Trump fait du jour anniversaire de Roe c. Wade la Journée nationale de la sainteté de la vie humaine
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis, a fait du jour anniversaire de la décision de la Cour suprême Roe c. Wade, un 22 janvier où l’avortement devint un « droit » dans tous les États-Unis par décision judiciaire, la Journée nationale de la sainteté de la vie humaine.
Voici le discours intégral du président, rapporté par LifeSiteNews et traduit par mes soins en français :
Lire la suiteChaque personne — les personnes nées et à naître, les pauvres, les affligés, les handicapés, les infirmes et les personnes âgées — a une valeur inhérente. Bien que chaque voyage soit différent, aucune vie n’est sans valeur ou sans signification ; les droits de tous doivent être défendus. En cette Journée nationale de la sainteté de la vie humaine, notre nation réaffirme avec fierté et force son engagement à protéger le précieux don de la vie à tous les stades, de la conception à la mort naturelle.
Récemment, nous avons constaté une diminution* du nombre total et du taux d’avortements dans notre pays. Dans la période d’analyse la plus récente, 2007 à 2016, le nombre et les taux d’avortements ont diminué respectivement de 24 % et de 26 %. Le taux de grossesses chez les adolescentes — dont la grande majorité est non planifiée — a diminué presque continuellement au cours du dernier quart de siècle, donnant ainsi le plus faible taux d’avortements chez les adolescentes depuis la légalisation de l’avortement en 1973. Tous les Américains devraient se réjouir de cette baisse du nombre et du taux d’avortements, ce qui représente des vies sauvées. Mais il reste encore beaucoup à faire et, en tant que président, je continuerai à me battre pour protéger la vie des enfants à naître. J’ai signé une loi, dans le cadre du Congressional Review Act, qui permet aux États et aux autres bénéficiaires de subventions d’exclure de leur Titre X les organisations qui pratiquent des avortements. Mon administration a également publié des règlements afin de garantir une nette séparation entre les projets de planification familiale du programme Titre X et ceux qui pratiquent ou promeuvent l’avortement, ou qui y redirigent, comme méthode de planification familiale ; pour protéger les droits de conscience des travailleurs et des organisations de santé, y compris en ce qui concerne l’avortement ; et pour faire en sorte que le gouvernement fédéral ne force pas les employeurs s’y opposant, sur la base de croyances religieuses ou de convictions morales, à fournir une assurance pour les contraceptifs, dont ceux qu’ils croient provoquer des avortements précoces. En outre, j’ai demandé au Congrès d’agir afin d’interdire l’avortement tardif des bébés nés qui peuvent ressentir la douleur.
« L’eugénisme à l’œuvre sur les Français à naître »
Par François Py (Avenir de la Culture)
Suite aux débats houleux lors de l’adoption de la PMA à l’Assemblée nationale, Joachim Son-Forget, député des Français établis hors de France, s’interroge sur les conséquences de la naissance par PMA pour les enfants. Voici quelques extraits de sa tribune publiée dans Valeurs Actuelles, mais cela vaut la peine de lire l’intégralité.
« Je me suis demandé qui serait finalement la victime : l’enfant né de PMA et ses questions existentielles ou celui issu de la méthode habituelle et son incompréhension de ne pas bénéficier des dernières avancées biotechnologiques et de ne pas faire partie de l’humanité augmentée qui se sera un peu “libérée” du joug du hasard » ?
En effet, « Comme l’a avoué l’air de rien la ministre de la Santé pendant le débat, l’enfant né d’un don a une chance supplémentaire de ne pas être malade. Dans une surenchère mondiale où la PMA deviendrait la norme, cela deviendra d’abord le privilège des plus riches et des plus puissants, puis des classes moyennes supérieures voulant les imiter, puis les Gilets Jaunes du moment demanderont aussi à pouvoir avoir des enfants parfaits » !
« La petite loi française ne pourra rien faire pour s’opposer à de telles évolutions de la pratique, d’autant moins qu’elle aura mis le doigt dans l’engrenage, prise au piège des bons sentiments égalitaristes. Pendant que l’eugénisme sera à l’œuvre sur les Français à naître, on nous vantera toujours les bienfaits de la diversité », dénonce-t-il.
« La beauté de l’aléa existait encore avec la fécondation in vitro. Avec la PMA, fini. Le diagnostic préimplantatoire actuel n’est que l’avatar d’un eugénisme plus grave encore, qui au début du 20ème siècle, dans certains pays, faisait stériliser des handicapés mentaux...
Ainsi, demain la victime pourrait être l’enfant “naturel” regardé comme un être inférieur par les autres, et reprochant à ses parents de l’avoir fait naître avec un handicap dans la vie : celui de l’aléa, celui des tares qui n’auront pas été prévenues par ses parents », prévient le député.
« Voulons-nous réellement faire venir au monde des enfants qui naissent sans savoir d’où ils viennent ? Ceux qui veulent un enfant, parce que “j’y ai droit comme tout le monde”, ne savent pas ce qu’est la souffrance d’un enfant qui cherche à qui il ressemble », sentence-t-il si justement.
Il conclut par cette réflexion : « L’histoire de l’homme est de se demander d’où il vient, où et qui il est, et où il va. » […]
L’homme qui avait poignardé sa conjointe enceinte, tuant le bébé, retire sa déclaration de culpabilité

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Petr Kratochvil/PublicDomainPictures
Sofiane Ghazi a donc changé de position deux semaines après avoir plaidé coupable aux accusations de meurtre de son bébé proche de naître et de voies de faits graves sur sa conjointe, prétextant que ses avocats l’avaient mal conseillé et refusant de continuer le procès avec leur aide.
Le procès reprendra donc sur une nouvelle lancée pour déterminer, entre autres, si l’enfant à naître de 36 semaines de grossesse mourut quelques minutes après la naissance ou avant de naître, par césarienne. Car au Canada, d’après Radio-Canada :
En vertu de la loi, tant qu’il n’est pas né, l’enfant n’a pas de statut juridique. Par contre, si le bébé est mort après avoir vu le jour, il est considéré comme un être humain et des accusations de meurtre peuvent alors être portées.
Si cette loi illogique n’avait des applications sérieuses et même graves, on pourrait en rire comme d’un exemple affligeant et farfelu de la législation d’un royaume imaginaire.
D’après Radio-Canada, ce procès soulevait, donc soulèvera, des questions délicates :
Ce procès très médiatisé soulevait certaines considérations délicates sur le statut du fœtus [humain], puisqu’au Canada, si l’enfant se trouve encore dans le ventre de sa mère lors de sa mort, celui ou celle qui a provoqué sa mort ne peut être accusé du meurtre.
L’interruption du procès (ou plutôt abréviation) avait sans doute dû soulager les milieux de militantisme proavortement, qu’inquiète sans doute un possible regain d’intérêt pour cette affaire dont l’une des deux victimes, le bébé, était tout aussi vivant dans le ventre de sa mère que peu après en dehors. Car, quelle est la différence entre une « interruption de grossesse » (avortement) ou l’on empoisonne, écrase, démembre ou aspire l’enfant à naître, traitement dont il se tire rarement vivant hors du corps de sa mère, et des coups de fourchette à viande ? Les gens ordinaires peuvent comprendre ce genre de chose, et les partisans de l’avortement n’aiment pas que ceux-ci réalisent qu’on leur cache quelque chose.
Des vandales pro-avortement taguent une affiche pro-vie, rendant son message encore plus puissant

Par Pete Baklinski — traduction de Pierre et les loups — Photo : Vidal Martinez
6 septembre 2019 (LifeSiteNews) — Difficile de passer inaperçu. Les automobilistes roulant dans le nord de Chicago sur Ashland Avenue ont pu apercevoir un immense panneau d’affichage avec la photo d’un très beau bébé. Il a les yeux fermés. Il est enveloppé dans une chaude couverture en tricot. Une main avec de tout petits doigts repose sur la couverture grise tandis que son autre main touche son visage. Il a les cheveux blond clair.
Sur cette affiche sont écrits les mots suivants : « Un bébé est un bébé ! Qu’il soit déjà né ou pas encore né. »
Un texte plus petit dans un cœur rouge se lit comme suit : « Battement de cœur : 18 jours à compter du moment de la conception. »
Tout est si beau et vrai.

Un médecin licencié pour avoir dit « le fœtus est un être humain »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’homme moderne a prétendu se baser sur la science pour rejeter la religion, maintenant, alors que la science lui présente une idée qui lui déplaît, il la rejette également pour suivre ses sentiments et ses envies. La science lui dit-elle que le produit de la fécondation humaine est humain, il refuse d’en entendre davantage. C’est pourquoi un médecin se fait poursuivre par son ordre pour avoir énoncé une simple vérité. Les pro-vie pourront dire « Nous serons de ceux qui auront vu et qui pourtant auront cru » (G. K. Chesterton dans Hérétique). Extraits de la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) :
Un médecin sud-africain fait face à des accusations de conduite non professionnelle après avoir expliqué à une femme des faits scientifiques sur l’enfant à naître.
Selon Sowetan Live, Jacques de Vos aurait dit à une patiente que « le fœtus est un être humain » et que l’avortement le tue. Peu après que M. de Vos [à ne pas confondre avec Jacques Devos] eût exposé ces faits scientifiques, son emploi prit fin et il lui fut interdit d’exercer la médecine.
M. De Vos fait maintenant face à quatre accusations de conduite non professionnelle portées contre lui par le Health Professions Council of South Africa dans le cadre d’une enquête qui a débuté cette semaine. Selon l’article, de Vos aurait « violé » l’autonomie de la patiente « avec ses propos antiavortement ».
Le directeur de la recherche et de l’éducation de SPUC confirme l’opinion du Dr de Vos :
Le Dr McCarthy a dit : « D’un point de vue scientifique, la question de savoir quand une nouvelle vie humaine commence est relativement peu controversée. La vie humaine commence à la fécondation comme unique cellule. La conception marque le passage des cellules produites par le père et la mère à une cellule au génome humain complet qui constitue un nouvel être humain. »
Il a continué : « La vie à naître in utero est sans aucun doute humaine, et les preuves en sont écrasantes. Comme les parents sont humains — appartenant à l’espèce Homo sapiens — et que l’embryon est orienté vers la croissance à leur image, le nouvel être vivant est aussi humain. Cette nouvelle vie est évidemment à la fois très jeune et très petite, mais elle n’en est pas moins humaine que nous le sommes maintenant. »
« D’un point de vue scientifique et médical, les faits exposés par Jacques de Vos sont indubitablement vrais. »
Un bébé à naître sauvé grâce à une transfusion sanguine «extraordinaire» in utero
Par La Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie
Une intervention médicale remarquable a donné de la joie à une famille et de la vie à leur petit garçon qui était menacé par une maladie rare dès le ventre de sa mère.
Bébé Edward, aussi connu sous le nom de Teddy, souffrait d’anémie. En réponse, le docteur Amarnath Bhide a utilisé une sonde à ultrasons pour insérer une aiguille à travers l’utérus et dans le cordon ombilical, dans lequel celui-ci a administré à Teddy du sang donné.
Teddy a bénéficié de cinq transfusions sanguines avant sa naissance, ce sont quelques-unes des plus précoces interventions in utero à avoir été effectuées.
Michael Robinson, directeur des communications de SPUC Scotland, a qualifié ces interventions d’« extraordinaires ».
Sauver des vies grâce à la chirurgie in utero
Bien que l’intervention qui a sauvé la vie du bébé à naître Teddy soit effectivement « extraordinaire », l’option de l’opération in utero, qui peut sauver et améliorer l’espérance de vie des enfants à naître, devient une perspective beaucoup plus positive.
Actuellement, les opérations in utero permettent de traiter un certain nombre de pathologies fœtales, notamment le spina bifida, les tumeurs fœtales, la paralysie cérébrale, les problèmes cardiaques fœtaux et l’hyperthyroïdie.
Lire la suiteLettre ouverte : En mémoire de la courte vie de l’enfant porté par Chantal Daigle

Lettre ouverte de Solange Viau, d’abord adressée au journal Le Devoir puis à Radio-Canada, que ceux-ci n’ont pas publiée. — Photo : PxHere
C’est avec intérêt et beaucoup de tristesse que j’ai écouté l’émission « Tout le monde en parlait » présentée sur les ondes de Radio-Canada le 16 juillet dernier, et que j’ai lu les textes parus dans le journal Le Devoir qui rappelaient et commentaient les événements entourant l’avortement de Chantal Daigle. Je me demande comment est-ce possible que tant de gens aient manifesté (et manifestent) si peu d’intérêt et de compassion envers l’enfant que portait Chantal Daigle? En particulier, j’ai vraiment trouvé pitoyable le récit de la sage-femme qui avait accompagné Mme Daigle pour son avortement à Boston. Elle parlait avec beaucoup d’enthousiasme tout au long de son témoignage. Une sage-femme n’a-t-elle pas pour mission d’aider les femmes à accoucher de l’enfant qu’elle porte et de prodiguer tous les soins nécessaires afin d’assurer la survie de la mère et de l’enfant ? Comment peut-on manifester tant de joie à avoir participé à la mort douloureuse et violente d’un enfant innocent de 22 semaines dans le ventre de sa propre mère, l’endroit où il devrait pourtant être le plus en sécurité ?
Bien des femmes réclament le choix de faire ce qu’elles veulent avec leurs corps mais les enfants à naître qui n’ont pas choisi d’être là, aimeraient sûrement qu’on leur demande aussi ce qu’ils pensent de ce qu’on veut faire avec leurs corps.
À coup sûr, si toutes les personnes pro-choix impliquées dans cette cause et qui ont milité pour la mort de cet enfant s’étaient retrouvées comme enfant dans le ventre de Mme Daigle, elles seraient toutes devenues instantanément pro-vie. En effet, tout être vivant placé devant une menace pour sa survie va fuir ou se battre. Aucune de ces personnes n’aurait accepté de mourir de manière aussi injuste et violente. Radio-Canada n’aurait jamais présenté la procédure qui a servi à tuer l’enfant de Chantal Daigle car cela aurait été insupportable à regarder. Les enfants avortés subissent une véritable torture avant de mourir et cela sans aucune anesthésie. On est bien loin du « mourir dans la dignité ». On peut aussi se demander si les décisions des juges impliqués dans cette affaire auraient été les mêmes si on leur avait décrit comment cet enfant est mort et si on leur avait montré les images de son petit corps ensanglanté, jeté dans une poubelle comme une ordure. Personne pour pleurer sa dépouille et le souvenir de sa courte vie.
Quand on a reçu le don de la vie, comment peut-on militer pour que d’autres en soient privés ? Ne pas faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas que l’on eût pu faire sur nous dans le ventre de notre mère. Voilà ce qui devrait guider les cœurs et les actions des membres de notre société. Il y a plusieurs moyens d’aider les femmes enceintes en difficultés et n’oublions pas qu’il y a une liste d’attente de plus de cinq ans pour adopter un bébé au Québec. « Je veux naître et grandir » voilà ce que désirent tous les enfants dans le ventre de leurs mamans, l’endroit où ils devraient être le plus en sécurité.
Solange Viau
11 août 2019
Témoignage : Les médecins me mettaient de la pression pour que j’avorte. Ils ne m’écoutaient pas quand je disais « non »

Par une femme anonyme — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Note de l’éditeur: Cette histoire est celle d’une jeune femme qui souhaite rester anonyme. Elle voudrait témoigner de son expérience au sujet des pressions reçues de la part du corps médical visant à la pousser à se faire avorter. Elle espère que son témoignage sera utile à d’autres personnes pour qu’elles se préparent mieux et aient le courage d’affirmer leurs valeurs en cas de choix difficiles à faire.
Le 3 juillet 2019 (LifeSiteNews) — A 25 ans, ma vie était parfaite. Je venais de me marier avec mon amour d’enfance et nous attendions notre premier enfant. Aussitôt après avoir eu confirmation de la grossesse, une suite de tests, d’examens et visites médicales s’en sont suivis, tout ce qu’il y a de plus normal.
Tôt dans la grossesse, on m’a demandé d’accepter de procéder à des tests complémentaires. Je n’avais pas vraiment tout compris et n’ai pas posé plus de questions. J’ai simplement compris que cela serait peu invasif et qu’il était question de détecter des anomalies. Peu avant la vingtième semaine de grossesse, j’ai reçu un appel à 17h30. Les tests indiquaient un risque de trisomie 21 pour mon enfant. J’avais rendez-vous pour le lendemain matin à 8h30 avec un généticien pour en savoir plus.
Mon mari et moi-même nous sommes rendus au rendez-vous où nous avons appris que suite aux tests, notre bébé avait 1 chance sur 200 de naître avec la trisomie 21. Une amniocentèse pourrait nous le confirmer de façon certaine mais nous devions nous décider immédiatement et aller faire l’examen aussitôt à l’étage inférieur. Ce test apportait un risque de 1 pour 100 de fausse couche. Nous n’avions pas de délai de réflexion ni le temps de parler à nos parents et n’avons même pas pensé à appeler notre aumônier.
Nous étions tous les deux prêts pour élever un enfant aux besoins spéciaux mais nous étions aussi jeunes et effrayés. Nous avions peur que notre enfant arrive au monde avec plus de problèmes et aussi peur de s’engager pour 20 semaines de plus sans connaître l’issue exacte de la situation. Nous avons accepté de faire le test, sommes descendus et l’avons fait.
Lire la suiteLe jugement Tremblay c. Daigle qui a ôté tous droits légaux au père et à l’enfant à naître

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Monam/Pixabay — Mise à jour 30 juillet 2019
Voici maintenant trente ans que le jugement Tremblay contre Daigle, rendu par la Cour suprême du Canada le 8 août 1989, a déclaré que l’enfant à naître et le père de celui-ci n’avaient pas de droit par rapport à sa vie.
L’affaire se déroule sous les funestes auspices du jugement R. c. Morgentaler, rendu le 28 janvier 1988 par la Cour suprême qui dépénalisa alors l’avortement faisant du coup un vide juridique, bien qu’en 1988 le statut de cette pratique fût très laxiste suite à l’adoption de la loi omnibus C-195 du Parti libéral, le 14 mai 1969, qui avait permis l’avortement notamment pour des raisons médicales, ce qui pouvait très bien comprendre celles de « santé » mentale ou économique, laissant se perpétrer impunément 11 152 avortements en 1970.
Les deux protagonistes principaux du jugement de 1989 sont Jean-Guy Tremblay, homme dépeint comme violent et qui « tentait d’empêcher son ex-conjointe » d’avorter, et Chantal Daigle, celle qui voulait se faire avorter. Il y a bien sûr un troisième personnage à qui devrait en fait revenir la place principale, bien que celle-ci revint plutôt à Chantal Daigle dans les médias, l’enfant à naître qui représentait tous ses semblables dont la vie pouvait dépendre de cette cour inique.
L’histoire qui a mené à cette décision insensée du 8 août 1989 a été bruyamment commentée par les médias à l’époque, car d’après Le Devoir :
« L’histoire du couple qui retient l’attention des Québécois pendant l’été 1989 est à l’image des événements qui suivront : rapide et intense. La Presse, Le Devoir et Le Journal de Montréal accordent au total 52 premières pages aux événements rattachés à l’affaire Daigle contre Tremblay entre le 7 juillet et le 17 août », écrit l’historienne Marilyne Caouette dans son mémoire de maîtrise intitulé L’affaire Daigle contre Tremblay : l’avortement comme débat de société à la fin des années 1980.
Deux cours du Québec avaient tranché en faveur du père et de l’enfant à naître, avant que l’affaire ne se rendît jusqu’à la Cour suprême du Canada, d’après un second article du journal Le Devoir :
Après qu’une injonction interdisant à la femme de 21 ans de mettre fin à sa grossesse fut confirmée le 17 juillet 1989 par la Cour supérieure du Québec puis maintenue par la Cour d’appel du Québec, la cause grimpa en un temps record à la Cour suprême du Canada.
Je ferais remarquer au passage l’importance de l’emploi des expressions et des mots ici ; par exemple, un avortement est plutôt l’acte de tuer un enfant à naître que celui de « mettre fin à sa grossesse ».
Lire la suiteLa nouvelle stratégie des enfants à naître dans l’État de New York, où l’on n’exécute pas les tueurs

Fable par The Babylone Bee — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JESHOOTS-com/Pixabay
New York — Selon un nouveau reportage, les enfants à naître de l’État de New York ont adopté une nouvelle stratégie pour rester en vie malgré les nouvelles lois barbares de l’État sur l’avortement : s’identifier comme criminels reconnus afin de ne pas être éligibles à la peine capitale en vertu de la Constitution de l’État.
Depuis que la peine capitale a été interdite dans l’État, mais que l’avortement y est légal quand et comme vous le voulez, les bébés à naître ont rapidement formulé la stratégie de survie consistant à s’identifier comme meurtriers, violeurs et fous génocidaires.
« Je m’identifie maintenant comme tueur en série inculpé de cinq chefs d’accusation de meurtre », a déclaré un bébé à naître de six mois dont la mère envisageait l’avortement. « Par conséquent, en vertu de la loi de l’État, je ne peux être exécuté. Désolé, maman. »
« J’imagine qu’il va falloir que tu aimes être maman ou quelque chose comme ça », a-t-il ajouté, haussant les épaules.
Les dirigeants de l’État ont été pris au dépourvu par cette stratégie et ne savent s’ils doivent restreindre l’avortement ou annuler l’interdiction de la peine capitale. « Nous sommes définitivement dans le pétrin », a déclaré le gouverneur Andrew Cuomo. « Nous devons respecter l’identité choisie de ces bébés en tant que tueurs en série, et nous ne pouvons évidemment pas faire une injection mortelle sur un tueur en série. »
« Ce serait tout simplement inhumain », a-t-il ajouté en hochant la tête.