Ontario: une ville retire des annonces pro-vie sous prétexte qu’elles dépeignent l’enfant à naître comme étant humain
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : VaDrobotBO/Depositphotos
Le groupe pro-vie Guelph & Area Right to Life faisait comme d’habitude afficher des publicités à l’arrière des autobus de la Ville de Guelph en Ontario pour répandre des messages pro-vie, quand, récemment, la ville s’est pliée à la plainte d’une Guelphienne, Fiona Douglas, qui protestait contre les publicités en question, obtenant leur retrait. Le motif de sa plainte ? Les affiches laissent entendre que l’enfant à naître est humain ! Selon LiveActionNews :
La première publicité à laquelle Mme Douglas s’oppose disait : « La vie devrait être le droit de l’homme le plus fondamental. Dites non à l’avortement ». Dans sa plainte, Mme Douglas a affirmé que la publicité était trompeuse car elle affirmait qu’un fœtus était « humain ». Le conseil des normes publicitaires de la ville lui a donné raison et a retiré la publicité après avoir établi qu’un enfant n’est un être humain au sens juridique du terme qu’après une naissance vivante.
Jim Enos, président de la branche ontarienne du Parti de l’héritage chrétien du Canada (PHC), s’est offusqué de l’absurdité de cette affirmation. « Nous croyons que c’est un être humain », a-t-il déclaré. « Il a des parents humains. Il a de l’ADN humain. Il est vivant. Par conséquent, c’est une vie humaine. »
Tabitha Ewert, conseillère juridique de l’Association for Reformed Political Action of Canada (ARPA), est d’accord. « Il n’y a aucun doute que l’enfant à naître, le bébé dans le ventre de sa mère, est un être humain ».
La science de l’embryologie a déterminé qu’un enfant à naître avec de l’ADN humain est effectivement humain, et que la vie commence à la fécondation. Alors que de nombreuses personnes débattent de la question de savoir si un enfant à naître devrait être considéré comme une personne légale, il est scientifiquement inexact et totalement illogique de prétendre qu’un enfant à naître n’est même pas humain avant sa naissance.
Le PHC et l’ARPA soutiennent le groupe pro-vie de Guelph dans son procès.
La Chambre des représentants du Wyoming adopte un projet de loi interdisant l’avortement eugénique — le parlement examine d’autres projets de loi pour protéger l’enfant naître
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 mars, la Chambre des représentants du Wyoming a adopté le projet de loi 161, qui vise à interdire les avortements pratiqués « uniquement parce que » l’enfant à naître a été diagnostiqué d’un problème de santé ou d’un handicap « ou ayant un diagnostic potentiel de handicap ». Le projet de loi a été adopté en première lecture et doit passer par deux autres lectures avant de pouvoir se rendre au Sénat.
Le projet de loi définit le « handicap » comme étant « toute maladie, tout défaut ou tout problème susceptible de limiter sensiblement une (1) ou plusieurs opérations majeures de la vie, notamment un handicap physique, un handicap mental, une déficience intellectuelle, une altération esthétique physique, la scoliose, le nanisme, la trisomie 21, l’albinisme, l’amélie, la méromélie ou une maladie physique ou mentale ». Est expressément exclue toute condition considérée comme « mortelle », que le projet de loi définit comme une condition qui « entraînera avec une certitude raisonnable la mort de l’enfant dans les trois (3) mois suivant sa naissance ».
En plus d’interdire les avortements fondés sur le diagnostic de l’enfant, le projet de loi interdit également tout avortement fondé sur la race, le sexe, la couleur, l’origine nationale ou l’ascendance de l’enfant à naître.
Toute personne qui commettrait un avortement discriminatoire fondé sur un handicap ou sur l’une des autres raisons énumérées pourrait être chargée de crime passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 14 ans.
Outre le projet de loi 161 de la Chambre des représentants du Wyoming, cette dernière examine également le projet de loi 96 du Sénat, les amendements à la Loi sur les homicides et le projet de loi 134 de la Chambre des représentants, le projet de loi sur la protection selon le battement de cœur humain. Chacun de ces projets a progressé en commission.
Lire la suiteLe Sénat du Texas adopte une loi protégeant l’enfant à naître dès que ses battements de cœur sont détectables
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le sénat texan a approuvé un projet de loi par 19 voix contre 12, destiné à protéger les enfants à naître dont les battements de cœur sont détectables, ce qui est possible vers la 6e semaine de grossesse. Selon LifeNews :
Le Sénat du Texas a voté lundi en faveur d’une loi qui protégerait les bébés à naître contre les avortements dès que les battements de leur cœur sont détectables.
Le Dallas Morning News rapporte que le projet de loi sur les battements de cœur, le projet de loi 8 du Sénat de l’État, a été adopté en deuxième lecture par 19 voix contre 12. Le vote final est attendu pour mardi.
Parrainé par le sénateur républicain Bryan Hughes de Mineola, le projet de loi exige que les avorteurs vérifient la présence de battements de cœur d’un bébé à naître et interdit l’avortement s’ils sont détectés. Il prévoit des sanctions pénales pour les avorteurs qui enfreignent cette mesure. Des exceptions seraient autorisées pour les urgences médicales.
Mais, faut-il le rappeler, l’avortement, outre son aspect immoral, n’est techniquement pas indiqué quand il s’agit de vraiment sauver la vie de la mère.
Dans le monde de la recherche, on greffe de la peau de bébés avortés sur des rongeurs…
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
5 janvier 2021 (LifeSiteNews) — Cela fait cinq ans que David Daleiden et le Center for Medical Progress ont révélé que des parties de corps prélevées sur des bébés avortés étaient utilisées pour la recherche médicale, dans ce qui semble être une histoire moderne de Frankenstein fœticide. Il a été révélé que les avorteurs modifiaient les procédures chirurgicales pour s’assurer que certaines parties du corps n’étaient pas écrasées, afin qu’elles soient encore utilisables par les chercheurs. StemExpress envoyait par FedEx des parties de corps de bébés provenant de Planned Parenthood pour qu’elles restent fraîches. Chaque cycle de nouvelles a engendré de nouvelles horreurs.
David Daleiden et les héroïques journalistes infiltrés qui ont passé des années à dénoncer cette barbarie cachée sont toujours embourbés dans un enchevêtrement de batailles judiciaires avec l’industrie de l’avortement, mais de nouvelles révélations qui confirment leurs exposés continuent d’émerger. Stacy Trasancos, experte en chimie, a par exemple récemment publié une enquête sur les pratiques de laboratoire de l’Université de Pittsburgh, où les parties de corps de bébés avortés, tués au cours du deuxième trimestre, sont utilisées pour des expériences.
Selon Trasancos, les expériences utilisant des parties de bébés avortés comprennent la greffe du cuir chevelu de bébés avortés sur des souris pour créer des « souris humanisées ». Une fois cette opération terminée, les chercheurs ont ensuite enregistré l’impact de l’intégration des cheveux de bébé sur l’immunité des souris à divers agents pathogènes. Des photographies montrent de petites touffes de cheveux d’enfant poussant sur le flanc des rongeurs où les chercheurs les ont replantés après les avoir prélevés sur le crâne d’enfants tués dans le ventre de leur mère.
Selon le Dr Trasancos, l’étude de l’Université de Pittsburgh a utilisé un certain nombre de bébés avortés entre 18 et 20 semaines, avec le soutien du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, pour examiner la « peau humaine pleine épaisseur » sur les souris et les rats humanisés :
Cette peau humaine provenant de fœtus a été greffée sur des rongeurs tout en greffant simultanément les tissus lymphoïdes du même fœtus et les cellules souches hématopoïétiques du foie, de sorte que les modèles de rongeurs ont été humanisés avec des organes et de la peau provenant du même enfant. La peau humaine a été prélevée sur le cuir chevelu et le dos des fœtus afin que les greffes avec et sans poils puissent être comparées dans le modèle de rongeur. Les tissus graisseux excédentaires attachés à la couche sous-cutanée de la peau ont été coupés, puis la peau du fœtus a été greffée sur la cage thoracique du rongeur, où sa propre peau avait été enlevée. Des cheveux humains sont apparus à l’âge de 12 semaines, mais uniquement dans les greffons prélevés sur le cuir chevelu des fœtus. Dans les greffes de cuir chevelu, on peut voir de fins cheveux humains, longs et foncés, entourés des courts poils blancs de la souris. Les images montrent littéralement une plaque de cheveux de bébé poussant sur le dos d’une souris.
Il n’y a pas que l’Université de Pittsburgh. L’Université de Californie-San Francisco a utilisé les corps de 249 enfants du deuxième trimestre pour la recherche, prélevant leurs foies pour divers tests. L’Université de Yale a utilisé quinze bébés tués au deuxième trimestre pour dissection, utilisant leur moelle osseuse, leur rate et leur foie pour des recherches sur les niveaux immunitaires. À l’UCSF, les appareils reproducteurs et les intestins fœtaux ont été prélevés sur des bébés avortés et transplantés sur des rats. Le scalpage des bébés opéré par l’Université de Pittsburgh n’est pas une atrocité ponctuelle. C’est une pratique courante.
C’est aussi la conséquence inévitable de la vision du monde pro-choix : les enfants in utero ne sont pas suffisamment humains pour bénéficier de la protection de la loi, mais ils le sont suffisamment pour que leurs corps soient pillés pour la recherche médicale. Ceux d’entre nous qui comprennent que ce sont des enfants qui sont tués et que ce sont des cheveux d’enfants qui poussent sur des rats — doux, délicats et grotesquement mal placés — sont écœurés par tout cela. Mais ceux qui nient, face à tant de preuves, que ces enfants sont humains n’ont aucune raison solide de s’opposer à ces expériences, si ce n’est le cri de leur propre conscience. Pourquoi jeter un corps en parfait état quand on peut le recycler ?
Les crimes mêmes que nous commettons contre ces petites personnes confirment leur humanité, car s’ils n’étaient pas humains, ils ne seraient pas utiles à la recherche humaine. Ces expériences confirment leur humanité — et le fait que nous sommes en train de perdre la nôtre.
Un bébé né à 25 semaines, à qui on ne donnait que 50 % de chances de survie, se porte bien
Henry Augustus Truhill.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Henry Augustus Truhill vint au monde à 25 semaines le 1er février 2021 après que sa mère fut amenée d’urgence pour subir une césarienne, car Nicole, la mère, et Henry étaient tous deux en danger.
Selon le Média local Tucson, Nicole avait été diagnostiquée d’un décollement placentaire ce qui est une complication dangereuse lorsque le placenta se détache de la paroi utérine. Dans une telle situation, les deux vies sont à risques, car le bébé est privé d’oxygène et la mère peut faire une hémorragie.
Sur la page GoFundMe de cette famille, on mentionne que Nicole avait déjà une pré-éclampsie, une complication qui inclut une très haute pression artérielle et c’est ce qui exige une césarienne d’urgence. C’est la raison pour laquelle Nicole fut transportée par hélicoptère au Centre Médical Tucson, tandis que son époux Kyle, s’y rendit en voiture, parcourant 78 miles de distance. Une fois arrivée alors que l’équipe médicale s’affairait à préparer la mère, les médecins disaient ne donner que 50 % de chance de survie au bébé. Dans la salle opératoire, il y avait une telle tension à la naissance du bébé, car tous attendaient fébrilement d’entendre son cri, ce qu’il finit par faire à leur grand soulagement.
L’équipe médicale fit une conférence de presse pour dire qu’Henry est maintenant stable après avoir reçu plusieurs transfusions sanguines afin d’augmenter sa capacité respiratoire et donc son taux d’oxygène, ce qui fait que le bébé pouvait désormais respirer par lui-même. Alors l’équipe de spécialiste espère bien pouvoir les laisser sortir en juin prochain. Même Kyle put dire : « je n’aie jamais vu de toute ma vie quelque chose d’aussi beau et d’aussi petit et fragile, au moment de la naissance je fus submergée par l’émotion, la gratitude, la sensation d’un miracle, un grand soulagement, mais aussi la peur bleue de le perdre. Alors cette semaine je peux dire que je n’aie jamais autant pleuré de ma vie, on veut juste que notre bébé vive ! »
Sur la page GoFundMe familiale, on apprend qu’Henry fut nommé ainsi en l’honneur de son arrière-arrière-grand-père et qu’il a gagné 7 oz depuis sa naissance, que la mère se porte bien.
Il faut dire que dans ces dernières années, le taux de survie des bébés prématurés s’est amélioré, au point qu’il y en a qui viennent au monde à 21 semaines et s’en sortent quand ils reçoivent des soins médicaux. Mais en dépit de ces nouvelles encourageantes, il reste encore bien des hôpitaux qui eux refusent de mettre au monde des bébés de moins de 24 semaines. À ceux concernés, vous pouvez vérifier sur la carte de Twenty-Two Matters s’il existe près de chez vous un hôpital qui accepte de soigner les prématurés de moins de 22 semaines.
L'Annonciation : « Je vous salue Marie, pleine de grâce »
L'annonciation à la Vierge Marie par Fra Angelico.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Web Gallery of Art/Wikimedia Commons
Aujourd'hui, nous célébrons la fête de l'Annonciation angélique à la Vierge Marie, le jour bénit où la Vierge, écoutant le message divin que lui transmettait l'Archange Gabriel, accepta dans l'humilité, l'obéissance et la confiance la plus totale d'être la Mère du Verbe Incarné.
Elle se rendit, par sa coopération sans pareille à l'œuvre de Dieu, Co-Rédemtrice du genre humain, ainsi que L'on appelée de nombreux saints comme saint Jérôme, saint Augustin, saint Bonaventure, saint Thomas d'Aquin, saint Louis-Marie Grignion de Monfort, saint Maximilien Kolbe, et de nombreux papes.
Et qui d'autre qu'Elle peut être digne de ce titre ? Elle qui est « pleine de grâce » selon les mots de l'ange, c'est-à-dire ayant la plénitude de la grâce en elle, ce qui n'est possible que grâce à Son Immaculée Conception qui est une grande grâce de Dieu.
Cette fête est très importante pour nous, pro-vie catholiques, parce qu'elle indique l'importance de la vie humaine dès le commencement, dès la conception, car le Verbe s'est fait chair, « Verbum caro factum est ». Comment ne pas soutenir l'humanité de l'enfant à naître quand le Christ fut Homme et Dieu dès la conception ?
Sainte Vierge Marie, priez pour nous et pour l'enfant à naître.
Les gains pro-vie obtenus lors du Congrès du Parti conservateur du Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Les mouvements pro-vie du Canada ont activement travaillé à faire voter des résolutions et élire des candidats pro-vie lors de la convention politique du Parti conservateur du Canada (PCC), qui s’est tenu virtuellement du 18 au 20 mars 2021. Parmi ces organismes, Campaign Life Coalition (CLC) a œuvré dans tout le Canada et Campagne Québec-Vie (CQV) au Québec afin de rassembler le plus possible de délégués (les participants au congrès) et de candidats à l’exécutif national. Ceci ne fut pas sans embûche ni tracasserie de la part de la direction progressiste du parti.
Huit pro-vie à l’exécutif national du Parti conservateur
CLC a notamment réussi à faire élire six pro-vie à l’exécutif national du parti parmi ceux qu’il appuyait. Un autre pro-vie s’est fait élire en Ontario, tandis qu’un 8e candidat sur lequel on ne sait si on peut compter, mais qui paraît prometteur s’étant déclaré pro-vie devant un autre organisme, s’est également fait élire en Alberta : Pete Aarssen, Kara Johnson, Shir Barzilay et Bert Chen en Ontario ; Robert Boyd et Mani Fallon en Colombie-Britannique ; Colette Stang en Saskatchewan ; Amber Rudy en Alberta.
Cela représente huit pro-vie à l’exécutif national du parti sur les vingt que dernier compte, pour les quatre pro-vie seulement que cet organe comptait précédemment. Nous espérons donc que le rejet de candidats pro-vie ― que ce soit à la course à la chefferie, à la députation, ou simplement à l’exécutif national ― sera plus rare.
Le parti a créé bien des difficultés afin d’empêcher ses propres membres de participer d’une façon significative à ce congrès, rejetant sans raison la candidature à l’exécutif national de Ghede Malek qui poursuivit le parti en retours et obtint gain de cause !
Si le Québec n’a aucun candidat notoirement pro-vie, ce n’est pas faute d’efforts de la part de CQV, nous avons appuyé deux candidats, Richard Décarie et un autre qui désire rester anonyme. Mais la direction du parti a prétendu que les documents nécessaires à l’admission n’avaient pas été remis à temps, ce qui est tout simplement faux.
Lire la suiteDevons-nous refuser les vaccins fabriqués à partir de cellules dérivées de fœtus humains avortés ?
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Freepik
Il y a des raisons de croire que la méthode d’extraction des cellules fœtales à laquelle le texte fait allusion soit exacte, selon cette source, par exemple. ― A. H.
Le texte que je vous propose aujourd’hui est plein de cœur et de raison. De cœur, parce qu’il est le cri d’une mère, la mise en perspective précise et sensible de ce que l’on devrait ressentir en se rendant compte de ce que signifie l’exploitation utilitariste de bébés avortés, avortés à des fins de recherche et d’utilisation comme l’a montré la chercheuse Pamela Acker (voir ici). De raison, parce qu’à travers le cri du cœur, pointe la réalité analysée avec rigueur. Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que cette mère qui s’exprime avec une telle compassion pour les bébés assassinés dans le ventre maternel est aussi une catholique, qui aborde le problème moral de l’utilisation de cellules fœtales prélevées sur des bébés avortés avec cette fin en vue, et qui le fait d’un point de vue surnaturel.
Ce texte est fort. Il interpelle et oblige à la réflexion. Un immense merci à Karen Darantière, cette mère catholique, de m’avoir autorisée à publier ici ces lignes d’abord écrites pour ses proches, qui ne comprenaient pas de quoi il retournait. N’hésitez pas à le partager. J.S.
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Devons-nous refuser les vaccins fabriqués à partir de cellules dérivées de
fœtus humains avortés ? Cherchons la réponse de notre Mère.
« Car c’est toi qui as créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te célébrerai pour tes terribles merveilles ; merveilles, que tes œuvres ! » (Psaume 139, 13-14)
L’avortement est le Massacre des Innocents des temps modernes. Avant de nous demander si nous serions complices en acceptant des vaccins fabriqués à partir de cellules dérivées de fœtus humains avortés, contemplons un instant une œuvre d’art qui illustre magnifiquement le caractère sacré de la vie humaine dans le sein maternel. « Avant de te façonner dans le ventre maternel » (peint en 2012) est un tableau de l’artiste pro-vie Ron DiCianni, dont l’intention était de « déclarer que chaque vie est précieuse pour Celui qui l’a créée, à savoir Dieu. Aucune vie n’est un accident et chacune a un but. Pour moi qui devais être avortée, cela a été ma propre histoire ainsi que la promesse que nous recevons dans les Écritures… Je voulais clairement montrer trois choses. Remarquez le Christ qui tend la main pour toucher à la fois la mère et l’enfant... Regardez l’ombre projetée par le pouce du Christ, voyez comment elle complète la Croix. Le Christ est mort pour chacun de nous, ceux qui sont morts depuis longtemps et ceux qui n’ont pas encore été conçus... Enfin, notez l’étoile à l’endroit où la main du Christ touche la mère, ce moment de Présence Divine touchant la vraie chair. Je crois que si nous pouvions tirer le rideau pour pouvoir contempler ce que nos yeux humains sont incapables de voir, nous verrions cette puissante main de Dieu en train de “tricoter” ensemble chaque enfant dans le ventre de sa mère. »
Lire la suiteLe Honduras ancre dans sa constitution la protection du mariage et de l’enfant à naître
Billet de blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pikist
Le Parlement du Honduras a voté une modification à sa Constitution qui fera que tout amendement aux articles concernant le mariage et l’avortement ne pourra plus être voté aux seuls deux tiers de l’Assemblée, mais aux trois quarts. Avant d’être promulgué, cet amendement devra faire l’objet d’un second vote en novembre 2021. Selon Gènéthique :
Le Parlement du Honduras a voté hier une modification de sa Constitution, pour y sceller l’interdiction de l’IVG et du mariage homosexuel. « La pratique de toute forme d’interruption de la vie de l’enfant à naître, dont il faut respecter la vie à tout moment, est considérée interdite et illégale, peut-on lire désormais à l’article 67. Les dispositions légales qui seraient créées après l’entrée en vigueur du présent article et qui établiraient le contraire seront nulles et non avenues ». Le premier article modifié donne au fœtus « le même statut juridique qu’une personne ». Le second stipule que le mariage civil « ne peut être qu’entre un homme et une femme ».
Ce geste vient en partie en réaction à l’élargissement de l’accès à l’avortement en Argentine. Notez que le Honduras est l’un des six pays d’Amérique latine à interdire l’avortement totalement.
Né à 21 semaines, ce bébé prématuré du Wisconsin passera Noël à la maison
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Beth et Rick Hutchinson de Somerset, au Wisconsin, ont obtenu un miracle de Noël précoce cette année. En début de semaine, ils ont ramené leur fils Richard, âgé de six mois, de l’hôpital. Richard est né à seulement 21 semaines et deux jours, après que Beth eût entamé un travail précoce le 5 juin. Il pesait un peu moins d’une livre, plus léger qu’un sac de carottes pour bébé.
Les Hutchinson ont déclaré à la chaîne locale d'ABC News que le pronostic de survie de Richard semblait complètement désespéré au début. « Quand il est né, ils lui ont donné zéro pour cent de chance de survie », racontait son père.
Comme prévu, les deux premiers mois du bébé Richard ont été les plus difficiles. « Le premier mois, ils n’étaient même pas sûrs qu’il allait s’en sortir. C’était vraiment difficile. Vous savez au fond de votre tête [et] de votre esprit que ses chances n’étaient pas très bonnes », affirma Beth.
Richard eut d’abord besoin de ventilation mécanique avec un appareil respiratoire et d’être nourri par intraveineuse. Ses parents ont lentement commencé à voir des lueurs d’espoir alors qu’il faisait de petites améliorations. Beth dit à KSTP Eyewitness News avec un sourire : « Il est devenu plus fort chaque mois et a montré qu’il allait réussir. Nous avons appris tout au long de ce processus que Richard a son propre programme ».
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