion forcée », explique Jonathon.
L’animateur a souligné que si nous n’en sommes pas encore aux niveaux de censure linguistique de 1984, nous constatons que cette manipulation linguistique commence à se manifester dans certains débats politiques très importants.
Jonathon s’est d’abord penché sur la question des « transgenres » et sur la manière dont les personnes qui identifient correctement un individu « transgenre » en fonction de son sexe biologique sont accusées de le « mégenrer ».
Lire la suiteLa plupart des Canadiens craignent que l’euthanasie cible les pauvres, mais restent généralement favorables à cette pratique
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
27 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Selon un nouveau sondage, la plupart des Canadiens craignent que le régime d’euthanasie de la nation ne cible injustement ceux qui sont financièrement et socialement vulnérables, mais ils soutiennent toujours la pratique en général.
Le sondage, réalisé par Angus Reid et publié le 21 novembre, a montré qu’environ trois personnes interrogées sur cinq, soit 62 %, « craignent que des personnes financièrement ou socialement vulnérables n’envisagent l’aide médicale à mourir (AMM) parce qu’elles ne disposent pas de soins adéquats ».
Fait inquiétant, le sondage a également révélé que 63 % des personnes interrogées n’avaient rien contre les lois actuelles du Canada en matière d’euthanasie.
Le sondage a été réalisé à partir des réponses de 468 personnes, dont beaucoup travaillent dans le secteur de la santé. Il a révélé que 24 % des Canadiens ont un certain « niveau d’expérience personnelle de l’AMM », parce qu’ils connaissent un ami ou un membre de leur famille qui a eu recours à la procédure pour mettre fin à ses jours.
Lire la suiteLe Parlement britannique vote, en 2e lecture, en faveur d’un projet de loi autorisant l’euthanasie
Parlement du Royaume-Uni.
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : KimeGimelfarb/Wikimedia Commons
29 novembre 2024, Londres (LifeSiteNews) — Le Parlement britannique a voté en faveur d’un projet de loi autorisant les médecins à aider leurs patients à se suicider.
Par un vote de 330-275, le Parlement britannique a fait progresser en troisième lecture le très controversé « Assisted Dying Bill » qui permettrait aux médecins d’euthanasier leurs patients sous certaines conditions.
L’issue du vote n’était pas claire à l’avance, car le projet de loi était très contesté et se heurtait à de l’opposition dans tous les partis. Le vote était considéré comme une question de conscience, ce qui signifie que les députés n’étaient pas censés voter en fonction de la position de leur parti. L’ancien chef de file des conservateurs, Rishi Sunak, a voté en faveur de la mesure, tandis que le nouveau chef de file du parti conservateur et chef de l’opposition, Kemi Badenoch, a voté contre.
Le projet de loi, présenté pour la première fois par la députée travailliste Kim Leadbeater, permettrait aux adultes dont on estime qu’ils ont moins de six mois à vivre de se donner la mort avec l’aide des médecins. Selon la législation proposée, deux médecins et un juge doivent approuver chaque cas.
Lire la suiteLes partisans de l’euthanasie recourent à la tromperie pour modifier la perception du public sur cette pratique
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Les militants de l’euthanasie font actuellement ce qu’ils font le mieux : la tromperie.
Alors que le débat s’intensifie au Royaume-Uni, toutes les tactiques familières sont déployées. Tout d’abord, il y a bien sûr les mensonges incessants. Malgré l’étude de cas du Canada, des Pays-Bas et de la Belgique — et malgré les avertissements des défenseurs des handicapés, des juges, des médecins en soins palliatifs et des secrétaires à la santé et à la justice selon lesquels aucune « mesure de protection » ne tiendra —, les militants britanniques de l’euthanasie insistent sur le fait que, cette fois-ci, tout sera différent.
La réponse à ces critiques était prévisible, mais exaspérante. Les militants de l’euthanasie insistent sur le fait qu’il s’agit d’une question de religion — que ces méchants chrétiens cherchent, une fois de plus, à imposer au pays leur théologie fondée sur la souffrance. (Ceci en dépit du fait que même Ann Furedi, qui dirige le deuxième plus grand fournisseur d’avortement du Royaume-Uni, s’oppose à la proposition de loi sur le suicide assisté). Un bon exemple microcosmique de cette tactique est fourni par l’écrivaine britannique Julie Street, qui a posté sur X :
Je viens juste de sortir de la messe absolument furieuse — notre prêtre a utilisé l’homélie pour lire une lettre des évêques catholiques demandant aux gens de s’opposer au projet de loi sur l’aide à mourir, puis a distribué des cartes avec les coordonnées de notre député local pour que les fidèles fassent pression sur lui. La religion n’a pas sa place en politique ou dans les droits des femmes.
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