Pologne ― Un projet de loi citoyen contre la sexualisation des enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Le projet de loi d’initiative citoyenne, Stop Pedofilii (« Stop à la pédophilie ») qui a ramassé 265 000 signatures, sera examiné par une commission du Parlement polonais, selon le Visegrad Post :
Le projet de loi citoyen en question, intitulé Stop Pedofilii (« Stop à la pédophilie »), sera donc examiné en commission par la nouvelle Diète. Il a été lancé par l’organisation pro-vie Pro-Prawo do Życia (« Pro-Droit à la Vie »). Présenté par une partie de l’opposition comme interdisant l’éducation sexuelle à l’école, ce projet de loi prévoit en réalité d’interdire et punir toute action entreprise par des adultes en vue d’inciter les mineurs à avoir des relations sexuelles, ce qui inclut les ateliers d’éducation sexuelle conduits par des militants souvent liés aux milieux LGBT qui, avec l’accord de directeurs d’école naïfs ou idéologisés, viennent expliquer aux enfants, à l’insu des parents, que se masturber et regarder de la pornographie est quelque chose de tout à fait naturel et même de très sain, que les identités sexuelles et les sexualités sont fluctuantes et se valent toutes, qu’en cas de problème pour ceux qui choisiront l’hétérosexualité il y a l’avortement (même si l’avortement est interdit dans la majeure partie des cas en Pologne), et que tout ce qui compte est le consentement mutuel des participants à l’acte sexuel. En bref, il s’agit avec ce projet de loi de s’opposer à cette approche de l’éducation sexuelle proposée dans un document élaboré en 2010 en Allemagne par l’OMS […]
L’initiative citoyenne attribuée à tort au PiS par ses critiques et par certains médias n’interdit donc pas l’éducation sexuelle en tant que telle, contrairement à ce qu’a prétendu le député polonais et militant LGBT Robert Biedroń, chef du parti d’extrême gauche Wiosna, lors du débat au Parlement européen. En réalité, il stipule des peines de 2 à 3 ans de prison pour toute personne « qui promeut ou vante publiquement les comportements à caractère pédophile » ou « qui promeut ou vante publiquement les actes sexuels chez les mineurs ». Ces clauses visent aussi les personnes qui agiraient ainsi par le biais des médias ou en relation avec leur poste ou leur profession ou encore en relation avec une activité liée à l’éducation ou l’enseignement.
Mais rien n’est encore gagné, le PiS pourrait très bien faire échouer le projet de loi citoyen « Stop à la pédophilie », comme cela est arrivé en 2017 pour un autre projet de loi citoyen qui visait à interdire les avortements eugéniques.
Le gouverneur du Texas se penche sur le cas d’une mère qui veut faire « transiter » son enfant de 7 ans
Le gouverneur du Texas, Gregory Wayne Abbott.
Par Madeleine Jacob — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Dallas, Texas, 23 octobre 2019 (LifeSiteNews) — Le gouverneur du Texas a twitté le 23 octobre que l’État enquêtera sur le cas d’une mère qui tente de réaliser la « transition » de genre de son fils de sept ans contre la volonté du père.
Le 23 octobre au soir, le gouverneur républicain Greg Abbott a twitté que l’Office du procureur général du Texas et que le Département des Services de la famille et de la protection du Texas examineront l’affaire James Younger. [Le gouverneur a annoncé aujourd’hui que les deux offices ont commencé a examiné l’affaire.]
Anne Georgulas et Jeffrey Younger ont eu un différend complexe au sujet de la garde de leurs jumeaux, James et Jude. Le Dr Georgulas dit à James qu’il est une fille depuis l’âge de trois ans et sa pédiatre, le Dr Jennifer Pape, le classe comme une femme dans son dossier médical. Elle l’a inscrit au jardin d’enfants comme fille nommée « Luna ». Il utilise les toilettes des filles, et tous ces camarades de classe pensent qu’il est une fille.
Le Dr Georgulas, également pédiatre, veut soumettre James à des bloqueurs de puberté et à des hormones de l’autre sexe, tout en forçant légalement son père à le traiter comme une fille.
Il y eut un consensus de 11 des 12 jurés, le jury a décidé lundi de ne pas accorder à M. Younger le statut de seul tuteur de ses jumeaux. Ils ont voté en faveur du remplacement de la tutelle partagée par une tutelle unique, et que M. Younger ne devrait pas être le tuteur. Le jury s’est prononcé sur les requêtes de M. Younger qui demandait un procès devant jury. Le juge Kim Cooks se prononce [... aujourd’hui] sur les requêtes de Georgulas et sur les détails de la décision du jury, comme la garde et la pension alimentaire des enfants.
Le sénateur républicain Ted Cruz, du Texas, a qualifié l’affaire d’« horrible » et de « tragique ». Il a appelé son État à protéger James contre son utilisation « comme pion dans un programme politique de gauche ».
Lire la suiteLa décision du juge sur la « transition » d’un enfant de 7 ans remise au 24 octobre
Jeffrey Younger et ses jumeaux James et Jude.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Madeleine Jacob/LifeSiteNews
Le jugement du juge du Texas, Kim Cooks, sur l’affaire opposant le père et la « mère » de James, enfant de sept ans que sa « mère » voudrait appeler « Luna » et « transitionner » en fille, sera rendu au 24 octobre et non pas le 23 comme cela avait été annoncé précédemment. Le jury s’est déjà prononcé contre Jeffrey Younger, le père de l’enfant, qui s’oppose à cette maltraitance qu’est la castration chimique que représente la « transition » LifeSiteNews :
La décision du juge dans l’affaire Jeffrey Younger, le père qui tente de sauver son fils de sept ans, James, d’être « transitionner » en fille, a été reportée au 24 octobre.
Lundi, le juge Kim Cooks a dit dans la salle d’audience qu’elle lirait sa décision mercredi à 13 h 30 [CST]. L’affaire était inscrite au calendrier de la cour pour le 23 octobre.
Selon le greffier, la décision sera annoncée le 24. Elle a refusé de préciser l’heure.
Le jury se prononce contre un père qui essaie de sauver son enfant de 7 ans de la «transition»
Jeffrey Younger et son fils James.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : SaveJames.com
Encore un jugement en faveur de la « transition » d’un enfant, cette castration chimique (pouvant être suivie de mutilations) destinée à faire paraître comme étant de l’autre sexe. Extrait de LifeSiteNews :
À Dallas au Texas, un jury s'est prononcé contre Jeffrey Younger, un père qui essaie de protéger son fils de sept ans, James, de la castration chimique dans le cadre d’une « transition » de genre. Cela signifie que la mère de James, le Dr Anne Georgulas, sera en mesure de continuer à le « transitionner » en « Luna », et qu’elle a maintenant toute l’autorité nécessaire pour lui faire administrer des bloqueurs de puberté, et éventuellement des hormones du sexe opposé.
La décision du jury signifie probablement que M. Younger devra prétendre que James est une fille, malgré ses objections religieuses et morales, et qu’il sera également obligé de suivre un cours sur le transgenrisme.
Avec le consensus de 11 des 12 jurés, le jury a décidé de ne pas accorder à M. Younger le statut de tuteur unique pour ses deux fils jumeaux. Ils ont voté en faveur du remplacement de la tutelle partagée, mais ont déclaré que M. Younger ne devrait pas être cette personne. Le juge Kim Cooks lira sa décision sur la garde, la pension alimentaire pour les enfants et les autres demandes du Dr Georgulas à 13 h 30 CST mercredi.
M. Younger et le Dr Georgulas étaient en cour la semaine dernière, se disputant la garde de James et de son jumeau, Jude, ainsi que le droit de prendre des décisions à leur sujet. M. Younger soutient que son ex-femme fait « transitionner » James contre la volonté du garçon.
[...]
Le Dr Georgulas, qui a intenté l’action en justice, demandait que l’horaire de garde de M. Younger soit réduit et que soit imposée une surveillance de ses visites aux garçons. Mme Georgulas avait porté la demande de modification initiale devant le tribunal et n’avait pas demandé un procès devant jury. M. Younger, dans sa contre-requête, a demandé un procès devant jury. Et le jury s’est prononcé sur sa demande spécifique de tuteur unique et le juge s’est prononcé sur tous les autres aspects de la requête présentée par le Dr Georgulas.
Elle demandait aussi qu’on interdise à Jeff d’appeler son fils James — son prénom et son nom légal — et qu’on lui interdise d’amener James auprès de gens qui ne prétendent pas que James est une « fille ».
M. Younger demandait qu’on lui accorde le statut de tuteur unique des garçons, ce qui signifie qu’il aurait eu toute autorité sur les décisions médicales, psychologiques et autres au sujet de ses garçons.
Le jury a décidé que le tuteur unique devait être l’un des parents, mais que ce ne devait pas être M. Younger.
[…]
Le Dr Georgulas a témoigné aujourd’hui que James et Jude n’ont pas vraiment de lien biologique avec elle. Ils ont été créés par fécondation in vitro et le couple a utilisé une donneuse d’ovules.
Le Parti polonais Droit et justice veut condamner certaines formes d’«éducation sexuelle»
Jarosław Kaczyński, chef du Parti Droit et justice.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Sejm RP/Flickr/Wikimedia Commons
Un autre geste à mettre au crédit de ce parti qui a été réélu il y a peu avec une plus large majorité que précédemment. C’est plutôt le contraire qui se passe au Québec. Extrait de CNA :
Le parti au pouvoir au Parlement polonais a présenté un projet de loi qui pourrait condamner certaines formes d'éducation sexuelle dans les écoles.
Le Parti Droit et justice (PiS), qui a remporté la majorité lors des récentes élections du pays, soutient une loi « Halte à la pédophilie » au Sejm, la chambre basse du Parlement. La loi érigerait en infraction pénale la « promotion d'activités sexuelles chez les mineurs » en mettant cet acte parmi les autres crimes contre les mineurs.
Actuellement, les écoles polonaises n'offrent pas d'éducation sexuelle officielle mais, selon Reuters, elles sont chargées de dispenser des cours visant à aider les élèves à se « préparer à la vie familiale ». L'organisation et l'administration des cours diffèrent d'une autorité locale à l'autre.
La population et l'épiscopat, dont Mgr Ignacy Dec s'opposent à cette « éducation » pervertissante. Extrait de CNA :
Mgr Ignacy Dec, évêque de Swidnica, a récemment été cité dans un journal polonais exprimant son inquiétude au sujet des programmes d'éducation sexuelle.
« Il est inquiétant de voir que certaines autorités locales introduisent dans les maternelles et les écoles des programmes de sexualisation recommandés par l'Organisation mondiale de la santé. qui ne font que du mal aux enfants et aux jeunes », déclarait-il.
La loi doit être présentée au Sejm le 16 octobre et devrait être examinée par le Sénat dès vendredi.
Le projet de loi s'inscrit dans le cadre d'un vaste effort populaire visant à supprimer l'éducation sexuelle. Plus de 200 000 personnes ont participé aux Marches pour la Vie et la Famille dans 130 villes de Pologne en juin, pour protester contre l'éducation sexuelle appliquée dans les écoles.
Il était un « enfant transgenre » à l’âge de 3 ans et renommé comme fille à l’âge de 7 ans
Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
Liverpool, Angleterre, 24 septembre 2019 (LifeSiteNews) — Au milieu de la contagion du transgenrisme parmi les enfants, une mère du Royaume-Uni affirme maintenant fièrement que son enfant « est devenu le plus jeune enfant trans… à seulement trois ans. »
La mère du garçon, Jeneen Schofield, a déclaré que son jeune fils avait « senti » qu’il devait vivre comme une fille alors qu’il était encore tout petit.
À partir de l’âge de trois ans seulement, son fils aurait continué à faire le même vœu de Noël et d’anniversaire : « Je veux être une fille », selon The Mirror.
La mère du garçon parle maintenant de lui comme d’une fille, en utilisant le pronom « elle », tout comme The Mirror le fait. L’article raconte :
Et l’année passée, à l’âge de sept ans, son vœu s’est réalisé lorsque son nom a été officiellement changé, pour Luna. [Encore !*]
Elle a commencé à porter une jupe à l’école et a obtenu un nouveau passeport aussi, en tant que l’un des plus jeunes enfants transgenres de Grande-Bretagne.
Aujourd’hui, sa fière maman ouvre son cœur sur ces évènements bouleversants et défie ses détracteurs qui croient que sa décision de laisser Luna choisir son sexe était prématurée.
Jeneen, une travailleuse du NHS âgée de 37 ans, raconte le moment où Luna, maintenant âgée de huit ans, a été « libérée » et parle de son « processus de deuil » alors qu’elle laissait partir son petit garçon.
Elle dit : « Luna demandait quand elle pourrait être une fille peu temps après son troisième anniversaire. Je ne l’ai pas prise au sérieux, je pensais que c’était quelque chose de temporaire et lui ai dit d’arrêter cette niaiserie. »
« Mais elle n’arrêtait pas de demander. Ma famille a estimé qu’elle était trop jeune pour prendre la décision d’être une fille, mais je ne voulais pas lui dire comment se sentir et je savais que cela n’allait pas disparaître. »
*Commentaires d'Augustin Hamilton.
Lire la suiteDes milliers de décès liés aux drogues utilisées comme bloqueurs de puberté chez les enfants
Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Washington, D.C., 24 septembre 2019 (LifeSiteNews) ― Le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni enquête sur les produits, utilisés pour bloquer le développement sexuel normal chez les enfants et les adolescents afin de « faire la transition » vers le sexe opposé, produits qui, utilisés dans d'autres applications, sont associés à 6 000 décès.
Les produits en question sont utilisés pour abaisser les niveaux de testostérone et d'œstrogène, qui sont les éléments constitutifs du développement sexuel et de la fonction sexuelle.
L'utilisation de ces produits dans d'autres domaines de la médecine, pour combattre [certains] cancers […] par exemple, a été associée à de graves problèmes médicaux, y compris des cas de troubles du système nerveux et psychiatriques, d'insuffisance cardiaque, de convulsions, de douleurs articulaires, de détérioration osseuse et de dizaines d'autres effets indésirables.
La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a dressé la liste de plus de 41 000 effets indésirables entre 2004 et 2019 associés au leuprolide, qui comprend le Lupron et des produits similaires utilisés par les cliniques de genres. Près de 26 000 d'entre eux ont été classés parmi les « cas graves », dont plus de 6 000 décès.
La FDA a indiqué que parmi les jeunes de 3 à 17 ans qui avaient pris du Leuprolide pour diverses affections médicales, près de 1 500 effets indésirables ont été signalés, dont plus de 700 étaient « graves », et parmi ceux-ci, 11 ont entraîné la mort. Parmi les cas ayant entraîné des décès, le médicament était utilisé pour retarder la puberté, traiter les troubles de croissance, comme traitement médicamenteux et comme traitement antihormonal, entre autres choses.
Au Royaume-Uni, près de 1 200 enfants de moins de 15 ans ont été orientés vers le Gender Identity Development Service (GIDS, service de développement de l'identité de genre) en 2018. De ce nombre, 63 ont pris des médicaments puissants destinés à bloquer ou à interrompre leur développement sexuel normal.
Lire la suiteTafida, âgée de cinq ans, est autorisée à vivre
Tafida Raqueeb.
Par la Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : famille Raqeeb
Tafida Raqeeb, âgée de cinq ans, peut être emmenée en Italie pour y être soignée par ses parents, a déclaré un tribunal aujourd’hui.
Le SPUC a qualifié cette décision de « victoire pour la vie humaine et la justice ». Cette poignante affaire a été une bataille acharnée entre les parents de Tafida qui veulent emmener leur enfant très malade dans un hôpital en Italie, où les médecins continueront à assurer le support vital de l’enfant, et le Barts Health NHS Trust, qui prétend que le retrait du système de support vital est dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Déconsidérer la vie
Réagissant à cette nouvelle, le Dr Anthony McCarthy, directeur de la recherche du SPUC, a déclaré : « Nous sommes de tout cœur avec Tafida et ses parents, dont la fille a été autorisée à vivre. La décision de la cour envoie un message important aux médecins du Royal London Hospital, à savoir que leur vision de la vie de Tafida était erronée. Il a toujours été clair que la ventilation et le transfert de Tafida en Italie n’auraient pas été préjudiciables et que les coûts n’auraient pas été aux frais du NHS. »
Tafida, originaire de Newham, dans l’est de Londres, est tombée soudainement très malade en février de cette année, souffrant d’une forme rare de lésions cérébrales. Elle n’est pas mourante, elle est dans un état stable, et sa mère a constamment rapporté que sa fille fait de petits signes de progrès.
Droits parentaux
Les parents de Tafida, Shelina Begum et Mohammed Raqeeb, ont introduit un recours en révision judiciaire contre la décision du Barts Trust de ne pas l’autoriser à se rendre à l’hôpital pour enfants Gaslini de Gênes.
Le Dr McCarthy a déclaré : « Les parents de Tafida exerçaient leur droit de prendre des décisions concernant leur enfant. Si leur fille avait pu être gravement blessée ou mise en danger par le voyage en Italie ou par une ventilation continue [en fait, il serait juste de retirer la ventilation si celle-ci ne remplissait plus la fonction qu’elle est censée remplir], l’État aurait pu intervenir à juste titre. »
« Heureusement aujourd’hui, nous avons vu une résolution juste être prise. La demande raisonnable de M. et Mme Raqeeb de faire de leur mieux pour leur enfant a été acceptée, mais dans la perspective d’une nouvelle angoisse et d’une lutte pour protéger la vie de Tafida. Nous souhaitons à ces parents aimants et courageux tout le succès possible dans leurs soins pour leur enfant. »
Les avocats représentant Barts Health NHS Trust ont déclaré que les patrons d’hôpitaux envisageraient de faire appel de cette décision. Le Dr McCarthy a déclaré : « La décision de faire appel montre que des éléments de la profession médicale s’en tiennent à la voie sinistre sur laquelle les droits les plus fondamentaux des citoyens ont été à maintes reprises bafoués par des gens haut placés. »
[Si l'hôpital se pourvoie en appel, il y de forts risques que le tribunal devant lequel il plaidera sa cause mortifère l'écoute d'une oreille réceptive, comme cela est arrivé avec d'autres hôpitaux dans les cas de Charlie Gard et d'Alfie Evans.]
L’école à la maison n’est pas reconnue comme droit constitutionnel en Suisse
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : U.S. Air Force Airman 1rst Class Megan Ward/Public Domain Files
Et voilà l’emprise de l’État (nounou) sur les enfants reconnue par le Tribunal fédéral de Suisse, piétinant le droit des parents par rapport à l’éducation de leurs enfants. Extrait de Lematin.ch :
Les parents d’enfants en âge scolaire n’ont pas un droit constitutionnel à leur dispenser des cours privés à domicile. Le Tribunal fédéral rejette le recours d’une mère et reconnaît le droit des cantons de prévoir des règles très restrictives, voire des interdictions.
En 2017, une mère avait adressé aux autorités scolaires de Bâle-Ville une demande d’enseignement privé à domicile (« homeschooling ») pour son fils âgé de 8 ans. Sa requête a été rejetée, de même que son recours auprès du Tribunal administratif cantonal.
La mère a alors saisi le Tribunal fédéral. Elle estimait que la réglementation bâloise constituait une interdiction de fait et violait son droit constitutionnel au respect de la vie privée et familiale.
Le Tribunal fédéral a débouté la recourante dans un arrêt publié lundi. Il rappelle qu’à Bâle-Ville, l’enseignement privé à domicile est régi par la Constitution cantonale et la loi sur l’instruction publique.
Et la Constitution bâloise accorde la possibilité d’enseignement à domicile, notamment lorsque le requérant démontre que son enfant ne peut pas fréquenter l’école. Ici l’État s’arroge, comme au Québec, le droit de regard sur l’instruction (et sans doute aussi l’éducation, puisque les écoles s’ingèrent souvent dans ce domaine) de l’enfant.
Le Tribunal fédéral a également indiqué que la Cour européenne des droits de l’homme ne reconnaît pas le droit à l’enseignement à domicile.
Si les parents n’envoyaient pas l’enfant à l’école, que feraient les autorités pour que celui-ci aille à l’école, le leur arracher ? Cela serait une bien plus grande violence faite à l’enfant qu’un enseignement supposé inférieur.
Témoignage : J’ai perdu mon père le jour où il m’a dit qu’il voulait devenir une femme
Par Denise Shick — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
15 juillet 2019 (LifeSiteNews) — De nombreux médias normalisent le transgenrisme, mais qu’advient-il des enfants élevés dans une famille où un parent est en train « de transitionner » ? À quel point leur vie est-elle normale ?
Malheureusement, il arrive que ces enfants se fassent conseiller d’accepter la nouvelle identité de leur parent, ou de supporter stoïquement les circonstances inconfortables ravageant la vie de famille. Ils peuvent également devenir victimes d’intimidation, de la part de leurs pairs, d’autres membres de la famille ou d’adultes. Un garçon de 10 ans a été persécuté par ses camarades qui lui disait, « retourne chez toi, et porte une robe, comme le fait ton père. » Pendant qu’ils faisaient les courses, deux enfants de moins de sept ans furent grondés par leur père en transition : « Ne m’appelez pas papa. »
Des membres préoccupés de certaines familles m’ont également confié que ces enfants ressentaient honte et gêne à propos de leurs situations familiales. La pression exercée sur eux afin qu’ils acceptent et protègent le parent en transition peut générer la colère, la peur et l’anxiété, de même que la solitude et le sentiment d’abandon. Parfois, le chagrin prolongé et non résolu de ces enfants peut mener à la dépression, des troubles alimentaires ou à l’abus de substances. Le sentiment d’être différent ou de non-appartenance peut nuire à l’intimité ou la confiance dans des relations. Ils expriment souvent une confusion face à Dieu, la religion, l’amour et la sexualité.
En raison de la glorification culturelle du mouvement transgenre, plusieurs enfants sont aux prises avec une dysphorie du genre. La gauche voudrait nous faire croire que les enfants ayant une identité sexuelle croisée devraient se sentir habiletés dans leur confusion, bien que la science démontre que « pour un garçon de croire qu’il est une fille n’est pas signe de connaissance, mais de fantasme. Et d’après des recherches, entre 80 et 95 pour cent des cas de confusion quant à l’identité de genre chez des enfants prépubères seront résolus par eux-mêmes. » (1)
Si j’étais un enfant confus aujourd’hui et avais du mal à me sentir bien comme une fille, mon conseiller à l’école suggérerait que je suis transgenre et que je devrais embrasser ma masculinité. (2)
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