Enfants à naître trisomiques : nous devons les laisser vivre
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : denys kyvaiev/Adobe Stock
On nous martèle constamment la tête avec les protocoles de l’inclusion et de la non-discrimination, et pourtant on réduit parfois les citoyens vulnérables de notre société, tels que les trisomiques, à une gêne qu’on peut facilement supprimer. Pourquoi les trisomiques ne mériteraient-ils pas la vie ?
Comme l’a affirmé le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney dans une déclaration lors de la journée mondiale de la trisomie 21, « Malheureusement, nous voyons de plus en plus de preuves de discrimination génétique contre les enfants à naître atteints du syndrome de Down. Certains ont même fait appel à “l’élimination” du syndrome de Down par cette discrimination. Nous devons tous travailler plus dur pour créer une société où toutes les vies humaines sont accueillies dans l’amour, pour mener une vie épanouie et digne. »
Non seulement les trisomiques font l’objet de cette « discrimination », mais aussi tous les enfants à naître, supprimés parce qu’ils sont une gêne et qu’ils n’ont pas une voix pour se défendre. Combien plus la société se préoccupe-t-elle de la survie et de la protection des bébés tortues, ou des systèmes forestiers, alors que la vie des êtres humains les plus vulnérables n’est même pas défendue ?
Jérôme Lejeune, le médecin qui a découvert l’essence de la trisomie 21 a constaté avec justesse, « On entend dire : “les maladies génétiques coûtent cher. Si l’on excluait très tôt ces sujets, on ferait des économies énormes.” … Mais ce prix, nous pouvons l’évaluer : C’est exactement celui qu’une société doit payer pour rester pleinement humaine. »
Le droit à la vie des enfants à naître et des trisomiques doit leur être restitué, tout simplement parce que leur vie n’a pas de prix.
Presque 100 % des enfants trisomiques sont avortés en Islande
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : denys kuvalev/Adobe Stock
Le 25 janvier 2022, le bilan de l’Islande en matière de droits de l’homme a été examiné par le groupe de travail sur l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Au cours de la réunion « L’Islande a été critiquée pour son traitement des personnes atteintes du syndrome de Down. » rapporte Right To Life UK.
Selon l’Association européenne du syndrome de Down, « Depuis l’introduction des tests de dépistage prénatal en Islande au début des années 2000, la grande majorité des femmes — près de 100 % — qui ont reçu un test positif pour le syndrome de Down ont interrompu leur grossesse ».
C-Fam, le centre pour les droits de l’homme et les droits de la famille, a présenté un rapport conjoint avec la Fondation Jérôme Lejeune USA « qui a spécifiquement critiqué l’Islande sur la discrimination à l’égard des enfants trisomiques. »
Le rapport défend le droit des personnes trisomiques argumentant que « Dans les pays dotés de services sociaux solides et d’une richesse par habitant relativement élevée, les personnes atteintes du syndrome de Down ont de grandes chances de recevoir les soins de santé dont elles ont besoin et de trouver des moyens de contribuer de manière significative à leur société… De même, leur famille pourrait recevoir un soutien à la fois de l’aide du gouvernement et de groupes de soutien composés d’autres familles qui ont des membres atteints du syndrome de Down. »
« Tragiquement, les enfants atteints du syndrome de Down deviennent de plus en plus rares en raison de l’avortement sélectif dans les pays les mieux équipés pour favoriser leur soutien et leur inclusion ainsi que celui de leur famille. »
En conclusion, le rapport recommande que l’Islande « s’engage à protéger la vie humaine à tous les stades, y compris la vie des enfants dans l’utérus, et en particulier les enfants atteints du syndrome de Down, et veille à ce que les femmes qui se retrouvent enceintes dans des circonstances défavorables aient accès aux services et au soutien dont elles ont besoin pour mener une vie saine et productive sans sacrifier la vie de leurs enfants. »
Ce n’est pas parce que les trisomiques ont une déficience intellectuelle que leur vie devrait être moins digne. Comme l’a dit le président de la Fondation Jérôme Lejeune Jean-Marie Le Méné, « La dignité est inhérente à chaque être humain ».
Un hôpital du Wisconsin a refusé de réanimer une patiente trisomique non vaccinée
Cindy, Grace et SCott Schara.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : OurAmazingGrace.net
14 février 2022, Appleton, Wisconsin (LifeSiteNews) — Un couple du Wisconsin veut des réponses après qu’un hôpital catholique à but non lucratif eût inscrit et traité leur fille trisomique non vaccinée en tant que cas de non-réanimation sans leur consentement, avant sa mort.
Selon The Epoch Times, Grace Schara, 19 ans, a été admise à l’hôpital St. Elizabeth d’Appleton le 6 octobre 2021, cinq jours après avoir été testée positive au COVID-19. Schara était atteinte de Trisomie 21 et son père, Scott, l’a décrite comme une personne très active. L’hôpital St. Elizabeth fait partie du groupe Ascension, qui se veut « confessionnel ».
Les parents Scott et Cindy Schara affirment que, dès le début, le personnel de l’hôpital a critiqué le rejet par la famille des vaccins COVID-19 et son acceptation des protocoles de traitement précoce recommandés par le groupe America’s Frontline Doctors. Ils se sont également opposés aux efforts finalement couronnés de succès de Scott et Jessica (la sœur de Grace) pour rester auprès de Grace en tant que défenseurs des droits des patients via l’American Disabilities Act, ainsi qu’à ceux de Scott qui a dû désactiver lui-même les alarmes dans la chambre de sa fille pour l’aider à dormir après que le personnel ait ignoré à plusieurs reprises ses demandes pour que les alarmes ne se déclenchent qu’au poste de l’infirmière.
Scott allègue que le niveau d’oxygène dans le sang de Grace a été enregistré à plusieurs reprises comme étant plus bas qu’il ne l’était en réalité, afin de tenter de justifier son placement sous respirateur. Cependant, étant donné qu’il était présent, il dit avoir pu enquêter et déterminer qu’un équipement défectueux était responsable de ces faibles valeurs.
« Ils voulaient donc que nous prenions une décision anticipée pour pouvoir mettre Grace sous respirateur quand ils le voudraient », a déclaré Scott à The Epoch Times. « Cela est significatif car c’est ce qu’ils font : ils veulent avoir cette décision de la famille dans leur poche arrière. »
Lire la suiteDes nouveau-nés sont tués en Belgique et aux Pays-Bas, mais les pro-mort n’appellent pas ça de l’infanticide
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Depuis des décennies, les militants pro-vie préviennent que l’introduction de l’avortement et de l’euthanasie conduit inévitablement à l’infanticide post-utérin. Pendant des décennies, les militants de l’avortement ont décrié les pro-vie comme des extrémistes alarmistes qui racontent des mensonges inadmissibles. Et puis, quand cela s’est produit, ils s’en sont fait les défenseurs.
Ils l’ont défendu lorsque des avorteurs ont été pris, à maintes reprises, en train de tuer des bébés après leur naissance ou de les laisser mourir sans soins médicaux après que les petits combattants aient survécu aux premières tentatives d’assassinat. Ils l’ont défendu lorsque des organes ont été prélevés sur des bébés vivants. Et ils l’ont défendu, aux Pays-Bas, lorsque l’infanticide, déterminée par la politique de Groningue de 2004, a été étendu, l’année dernière, à d’autres enfants.
Bien sûr, la plupart des gens ne défendront pas ces pratiques comme un « infanticide » en soi. Ces meurtres sont défendus comme des sacrifices nécessaires pour la libération sexuelle, le « choix », la « science » ou la « compassion ». L’infanticide est un terme trop incendiaire pour être utilisé, c’est pourquoi les militants qui le défendent prennent toujours soin d’utiliser des termes différents. Et lorsque des chercheurs, des journalistes et des militants font la lumière sur cette pratique, elle est ignorée. Combien, par exemple, ont entendu parler de ce récent rapport de l’Institut européen de bioéthique, publié au début de l’été, qui révèle qu’un pourcentage stupéfiant de 10 % des décès de nouveau-nés en Belgique sont des décès par euthanasie ?
Selon l’étude, les nourrissons déterminés par les professionnels de la santé comme n’ayant « aucun espoir d’un avenir supportable » sont fréquemment tués par « euthanasie délibérée », touchant « 10 % des nouveau-nés (0-1 an) décédés en Flandre, entre septembre 2016 et décembre 2017 (soit 24 bébés). »
Lire la suiteLes promoteurs de l’euthanasie proposent des solutions similaires à celles des nazis
Franz Gürtner, ministre de la Justice du troisième Reich, qui a présenté un mémorandum en 1933 proposant la légalisation de l'euthanasie.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : German Federal Archives/Wikimedia Commons
7 octobre 1933 : le plan nazi de tuer les personnes incurables pour mettre fin à leur douleur
L’Associated Press avait publié un article sur le programme allemand d’euthanasie proposé le 7 octobre 1933 ; l’article fut ensuite publié dans le New York Times le 8 octobre 1933, peu de temps après que le parti nazi eût pris le contrôle de l’Allemagne. L’article précise :
Le ministère de la Justice, dans un mémorandum détaillé expliquant les objectifs nazis concernant le Code pénal allemand, a annoncé aujourd’hui son intention d’autoriser les médecins à mettre fin aux souffrances des patients incurables.
Le mémorandum, toujours dépourvu de force de loi, propose qu’« il soit rendu possible aux médecins de mettre fin aux tortures des patients incurables, sur demande, dans l’intérêt de la véritable humanité ».
Cette proposition de reconnaissance légale de l’euthanasie — l’acte de fournir une mort sans douleur et paisible — a soulevé un certain nombre de problèmes fondamentaux de nature religieuse, scientifique et juridique.
Les autorités médicales ne se sont pas opposées à l’euthanasie. L’article disait :
Dans les cercles médicaux, la question a été soulevée de savoir quand un homme est incurable et quand on devrait y mettre fin.
L’article examine le plan d’euthanasie proposé :
Selon les plans actuels du ministère de la Justice, l’incurabilité serait déterminée non seulement par le médecin traitant, mais aussi par deux médecins officiels qui retraceraient soigneusement l’historique du cas et examineraient personnellement le patient.
En d’autres termes, la décision était complètement subjective et non objective. L’article continue :
En insistant sur le fait que l’euthanasie ne sera autorisée que si le médecin traitant accrédité est appuyé par deux experts qui le conseillent, le ministère estime qu’une garantie est donnée qu’aucune vie encore précieuse pour l’État ne sera détruite sans motif.
Qui serait alors admissible à l’euthanasie ?
L’article explique :
La question juridique de savoir qui peut demander l’euthanasie n’a pas été définitivement résolue. Le ministère a simplement proposé que soit le patient lui-même le demande « expressément et sérieusement », soit « au cas où le patient ne serait plus en mesure d’exprimer son désir, ses proches, agissant pour des motifs qui ne contreviennent pas à la morale, le demandent ».
Nous ne vivons pas sous une dictature [quoi que…*], mais l’article de l’Associated Press de 1933 présente une idéologie similaire à celle que nous vivons aujourd’hui.
*Commentaire d’A. H.
Un médecin québécois souligne la chute de la médecine avec la contraception
Par un médecin québécois — Photo : Siam/AdobeStock
Je crois que l’on assiste, depuis la pilule contraceptive, à une médecine qui retourne à la sorcellerie/chamanisme.
En effet, Hippocrate, puis le christianisme qui a « baptisé » la tradition hippocratique, ont opéré une distinction : dans les sociétés païennes primitives, la frontière entre guérisseur, shaman, médecin, sorcier, etc. n’existait pas.
En interdisant le meurtre, l’avortement, l’abus sexuel, et le charlatanisme, la tradition médicale hippocratique, puis chrétienne, ont opéré une distinction cruciale.
Ils ont subordonné le pouvoir du « guérisseur » à la loi naturelle (Hippocrate), puis à la loi surnaturelle (la charité, avec le christianisme).
En faisant fi de ces lois, la médecine moderne retourne au paganisme. Mais avec des moyens techniques terrifiants.
En effet, l’argument contre la pilule, par exemple, est extrêmement facile et simple :
- la femme qui demande la pilule n’a pas de maladie
- un traitement médical n’est pas indiqué
- donc la prescription de la pilule n’est pas indiquée
La seule façon de faire « fonctionner » un argument logique en faveur de la pilule, et de continuer à faire de la médecine, c’est de postuler qu’une fertilité normale est une maladie.
- une femme souffrant de fertilité veut régler son problème
- il y a une indication médicale de traiter, puisqu’il y a une maladie, la fertilité
- on prescrit la pilule
Du moment que le corps médical s’est mis à prescrire la pilule, il est sorti de son champ d’action « médical », et s’est mis à faire autre chose que de la médecine, telle que définie par la tradition hippocratique depuis 3000 ans.
La porte s’est ouverte pour tout le reste : euthanasie, transhumanisme, avortement sur une échelle industrielle, eugénisme, etc.
Qu’est-ce qui a produit cela, et a séduit pratiquement tout le monde ? Autant dans le monde médical que dans l’Église ?
La révolution sexuelle.
Tout d’un coup, l’impératif éthique ultime, c’est devenu le besoin, arbitraire et subjectif, ressenti par les individus. Des individus esclaves de myriades de passions et de démons...
Une mère québécoise veut obtenir l’euthanasie pour son fils handicapé de 4 ans
Abel Pelletier, l'enfant de quatre ans handicapé que sa mère veut faire euthanasier.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fabienne Tercaefs/Radio-Canada
La communauté des personnes handicapées s’inquiète, à juste titre, des attitudes culturelles à l’égard des personnes handicapées. Cette histoire nous met clairement en garde contre la pression exercée pour étendre l’euthanasie aux enfants, mais aussi contre la croyance qu’il est acceptable de tuer des enfants handicapés.
Un article de Fabienne Tercaefs du 12 août 2021 sur Radio-Canada concerne Karie-Lyn Pelletier, de la région de L’Islet au Québec, qui souhaite que son fils, Abel, atteint du syndrome de Mednik, meure par euthanasie (AMM).
Selon l’article, Abel est gravement handicapé : il est atteint d’une déficience intellectuelle sévère et de surdité, éprouve des désordres intestinaux quotidiens et a déjà frisé la mort à plusieurs reprises. Sa mère a déclaré :
« Il n’y a aucune possibilité que mon fils guérisse de sa maladie. Aucune possibilité que sa qualité de vie augmente ».
La loi canadienne sur l’euthanasie autorise l’euthanasie (AMM) pour les personnes âgées d’au moins 18 ans et capables de consentir, ou qui ont été approuvées pour l’euthanasie, alors qu’elles étaient capables de consentir. Il est clair que Karie-Lyn conteste la loi.
Selon l’article, Karie-Lyn veut que l’euthanasie soit étendue aux enfants. Le 11 août, elle a invité son député Bernard Généreux (PCC) et le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu à son domicile pour discuter de l’extension de l’euthanasie à son fils de quatre ans, Abel.
Lire la suiteG.-B. : un plan secret en cas de pandémie prévoyait de refuser les soins aux bébés prématurés et aux personnes âgées
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Des plans secrets du National Health Service, élaborés trois ans avant la pandémie de COVID-19, recommandaient aux médecins de refuser des soins aux bébés prématurés, aux personnes âgées et à celles souffrant de « conditions limitant la durée de vie », comme la paralysie cérébrale.
Le rapport du NHS England, envoyé aux conseillers du gouvernement en 2016, exposait d’éventuels « scénarios de triage des patients » en cas de pandémie de grippe, dans lesquels certaines personnes se verraient refuser un traitement en raison de ressources limitées.
Ces documents confidentiels ont été obtenus par le Dr Moosa Qureshi dans le cadre de la loi sur la liberté d’information avec l’aide des avocats de Leigh Day. Pendant plusieurs mois, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a refusé de divulguer ces plans.
Le document explique que « le passage au triage de la population nécessiterait l’approbation du ministre » et ne serait mis en œuvre que « lorsque toutes les capacités du NHS seraient épuisées ».
En cas de pandémie grave, un processus connu sous le nom de « triage de la population » serait donc utilisé : « les patients seraient évalués en fonction de leur probabilité de survie plutôt que de leurs besoins cliniques ».
Dans un tel scénario, la décision de ventiler un bébé né à 26 semaines « dépendrait de la disponibilité locale de personnel de soins spécialisés », alors que, sans ces soins, la probabilité de survie de l’enfant pourrait chuter de 90 % à 1-15 %.
Catriona Ogilvy, présidente de The Smallest Things, une association caritative dirigée par des mères de bébés prématurés, a déclaré : « Si les parents de bébés prématurés savaient que des plans de triage comme celui-ci ont été rédigés et discutés au niveau du gouvernement, ils seraient horrifiés ».
« En 2018, si vous prenez des décisions concernant les bébés que vous allez ventiler, envisageons plus de personnel infirmier, plus de ventilateurs et plus de soutien. »
Lire la suiteJuste avant la naissance, des médecins demandent à la mère si elle veut qu’on laisse mourir son bébé trisomique…
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Avoir un enfant trisomique est apparemment devenu plus difficile que jamais en Nouvelle-Zélande, car les parents subissent une pression énorme pour avorter après un diagnostic prénatal. Un nouvel article d’investigation de Stuff affirme que l’industrie médicale pousse activement les parents à choisir l’avortement.
Karen Loo a raconté son expérience à Stuff : [sa grossesse] a commencé par une grande excitation qui s’est rapidement transformée en peur lors de son échographie à 12 semaines. On y a découvert que son bébé avait un pli nucal épais ─ c’est-à-dire que le pli situé à l’arrière de son cou était épais, un signe courant de la trisomie 21.
« Ils m’ont presque brisée »
« J’étais complètement bouleversée », a-t-elle déclaré. « Mon monde venait de changer complètement. Je suis passée d’une situation brillante, optimiste et impatiente de rencontrer notre bébé ─ à, soudainement, “Oh, mon Dieu, quelque chose pourrait être radicalement mauvais” ».
Malgré ses craintes, Loo a répété à son obstétricien qu’elle ne souhaitait pas avorter, mais qu’elle voulait tout de même procéder à des tests prénataux plus nombreux. « D’emblée, il m’a dit : “À quoi bon faire le test si vous ne voulez pas avorter ? J’étais choquée”, se souvient-elle. J’ai répondu : “Parce que nous devrons peut-être nous préparer à un avenir très différent”. Mais à partir de ce moment, j’ai eu l’impression de me battre pour la vie de mon fils. »
Cette impression de se battre pour la vie de son fils s’est révélée vraie. Bien que Loo et son mari, Leon, aient reçu la confirmation du diagnostic de trisomie 21 à 14 semaines, ils étaient déterminés à choisir la vie. Pourtant, on les a continuellement poussés à accepter d’avorter, l’échographiste refusant même à un moment donné de leur donner des photos de leur enfant à naître.
Lire la suiteLa mère d’un enfant trisomique s’est fait dire d’avorter quelques semaines avant la naissance, elle a refusé
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dans tout le Royaume-Uni, des parents racontent des histoires déchirantes de pressions exercées sur eux, presque jusqu’au moment de la naissance, pour qu’ils avortent de leur bébé à naître atteint de trisomie 21.
Tracy Seager, de Leyland en Angleterre, a raconté au Lancashire News qu’elle était presque à terme lorsqu’on lui a dit d’envisager d’avorter son fils Jacob, qui a maintenant 3 ans.
« Ce qu’ils ont dit à ce moment-là me hante encore parce que c’était un bébé entièrement formé », a déclaré Mme Seager. « Il était bien réel. »
Alors qu’elle était enceinte de 37 semaines, les médecins avaient remarqué des signes indiquant que son fils à naître pouvait être atteint de trisomie 21. Mme Seager dit qu’ils ont dressé un tableau tellement décourageant de ce que pourrait être la vie de son fils qu’ils lui ont donné le sentiment qu’elle n’aurait pas les compétences nécessaires pour prendre soin d’un enfant handicapé.
« J’ai eu l’impression que sa petite vie ne valait pas la peine d’être vécue », a-t-elle déclaré. « Ils m’avaient déjà montré un scanneur de son visage et il était complètement formé [...] Cela me bouleverse qu’on pense que mon petit garçon a une vie qui ne vaut pas la peine d’être vécue alors qu’elle en vaut vraiment la peine. »
Trois ans plus tard, elle affirme que la vie de Jacob est tellement meilleure que ce qu’on lui a fait croire.
« Il y a des choses tristes et des moments difficiles, mais c’est quand même formidable. Il n’y a pas que des choses négatives et sombres comme on le prétend », a déclaré Mme Seager au média. « Tout le monde remarque toujours comme il est heureux. »
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