Mgr Samuel Aquila condamne l’appel du cardinal McElroy à une « inclusion radicale » des homosexuels et des adultères
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flickr/Wikimedia Commons
2 février 2023 (LifeSiteNews) — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, a condamné l’appel du cardinal Robert McElroy à donner la communion aux homosexuels et aux adultères en état de « péché objectivement grave », insistant sur le fait que l’inclusion « ne peut pas signifier que nous restons dans nos péchés ».
McElroy a suscité la controverse avec un essai publié la semaine dernière dans America Magazine rejetant explicitement « une théologie de la cohérence eucharistique » et exigeant une « inclusion radicale » des « personnes LGBT », y compris celles qui pratiquent la sodomie, sans les appeler à la repentance.
Mgr Aquila a publié mercredi dans Catholic World Report une réponse puissante au cardinal de gauche de San Diego, dans laquelle il décrit en détail son retour au catholicisme lorsqu’il était jeune et s’en prend aux évêques qui ne prêchent pas « la radicalité de l’Évangile ».
« La réflexion du cardinal McElroy dépeint l’Église comme une institution qui nuit en raison de son incapacité à accueillir tout le monde dans une pleine participation à la vie de l’Église », a-t-il observé. « Selon Son Éminence, l’Église pratique une discrimination catégorique, mais Jésus lui-même n’a-t-il pas imposé à ses disciples des exigences qui les distinguaient de ceux qui ne répondaient pas à l’appel radical et coûteux de l’Évangile ? »
L’archevêque de Denver a pointé du doigt la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche dans l’Évangile de Marc, dans laquelle il « exige du jeune homme le choix radical de le suivre », mais lui permet de refuser. « En outre, Jésus définit ce qu’il en coûte de devenir disciple : renoncer à soi-même, et même à sa famille, au nom de l’Évangile (cf. Lc 9, 23-26 ; Mt 16, 24-25 ; Lc 14, 25-27) », a-t-il noté.
« Jésus n’édulcore jamais son enseignement, ni ne fait appel à la conscience ; il rend témoignage à la vérité », a-t-il souligné. L’appel du Seigneur est en effet « radical, il s’adresse à tous, mais n’est pas reçu par tous en raison de ce qu’il en coûte de devenir disciple ».
Ceux qui rejettent le Christ par le péché mortel et se séparent de Lui ne peuvent donc pas recevoir la Communion, a affirmé Mgr Aquila, réitérant l’enseignement catholique immuable.
Lire la suiteDes évêques, des prêtres et des universitaires corrigent la déclaration du pape François sur la Sainte Communion
Le pape François.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Quatre évêques, plusieurs prêtres et de nombreux érudits catholiques ont signé une déclaration reprochant au pape François une récente déclaration sur la réception de la Sainte Communion, selon laquelle « tout le monde est invité au souper des noces de l’Agneau (Ap 19,9). Pour être admis au festin, il suffit de porter l’habit de noces de la Foi qui vient de l’écoute de sa Parole ». Le pape a écrit ces mots dans sa lettre apostolique du 29 juin sur la liturgie, Desiderio desideravi, mais pour les signataires de cette nouvelle déclaration (voir le texte intégral ci-dessous), il a omis le « sujet essentiel de la repentance pour le péché afin de recevoir dignement l’Eucharistie ».
Par conséquent, les paroles papales sur le « vêtement de la Foi » comme seule exigence pour la réception de la Sainte Communion, « contredisent [...] la Foi de l’Église catholique », comme l’écrivent les auteurs. Ils expliquent :
L’Église catholique a toujours enseigné que pour recevoir dignement et sans péché la Sainte Eucharistie, les catholiques doivent recevoir l’absolution sacramentelle, si possible, pour tous les péchés mortels qu’ils ont pu commettre et obéir à toutes les autres lois de l’Église concernant la réception de l’Eucharistie (comme, par exemple, les lois concernant le jeûne avant la réception de l’Eucharistie).
Si une confession sacramentelle n’est pas possible, mais la réception de la Sainte Communion urgente (comme pour un prêtre célébrant la Messe), le pénitent doit avoir une contrition parfaite de ses péchés mortels et le Sacrement de Pénitence doit être recherché dès que possible après la Communion. En citant abondamment les documents du Concile de Trente, les signataires indiquent également clairement que de les enseignements tels que présentés dans le document du pape François, ont déjà été condamnés comme hérésie. « L’affirmation, écrivent-ils, selon laquelle la Foi est la seule exigence pour une réception digne de la Sainte Eucharistie a été condamnée par le Concile de Trente comme une hérésie. »
Ce faux enseignement pourrait devenir plus important maintenant, en ce moment historique. Pas plus tard qu’en mai, un évêque américain — Mgr Salvatore Cordileone — a publiquement interdit à Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, de recevoir la sainte Communion parce qu’elle défie l’enseignement de l’Église contre l’avortement. « Un législateur catholique, a-t-il écrit, qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. »
Il semble presque que le document du pape François de juin 2022 soit une réponse à cette décision diocésaine, affirmant désormais que la Foi seule est suffisante pour recevoir la Sainte Communion.
Lire la suiteNancy Pelosi défie l’interdiction de Mgr Cordileone de communier
Nancy Pelosi.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Dans une lettre récente, l’archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, a interdit à Nancy Pelosi de recevoir la communion en raison de son appui ouvert envers l’avortement.
Selon le Journal de Québec l’évêque a écrit « Vous ne devez pas vous présenter pour [recevoir] la Sainte Communion et, si cela devait arriver, vous ne devrez pas être admise pour la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre défense de la légitimité de l’avortement, et que vous vous confessiez et receviez l’absolution pour ce grave péché. »
Encore une fois, l’incompatibilité de l’avortement avec la foi catholique fait surface.
Une article de FSSPX.NEWS sur la nouvelle souligne que plusieurs évêques américains dont Mgr Donald Hying de Madison, Mgr Samuel Aquila de Denver, Mgr Joseph Strickland de Tyler, Mgr James Conley de Lincoln, et Mgr Robert Vasa de Santa Rosa ont soutenu Mgr Cordileone dans sa décision.
Affrontant l’interdiction, la Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis aurait quand même reçu la communion dimanche à l’église Holy Trinity à Georgetown selon Religion News Service.
Tout en maintenant une position ferme en faveur de l’avortement, et, dans un temps plus récent face au possible renversement de Roe v. Wade, un appui pour « codifier la décision Roe dans la loi fédérale. (Les Actualités) », Nancy Pelosi se dit catholique.
En 2015 elle avait affirmé à un journaliste, « Je suis une fervente catholique pratiquante. Une mère de cinq enfants. » ajoutant que « ce n’est pas notre affaire de savoir comment les autres choisissent la taille et le moment de leur famille. » Ce n’est pas notre affaire de prendre les décisions personnelles des autres, mais ce n’est certainement pas non plus notre affaire d’enlever la vie donnée par Dieu à des millions d’enfants à naître sous prétexte de « planification familiale. »
La religion catholique est simplement incompatible avec l’injustice de l’avortement, tout comme la loi naturelle l’est, et ce, en dépit de tout désaccord provenant de Nancy Pelosi...
L’archevêque de San Francisco interdit à Nancy Pelosi, favorable à l’avortement, de communier
Nancy Pelosi.
Par Claire Chretien — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
20 mai 2022, San Francisco (LifeSiteNews) — Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, a demandé à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, une démocrate ouvertement pro-avortement, de ne pas se présenter à la communion dans son diocèse.
« Vous ne devez pas vous présenter à la Sainte Communion et, si vous le faites, vous ne devez pas être admise à la Sainte Communion, jusqu’à ce que vous répudiiez publiquement votre plaidoyer pour la légitimité de l’avortement et que vous vous confessiez et receviez l’absolution de ce grave péché dans le sacrement de la pénitence », a écrit Mgr Cordileone à Pelosi dans une « notification » remise hier et publiée aujourd’hui (voir PDF ICI). Au moment de publier, la page internet sur laquelle l’archidiocèse de San Francisco a publié la lettre affichait un message d’erreur.
L’Église catholique enseigne que l’Eucharistie est littéralement le corps, le sang, l’âme et la divinité de Jésus-Christ. L’Église enseigne qu’aucun catholique ayant commis un péché mortel ne doit se présenter à la Sainte Communion avant de s’être confessé de ce péché dans le sacrement de la Confession.
Le Canon 915 du Code de droit canonique de l’Église stipule que « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion ».
« Un législateur catholique qui soutient l’avortement provoqué, après avoir connu l’enseignement de l’Église, commet un péché manifestement grave qui est une cause de scandale très sérieux pour les autres. Par conséquent, le droit universel de l’Église prévoit que de telles personnes “ne doivent pas être admises à la sainte communion” (Code de droit canonique, canon 915) », écrit Mgr Cordileone.
Lire la suiteUn évêque du Nebraska dirige une procession eucharistique et un chemin de croix devant un centre d’avortement
Procession eucharistique menée par Mgr Conley devant un avortoir de Planned Parenthood à Lincoln en avril 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ringer/LifeSiteNews
19 avril 2022, Lincoln, Nebraska (LifeSiteNews) — Quelques jours avant Pâques, Mgr James Conley, évêque catholique de Lincoln, a une fois de plus dirigé les prières et les processions publiques des catholiques et des pro-vie devant le centre Planned Parenthood de Lincoln.
Pour la quatrième année, Mgr Conley a conduit les catholiques de son diocèse en une procession eucharistique autour de l’établissement Planned Parenthood de Lincoln, au Nebraska. Des centaines de catholiques, jeunes et moins jeunes, se sont joints à l’évêque, les paroisses du diocèse étant encouragées à participer à la procession.
Les écoles catholiques ont également été encouragées à permettre aux enfants de quitter les classes pour se joindre à la procession. Un certain nombre de séminaristes et de membres du clergé du diocèse étaient également présents.
Comme on pouvait le lire dans un bulletin paroissial : « Procession eucharistique autour de Planned Parenthood le mardi 12 avril à 14 heures. Mgr Conley dirigera la procession. Les mardis sont des jours d’avortement à Lincoln. Veuillez vous joindre à votre évêque en cette semaine sainte pour prier pour la conversion des cœurs et la fermeture de Planned Parenthood. »
Lire la suiteLe démocrate « catholique » Dick Durbin se plaint de s’être vu refuser la communion à cause de son soutien à l’avortement
Dick Durbin.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Le sénateur américain démocrate de l’Illinois, Dick Durbin, qui s’identifie comme catholique, s’est plaint dans une entrevue publiée lundi qu’il est « compliqué » de se voir refuser la communion en raison de son soutien à l’avortement à la demande.
« Ce n’est pas agréable comme expérience », a-t-il déclaré à Jim McDermott, d’America Magazine. M. Durbin s’est vu interdire de recevoir la communion dans son diocèse de Springfield depuis 2004. « J’ai trouvé un autre lieu catholique, l’archidiocèse de Chicago, et une église où ils étaient prêts à me laisser entrer et ont permis à ma femme de venir me rejoindre. C’est donc devenu mon nouveau foyer de foi ».
« Mais maintenant, cela s’est compliqué à nouveau », a-t-il poursuivi, avec le vote en juin de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) pour rédiger un document que les pro-vie espèrent et que les pro-avortement craignent de voir aboutir à une politique de refus de la Communion aux politiciens complices de l’avortement légal. M. Durbin a déclaré qu’on lui avait conseillé d’attendre un « dernier mot sur le sujet » du pape François.
« Mais c’est inconfortable », a-t-il dit. « Je suis prudent lorsque je me rends dans une église où je ne suis jamais allé auparavant, pour quelque occasion que ce soit. Vous ne savez pas vraiment quel genre de réaction vous allez avoir de la part du clergé local. Et il se peut que ce ne soit pas seulement le prêtre, mais aussi les membres de la congrégation. Il m’est arrivé qu’ils écrivent des lettres et se présentent pour protester, etc. Je ne veux pas être l’objet de cela plus que nécessaire. Alors je garde un profil bas. »
M. Durbin a poursuivi en affirmant que la foi catholique « fait partie de ma vie » et que « beaucoup de choses que j’ai apprises de ma foi au fil des ans sont devenues une partie de mon système de valeurs ». Pourtant, tout au long de sa carrière, il a accumulé un nombre impressionnant de votes en faveur de l’avortement, selon les groupes pro-vie et pro-avortement.
Lire la suiteUne lettre du cardinal Burke sur les responsables politiques, l’avortement et l’accès à la communion
Cardinal Raymond Leo Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Le cardinal Burke, qui continue de se remettre de problèmes de santé qui lui ont failli lui coûter la vie, m’a priée de traduire sa lettre sur la question de l’application du can. 915 aux responsables politiques catholiques favorables à l’avortement lorsque ceux-ci prétendent recevoir la sainte communion. Elle a été publiée ce matin en plusieurs langues sur le site du cardinal Burke, et c’est avec son aimable autorisation que je la reproduis ici.
Cette lettre est remarquable à plus d’un titre. Par la vigueur et la clarté du propos, d’abord. Mais on est aussi frappé par la confirmation, par le cardinal Burke, du fait que la lettre envoyée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (dont le cardinal Ratzinger était alors le préfet) aux évêques américains à ce sujet en 2004 ne fut alors pas transmise à lui-même et à nombre de ses confrères.
Enfin, ce texte marque en quelque sorte le retour public du cardinal Burke aux affaires de l’Eglise. N’écrivait-il pas dans sa dernière lettre à ceux qui continuent de prier pour lui : « Notre Seigneur a préservé ma vie en vue d’une œuvre qu’Il veut me voir réaliser, avec l’aide de Sa grâce, pour Son amour et celui de Son Corps Mystique, l’Eglise » ?
Alors que le pape François doit recevoir ce vendredi 29 octobre le président américain pro-avortement Joe Biden — lui qui continue de s’approcher de la table de communion alors que son administration a demandé à la Cour suprême de bloquer une loi de quasi-interdiction de l’avortement au Texas — ces réflexions du cardinal Burke prennent un poids encore plus significatif.
On peut lire le texte original du cardinal Burke et accéder à ses différentes traductions ici. — J.S.
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Lettre du cardinal Burke sur le canon 915
28 octobre 2021
Fête des saints Simon et Jude, apôtres
Loué soit Jésus-Christ !
Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,
Ces derniers mois, ma prière aux intentions de l’Eglise aux Etats-Unis d’Amérique s’est faite plus intense. Lors de leur prochaine réunion en novembre, les évêques des États-Unis examineront l’application du canon 915 du Code de droit canonique : « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion. » (1) Leurs délibérations porteront, en particulier, sur la situation gravement scandaleuse et durable des responsables politiques catholiques qui persistent à soutenir et à promouvoir des programmes, des politiques et des lois gravement contraires aux préceptes les plus fondamentaux de la loi morale, alors même qu’ils prétendent être de fervents catholiques, notamment en se présentant pour recevoir la sainte communion. En priant pour les évêques et pour ma patrie, les États-Unis d’Amérique, j’ai pensé de plus en plus à l’expérience vécue par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis il y a plus de 17 ans, lors de leur réunion d’été à Denver en juin 2004, où cette même question fut abordée. C’est une expérience que je vécus intensément.
Lire la suiteLe diocèse de Saint John au Nouveau-Brunswick continuera à recevoir les fidèles non vaccinés au covid, contrairement aux autres diocèses
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
J’avais écrit au début de la semaine un article rapportant la décision des diocèses d’Edmundston et de Moncton au Nouveau-Brunswick de refuser l’accès à la messe à ceux n’ayant pas reçu deux doses de vaccin covid... Je rapportais également le communiqué du diocèse de Saint John, ne précisant pas si le diocèse se proposait à accueillir ou à rejeter les non-vaccinés à la messe, son communiqué n’étant pas clair sur ce point précis, mais rassurant les fidèles qu’ils auront toujours accès aux sacrements. Ce matin j’ai lu quelques précisions là dessus.
Le diocèse de Saint John, contrairement aux autres diocèses, continuera d’accueillir les fidèles non vaccinés au covid, déclarant que le gouvernement néo-brunswickois ne nommait pas spécifiquement les cérémonies religieuses (pourtant si, les mariages et funérailles, à moins qu’il ne s’agisse des banquets, repas ou autres sortes de réunions suivant la cérémonie proprement dite) dans son décret ordonnant la vaccination obligatoire pour certains rassemblements intérieurs, et que le diocèse ne peut priver les fidèles de la messe et des sacrements ! Selon CNA :
« Personne ne se verra refuser l’accès à la messe, ni à aucun autre sacrement », a déclaré à CNA Natasha Mazerolle, directrice des communications du diocèse de Saint John, le 22 septembre ... « [Le diocèse] reconnaît que les fidèles ne doivent pas être exclus des sacrements pour quelque raison que ce soit, et que l’Eucharistie est la source et le sommet de notre foi ... » Mme Mazerolle a déclaré que « les cérémonies (y compris la messe catholique) ne sont pas directement mentionnées dans le règlement gouvernemental. » Elle a ajouté que « le droit d’un individu à pratiquer sa religion est protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. »
Mais alors, les autres diocèses pourraient aussi recevoir les fidèles non vaccinés... Ce qui me donne à penser qu’ils se font plus César que César.
Ensemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Allocution de l’Abbé J.-Réal Bleau lors de l’épluchette de blé d’Inde à Campagne Québec-Vie, le 15 août 2021 — Photo (modifiée) : Flickr
Ensemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Car nous, citoyens catholiques du Québec et du Canada, devons faire face à une véritable guerre, non seulement contre nos droits humains fondamentaux, protecteurs de notre liberté personnelle et sociale, mais par-dessus tout contre les valeurs chrétiennes qui ont bâti notre pays. La dictature sanitaire que nous subissons, se couvrant du devoir de justice et même de charité, qu’ont tous les citoyens de coopérer à la santé publique, devient de plus en plus insupportable. Car le simple bon sens est de plus en plus outragé par les mensonges de ceux qui sont parvenus à constituer un gouvernement mondial. Le but ultime de ce gouvernement mondial est d’établir un « nouvel ordre mondial » devant se substituer à l’ancien ordre, principalement inspiré du christianisme. La vraie guerre à laquelle nous devons faire face vise avant tout notre foi en Dieu, en Notre-Seigneur Jésus-Christ et en l’Église qu’Il a fondée comme unique société surnaturelle du salut pour tous les hommes. La guerre qui est faite actuellement à l’Église catholique, dont le but est de rassembler l’humanité entière dans la même foi en Jésus-Christ pour le salut du monde, est, en fait menée depuis les origines par l’Adversaire du divin Sauveur : Satan.
Regardant l’évolution de l’histoire humaine jusqu’à son époque, saint Augustin dira : « L’amour a fondé deux Cités : l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi a fondé la Cité de Dieu. Et l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu a fondé la Cité de Satan ». Il s’agit de deux royaumes, dont les principes sont radicalement opposés et ne pourront jamais se réconcilier. Les principes fondamentaux de la Cité de Dieu sont les commandements de Dieu, confirmés et perfectionnés par les préceptes du saint Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Les principes de la Cité de Satan sont l’orgueil et la désobéissance à l’autorité de Dieu, que le diable inspire toujours et souvent par des tentations très subtiles, en les dissimulant dans toutes sortes de mensonges qu’il est habile à décorer du prestige de la science. Car, Satan, qui en est le Père, ne remporte toutes ses victoires que par le mensonge. C’est par le grand mensonge qui a entraîné le péché de nos premiers parents qu’a commencé effectivement son règne sur la terre.
Ce règne de Satan, introduit dans le monde par le péché originel, aurait finalement conquis l’univers et aurait été sans remède, si dès le début de l’histoire humaine, Dieu n’avait pas fait la promesse, qu’Il a réalisée, d’un Rédempteur, et prononcé cette sentence définitive de condamnation contre celui qui est l’ennemi et de Dieu et de la nature humaine ; « Alors Dieu dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu… Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu le mordras au talon” ». Même s’il est prédit par Dieu que Satan mordra au talon la descendance de la femme, c’est-à-dire le Christ né de la Vierge Marie — le Christ et les membres de son Corps — il n’en est pas moins certain que Celui-ci lui écrasera à jamais la tête, remportant sur lui une victoire complète. Cette victoire finale du Christ sur Satan, est affirmée plusieurs fois dans l’Apocalypse, à partir du chapitre 12, décrivant l’intervention de l’Archange saint Michel, débarrassant le ciel de la présence arrogante du Dragon et de ses anges. Au verset 7 et suivants de ce chapitre 12, il est écrit : « Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta avec ses Anges mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l’énorme Dragon, l’Antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui. Et j’entendis une voix clamer dans le ciel : “Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu et la domination à son Christ, puisqu’on a jeté bas l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Mais eux l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole dont ils ont témoigné, car ils ont méprisé leur vie jusqu’à mourir. Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants. Mais gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés” » (Ap. 2, 7-12).
L’Apocalypse de saint Jean nous révèle le sens de l’histoire. Depuis que l’Archange saint Michel a triomphé de Satan et de ses Anges, en les jetant en bas du ciel, la lutte de milliards de démons, sous la conduite de leur chef, le prince des ténèbres, est engagée contre la terre et la mer, c’est-à-dire contre toute la création, contre tous les continents, tous les pays et tous les hommes en particulier. Et saint Jean, qui écrit après l’éclatante victoire du Christ sur son adversaire, après la glorieuse naissance de l’Église qui s’est faite dans la souffrance et l’effusion abondante du sang des martyrs (qui a coulé à flots dans tous les pays soumis à l’Empire romain), saint Jean voit l’avenir de l’Église, où la lutte satanique contre elle deviendra furieuse. Et il nous met en garde contre les assauts sournois et cruels de l’ennemi de Dieu, qui augmenteront à mesure que nous approcherons de la fin. C’est le sens de ces paroles : « gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés. » Mais, en même temps, tout le livre de l’Apocalypse est comme un grand cri de victoire proclamant la victoire éternelle de Jésus-Christ et de son Église sur toutes les forces du mal, à laquelle les croyants de tous les siècles sont appelés à participer. Nous sommes tous, par notre consécration à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, lors de notre Baptême, incorporés à Jésus-Christ, et par suite associés à jamais à notre divin Sauveur et participant déjà à sa victoire et à sa gloire, si nous lui restons fidèles jusqu’au bout, jusqu’à la fin de notre vie. L’Apocalypse a le sens de la plus forte consolation que nous puissions avoir dans l’épreuve. Les paroles divines de ce livre inspiré veulent nous encourager, nous fortifier, nous appeler à ne pas baisser les bras devant l’Ennemi de la vérité, de la justice et du véritable amour universel qui ne se trouve que dans le Christ-Jésus, notre divin Roi. Pourquoi ne pas perdre courage, pourquoi ne pas déserter notre sainte Église catholique romaine, qui est aujourd’hui attaquée en plein cœur, et qui peut nous sembler en passe de mourir ? Pourquoi rester fidèles à l’Église catholique que Notre Seigneur Jésus-Christ a fondée dans le sang de sa croix ? — Parce qu’elle seule dit toute la vérité dans son magistère authentique et qu’elle est associée pour toujours à la victoire du Christ sur Satan et ses serviteurs.
Lire la suiteMgr Cordileone à Pelosi: «Personne ne peut prétendre être catholique fervent et approuver le meurtre d’une vie innocente»
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, est en train de devenir l’une des principales voix pour la vie parmi les évêques catholiques d’Amérique.
La semaine dernière, il a réprimandé la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, pour avoir évoqué sa foi catholique tout en défendant les projets de son parti visant à forcer les contribuables à payer pour le meurtre de bébés à naître lors d’avortements, selon Catholic News Agency.
« Je le répète : personne ne peut prétendre être un fervent catholique et approuver le meurtre d’une vie humaine innocente, et encore moins demander au gouvernement de payer pour cela », a déclaré l’archevêque à CNA. Mgr Cordileone dirige le diocèse d’origine de Mme Pelosi.
« Créer un écran de fumée en faisant croire que de l’avortement est une question de santé et d’équité pour les femmes pauvres est le summum de l’hypocrisie. Qu’en est-il de la santé du bébé qui est tué ? Qu’en est-il de donner aux femmes pauvres un vrai choix, afin qu’elles soient soutenues dans le choix de la vie ? », a-t-il poursuivi.
Plus tôt jeudi, Mme Pelosi a insisté sur le fait qu’elle est une « fervente catholique » tout en défendant le projet des législateurs démocrates de se débarrasser de l’amendement Hyde. Cet amendement de longue date interdit le financement par les contribuables des avortements volontaires dans le cadre de Medicaid et d’autres programmes fédéraux.
Lorsqu’un journaliste d’EWTN a posé une question à ce sujet, Mme Pelosi a répondu en affirmant que les avortements financés par les contribuables sont « un problème de santé pour de nombreuses femmes en Amérique », rapporte Fox News. Elle a ensuite invoqué sa foi catholique pour défendre ses opinions radicales.
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