De jeunes parents refusent l’avortement pour leur fils privé de bras
Le petite Hendré Strauss.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme de 25 ans et son mari ont été critiqués pour avoir refusé d'avorter leur fils parce qu'il n'a pas de bras. Elle dit qu'elle aime son fils tel qu'il est — « parfait ».
Selon The Mirror, Mariaan Strauss et son mari Hendrick, originaires d'Afrique du Sud, ont expliqué qu'ils avaient appris lors d'une échographie à 13 semaines que leur fils n'avait pas de bras. Le médecin a conseillé aux parents d'avorter. Bien que l'idée d'élever un enfant doté de capacités différentes ait semblé décourageante au couple, ils n'ont pas voulu mettre fin à sa vie.
Qualifié d'« égoïste » pour cette décision, le couple affirme aujourd'hui qu'Hendré, âgé de 11 mois, est « le plus beau cadeau que nous ayons pu recevoir ». Il ne pesait qu'un peu plus de deux kilos à la naissance et Mariaan a déclaré que son mari et elle avaient pleuré « parce que c'était un si beau moment ».
Pourtant, dit-elle, « la grande et sombre dépression m'a frappée ».
La société est cruelle et je me suis dit : « Notre enfant sera-t-il un jour accepté ? Va-t-il faire l'objet de moqueries et de brimades ? »
Elle a ajouté : « Les mots de mon spécialiste me revenaient sans cesse à l'esprit : "Tu es égoïste si tu n'avortes pas. Vous devez penser à l'enfant. Il ne pourra jamais avoir une qualité de vie normale" ».
Lire la suiteDes universitaires canadiens rédigent un article en faveur de l’euthanasie pour les pauvres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
13 mai 2023 (LifeSiteNews) — Alors que le soutien au suicide assisté au Canada augmente malgré une série d’histoires atroces rapportant que les pauvres et les handicapés optent pour des injections létales par pur désespoir, nous assistons à l’émergence d’une culture véritablement post-chrétienne. Comme le titrait l’an dernier le magazine britannique The Spectator : « Pourquoi le Canada euthanasie-t-il les pauvres ? » La réponse de certains bioéthiciens semble être la suivante : Pourquoi pas ?
En fait, un nouvel article rédigé par deux bioéthiciens de l’université de Toronto soutient que l’euthanasie des pauvres devrait être socialement acceptable. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et la bioéthicienne Amy Mullin, professeur de philosophie, ont écrit dans le Journal of Medical Ethics :
Il est inacceptable de forcer des personnes qui se trouvent déjà dans des circonstances sociales injustes à attendre que ces circonstances sociales s’améliorent, ou que la possibilité d’une charité publique se produise de manière peu fiable lorsque des cas particulièrement pénibles sont rendus publics. Une approche de réduction des préjudices reconnaît que la solution recommandée est nécessairement imparfaite : un « moindre mal » entre deux ou plusieurs options moins qu’idéales.
Les histoires d’horreur de Canadiens cherchant à se suicider parce qu’ils ne peuvent pas obtenir l’aide sociale dont ils ont besoin sont des « scénarios catastrophes », écrivent les deux bioéthiciennes. « Une façon de répondre à ces cas est de dire : “Il est clair que l’aide médicale à mourir ne devrait pas leur être accessible” », a déclaré Mme Mullin lors d’une entrevue. « Nous ne pensons pas que le fait que les conditions sociales contribuent à rendre leur vie intolérable signifie qu’ils n’ont pas les moyens de faire ce choix. Les gens peuvent décider par eux-mêmes si leur vie vaut la peine d’être vécue, et nous devons respecter cela ».
Lire la suiteUne mère affirme que les médecins ont programmé un avortement sans son consentement en raison de la trisomie 21 de son fils
Natalie O'Rourke.
Par Cassy Fiano-Chesser — Traduit par Campagne Québec-Vie
La mère d’un enfant atteint du syndrome de Down s’exprime après que des médecins aient fait pression sur elle à plusieurs reprises pour qu’elle avorte, allant même jusqu’à programmer un avortement sans son consentement.
Natalie O’Rourke s’est entretenue avec le Sunday Times et a participé à l’émission This Morning de la chaîne ITV à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21. Elle a raconté aux présentateurs Holly Willoughby et Phillip Scofield comment les médecins ont estimé que la vie de son fils ne valait rien avant même qu’il ne naisse. Sa grossesse a été une surprise, et au début, elle ne savait pas à quel stade elle en était jusqu’à ce qu’elle passe une échographie — et immédiatement, elle a été inondée de négativité.
Mme O’Rourke avait déjà une fille de huit mois et vivait dans une petite maison avec son mari, Dickie. Mais lors de l’échographie de datation, on lui a dit que quelque chose n’allait pas et, sans lui donner plus d’informations, on lui a donné rapidement un rendez-vous le jour même à l’hôpital Queen Charlotte’s & Chelsea. Là, on lui a dit que son bébé était probablement atteint de trisomie 21 ; les médecins lui ont conseillé de subir un prélèvement de villosités choriales, qui consiste à prélever des cellules du placenta.
Dickie a dit : « Si c’est positif, je suppose que nous avons quelques semaines pour décider si nous voulons avorter », se souvient-elle. Le médecin a répondu : « Non, si le bébé est atteint d’un handicap comme la trisomie 21, l’avortement est légal jusqu’à la naissance ».
Elle était tellement en colère qu’elle a quitté la pièce. « Cela m’a rendue malade », a-t-elle déclaré. « Autrement dit, ce bébé avait si peu de valeur qu’il pouvait tout aussi bien être mort. Mon sentiment dominant était celui de la protection. Je savais que si je voulais le garder, je devrais me battre, car le message était clair : si le bébé est endommagé, différent, défectueux, il n’a pas de valeur. Alors pourquoi le garder et comment pourriez-vous l’aimer ? »
Lire la suite« Que la volonté de Dieu soit faite » : une mère choisit la vie pour ses jumelles conjointes qui ont peu de chances de survivre
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 mars 2023 — Une mère de jumelles conjointes à naître offre un témoignage émouvant sur les raisons pour lesquelles elle choisit la vie, même s’il est presque certain que ses enfants mourront soit in utero, soit quelques instants après la naissance.
Nicole LeBlanc a récemment parlé avec LifeSiteNews de la pression extérieure qu’elle a subie pour faire tuer ses jumelles par avortement, ainsi que de la façon dont sa foi l’a maintenue forte tout au long de cette épreuve déchirante.
Mme LeBlanc, qui en est à la 23e semaine de sa grossesse, explique que ses filles Maria Therese et Rachel Claire ont été diagnostiquées comme étant des jumelles conjointes thoracopagiques, ce qui signifie qu’elles partagent un ensemble de poumons, un cœur et d’autres organes vitaux. Le pronostic de survie est très faible.
« Il y a une chance sur 100 000 pour qu’une telle grossesse se produise. Cela a donc été une expérience très émouvante, avec beaucoup de réunions de médecine fœto-maternelle très intenses, ce n’est pas ce à quoi ressemble une grossesse typique », a-t-elle déclaré.
Mme LeBlanc a témoigné des pressions extérieures qu’elle a subies pour avorter ses jumelles, se déclarant choquée qu’un hôpital catholique qui ne pratiquait pas d’avortements soit néanmoins disposé à la transférer dans un hôpital qui en pratiquait.
« Mon mari et moi avons fermement dit : “Absolument pas”. Il est impossible d’y penser. C’est brutal et c’est le meurtre de mes propres enfants. Pourquoi ferais-je cela ? »
LeBlanc a ajouté : « Lorsque les médecins m’ont annoncé leur diagnostic, ils m’ont dit : “Vous allez faire une fausse couche. Et si vous ne faites pas de fausse couche, l’autre option devrait être l’interruption de grossesse, parce qu’on ne s’attend pas du tout à ce qu’ils vivent longtemps”. Ils étaient surpris que je sois arrivée jusqu’à 16 semaines, alors ils m’ont mis la pression et m’ont dit que ma vie était également en jeu. Pour quelle raison ? Je ne sais pas, parce que c’est la même chose que pour n’importe quelle grossesse gémellaire. Les grossesses comportent toujours des risques, mais nous vivons à l’époque de la médecine moderne. Les bébés naissent si tôt ».
Mme LeBlanc, qui devra probablement subir une césarienne, car il est impossible d’accoucher de deux têtes à la fois, a exprimé l’espoir que ses jumelles naissent vivantes afin qu’elles puissent être baptisées. Elle a encouragé les autres personnes qui traversent de grandes difficultés à s’en remettre à leur famille ou à un conseiller spirituel, tel qu’un prêtre.
« Au fur et à mesure que nous acceptions le diagnostic, nous avons prié davantage, laissant Dieu faire son œuvre, non pas notre volonté, mais la Sienne », a-t-elle déclaré. « Et [mon mari] a été d’un grand soutien, très aimant, surtout pendant le premier trimestre. Il m’a beaucoup aidée, et je n’aurais pas pu avoir un meilleur époux à l’esprit. »
« Les gens me disent à quel point je suis forte, et je leur réponds : “Non, je ne suis vraiment pas forte du tout”. Tout ce que j’ai, c’est grâce aux prières. Les gens prient pour moi. Je pense que c’est très important. »
L’horrible couverture médiatique des grands médias sur la Floride montre qu’ils sont prêts à tout pour défendre l’avortement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
22 février 2023 (LifeSiteNews) — Au cours des deux dernières années, à l’approche de la chute de l’arrêt Roe, les médias grand public ont mis les bouchées doubles pour terrifier le public avec les horreurs qui pourraient se produire si l’avortement était interdit partout aux États-Unis. Les mensonges sur l’Amérique avant Roe ont été à nouveau ressassés pour assurer à tous que l’Amérique après Roe serait sensiblement la même. Comme nous l’avons vu lors des référendums sur l’avortement dans le Michigan et ailleurs pendant les élections de mi-mandat de 2022, le public a été assailli d’histoires terribles de femmes mourant dans des ruelles et se voyant refuser des traitements nécessaires pour leur sauver la vie. La presse utilise le même livre de jeu qu’en Irlande, où la mort de Savita Halappanavar a été utilisée pour légaliser l’avortement en Irlande, alors qu’elle n’avait rien à voir avec l’avortement.
Mais ce qui est encore plus grotesque, c’est le flot d’histoires mettant en scène ce que j’appelle « l’eugénisme compassionnel » : des histoires déchirantes de parents qui, après que l’on ait diagnostiqué un handicap ou une maladie limitant la durée de vie de leur enfant, décident d’avorter. Dans presque toutes les histoires, l’auteur précise que l’enfant était désiré ; dans toutes les histoires, l’avortement est présenté comme un acte d’amour — une décision déchirante prise non pas pour éviter d’avoir à faire face à un enfant handicapé ou à une vie courte, mais pour le bien de l’enfant. Le principe eugénique sous-jacent — à savoir que le bébé est mieux mort que handicapé — n’est jamais abordé.
Ces histoires sont déchirantes mais aussi sinistres. Leur but est de persuader les lecteurs que l’avortement à un stade ultérieur devrait être possible au cas où l’on diagnostiquerait une anomalie, un handicap ou une difformité chez un enfant. La logique est simple et brutale : si nous interdisons l’avortement à n’importe quel stade, les mères ne pourront pas faire tuer ces enfants. La grossesse peut être désirée, mais ces enfants particuliers ne le sont pas, et c’est pourquoi leurs parents choisissent l’avortement plutôt que de laisser leurs enfants vivre leur courte vie entourés de l’amour de leur famille. Mais l’avortement n’est pas le seul choix possible, et il est grotesque de le présenter comme tel.
Lire la suiteDes groupes canadiens de personnes handicapées annoncent à leurs membres qu’ils ne proposeront pas l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Un excellent article de Tristan Hopper a été publié dans le National Post du 5 janvier 2023, intitulé : Disability groups now insuring members they won't recommend euthanasia (MAiD) [Les associations de personnes handicapées assurent désormais leurs membres qu’elles ne recommanderont pas l’euthanasie (AMM)].
Hopper fait état d’une coalition croissante de groupes de personnes handicapées et de défense des droits de la personne qui affirment que la loi canadienne sur l’euthanasie est allée trop loin. Ces groupes assurent également à leurs membres qu’ils ne suggéreront ni ne recommanderont l’euthanasie à aucun d’entre eux. Hopper écrit :
Lire la suiteUne coalition croissante de groupes de défense des droits des personnes handicapées et de la santé mentale a commencé à s’opposer ouvertement au régime libéralisé d’aide médicale à mourir du Canada (AMM), notamment en publiant des affiches assurant aux patients qu’ils ne leur recommanderont pas le suicide assisté.
« Cette organisation ne recommandera, ne suggérera ni n’orientera personne vers l’aide médicale mourir comme alternative à l’aide à l’obtention des soutiens et services nécessaires dont vous avez besoin », peut-on lire sur une affiche récemment diffusée sur les médias sociaux par le groupe Disability Without Poverty.
L’affiche était accompagnée d’une note exhortant les autres organismes liés à la santé à s’engager à ne jamais recommander l’aide médicale à mourir comme solution à la pauvreté, « peu importe ce que certains voudraient vous faire croire ».
Hommage à Benoît XVI — par la Marche pour la Vie
Le défunt pape Benoît XVI fut un grand défenseur de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, c’est pourquoi nous reproduisons ici un hommage de la Marche pour la Vie française, publié sur le site Renaissance Catholique :
Renaissance Catholique fait partie du collectif qui organise La Marche pour la Vie. Ainsi, vous trouverez ci-dessous un communiqué au sujet de Benoît XVI :
Alors que tout un peuple pleure celui qui fut un père doux et humble, d’une intelligence fulgurante et d’une immense culture, La Marche pour la Vie salue la mémoire de l’inlassable défenseur de la vie humaine innocente que fut le pape émérite Benoît XVI. Comme préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi puis comme souverain pontife ce brillant intellectuel s’attacha toute sa vie à distinguer, mais pour mieux les unir, la foi et la raison.
Opposant résolu à la « dictature du relativisme » il écrivit lui-même ou prépara pour le pape Jean-Paul II, des textes lumineux qui constituent des références indispensables pour toutes les âmes de bonne volonté qui cherchent les vérités accessibles à la droite raison et confortées par la foi, face aux défis que lancent aux consciences troublées les progrès des techniques modernes de manipulation et de transmission de la vie. Citons l’instruction Donum Vitae, du 22 février 1987, de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur « Le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation ». L’encyclique Evangelium vitae, du 25 mars 1995, du pape Jean-Paul II sur « La valeur et l’inviolabilité de la vie humaine ».
Homme de foi et de prière, Benoît XVI institua, en 2010, le premier dimanche de l’Avent une veillée de prière pour « invoquer la protection divine sur chaque être humain appelé à l’existence ». Il fut aussi un soutien constant de l’Académie pontificale pour la Vie, fondée en 1994 par le pape Jean-Paul II en lien étroit avec le professeur Jérôme Lejeune qui en fut le premier président. Dénonçant, alors, à temps et à contretemps, selon l’exhortation de Saint Paul (II, 4, 2) l’eugénisme et l’euthanasie qui sont devenus des caractéristiques majeures des sociétés modernes, participantes de cette « banalité du mal » (Hannah Arendt) si caractéristique de la culture de mort.
Enfin le sourire lumineux du pape Benoît XVI nous enseigne que l’on peut être doux et ferme. Dans les durs combats du temporel, auxquels les malheurs des temps condamnent les défenseurs de la vie, le pape émérite actualise pour nous ce conseil trop oublié de Jacques Maritain : « Il faut avoir l’esprit dur et le cœur doux. Sans compter les esprits mous au cœur sec, le monde n’est presque fait que d’esprits durs au cœur sec et de cœurs doux à l’esprit mou. »
Nous nous associons à la prière du peuple chrétien et de l’Eglise qui demandent à Dieu d’accueillir avec miséricorde son « bon et fidèle serviteur » Benoît. Pour nous le combat continue et nous vous donnons rendez-vous le 22 janvier prochain. Saint Père, intercédez pour nous dans le combat pour la vie !
Les équipes de la Marche pour la vie
Un tribunal britannique rejette la requête en cour d’une personne atteinte de trisomie appelant à protéger les bébés handicapés
Heidi Crowter et James Carter.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
25 novembre 2022, Londres (LifeSiteNews) — La cour d’appel du Royaume-Uni a rejeté la requête d’une jeune femme atteinte de trisomie 21 visant à faire abroger la législation qui permet que les enfants à naître souffrant de handicaps puissent être avortés jusqu’au moment de la naissance.
« La Cour reconnaît que de nombreuses personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres handicaps seront bouleversées et offensées par le fait qu’un diagnostic de handicap grave pendant la grossesse est considéré par la loi comme une justification de l’avortement, et qu’elles peuvent considérer que cela implique que leur propre vie a moins de valeur », peut-on lire dans la récente décision de la Cour, rédigée par les juges Underhill, Thirlwall et Peter Jackson.
« Mais elle estime que la perception de ce que la loi implique n’est pas en soi suffisante pour donner lieu à une ingérence dans les droits de l’article 8 (vie privée et familiale, consacrée par la Convention européenne des droits de l’homme) », a ajouté la Cour.
Réagissant au jugement sommaire, l’opposante à la loi, Heidi Crowter, 27 ans, elle-même atteinte de trisomie 21, a déclaré aux journalistes à l’extérieur du palais de justice de Londres : « Je suis très contrariée de perdre à nouveau, mais je vais continuer à me battre parce que nous avons déjà informé et fait évoluer les cœurs et les esprits et changé les opinions des gens sur la loi. »
'It makes me feel I should be extinct', says Heidi Crowter after legislation which allows the abortion of babies with Down's syndrome up until birth is upheld
— Sky News (@SkyNews) November 25, 2022
Read more here: https://t.co/B1ca66nKtm pic.twitter.com/fe4rEaHkl0
Mme Crowter a également déclaré qu’elle envisagerait de porter son affaire devant la Cour suprême, ajoutant que la décision de la cour d’appel « me dit que je ne suis pas estimée et que j’ai beaucoup moins de valeur qu’une personne non trisomique ».
Lire la suite« Mauvais et discriminatoire » : Leslyn Lewis dénonce le régime canadien d'euthanasie
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
17 novembre 2022 Ottawa (LifeSiteNews) — Leslyn Lewis, députée pro-vie du Parti conservateur du Canada (PCC), a dénoncé les lois permissives du Canada sur l’euthanasie comme étant une mesure d’économie que le gouvernement utilise pour « débarrasser la société » des personnes malades.
« L’aide médicale à mourir (AMM) est utilisée par le gouvernement comme une politique sociale pour économiser de l’argent et débarrasser la société des personnes que les libéraux considèrent comme coûteuses et indésirables », écrivait mardi sur Twitter Mme Lewis.
« L’AMM s’est transformée en une politique méchante et discriminatoire pour absoudre le gouvernement de son devoir de protéger les plus vulnérables », a ajouté la députée, farouchement pro-vie.
Mme Lewis est sans doute, parmi les députés du Parti conservateur du Canada (PCC), le plus en vue et le plus ouvertement pro-vie au Canada, et elle n’a cessé de dénoncer les lois du pays sur l’euthanasie, qui ne cessent de s’étendre, comme étant contraires à l’éthique.
Le 4 novembre, en réponse à un rapport selon lequel un ancien combattant canadien souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) s’est vu dire par un travailleur social du ministère des Anciens Combattants que l’euthanasie était une option pour lui, Mme Lewis a qualifié les politiques de suicide assisté du pays de « honteuses ».
« Une société juste et noble élève et soutient les personnes vulnérables en détresse. Je n’arrive pas à croire que l’aide médicale à mourir soit devenue un outil permettant au gouvernement de se débarrasser des dépenses liées au traitement des personnes qui ont le plus de besoins. Cette politique libérale est inhumaine et honteuse. »
Un autre politicien canadien de premier plan, Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, a également critiqué à plusieurs reprises les lois permissives du pays en matière d’euthanasie.
« L’AMM est hors de contrôle », écrivait mardi sur Twitter Bernier, en réponse à un reportage sur un homme handicapé qui demande l’euthanasie pour éviter de continuer à vivre dans la pauvreté.
Lire la suiteLe chef conservateur Pierre Poilievre condamne l’euthanasie pour les malades mentaux et les mineurs
Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
Signez ici la pétition contre l'euthanasie des enfants >>
20 octobre 2022, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a rejeté l’idée selon laquelle le Canada devrait élargir ses lois sur l’euthanasie, déjà permissives, aux enfants et aux personnes souffrant de maladie mentale.
Dans une lettre publiée le 22 septembre par Canadian Physicians for Life, M. Poilievre a condamné les récents propos de certains médecins qui demandent que le Canada élargisse ses lois sur l’« aide médicale à mourir » (AMM) pour permettre aux personnes souffrant uniquement de maladie mentale, aux mineurs et même aux jeunes enfants de passer par la procédure qui met fin à la vie.
« Il est important que la législation concernant l’aide médicale à mourir soit claire et comprenne les garanties nécessaires », a déclaré M. Poilievre.
« Je ne suis pas favorable à l’élargissement du suicide médicalement assisté aux mineurs ou aux personnes qui ne sont pas en mesure de donner un véritable consentement », a poursuivi M. Poilievre, ajoutant qu’il n’accepte pas « le suicide assisté comme solution à la maladie mentale ».
« Mon gouvernement va toujours promouvoir et donner la priorité à la santé des Canadiens à travers le pays. Nous devons promouvoir des politiques qui donnent la priorité aux soins palliatifs compatissants, plutôt que de faire de l’aide médicale à mourir la seule option. »*
Un récent rapport du National Post a mis en lumière les commentaires du Dr Louis Roy, membre du Collège des médecins du Québec, selon lesquels le suicide assisté devrait être étendu aux nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, ainsi qu’aux mineurs de moins de 18 ans.
Le Dr Roy a fait ces commentaires devant le Comité mixte spécial de la Chambre des communes sur l’aide médicale à mourir (AMM).
Le député pro-vie du PCC Leslyn Lewis — qui a récemment été nommé par Poilievre dans son cabinet fantôme — a également critiqué l’idée d’étendre l’euthanasie aux mineurs.
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