Le diocèse de Saint John au Nouveau-Brunswick continuera à recevoir les fidèles non vaccinés au covid, contrairement aux autres diocèses
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
J’avais écrit au début de la semaine un article rapportant la décision des diocèses d’Edmundston et de Moncton au Nouveau-Brunswick de refuser l’accès à la messe à ceux n’ayant pas reçu deux doses de vaccin covid... Je rapportais également le communiqué du diocèse de Saint John, ne précisant pas si le diocèse se proposait à accueillir ou à rejeter les non-vaccinés à la messe, son communiqué n’étant pas clair sur ce point précis, mais rassurant les fidèles qu’ils auront toujours accès aux sacrements. Ce matin j’ai lu quelques précisions là dessus.
Le diocèse de Saint John, contrairement aux autres diocèses, continuera d’accueillir les fidèles non vaccinés au covid, déclarant que le gouvernement néo-brunswickois ne nommait pas spécifiquement les cérémonies religieuses (pourtant si, les mariages et funérailles, à moins qu’il ne s’agisse des banquets, repas ou autres sortes de réunions suivant la cérémonie proprement dite) dans son décret ordonnant la vaccination obligatoire pour certains rassemblements intérieurs, et que le diocèse ne peut priver les fidèles de la messe et des sacrements ! Selon CNA :
« Personne ne se verra refuser l’accès à la messe, ni à aucun autre sacrement », a déclaré à CNA Natasha Mazerolle, directrice des communications du diocèse de Saint John, le 22 septembre ... « [Le diocèse] reconnaît que les fidèles ne doivent pas être exclus des sacrements pour quelque raison que ce soit, et que l’Eucharistie est la source et le sommet de notre foi ... » Mme Mazerolle a déclaré que « les cérémonies (y compris la messe catholique) ne sont pas directement mentionnées dans le règlement gouvernemental. » Elle a ajouté que « le droit d’un individu à pratiquer sa religion est protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. »
Mais alors, les autres diocèses pourraient aussi recevoir les fidèles non vaccinés... Ce qui me donne à penser qu’ils se font plus César que César.
Ensemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Allocution de l’Abbé J.-Réal Bleau lors de l’épluchette de blé d’Inde à Campagne Québec-Vie, le 15 août 2021 — Photo (modifiée) : Flickr
Ensemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Car nous, citoyens catholiques du Québec et du Canada, devons faire face à une véritable guerre, non seulement contre nos droits humains fondamentaux, protecteurs de notre liberté personnelle et sociale, mais par-dessus tout contre les valeurs chrétiennes qui ont bâti notre pays. La dictature sanitaire que nous subissons, se couvrant du devoir de justice et même de charité, qu’ont tous les citoyens de coopérer à la santé publique, devient de plus en plus insupportable. Car le simple bon sens est de plus en plus outragé par les mensonges de ceux qui sont parvenus à constituer un gouvernement mondial. Le but ultime de ce gouvernement mondial est d’établir un « nouvel ordre mondial » devant se substituer à l’ancien ordre, principalement inspiré du christianisme. La vraie guerre à laquelle nous devons faire face vise avant tout notre foi en Dieu, en Notre-Seigneur Jésus-Christ et en l’Église qu’Il a fondée comme unique société surnaturelle du salut pour tous les hommes. La guerre qui est faite actuellement à l’Église catholique, dont le but est de rassembler l’humanité entière dans la même foi en Jésus-Christ pour le salut du monde, est, en fait menée depuis les origines par l’Adversaire du divin Sauveur : Satan.
Regardant l’évolution de l’histoire humaine jusqu’à son époque, saint Augustin dira : « L’amour a fondé deux Cités : l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi a fondé la Cité de Dieu. Et l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu a fondé la Cité de Satan ». Il s’agit de deux royaumes, dont les principes sont radicalement opposés et ne pourront jamais se réconcilier. Les principes fondamentaux de la Cité de Dieu sont les commandements de Dieu, confirmés et perfectionnés par les préceptes du saint Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Les principes de la Cité de Satan sont l’orgueil et la désobéissance à l’autorité de Dieu, que le diable inspire toujours et souvent par des tentations très subtiles, en les dissimulant dans toutes sortes de mensonges qu’il est habile à décorer du prestige de la science. Car, Satan, qui en est le Père, ne remporte toutes ses victoires que par le mensonge. C’est par le grand mensonge qui a entraîné le péché de nos premiers parents qu’a commencé effectivement son règne sur la terre.
Ce règne de Satan, introduit dans le monde par le péché originel, aurait finalement conquis l’univers et aurait été sans remède, si dès le début de l’histoire humaine, Dieu n’avait pas fait la promesse, qu’Il a réalisée, d’un Rédempteur, et prononcé cette sentence définitive de condamnation contre celui qui est l’ennemi et de Dieu et de la nature humaine ; « Alors Dieu dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu… Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu le mordras au talon” ». Même s’il est prédit par Dieu que Satan mordra au talon la descendance de la femme, c’est-à-dire le Christ né de la Vierge Marie — le Christ et les membres de son Corps — il n’en est pas moins certain que Celui-ci lui écrasera à jamais la tête, remportant sur lui une victoire complète. Cette victoire finale du Christ sur Satan, est affirmée plusieurs fois dans l’Apocalypse, à partir du chapitre 12, décrivant l’intervention de l’Archange saint Michel, débarrassant le ciel de la présence arrogante du Dragon et de ses anges. Au verset 7 et suivants de ce chapitre 12, il est écrit : « Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta avec ses Anges mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l’énorme Dragon, l’Antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui. Et j’entendis une voix clamer dans le ciel : “Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu et la domination à son Christ, puisqu’on a jeté bas l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Mais eux l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole dont ils ont témoigné, car ils ont méprisé leur vie jusqu’à mourir. Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants. Mais gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés” » (Ap. 2, 7-12).
L’Apocalypse de saint Jean nous révèle le sens de l’histoire. Depuis que l’Archange saint Michel a triomphé de Satan et de ses Anges, en les jetant en bas du ciel, la lutte de milliards de démons, sous la conduite de leur chef, le prince des ténèbres, est engagée contre la terre et la mer, c’est-à-dire contre toute la création, contre tous les continents, tous les pays et tous les hommes en particulier. Et saint Jean, qui écrit après l’éclatante victoire du Christ sur son adversaire, après la glorieuse naissance de l’Église qui s’est faite dans la souffrance et l’effusion abondante du sang des martyrs (qui a coulé à flots dans tous les pays soumis à l’Empire romain), saint Jean voit l’avenir de l’Église, où la lutte satanique contre elle deviendra furieuse. Et il nous met en garde contre les assauts sournois et cruels de l’ennemi de Dieu, qui augmenteront à mesure que nous approcherons de la fin. C’est le sens de ces paroles : « gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés. » Mais, en même temps, tout le livre de l’Apocalypse est comme un grand cri de victoire proclamant la victoire éternelle de Jésus-Christ et de son Église sur toutes les forces du mal, à laquelle les croyants de tous les siècles sont appelés à participer. Nous sommes tous, par notre consécration à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, lors de notre Baptême, incorporés à Jésus-Christ, et par suite associés à jamais à notre divin Sauveur et participant déjà à sa victoire et à sa gloire, si nous lui restons fidèles jusqu’au bout, jusqu’à la fin de notre vie. L’Apocalypse a le sens de la plus forte consolation que nous puissions avoir dans l’épreuve. Les paroles divines de ce livre inspiré veulent nous encourager, nous fortifier, nous appeler à ne pas baisser les bras devant l’Ennemi de la vérité, de la justice et du véritable amour universel qui ne se trouve que dans le Christ-Jésus, notre divin Roi. Pourquoi ne pas perdre courage, pourquoi ne pas déserter notre sainte Église catholique romaine, qui est aujourd’hui attaquée en plein cœur, et qui peut nous sembler en passe de mourir ? Pourquoi rester fidèles à l’Église catholique que Notre Seigneur Jésus-Christ a fondée dans le sang de sa croix ? — Parce qu’elle seule dit toute la vérité dans son magistère authentique et qu’elle est associée pour toujours à la victoire du Christ sur Satan et ses serviteurs.
Lire la suiteMgr Cordileone à Pelosi: «Personne ne peut prétendre être catholique fervent et approuver le meurtre d’une vie innocente»
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, est en train de devenir l’une des principales voix pour la vie parmi les évêques catholiques d’Amérique.
La semaine dernière, il a réprimandé la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, pour avoir évoqué sa foi catholique tout en défendant les projets de son parti visant à forcer les contribuables à payer pour le meurtre de bébés à naître lors d’avortements, selon Catholic News Agency.
« Je le répète : personne ne peut prétendre être un fervent catholique et approuver le meurtre d’une vie humaine innocente, et encore moins demander au gouvernement de payer pour cela », a déclaré l’archevêque à CNA. Mgr Cordileone dirige le diocèse d’origine de Mme Pelosi.
« Créer un écran de fumée en faisant croire que de l’avortement est une question de santé et d’équité pour les femmes pauvres est le summum de l’hypocrisie. Qu’en est-il de la santé du bébé qui est tué ? Qu’en est-il de donner aux femmes pauvres un vrai choix, afin qu’elles soient soutenues dans le choix de la vie ? », a-t-il poursuivi.
Plus tôt jeudi, Mme Pelosi a insisté sur le fait qu’elle est une « fervente catholique » tout en défendant le projet des législateurs démocrates de se débarrasser de l’amendement Hyde. Cet amendement de longue date interdit le financement par les contribuables des avortements volontaires dans le cadre de Medicaid et d’autres programmes fédéraux.
Lorsqu’un journaliste d’EWTN a posé une question à ce sujet, Mme Pelosi a répondu en affirmant que les avortements financés par les contribuables sont « un problème de santé pour de nombreuses femmes en Amérique », rapporte Fox News. Elle a ensuite invoqué sa foi catholique pour défendre ses opinions radicales.
Lire la suiteUne nouvelle photo montre Joe Biden, partisan radical de l’avortement, recevant la Communion ce samedi
Joe Biden recevant la communion des mains de Mgr John P. Hopkins, le 24 juillet 2021.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Wilmington, Delaware, 26 juillet 2021 (LifeSiteNews) — LifeSiteNews révèle en exclusivité une photo montrant le président des États-Unis Joe Biden, partisan radical de l’avortement, en train de recevoir la Sainte Communion à l’église catholique St. Joseph de Wilmington samedi dernier, malgré son propre rejet de l’enseignement de l’Église catholique sur la nature de l’avortement que celle-ci qualifie de « crime abominable » [CEC 2271].
Le politicien catholique autoproclamé a assisté à la messe de 16 heures à l’église St. Joseph on the Brandywine à Wilmington, Delaware, le 24 juillet 2021.
Les défenseurs de la vie qui veillaient à l’extérieur de l’église ont « supplié » le pasteur récemment nommé, Mgr John P. Hopkins, lorsqu’il est entré dans l’église, de ne pas donner la Communion à l’homme politique pro-avortement.
Les deux défenseurs de la vie ont également interpellé le président à son entrée et à sa sortie de l’église, lui demandant de ne pas recevoir la Sainte Communion et de ne pas commettre de sacrilège. Des membres de la presse ont assisté à l’événement, a appris LifeSiteNews, mais n’ont pas encore interviewé correctement le groupe qui monte la garde lorsque le président assiste à la messe à l’église.
La photo montre Mgr Hopkins en train de donner la communion à Joe Biden, qui reçoit l’hostie sur sa main. On voit Joe Biden portant des lunettes de soleil à l’intérieur de l’église.
Alors que Joe Biden assistait à la messe de 16 heures, son emploi du temps officiel montre qu’il n’a pas quitté sa résidence avant 16 h 14 et n’est arrivé à l’église qu’à 16 h 17. Environ 22 minutes plus tard, Joe Biden a quitté l’église pour retourner chez lui.
Joe Biden s’est montré très ouvert quant à son soutien à l’avortement et à l’idéologie du genre. Il est allé jusqu’à qualifier l’avortement de « service de santé essentiel » et souhaite inscrire l’avortement dans la loi fédérale.
Biden défend également un certain nombre de politiques qui favoriseraient l’idéologie LGBT dans la vie quotidienne en Amérique, ainsi que dans le monde entier. Le premier « mariage » que Biden a célébré, en tant que vice-président, était entre deux hommes.
L’Église catholique enseigne depuis toujours la « malice morale » de l’avortement parce qu’il tue un être humain innocent, violant ainsi l’interdiction du meurtre par l’Église, un enseignement qui « reste immuable ».
« La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave », peut-on lire dans le Catéchisme de l’Église catholique. « L’Église sanctionne d’une peine canonique d’excommunication ce délit contre la vie humaine ». [CEC 2272]
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider : le Saint-Siège ne peut abolir la messe traditionnelle, la « liturgie de tous les saints »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Dès avant la parution de Traditionis Custodes — horrible antiphrase, car il s’agit d’une destruction méthodique de la tradition liturgique de l’Eglise — Mgr Athanasius Schneider abordait dans une conférence organisée à Paris, le 25 juin, par Renaissance catholique, la question des prévisibles restrictions sur la célébration de la messe tridentine, dont Benoît XVI avait pourtant affirmé le « droit de cité » dans Summorum Pontificum.
L’abolition du Motu Proprio de 2007 est d’une cruauté et d’une violence délibérées sinon inouïes (ce n’était pas mal non plus en 1969) ; elle cherche, dans son esprit, à faire viser, tester, estampiller, parquer les inconditionnels de la liturgie traditionnelle hors de la vue du peuple de Dieu afin qu’il n’y ait plus de contacts entre les « tradis » et les bénéficiaires de la messe de Paul VI au sein des diocèses, pour éviter que les fidèles de l’« unique » lex orandi de l’Eglise catholique de rite romain ne se laissent contaminer, et elle dit clairement sa volonté d’éradiquer à terme le virus tridentin.
Mgr Schneider, courageux évêque auxiliaire de Sainte-Marie in Astana, déclarait alors que ces nouvelles mesures étaient attendues (mais personne n’imaginait leur brutalité) : « Les fidèles et les prêtres ont le droit à une liturgie qui est une liturgie de tous les saints […]. Par conséquent le Saint-Siège n’a pas le pouvoir de supprimer un héritage de toute l’Eglise, c’est un abus, ce serait un abus même de la part d’évêques. Dans ce cas, vous pouvez continuer de célébrer la messe même sous cette forme : c’est une forme d’obéissance (…), à tous les papes qui ont célébré cette messe. »
Je vous invite à lire l’intégralité du communiqué de Renaissance catholique au sujet de cette décision abusive du pape François : c’est ici, sous le titre « Le pape de l’exclusion. »
Je vous propose également la retranscription intégrale de la conférence de Mgr Schneider (hormis les toutes premières minutes de son intervention). Les premiers paragraphes font partie d’une courte introduction qu’il avait proposée, et c’est ensuite moi qui ai mené l’entretien et présenté les questions du public.
J’ai modifié dans cette retranscription certaines expressions ou tournures mais ai conservé l’essentiel du style « parlé » de l’intervention, au risque parfois de l’incorrection lorsque j’ail estimé que les paroles exactes de Mgr Schneider étaient importantes à connaître. — J.S.
Lire la suiteUn évêque du Nouveau-Mexique refuse la communion à un politicien démocrate pro-avortement
Mgr Peter Baldacchino, évêque de Las Cruces.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of Las Cruces/YouTube
Las Cruces, Nouveau-Mexique, 20 juillet 2021 (LifeSiteNews) — La fin de semaine dernière, un évêque du Nouveau-Mexique a refusé la communion à un législateur de son diocèse qui a contribué récemment à faire passer une loi en faveur de l’avortement.
« J’ai été privé de communion hier soir par l’évêque catholique, ici à Las Cruces, et sur la base de ma fonction politique », a gazouillé samedi le sénateur d’État Joe Cervantes (D). « Mon nouveau prêtre de paroisse a indiqué qu’il ferait de même », a poursuivi M. Cervantes.
« Veuillez prier pour les autorités ecclésiastiques alors que le catholicisme est en transition sous le pape François », a-t-il ajouté.
Cervantes, un démocrate pro-avortement, a coparrainé plus tôt cette année le projet de loi 10 du Sénat, qui a abrogé une loi inactive de l’État qui limitait l’avortement et protégeait les droits de conscience des prestataires de soins de santé. Cervantes avait voté pour une législation similaire au projet de loi 10 du Sénat en 2019.
« Il ne devrait y avoir aucune loi qui rende illégales les décisions privées concernant la grossesse », a déclaré le sénateur à Albuquerque Journal en 2020. Le Nouveau-Mexique possède certaines des règles les plus laxistes du pays en matière d’avortement, autorisant l’avortement sur demande pendant les neuf mois de la grossesse.
M. Cervantes a également soutenu cette année une loi qui a fait du Nouveau-Mexique le neuvième État des États-Unis à autoriser le suicide assisté par un médecin.
Le diocèse de Las Cruces a répondu lundi au tweet de Cervantes : le directeur des communications du diocèse, Christopher Velasquez, a déclaré à Catholic News Agency que « nous regrettons la décision du sénateur Cervantes de politiser cette question ».
M. Velasquez a noté que le refus de communion au sénateur Cervantes est intervenu après que le prêtre de sa paroisse ait tenté à plusieurs reprises de le contacter au sujet de son soutien au projet de loi 10 du Sénat.
Lire la suiteL’avortement est le meurtre d’un enfant à naître, aucun chrétien ne devrait l’approuver ni y participer
Par Pat Buchanan (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La semaine dernière, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a voté par 168 voix contre 55, soit plus de 3 contre 1, en faveur de nouvelles directives pour recevoir la Sainte Communion.
Quelle est l’origine de cette décision ?
La crainte des évêques que la pratique religieuse publique du président Joe Biden ne transmette un message hérétique aux fidèles et à la nation.
Lors de la messe dominicale, Biden reçoit régulièrement la Communion. Pourtant, non seulement il soutient Roe v. Wade et le droit de la femme à avorter, mais sa nouvelle administration finance largement les avortements.
Les restrictions qui existaient à l’époque de Trump, comme les amendements Hyde qui interdisent le financement des avortements par les contribuables, sont sur le point d’être levées sous la présidence de Biden.
Si le « document d’enseignement » que les évêques sont censés produire est conforme à la doctrine traditionnelle, une série de collisions sur des questions morales est sur le point de secouer l’Église catholique et le Parti démocrate américains.
En effet, la majorité des évêques américains, qui estiment que les politiciens catholiques pro-choix ne devraient pas recevoir la Communion, vont probablement se heurter non seulement à M. Biden et à leurs collègues évêques, mais aussi au Vatican. Le pape François avait voulu éviter cette épreuve de force qui semble désormais inévitable sur cette question.
Lire la suiteLes évêques américains n’établiront pas de « politique nationale » sur la communion et les politiciens pro-avortement
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
Washington, 24 juin 2021 (LifeSiteNews) — Tandis que la poussière retombe après que les évêques américains se soient réunis en ligne pour leur Assemblée de printemps la semaine dernière, la conférence épiscopale a publié une brève note de clarification au sujet du document élaboré sur la signification de l’Eucharistie dans la vie de l’Église, déclarant : « Il n’y aura pas de politique nationale sur le refus de la communion aux politiciens. »
La conférence de trois jours, diffusée en direct sur internet, a été marquée par des débats et des divisions sur la question du document eucharistique proposé par le comité de doctrine de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB). En présentant ce document, Mgr Kevin Rhoades, responsable du Comité de Doctrine, a déclaré qu’il est nécessaire d’avoir « un renouveau unifié et fort de la signification de l’Eucharistie dans la vie de l’Église », et que cela est « plus critique maintenant que jamais ».
Toutefois, suite aux vives protestations de plusieurs cardinaux et évêques, ainsi que des médias grand public et des politiciens catholiques pro-avortement, Mgr Rhoades a ajouté que l’objectif du document n’était pas d’isoler certains groupes de personnes, en particulier les politiciens pro-avortement tels que Joe Biden.
« Nous n’avons jamais eu l’intention de présenter des normes nationales pour refuser la communion aux catholiques », a déclaré Mgr Rhoades, qui exclut la création d’une « politique nationale ». Il décrit plutôt l’objectif du document comme étant de « présenter une compréhension claire de la raison pour laquelle l’Église a ces lois ».
Le document, dont la rédaction a été approuvée, a suscité l’intérêt des médias catholiques et non catholiques, qui soupçonnent qu’en évitant de désigner un groupe particulier, il pourrait néanmoins affirmer un enseignement qui interdirait aux partisans de l’avortement de recevoir la Sainte Communion.
Lire la suiteLes évêques américains approuvent un projet de document sur les dispositions relatives à la réception de la sainte communion
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 juin 2021 (LifeSiteNews) — La conférence des évêques américains a voté par 168 voix contre 55 en faveur de la rédaction d’une déclaration officielle sur l’Eucharistie. Le document traitera de l’enseignement de l’Église sur la capacité à recevoir la Sainte Communion, et concernera donc directement la question de la réception de l’Eucharistie par les politiciens catholiques pro-avortement.
La proposition du document intitulé On the meaning of the Eucharist in the life of the Church (Sur la signification de l’Eucharistie dans la vie de l’Église) a été faite à la demande de l’archevêque José Gómez de Los Angeles, en partie en réponse à ce que l’évêque Liam Cary appelle une « situation sans précédent dans le pays », à savoir le fait d’un président s’autoproclamant catholique « qui est opposé à l’enseignement de l’Église », en particulier sur le grave mal intrinsèque de l’avortement.
L’évêque Kevin C. Rhoades, président du comité de doctrine de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a expliqué dans une allocution préenregistrée à ses collègues évêques que le document « aborde les vérités fondamentales auxquelles nous croyons » au sujet de l’Eucharistie, y compris « la présence réelle » et son caractère sacrificiel. Il se concentre également « sur la nécessité de célébrer le sacrement avec révérence et beauté », et une troisième section exprime « comment la participation à l’Eucharistie nous oblige à la conversion ».
Un sous-ensemble de cette troisième partie du document traite de la « cohérence eucharistique », déclarait Mgr Rhoades, faisant référence à la nécessité que les catholiques ne reçoivent Notre Seigneur dans la Sainte Communion qu’en état de grâce.
Les grandes lignes du document ont suscité la controverse parmi certains membres du clergé et du laïcat catholiques qui craignent que, selon les mots du cardinal Cupich, « on s’attende » « à ce que nous refusions la communion au président, au président de la Chambre des représentants Pelosi et à d’autres personnes nommées ».
Lire la suiteDes évêques américains interpellent la pro-avortement Pelosi : « Vous facilitez... le meurtre de millions de personnes »
Nancy Pelosi.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Alors que les évêques catholiques américains envisagent d’interdire aux politiciens activement favorables à l’avortement de recevoir la communion, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, s’est exprimée en disant qu’elle pouvait « utiliser son propre jugement » pour déterminer si elle devait ou non se présenter à la communion. Mais les évêques ripostent.
« Je pense que je peux utiliser mon propre jugement à ce sujet », a déclaré Mme Pelosi à un journaliste au début du mois, concernant les évêques qui demandent aux politiciens pro-avortement de reconsidérer leur position sur l’avortement ou de cesser de recevoir l’Eucharistie. Selon Catholic Vote, elle a également déclaré qu’elle était « satisfaite » d’une déclaration du Vatican qui semblait se ranger de son côté, alors qu’en réalité, ce n’était pas le cas.
Mgr Donald Hying, évêque du diocèse de Madison, dans le Wisconsin, lui a répondu sur Twitter : « Donc, en d’autres termes, Nancy, nous, les évêques, devrions simplement nous taire sur votre position radicale en faveur de l’avortement, alors que vous facilitez la continuation du meurtre de millions de vies à naître. »
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, a répondu au tweet de Hying par « Amen ! Nous ne cesserons jamais de défendre la vie humaine dans notre fidélité à l’Évangile ! »
Mais c’est l’archevêque de San Francisco, diocèse de Pelosi, qui lui a envoyé le plus long message de sagesse. Dans une déclaration publiée lundi, Mgr Salvatore J. Cordileone a écrit :
Lire la suiteNous ne devons jamais perdre de vue ce fait : au cours des 50 dernières années, rien qu’aux États-Unis, 66 000 000 de bébés ont été assassinés dans le ventre de leur mère. Ce n’est pas une question sur laquelle on peut porter un jugement. C’est un fait. 66 000 000 de bébés assassinés dans le ventre de leur mère.
Si nous regardons autour de nous et que nous voyons ce qui se passe dans notre société aujourd’hui, nous verrons que ce fait démontre une fois de plus que la violence engendre la violence. 66 000 000 de bébés assassinés dans le ventre de leur mère. La réponse [appropriée] à une femme enceinte en difficulté, ce n’est pas la violence, mais l’amour.