Un homme crie à une petite fille en fauteuil roulant : « Tu aurais dû être avortée ! »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie)
Une mère s’est ouverte au sujet d’une expérience traumatisante qui s’est produite lorsqu’elle a emmené sa fille de quatre ans à l’école. Emma Ross vit à Cheshunt, en Angleterre, avec ses enfants, Alex, 10 ans, et Quinn, 4 ans. Quinn est atteinte de la maladie de Perthes, une maladie non mortelle de la hanche qui peut rendre la marche douloureuse ; elle utilise donc un fauteuil roulant. La famille a été acculée par un homme qui leur a crié au visage que Quinn aurait dû être avortée. La police enquête maintenant sur cette affaire comme un crime haineux.
Mme Ross raconte que Quinn a été traumatisée après que l’étranger se fût approché d’eux et eût commencé à crier que Quinn aurait dû être avortée. « L’homme lui criait au visage en disant qu’elle n’aurait pas dû naître, qu’elle était un fardeau pour le NHS, un fardeau pour la société et que j’aurais dû la faire avorter si j’avais su qu’elle allait être handicapée », explique Mme Ross, selon le Mirror. « C’était épouvantable. Je l’ai repoussé, je me suis diligemment rendue à l’école et c’est l’école qui a appelé la police. »
La police du Hertfordshire a réagi en déclarant que les actes de l’homme étaient répréhensibles. « Une fillette de quatre ans de Cheshunt qui avait été maltraitée verbalement sur le chemin de l’école parce qu’elle était en fauteuil roulant a reçu l’appui d’agents de police spécialisés », a déclaré un porte-parole. « Quinn Ross, souffrant d’une maladie rare appelée maladie de Perthes, qui affecte le haut de l’os de la cuisse dans l’articulation de la hanche, était dans une allée quand un homme lui a crié après. »
Taresa Holden, un policier qui enquête sur les crimes haineux, a ajouté : « Personne ne devrait craindre de quitter la maison et de subir des mauvais traitements, en particulier une petite fille qui souffre déjà pour aller à l’école à cause d’une maladie rare ». Mais c’est exactement ce qui s’est passé, selon Mme Ross, qui a dit que Quinn a maintenant peur de quitter la maison dans son fauteuil roulant.
Lire la suiteBéatification d’un prêtre, mort à Dachau pour s’être opposé à l’avortement et à l’eugénisme
Fours crématoires de Dachau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : ho visto nina volare/Flickr, Wikimedia Commons
Le 15 septembre 2019 eut lieu la béatification d’un courageux prêtre catholique, dans le diocèse de Limbourg en Hesse (Allemagne), célébrant le P. « Richard Henkes, déporté et mort à Dachau en 1945, pour s’être publiquement élevé contre l’eugénisme prôné par le régime national-socialiste », rapporte un article de la FSSPX.News. L’article continue :
Ordonné prêtre en 1925 dans la Société de l’Apostolat catholique — dont les membres sont aussi appelés « pallotins », du nom du fondateur, saint Vincent Pallotti (1795-1850) — Richard Henkes est de ces ecclésiastiques d’outre-Rhin qui ont vu clair dans l’idéologie néo-païenne du IIIe Reich.
A partir de 1941, le religieux se met à dénoncer la pratique de l’avortement. Etabli sous le régime de Weimar en 1927 en cas de danger pour la vie de la femme, l’avortement est rendu obligatoire en 1935 « pour des raisons eugéniques » par le régime hitlérien. Il combat aussi l’euthanasie des infirmes et des invalides en vue de « la purification raciale ».
Bienheureux P. Henkes
Le Père Richard Henkes finit par se faire arrêter et envoyer dans un camp de concentration, d’après Nominis :
Arrêté finalement le 8 avril 1943, il est déporté à Dachau où malgré des conditions inhumaines il maintient sa Foi priant et partageant avec ses camarades. En 1944, une épidémie de typhoïde frappe le camp il se porte volontaire pour soigner les malades dont de nombreux Tchèques... Atteint à son tour, il meurt après 5 jours d’agonie le 22 février 1945.
Il se dévouait notamment pour donner les derniers sacrements. Bienheureux Richard Henkes, priez pour nous !
Des parents vont en justice parce que leur fille trisomique est « née de façon injustifiée »
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
12 juin 2019 (LifeSiteNews) — Le mois dernier, la Cour suprême de Brisbane a accordé à un couple australien une prolongation pour poursuivre le personnel médical d’une clinique d’échographie de Gold Coast. On s’attend à ce que la poursuite en cours soit de gros calibre, avec des dommages-intérêts importants, ainsi qu’une poursuite pour préjudice corporel au nom de la mère. À première vue, les détails préliminaires donnent l’impression que le cas est extrêmement sérieux, ce qui amène à se demander ce que le médecin et les techniciens en échographie ont pu faire de mal.
Cette question a une réponse qui fait mal au ventre. Il s’avère que la fille du couple — maintenant une petite fille de quatre ans — soit atteinte de trisomie 21. Le couple ne s’y attendait pas, car un médecin et un échographiste leur avaient dit lors d’un rendez-vous en août 2014 que le risque d’anomalie chromosomique se situait dans le « bas de l’échelle » et que des tests supplémentaires étaient inutiles. Il s’est avéré qu’ils s’étaient trompés, et l’enfant a dû passer plusieurs semaines en soins intensifs avec une sonde d’alimentation après sa naissance.
Bien que la plupart des parents se seraient simplement sentis grandement soulagés de ce que leur fille s’en sorte bien, on pourrait penser que ces parents-ci ne l’ont pas été : ils poursuivent maintenant à la fois la clinique et le médecin traitant pour « naissance injustifiée » (wrongful birth), alléguant que le fait que le personnel médical ne les ait pas informés de l’état de leur fille était une erreur qui lui a permis de naître. S’ils avaient su qu’elle avait la trisomie 21, ils se seraient assurés qu’elle ne s’en serait pas sortie vivante en se procurant un avortement. Les « dommages-intérêts » que le couple réclame incluent le coût de l’éducation de leur petite fille non désirée.
Lire la suiteLes bébés avortés sont encore utilisés dans la production actuelle de vaccins, d’après un expert
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Max Pixel — Mises à jour : 26 mars 2019, 13 janvier 2021
Mise au point : les « lignées de cellules » tirées des enfants à naître ne sont pas à notre connaissance utilisées en tant qu’ingrédient desdits vaccins, mais dans le processus d’élaboration de ces derniers, p. ex., en tant que matériel fertile pour la culture de certains virus.
SIGNEZ LA PÉTITION : Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté >>
Les vaccins ont une triste histoire derrière, actuellement et devant eux, à leur origine des centaines d’avortements forcés ont été perpétrés sur des femmes considérées à l’époque (environ cent ans, aux États-Unis) comme inadaptées, dans la mouvance du mouvement eugénique dont Margaret Sanger, cofondatrice de Planned Parenthood, était l’un des propagateurs. Des cœurs de fœtus palpitants encore étaient utilisés dans les laboratoires qui travaillaient à l’élaboration de « lignées de cellules », employées dans le processus de fabrication du vaccin contre la polio. Et on pratique toujours des avortements pour créer de nouvelles « lignées de cellules » qui sont employées dans la production de ces « médicaments ». Planned Parenthood fait partie de ces gros profiteurs d’un marché de plusieurs milliards de dollars. Extrait de LifeSiteNews :
Le 13 mars dernier, Debi Vinnedge a révélé à une salle comble dans la ville de Rome cette « histoire horrible », qui remonte aux eugénistes comme Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Vinnedge a séparé le mythe du fait grâce à la documentation des scientifiques impliqués dans cette recherche, et a expliqué pourquoi les bébés avortés sont encore utilisés dans la production des vaccins aujourd’hui.
LifeSite s’est entretenu avec Vinnedge, fondateur de « Children of God for Life », avant la conférence de Rome parrainée par Renovatio 21. Dans notre entrevue, Vinnedge décrit brièvement l’histoire de la recherche sur les vaccins utilisant des fœtus avortés, y compris la pratique « barbare » de s’assurer que les bébés sont avortés vivants afin que leurs organes puissent être prélevés sans anesthésie.
Entrevue de LifeSiteNews avec Debi Vinnedge, fondateur de Children of God for Life :
LSN : Les vaccins font l’objet d’un débat considérable. Certaines personnes sont tout à fait contre les vaccins, d’autres sont tout à fait pour, d’autres encore sont quelque part entre les deux. Quelle est votre position générale sur les vaccins ?
DB : Je crois que la décision de vacciner ou non appartient uniquement aux parents. Les enfants sont un don de Dieu aux parents. Ils ne sont pas la propriété de l’État, et l’État ne devrait pas non plus tenter de prendre leurs décisions médicales. Une chose que j’ai apprise au cours des 20 dernières années, c’est que les enfants ne sont pas comme le bétail. Chaque enfant se développe différemment et a des besoins différents. Il ne fait aucun doute que les vaccins peuvent avoir causé des réactions indésirables graves et des décès, comme en témoigne le versement de près de 4 milliards de dollars aux familles des enfants vaccinés par notre propre gouvernement. Ce ne sont certainement pas tous les enfants qui ont ces réactions, mais on ne peut nier le fait qu’elles existent. Je trouve tout à fait dégoûtant que des parents soient ridiculisés et persécutés simplement parce qu’ils ne veulent pas risquer les vaccins — que ce soit pour des raisons médicales ou morales.
Lire la suiteUn test de dépistage prénatal peu fiable
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le DPNI est un test de dépistage prénatal qui consiste en l’analyse de prises du sang de la mère, qui contient des traces d’ADN de son enfant à naître. Une mère, désireuse de connaître l’état de son enfant se fit dire que le test indiquait qu’il y avait moins d’une chance sur 1000 que le bébé pût avoir la trisomie 21, une chance très infime somme toute. Sa fille naquit trisomique. La mère poursuit donc la compagnie détentrice du test pour la non-fiabilité de celui-ci. Il est vrai que si une personne se fie à ce test pour connaître la santé de son enfant à naître, ce test pourrait très bien après tout indiquer que l’enfant a la trisomie alors qu’il ne l’a pas, et si la réponse de cette femme à cette maladie est l’avortement… Très nombreux sont les enfants porteurs d’un handicap même pas mortel se faisant avorter pour leurs malformations. Extrait de Gènéthique :
La mère d’une petite fille de deux ans, porteuse de trisomie 21, a intenté un procès le mois dernier auprès de la Cour supérieure du comté de San Mateo en Californie, contre la société de biotechnologie Natera. Nicole Stremlau remet en cause la fiabilité et l’exactitude de leur test de dépistage prénatal non invasif, dont les résultats se sont trouvés erronés pour son propre enfant.
Selon la brochure, le test Panorama de Natera est conçu pour dépister les anomalies génétiques, identifier le sexe du bébé. Il peut être réalisé dès neuf semaines de grossesse sans risque de fausse couche, à partir d’un échantillon de sang de la mère qui contient naturellement des informations génétiques provenant du placenta. Le test, pratiqué par Nicole Stremlau, avait conclu que le risque pour le bébé d’être porteur de trisomie 21 était minimal, moins d’une chance sur 1000.
Planned Parenthood et l’avortement : du sang sur les mains
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fibonacci Blue/Flickr
J’ai lu aujourd’hui même un article des plus éclairants sur l’industrie de l’avortement, dont Planned Parenthood est l’un des plus gros acteurs, tout y passe : les fondements évolutionniste, eugéniste, malthusianiste, raciste, les profits colossaux des fournisseurs d’avortements, les dizaines de millions d’enfants à naître avorté chaque année, en passant par la stérilisation forcée de centaines de milliers de personnes.
Cet article, au titre évocateur L’argent du sang intra-utérin, écrit par Sébastien Renault sur le site Entre la plume et l’enclume, nous montre que plusieurs de ceux qui prône l’avortement en viennent à soutenir également l’infanticide (bien qu’après tout, tuer un enfant avant qu’il soit né ou après ne change strictement rien, dans les deux cas c’est de l’infanticide) ; il nous dévoile également les raisonnements tordus et illogiques sur lesquels les défenseurs de l’avortement se basent pour le défendre, les défenseurs parmi les plus ardents se trouvant dans le groupe de ceux qui en tire le plus d’argent ; il nous explique enfin les bases philosophiques de l’avortement et ce qui cloche dedans.
Bref, un excellent article. Extrait d'Entre la plume et l'enclume :
Lire la suiteÀ côté de la génération de profits colossaux, le « droit des femmes » à l’infanticide prénatal doit nécessairement s’inscrire et toujours davantage se consolider sur le terrain législatif [4]. La composante fondamentalement meurtrière de l’avortement est en réalité si évidente que ses promoteurs officiels ne prennent même plus soin aujourd’hui de dulcifier leurs discours. Prenons l’exemple de l’adoption récente par le Sénat de l’État new-yorkais d’une nouvelle loi abrogeant la protection des nourrissons nés vivants à la suite d’avortements ratés (le Reproductive Health Act). On pourra ici consulter la version préparatoire de la législation en question, dénotée S. 240 A. 21 et datée du 9 janvier 2019. Elle donne tout son relief au pouvoir tant idéologique que législatif des génocidaires intra-utérins aujourd’hui aux commandes des deux chambres américaines. Le décret législatif, signé de la main du gouverneur Andrew Cuomo, légalise l’extermination de l’enfant à naître comme « droit fondamental », y compris jusqu’à sa naissance — si la « santé » de la mère en dépendait, sans spécifier plus avant ce que le terme de « santé » est ici réellement censé inclure dans sa définition appliquée. En l’absence d’une définition claire, toute raison de santé (physique, mentale et/ou émotionnelle) pourra ainsi être arbitrairement présumée et comprise dans le cadre de la nouvelle loi, moyennant l’aval de la Cour Suprême américaine. La loi S. 240 A. 21 octroie par ailleurs à tout praticien hospitalier agréé le pouvoir d’agir « de bonne foi » pour le bien de telle ou telle patiente — signifiant qu’un enfant à naître peut quant à lui être assassiné en toute légalité, sans autre forme de procès, par n’importe quel membre du corps médical préposé à une femme enceinte qui aura décidé d’interrompre sa grossesse, y compris le jour même de la naissance ou pendant l’acte de donner naissance. Auquel cas l’enfant sera respectueusement placé dans l’isolement et tout simplement abandonné à mourir affamé ou déshydraté, ou encore à voir ses quelques moments d’existence ex utero « tendrement » abrégés par injection létale. De leur côté, les essaims féministes ont, de concert, applaudi la promulgation de la loi S. 240 A. 21.
Un chef de parti belge propose la contraception obligatoire
John Crombez, chef du parti sp.a.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Joseph Castelein/Wikimedia Commons
En Belgique, la route semble ouverte vers la contraception obligatoire, décidée par les autorités étatiques.
La proposition émane du politique flamand et chef du parti sp.a (le parti socialiste différent), John Crombez. Dans un double entretien, à l’hebdomadaire Humo et dans l’émission De Ochtend, il a relancé son idée en affirmant qu’« il faudrait empêcher certaines personnes, au moins pendant une période [et il vise en particulier les toxicomanes], d’avoir des enfants ».
En temps normal, sa proposition aurait été considérée folle, une folie isolée, mais pas aujourd’hui, époque où prédomine la culture antinataliste et eugénique. A côté de quelques oppositions, Crombez a reçu de la considération. Sarah Smeyers, de la Nouvelle Alliance Flamande, qui quelques semaines auparavant avait émis l’idée que la contraception soit imposée aux familles pauvres. Les deux parlent en se parant de la vertu de compassion : pour « protéger » les enfants il faut donc les empêcher de naître… :
Quand vous entendez des soignants vous parler de bébés en manque parce qu’ils ont reçu trop de substances toxiques par le cordon ombilical, vous n’avez aucun doute. Ces enfants commencent leur vie dans une couveuse et en criant de douleur. Certaines mères toxicomanes donnent naissance à trois enfants ou plus. En tant que société, on ne peut pas continuer à cautionner cela .
« L’avortement et l’euthanasie sont possibles aujourd’hui, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne peut-on pas débattre sur ce sujet ? La misère est trop grande. Aucun bon chrétien ne peut rester aveugle à cela » ajoute Crombez [un bon chrétien est contre l'avortement et l'euthanasie — A. H.].
En s’illusionnant qu’ainsi la souffrance humaine puisse disparaître en empêchant la naissance du « souffrant », John Crombez justifie la sélection nataliste par l’État : ce dernier décidera qui peut naître ou non, fixera un « droit à la parentalité ».
La pensée de Crombez s’incorpore dans l’idéologie eugénique, autre facette du progressisme transhumaniste, qui prospère sur la surface de la terre grâce à la complicité des agences de l’ONU et des élites mondialistes, du Planning familial et de l’OMS…
A la base de cette idée nihiliste, c’est l’antique refus de Dieu et de sa Création !
Des médecins britanniques aident à former des médecins irlandais à l’avortement
Par Réinformation.TV — Photo : Public Domain Pictures
Manque de pratique… Les médecins irlandais ont appelé leurs collègues britanniques à l’aide, pour mener « à bien » les avortements que devra permettre l’adoption du projet de loi sur la réglementation de l’interruption de grossesse en décembre.
Ils auraient fait appel aux « compétences » du Royal College of Obstetricians and Gynecologists et de la British Association of Abortion Care Providers. Pour la première fois donc, les maternités seront autorisées à pratiquer un avortement dans lequel la santé, et pas seulement la vie d’une femme, est sérieusement menacée. Ils mettront également fin aux grossesses en cas de diagnostic d’anomalie fœtale mortelle.
Environ un tiers des omnipraticiens ont déclaré au cours de l’été qu’ils proposeraient des avortements médicaux.
Voici les Bébés OGM : une expérience douteuse
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
On apprend par France-Info le 26/11/2018 qu’en Chine une expérience à visée génétique a été effectuée. En réalité, il s’agit de deux embryons différents de jumelles qui parallèlement ont été génétiquement traités par le couteau à ADN Crispr Cas 9 inventé par Emmanuelle Charpentier. Nos lecteurs se souviennent de cette technique révolutionnaire permettant de couper des morceaux d’ADN dans le génome. Dans ce cas précis, le but était de modifier les embryons humains avant leur transfert dans l’utérus de la femme ; l’idée était d’obtenir des enfants génétiquement débarrassés du gène CCR5 pouvant s’activer par le virus HIV (sida) ; il fallait aboutir chez ces deux enfants au rejet du virus. Beaucoup d’entre nous possèdent un gène inactif de cette maladie. La contagion par le virus HIV l’active de manière facultative. Il en est ainsi des maladies cancéreuses par exemple. Nous sommes tous porteurs de gènes inactifs de nombreuses maladies. Ainsi, le tabac active le gène du cancer du poumon. Mais la convention d’Oviedo interdit de toucher au génome humain.
Si cette découverte de l’Université de Shenzhen, au sud de la Chine se confirmait, elle entrouvrirait la porte à l’eugénisme intégral : c’était le programme eugéniste d’Hitler. Dans le cas précis il s’agissait de permettre à sept couples dont les hommes étaient atteints du sida (séropositifs), d’avoir des enfants avec leurs femmes séronégatives, donc non porteurs de la maladie. Ces enfants risquaient de venir au monde avec un sida congénital d’où cette tentative. Seulement deux embryons ont survécu à cette manipulation ; puis est intervenue une fécondation in vitro (PMA). Deux enfants seraient nés. Pourquoi ce conditionnel ? En effet ce sinistre succès reste à confirmer. Les premiers à s’indigner violemment ont été les savants chinois. De son côté, le Pr Hervé Chneiweiss, président du Comité d’éthique de l’Inserm, a déclaré : « Sur le plan éthique, la balance bénéfice/risque semble avoir été incroyablement négligée. Neutraliser le gène CCR5 pour créer une résistance au VIH ne constitue pas une raison particulièrement forte pour modifier l’hérédité d’une personne et plus encore d’un bébé. Il existe des moyens plus faciles et moins coûteux de prévenir l’infection par le VIH ».
Charlotte Fien répond à un eugéniste de l'ONU
Par ECLJ
Nous partageons avec vous la réponse émouvante de Charlotte Fien, porteuse de la trisomie 21, à M. Yadh Ben Achour. Comme vous le savez, le Comité des droits de l'homme de l'ONU rédige actuellement une interprétation officielle du droit à la vie. À cette occasion, M. Ben Achour a recommandé l'avortement [...] des enfants handicapés au titre du droit à la vie.
Choquée par ces propos qui ne pouvaient pas rester sans réponse, Mlle Charlotte Fien a souhaité répondre à M. Ben Achour.
Cette jeune femme de 21 ans est déjà intervenue lors d'une conférence à l'ONU à l'occasion de la journée mondiale de la trisomie 21 du 21 mars 2017.
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