Un jury attribue quelques 50 millions de dollars à un couple lors d'une poursuite pour 'naissance injustifiée '
Par Ben Johnson de LifeSiteNews - traduit par Dominic Larkin pour Campagne Québec-Vie
King County, Washington 16 Décembre 2013 - À Washington un jury a attribué une somme exorbitante de 50 millions de dollars en règlement à un couple affirmant que, s'ils avaient su que leur fils de cinq ans serait né avec une anomalie génétique, ils l'auraient avorté.
Brock et Rhea Wuth ont poursuivi le centre Valley Medical et le Laboratory Corporation of America (LabCorp) pour la "naissance injustifiée" de leur fils, Oliver.
Le couple, tous deux étant professeurs, ont fait tester leur enfant in utero, en vue d'éventuelles anomalies génétiques. Les tests effectués par LabCorp ont conclu que l'enfant avait 50 % de chances de naître sans aucun problème.
Lire la suiteUn couple avorte leur bébé à 28 semaines à cause d'une malformation à la main gauche
Cette idée qu'un enfant qui n'est pas tout à fait parfait devrait être éliminé est répugnante et méprisable.
Par Cassy Fiano de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Les personnes handicapées sont souvent dévalorisées dans notre société. Elles sont rabaissées comme des fardeaux ou des poids pour les contribuables. Et malheur si un enfant est diagnostiqué avec un handicap quelconque au cours de la grossesse. Même si l'invalidité ne met pas la vie en danger, la vie de l'enfant est susceptible d'être supprimée par ses parents, simplement parce que sa vie pourrait être marquée par des difficultés particulières.
Un couple australien a choisi d'avorter son bébé à 28 semaines, juste pour cette raison: l'enfant a été diagnostiqué avec rien de plus qu'une malformation de la main, et ils pensaient que l'enfant pourrait avoir une vie «dure».
La future mère Cindy était à 23 semaines de grossesse lorsque la première indication qu’il pourrait y avoir un problème avec le foetus a été mentionnée. Un long cauchemar de deux mois a alors commencé pour le couple qui a dû faire face à des retards bureaucratiques hospitaliers qui ont repoussé d'autres scans pour deux semaines.
Lire la suiteDes prêtres refusent de collaborer à un téléthon favorisant les expérimentations sur l'embryon humain
Sur le site du journal Le Figaro du 4 décembre 2014 :
(Photo : wikimédia sans copyright)
(...)Pour les mêmes raisons, les Associations Familiales Catholiques (AFC) demandent que les donateurs du Téléthon aient la possibilité de choisir les programmes de recherche qu'ils désirent soutenir. «En particulier, elles tiennent à souligner que les enfants indemnes présentés aux familles comme un «un espoir» et comme «la vie qui reprend le dessus» sont issus d'un processus de sélection embryonnaire, leurs embryons frères et sœurs handicapés ayant, eux, été éliminés, indique un communiqué des AFC. (...)
Un chrétien ne peut collaborer à des oeuvres de « charité » qui détruisent la vie des enfants à naître, où exploitent leurs dépouillles. On ne peut pas prétexter sous prétexte qu'un organisme fait également beaucoup de bien, collaborer à sa promotion et au financement de ses activités. Mais il y aura toujours des Ponce Pilate et des Judas, dans l'Église comme parmi les apôtres du Christ...
Pour Richard Dawkins, il faut avorter tous les enfants trisomiques.
Sur le blog de Jeanne Smits du 20 août 2014 :
(Photo : Shane Pope sur flickr.com, licence creative commons)
Grand athée devant l'Eternel, spécialiste de l'évolution et de l'éthologie, professeur émérite de l'université d'Oxford, Richard Dawkins vient de déclencher une tempête sur twitter en écrivant qu'il serait « immoral » de ne pas avorter un enfant atteint de trisomie 21, rapporte LifeSiteNews. (...)
Une femme lui écrit : « Je ne sais pas honnêtement ce que je ferais si j'étais enceinte d'un enfant atteint de trisomie 21. Un vrai dilemme éthique ». Réponse de Dawkins : « Avortez et essayez de nouveau. Il serait immoral de le mettre au monde si vous avez le choix. » (...)
Selon la logique utilitariste de Dawkins, une autre question pourrait se poser : Est-il plus « immoral » de laisser vivre un enfant handicapé, ou un futur « scientifique » sans coeur et sans raison?
Le conseil supérieur de l'audiovisuel français demande de censurer un clip sur les personnes trisomiques
Nous vous avions présenté ce magnifique clip, mais il vaut la peine de le revoir :
//www.youtube.com/embed/Ju-q4OnBtNU
Le CSA français demande sa censure :
Communiqué de presse du CSA en date du 25 juillet 2014
Le Conseil a été saisi de plaintes à la suite de la diffusion, dans les écrans publicitaires de M6, Canal+ et D8 entre le 21 mars et le 21 avril 2014, d’un message de sensibilisation à la trisomie 21. Intitulé « Chère future maman », il était soutenu par les associations Coordown, Les amis d’Éléonore et la fondation Jérôme-Lejeune, fondation dont la vocation est notamment la lutte contre l’avortement.
Le Conseil considère que ce message ne relève pas de la publicité au sens de l’article 2 du décret du 27 mars 1992. Bien qu’ayant été diffusé à titre gracieux, il ne peut pas non plus être regardé comme un message d’intérêt général, au sens de l’article 14 de ce même décret, puisqu’en s’adressant à une future mère, sa finalité peut paraître ambigüe et ne pas susciter une adhésion spontanée et consensuelle. En conséquence, le Conseil considère qu’il ne pouvait être inséré au sein des écrans publicitaires.
S’inscrivant dans une démarche de lutte contre la stigmatisation des personnes handicapées, ce message aurait pu être valorisé, à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, par une diffusion mieux encadrée et contextualisée, par exemple au sein d’émissions.
Le Conseil est intervenu auprès des chaînes afin de leur demander, à l’avenir, de veiller aux modalités de diffusion des messages susceptibles de porter à controverse.
Il a répondu en ce sens aux plaignants.
La fondation Jérôme Lejeune lui a répliqué dans un communiqué de presse du 28 juillet 2014 :
Pour le CSA, le bonheur des enfants trisomiques est suspect
Publié le 28/07/2014 dans Communiqués de presse
Le CSA vient de publier un avis négatif sur la campagne « Chère Future Maman » diffusée à l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21. Il reproche à plusieurs chaînes télévisées de l’avoir relayée.
Le CSA ne reconnaît pas le caractère d’intérêt général de cette campagne, au motif que sa finalité serait « ambigüe » et qu’elle ne pourrait « susciter une adhésion spontanée et consensuelle ».
Pour rappel, cette vidéo vise à rassurer une femme enceinte sur l’avenir et le bonheur possible de son enfant atteint de trisomie 21. La finalité de cette campagne est de lutter contre la discrimination et la stigmatisation dont sont victimes les personnes handicapées, et d’encourager leur insertion dans la société.T21
La vidéo a rencontré un engouement international, « spontané et consensuel » :
Plus de 5 millions de vues à ce jour (campagne la plus partagée dans le monde pendant 24 h),
Diffusée dans l’enceinte de l’ONU le 21 mars,
Saluée et encouragée par le Premier ministre italien Matteo Renzi,
Sujet d’une pleine page dans le magazine culturel Vanity Fair en Italie,
Primée à Cannes, la vidéo a reçu plusieurs Lions d’Or au Festival International de la Créativité.
Le CSA a choisi de limiter la liberté d’expression, en assumant le risque d’atténuer la portée d’un message accueillant vis-à-vis des enfants trisomiques.A l’heure de la communication marquée par l’internationalisation, internet et les réseaux sociaux, cet avis est sans effet.
En revanche, il souligne l’aveuglement des pouvoirs publics en France, depuis longtemps pays leader de l’élimination des enfants trisomiques avant leur naissance (96%).
La Fondation Jérôme Lejeune encourage les téléspectateurs à remercier les chaînes TF1, M6, D8 et Canal+ qui ont relayé la campagne « Chère Future Maman » en mars dernier.
Exemple d'un site internet de sélection d'enfants
Voici le questionnaire à remplir pour choisir le donneur de sperme ou d'ovules pour la fabrication de votre enfant. Sur le site nwcryobank.com :
(Les futurs surhommes « aryens » des Jeunesses Hitlériennes)
(Photo : German Federal Archives, licence creative commons)
Find your Donor:
Eye Color
Green
Hazel
Blue
Grey
Brown
Black
Hair Color
Blond
Brown
Red
Black
Auburn
Ethnicity
Quelle joie cela aurait été pour certains eugénistes de pouvoir enfin se choisir des caucasiens aux yeux bleus et aux cheveux blonds sans remords.
Le bébé numérique... et l'eugénisme
Sur le site du Journal Métro du 15 avril 2014 :
(Photo : Rüdiger Wölk sur wikimedia.org, licence creative commons)
Grâce aux techniques de séquençage de génome humain, ce laboratoire, dont le procédé a été breveté en janvier dernier, est capable de mettre au point un foetus numérique en combinant virtuellement l’ADN de la mère avec celui du père ou donneur de sperme pour dépister d’éventuelles maladies génétiques.
Le site de genethique.org du 15 avril apporte cette précision :
Genepeeks, créé par des universitaires de Princeton (New Jersey, Etats-Unis), annonce être capable de "reproduire informatiquement la combinaison génétique qui s’opère au moment de la fécondation" comme l'a déclaré Lee Silver, professeur en biologie moléculaire à Princeton et co-fondatrice de Genepeeks.(...)
Cette technologie soulève des questions éthiques et est suspectée d’eugénisme car la liste des caractéristiques du futur enfant comprendrait des données "qui ne sont pas nécessairement reliées à la santé", comme la couleur des yeux ou la couleur de la peau.
Jacques Testart, scientifique à l'origine du premier bébé éprouvette, critique le tri des embryons
Sur le site de ru89.nouvelobs.com du 9 mars 2014 :
(Photo : rahego sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Mais c’est vrai que pour moi, on risque d’avoir des individus de plus en plus semblables. Parce que si on généralise le tri des embryons, ce sera partout sur les mêmes critères. A terme, on va donc perdre de la diversité.
D’autant que de nouvelles possibilités (production massive d’ovules à partir de cellules banales, sans contrainte pour les géniteurs) devraient mener à la généralisation de la procréation en laboratoire… C’est drôle parce que quand il s’agit des animaux et des plantes, tout le monde s’inquiète mais personne ne se rend compte qu’on est en train de perdre notre diversité humaine en voulant faire des enfants de bonne qualité.
Le génome, c’est tellement compliqué. Même les « mauvais » gènes peuvent avoir un avantage. La plupart des gènes ont plusieurs fonctions contrairement à ce qu’on imaginait avant. On est dans une complexité telle, qu’en fait on agit de façon simpliste, un peu binaire. Avec cette idée qu’un gène égale un effet. Mais un gène, combiné à beaucoup d’autres, c’est peut être 150 effets. En tous cas, si on élimine les embryons qui ont les mêmes « mauvais » gènes, dans quelques générations, on peut imaginer une humanité génétiquement appauvrie par ce « clonage social ». (...)
Ce n'est encore que pour éviter un appauvrissement génétique que le scientifique dénonce le tri des embryons. Comme tout acharnement scientifique où l'on veut prendre la place de Dieu, le progrès scientifique découvre toujours que le plan original était le meilleur...
Vers un monde parfait, mais certainement pas meilleur... Une vidéo sur le choix d'« améliorer » l'être humain
(Charles Darwin, auteur de Sur l'Origine des Espèces au moyen de la Sélection Naturelle, ou la Préservation des Races les meilleures dans la Lutte pour la Vie, titre d'habitude raccourci sous la forme L'Origine des espèces. Son fils Leonard et le disciple de ce dernier, Ronald Aylmer Fischer, furent de fervents partisans de l'eugénisme.)
(Photo : Julia Margaret Cameron, sans copyright)
La marchandisation du corps peut produire une société inhumaine. Cette vidéo pose de très bonnes questions sur l'eugénisme actuel pratiqué dans les laboratoires les plus sophistiqués de la planète :
//www.youtube.com/embed/p7WhKQQ3qfY
Un premier bébé génétiquement parfait sélectionné pour naître
Sur le site de topsante.com du 26 juillet 2013:
(Seuls les parfaits survivront. Parions qu'Hitler aurait versé une larme devant de tels «progrès scientifiques»...)
Marybeth Scheidts, 36 ans, et son époux David Levy, 41 ans, est un couple américain de Philadelphie qui désespérait d’avoir un enfant. Ils se sont donc tournés vers la FIV mais les tentatives de fécondation n’ont rien donné. Le problème venait apparemment des embryons, leur ont dit les spécialistes de la clinique Main Line Fertility de Pennsylvanie.Pour en être sûrs, treize embryons ont été envoyés et analysés à l’université d’Oxford pour repérer les gènes défectueux. Un séquençage génétique complet des différents embryons a été réalisé. Les tests ont déterminé que seuls trois embryons avaient un nombre correct de chromosomes. Les médecins ont donc implanté un de ces embryons "sains" chez Marybeth et les deux autres ont été congelés. C’est ainsi qu’est né le 18 mai dernier Connor, le premier bébé "génétiquement parfait".Sélectionner les bébés pour éviter les complications futuresCette naissance démontre comment le "séquençage génétique nouvelle génération" (NGS) du nom de cette technique, développé pour déchiffrer rapidement des génomes entiers, peut aider à sélectionner des embryons. (...)Une technique à terme moins coûteuseA l’université d’Oxford, où ont été analysés les embryons de Connor, on vante aussi cette technique de "next-generation sequencing" (NGS) jugée moins coûteuse. "Il s’agit d’une méthode très puissante, observe le Dr Dagan Wells, auteur de l’étude, cité par The Telegraph. Nous pouvons vérifier tous les chromosomes et obtenir un résultat en 24 heures, pour un coût quasiment moitié moins cher que les techniques de sélection actuelles".Cette "sélection génétique", aussi révolutionnaire qu’elle puisse paraître, soulève déjà les inquiétudes des opposants à la FIV quant à l’avenir des embryons non choisis et des questions éthiques liées à l’eugénisme.