Nous allons la défendre : ayant reçu un diagnostic d’anencéphalie pour leur fille, les parents d’Angela ont choisi la vie
Famille Morales.
Par Samantha Kamman (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les enfants comme Angela, la fille de Sonia Morales, prouvent que tous les bébés sont des miracles, quelle que soit la durée de leur vie.
En 2014, Angela, encore dans le sein de sa mère, a reçu un diagnostic d’anencéphalie, une anomalie du tube neural qui peut entraîner l’absence de certaines parties du cerveau et du crâne chez le bébé. De nombreux nourrissons anencéphales meurent peu après leur naissance, mais dans une interview accordée à Live Action News, Sonia a expliqué que la tête d’Angela n’était pas complètement ouverte comme dans certains cas d’anencéphalie, et que seule une partie de son cerveau était exposée. Angela a vécu hors de l’utérus pendant près de quatre ans après sa naissance.
Selon WJAR-TV, Angela est malheureusement décédée en 2017, à quelques mois de son quatrième anniversaire. Bien que la vie de sa fille ait été brève, Sonia a déclaré qu’elle se considère « bénie » d’avoir eu « plus de temps » que prévu avec Angela. Toute vie ayant un but, Sonia pense que celui de sa fille est d’apporter de l’« espoir » aux parents qui ont reçu un diagnostic similaire.
Grâce à la page Baby Angela : A Miraculous Journey with Anencephaly sur Facebook, Sonia partage l’histoire d’Angela ainsi que des informations sur l’anencéphalie. Elle publie également des photos de sa fille, montrant aux autres l’amour inconditionnel dont Angela a bénéficié pendant son séjour.
Refuser l’avortement
Sonia a reçu le diagnostic d’anencéphalie lors d’une échographie à 16 semaines, au cours de laquelle un médecin l’a informée qu’Angela était « incompatible avec la vie ». En entendant la nouvelle, Sonia a pleuré, car dit-elle : « j’aimais déjà cet enfant » et « l’attendais ».
Après qu’une autre échographie ait confirmé le diagnostic, on a demandé à Sonia de parler à des conseillers de l’hôpital qui l’ont informée que la plupart des parents confrontés à ce scénario choisissent l’avortement. Lorsque les conseillers ont demandé à Sonia ce qu’elle voulait faire, elle a répondu : « Je veux garder ce bébé ».
Lire la suite« Chaque enfant compte » — les pensionnats autochtones et la lutte contre l’avortement
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Je tiens à mettre une note ici pour préciser que tout ce qui pourrait avoir de tragique dans l’affaire des pensionnats autochtones est à mettre au compte du gouvernement canadien qui les a inventés. Du reste, ce n’est pas le fait que des enfants autochtones se soient fait enseigner la culture et la science européennes, ou la religion catholique, qui constitue un crime, mais bien le fait que le gouvernement canadien ait retiré des enfants à leurs parents pour les placer dans ces pensionnats. C’est encore le gouvernement canadien qui a sous-financé lesdits pensionnats et qui a été peu précautionneux quant aux conditions d’hygiène, favorisant ainsi la propagation de la tuberculose. Il n’est pas étonnant dans ces conditions de retrouver des tombes non marquées quand le gouvernement ne couvrait même pas le rapatriement des corps des enfants décédés sur place. — A. H.
12 juillet 2021 (Campaign Life Coalition) — Des centaines de chaussures d’enfants ont été déposées sur le seuil des églises à travers le pays. Des chandails orange sont suspendus à de nombreuses maisons avec des messages tels que « vérité », « chaque enfant compte » et « la sensibilisation inspire l’action ». De petites mains découpées, toutes reliées entre elles, ornent les espaces publics. Les signes de solidarité des Canadiens avec les peuples autochtones, suite aux récentes révélations de centaines de tombes non marquées [sur le terrain] d’anciens pensionnats, abondent partout.
Les Canadiens sont à juste titre indignés par un chapitre sombre de l’histoire du pays. Entre la fin du 19e siècle et la fin des années 1970, les enfants autochtones étaient retirés de force de leur famille, conformément à la politique gouvernementale d’assimilation forcée. Ils ont été emmenés dans des écoles où on leur a enseigné les coutumes européennes. Ces écoles sont devenues un terrain propice à toutes sortes d’abus, notamment physiques, émotionnels et sexuels.
En mai, 215 tombes non marquées d’enfants d’âge scolaire ont été découvertes grâce à un radar à pénétration de sol, près de Kamloops, sur le site de ce qui était autrefois le plus grand pensionnat autochtone du pays. Des tombes similaires découvertes à d’autres écoles de ce type portent maintenant le total à près de 1 000. De nombreuses questions se posent quant à la façon dont les corps se sont retrouvés là, et les réponses sont rares.
Il est nécessaire de faire prendre conscience des injustices d’antan. Ces injustices ont des ramifications continues pour de nombreuses personnes aujourd’hui, tant celles qui ont survécu aux pensionnats que leurs descendants. Des excuses, ancrées dans la vérité, doivent être présentées. La voie de la réconciliation doit être empruntée. L’histoire doit être connue afin que la guérison puisse avoir lieu et que des torts similaires soient évités à l’avenir.
Lire la suiteÀ quoi ressemble un être humain de 15 semaines dans l’utérus ?
Bébé née par fausse-couche à 15 semaines.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Cour suprême des États-Unis a accepté de se saisir du cas de la restriction de 15 semaines imposée par le Mississippi en matière d’avortement. La loi stipule que le délai de 15 semaines a été choisi pour deux raisons principales :
- La forme d’avortement la plus couramment utilisée au deuxième trimestre est la procédure d’avortement D&E, également appelée avortement par démembrement. L’avortement D&E est violent et consiste à arracher les bras et les jambes d’un bébé avant de lui écraser le crâne. Cette procédure est carrément inhumaine et, selon des recherches récentes, les enfants à naître sont susceptibles de ressentir de la douleur avant la fin du premier trimestre.
- Les risques physiques de l’avortement pour la femme augmentent avec l’âge gestationnel de son enfant à naître.
Mais le plus important est peut-être le fait qu’à 15 semaines l’humanité de l’enfant à naître ne peut être niée*.
Alors, à quoi ressemble un enfant à naître de 15 semaines et où en est-il dans son développement ?
14 semaines
Il ressemble à un être humain
La loi du Mississippi sur l’âge gestationnel définit 15 semaines comme l’âge de l’enfant à naître après la dernière période menstruelle (semaines d’aménorrhée ou SA) de la mère. Cela correspond à 13 semaines après la fécondation. Un enfant à naître de 15 semaines d’âge gestationnel ressemble à un être humain ─ parce qu’il est un être humain et qu’il l’est depuis le moment de la fécondation. Son nez et ses lèvres sont complètement formés et il peut réaliser des mimiques complexes. Il a des jambes qu’il peut faire gigoter et des bras qu’il peut agiter. Il a même le hoquet. Il est minuscule, mais la taille ne détermine pas l’humanité.
Lire la suiteLes manuels de biologie et les scientifiques sont d’accord : la vie humaine commence à la conception
Embryon de six semaines.
Paul Stark (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Sur le blogue scientifique de l’Idaho Statesman Journal, Susie Bodman (à l’époque rédactrice en chef du journal) répond à l’affirmation pro-vie selon laquelle la vie commence à la conception :
« En tant qu’étudiante en biologie, je suis désolée, mais la stipulation selon laquelle “la vie commence à la conception” me fait rire. Cependant, ce n’est pas pour les raisons que vous pourriez supposer ─ que je suis une scientifique-en-devenir complètement impie, une journaliste libérale stéréotypée, une pro-choix, une féministe crachant du feu ou tout ce que vous pourriez imaginer. »
« Cela vient de la façon dont les biologistes définissent la vie et la distinguent des choses inanimées, comme les pierres. Les organismes vivants sont caractérisés par leur capacité de croissance, de reproduction, d’activité fonctionnelle et de changement continu. »
« Une cellule unique est une forme de vie, et devinez ce que sont les œufs et les spermatozoïdes. Oui, c’est exact. Ce sont des cellules. »
« Si les ovules et les spermatozoïdes sont déjà vivants, alors, pour un biologiste, la vie existe avant la conception. »
« De plus, si ces ovules et ces spermatozoïdes sont fabriqués par vous, et que vous avez été conçu à un moment donné à partir d’ovules et de spermatozoïdes provenant d’un couple qui a été conçu à partir d’ovules et de spermatozoïdes, et ainsi de suite, tant que vous n’êtes pas à la fin d’une lignée éteinte, la vie est réellement continue jusqu’à ce que vous reveniez à la toute première cellule qui s’est formée sur Terre. »
« Par conséquent, la vie ne commence pas seulement à la conception. C’est plutôt la vie qui a commencé avec la première cellule, il y a 3,8 milliards d’années. »
Bodman passe vraiment, et de façon risible, à côté de l’essentiel. Lorsque nous disons « la vie commence à la conception », nous voulons dire (je pensais que c’était évident) que la vie d’un être humain individuel commence à la conception.
Lire la suiteLes spécialistes pronostiquent une santé précaire, les parents refusent l’avortement et leur bébé naît sans anomalies
Lilyrose Pelletier.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : gracieuseté de Maryse et Magella Pelletier
En 2016, Maryse et Magella Pelletier, déjà parents de cinq enfants, ont dû affronter à la fois le fait que le développement de leur bébé se déroulait anormalement, et les suggestions répétées et unanimes des spécialistes qui leur recommandaient d’avorter. Au terme d’une grossesse suivie de près, à cause de la taille relativement petite de son bébé et du manque de liquide amniotique, Mme Pelletier donna naissance à une petite fille de 2lb12 qui, malgré sa petite taille, a grandi depuis normalement.
Les premières alarmes furent éveillées quand, lors d’une séance d’échographie, le spécialiste lui affirma que non seulement il y avait peu de liquide amniotique, mais que le bébé était trop petit pour son âge, entre autres choses, raconte Mme Pelletier :
Voilà le résumé, en juin 2016 j’étais rendue à 20 semaines de grossesses, stade auquel j’ai eu une échographie. Grand choc à l’échographie, on ne voit que des bosses et il n’y a pratiquement pas de liquide amniotique, ce que l’on voit est trop petit pour l’âge et il y a peine à percevoir que c’est un bébé. Immédiatement le médecin qui faisait l’échographie m’a dit, d’un ton un peu arrogant : « Je ne vois pas bien, je ne vois qu’un tas de bosses et il n’y a aucun moyen de vous dire ce que c’est exactement, mais fort possiblement spina-bifida et trisomie, nous devons vous rencontrer rapidement, cet après-midi nous devrons parler ».
Je pars donc de l’hôpital en pleurs et suis allée prévenir mon mari qui n’avait pas pu être présent, je lui raconte ce qui se passe.
De retour à l’hôpital avec son mari, Mme Pelletier se voit donner toutes sortes de raisons par les médecins pour ne pas « garder » (comme la continuation d’une grossesse relevait de l’actif et non du passif de la mère) le bébé. Les médecins suggéraient purement et simplement l’avortement — ce que les époux Pelletier refusèrent :
Lire la suitePuis nous retournons au centre hospitalier, là il a trois ou quatre spécialistes ainsi que le médecin de l’échographie, chacun nous dit de façon différente que nous allons avoir à faire un choix, notre enfant sera infirme, nous nous retrouverons à aller souvent à Ste-Justine, le garder c’est l’hypothéquer, etc., et ça va vous coûter cher en déplacement, etc., la fatigue que vous allez avoir, vos autres enfants faut s’en occuper — en tout cas je ne me souviens pas de tout ce qu’ils nous ont dit, mais bref.
Mon mari et moi nous nous sommes regardés et nous avons dit tous les deux : l’avortement n’est pas une option pour nous, nous ne voulons pas tuer notre enfant nous le gardons tel qu’il sera.
Les spécialistes de nous répondre : bon on vous envoie au CHUS, l’hôpital le plus spécialisé de la région, vous avez un rendez-vous dans trois jours. Nous partons de l’hôpital bien tristes, mais déterminés à laisser Dieu décider.
Une découverte fascinante confirme que des cellules bénéfiques du fœtus migrent vers le cerveau et le corps de sa mère
Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lookstudio/Freepik
Pendant la grossesse, la relation qui se développe entre une mère et son enfant à naître est unique et ne ressemble à aucun autre.
De nouvelles recherches scientifiques continuent de révéler comment ce lien spécial produit même des effets physiques durables longtemps après la naissance. Au 19e siècle, les scientifiques ont découvert pour la première fois que des cellules du bébé à naître restaient dans le corps de sa mère après la naissance ; mais de nouvelles recherches permettent de mieux comprendre ce phénomène.
Selon le World Magazine, les scientifiques examinent comment les cellules du bébé peuvent traverser le placenta, passer dans la circulation sanguine de la mère, puis atteindre son cerveau, son foie et d’autres organes.
Voici ce que rapporte l'article:
En septembre 2012, la revue PLOS ONE a publié une étude dans laquelle J. Lee Nelson, chercheur à l’Université de Washington, et son équipe ont examiné le cerveau de 59 femmes âgées décédées qui avaient donné naissance à des fils. Ils ont trouvé des chromosomes Y masculins laissés par les petits garçons dans 63 % des cerveaux maternels.
Il semble que ces cellules soient souvent un cadeau bénéfique du bébé. Les cellules fœtales peuvent fabriquer du collagène, qui facilite la cicatrisation des plaies, et elles peuvent réduire le risque de polyarthrite rhumatoïde chez la mère. Elles peuvent également contribuer à protéger la mère du cancer, a déclaré à USA Today V.K. Gadi, oncologue au Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle.
L’échange de cellules a lieu dans les deux sens : des cellules de la mère traversent également le placenta pour atteindre le bébé, y compris des cellules qui proviennent de ses grossesses précédentes et de sa propre mère. Cela signifie que nous portons peut-être tous en nous des parts de nos frères et sœurs aînés et de nos grands-mères maternelles, a déclaré à NPR Amy Boddy, boursière postdoctorale à l’Arizona State University.
À l’origine, les chercheurs imputaient à ces cellules fœtales dévoyées des risques pour la santé de la mère, tels que la pré-éclampsie, une complication dangereuse de la grossesse, et des maladies auto-immunes.
Mais Nelson pense que les avantages l’emportent sur les problèmes potentiels : « C’est en fait une belle coopération ».
D’autres études fournissent des preuves scientifiques de la façon dont une mère et son enfant à naître développent des liens dans l’utérus. Comme LifeNews l’a rapporté en 2011, il existe de plus en plus de preuves que « lorsqu’une femme a un bébé, elle ne reçoit pas seulement un fils ou une fille [mais] une armée de cellules protectrices ─ des cadeaux de ses enfants qui resteront en elle et la défendront pour le reste de sa vie ».
Des chercheurs de l’université Tufts ont trouvé, dans une seule cuillerée à café du sang d’une femme enceinte, des dizaines de cellules de son bébé.
« Les cellules d’un enfant à naître resteront dans la mère pendant des décennies... essentiellement pour toujours », a déclaré un chercheur de l’université Thomas Jefferson. « De nombreuses preuves commencent maintenant à apparaître que ces cellules pourraient en fait réparer les tissus ».
Une étude portant sur une femme de Boston atteinte d’hépatite (et mère de cinq enfants) a révélé que des centaines de cellules fœtales étaient à l’œuvre pour « réparer » son foie.
La ville de Lubbock au Texas interdit l’avortement sur son territoire et devient « Sanctuaire pour les enfants à naître »
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
La ville de Lubbock, au Texas, est de nouveau libérée des avortements depuis que ses habitants ont adopté en mai une ordonnance interdisant le meurtre des bébés à naître.
L’ordonnance « Sanctuaire pour les enfants à naître » est entrée en vigueur mardi et, selon les défenseurs de la vie, le Centre Planned Parenthood de Lubbock a donc cessé de pratiquer des avortements.
Pendant sept ans, aucun avortement n’avait été pratiqué à Lubbock, après la fermeture du dernier centre d’avortement en 2013. L’année dernière (2020), cependant, Planned Parenthood y a ouvert un nouvel établissement et a commencé à avorter des bébés à naître en avril. Ce changement a suscité une action rapide de la part des défenseurs de la vie dans la ville et, le 1er mai 2021, les résidents ont voté massivement en faveur d’une ordonnance interdisant les avortements dans les limites de la ville.
Cette ordonnance est maintenant appliquée. Mardi, Mark Lee Dickson, directeur de Right To Life of East Texas et fondateur de l’initiative Sanctuary Cities for the Unborn, a confirmé que Planned Parenthood se conforme à l’ordonnance.
« Planned Parenthood est bien avisée de cesser de pratiquer des avortements à Lubbock », a-t-il déclaré à LifeNews. « Nous sommes impatients de voir d’autres villes du Texas faire ce qui est nécessaire pour protéger leurs villes des avortements qui sont commis dans leur territoire. En ce moment, nous voyons beaucoup d’intérêt à Centerville, San Angelo et Tyler, et nous avons bon espoir de voir ces villes et d’autres interdire l’avortement à l’avenir. »
Lire la suiteTexte de la Prière de réparation pour l’avortement et l’exploitation des enfants à naître
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
L’organisation pro-vie catholique Human Life International (HLI) appelle en ce 31 mai, fête de la Visitation dans le nouveau calendrier (et celle de Marie, Reine, dans le calendrier traditionnel) à participer à une Journée internationale de prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître par l’avortement et l’utilisation de leur corps pour diverses industries, en particulier l’industrie pharmaceutique.
Cette initiative se rapporte à l’utilisation de lignées cellulaires obtenues à la suite de prélèvements sur des fœtus avortés pour la réalisation de la plupart des vaccins anti-COVID (et la totalité de ceux distribués en France), mais pas seulement : de nombreux vaccins, médicaments, et même l’industrie alimentaire font appel à ces lignées, que ce soit pour les essais préalables, la production ou les tests de contrôle de qualité.
Voici la présentation de l’initiative par HLI :
L’avortement a ouvert la porte au développement d’une industrie macabre : le commerce de parties du corps de fœtus pour la recherche médicale. Il nous faut faire connaître et dénoncer ce mal et y mettre fin. La vie humaine est sacrée, elle n’est pas une marchandise manufacturée.
La seule force humaine ne pourra pas chasser les ténèbres de cette industrie répugnante. Nous devons nous mettre à genoux et prier.
C’est pourquoi Human Life International inaugure une Journée de prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître.
En ce jour de visite, le lundi 31 mai, nous vous invitons à vous joindre à nous pour réciter la Prière de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître.
Soyons unis par cet acte de prière et de réparation, en étant solidaires contre le mal de l’avortement et de son industrie mortifère. Avec la grâce de Dieu, nous mettrons fin à ces crimes contre la dignité humaine et nous instaurerons une culture de la vie.
Pour lire les explications et les commentaires du P. Shenan Boquet, cliquez ici.
Et voici la prière en format image (imprimable), avec ma traduction légèrement amendée par rapport à celle fournie par le site HLI :
31 mai : Journée de prière et de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Voici ma traduction intégrale du communiqué du P. Shenan Boquet, président de Human Life International, sur la Journée de prière et de réparation pour le meurtre et l’exploitation des enfants à naître en ce 31 mai.
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« Dans l’annonce de cet Evangile, nous ne devons pas craindre l’hostilité ou l’impopularité, refusant tout compromis et toute ambiguïté qui nous conformeraient à la mentalité de ce monde (cf. Rm 12, 2). Nous devons être dans le monde mais non pas du monde (cf. Jn 15, 19 ; 17, 16), avec la force qui nous vient du Christ, vainqueur du monde par sa mort et sa résurrection (cf. Jn 16, 33). »
Evangelium vitæ, n° 82
Notre époque est confrontée à une violence généralisée, à « une conspiration contre la vie humaine ». La culture de mort est « activement encouragée par de forts courants culturels, économiques et politiques, porteurs d’une certaine conception utilitariste de la société » (EV, n° 12). La recherche des plaisirs de la vie terrestre a provoqué une guerre des puissants contre les vulnérables. Dès lors que d’aucuns identifient le but de l’existence humaine comme étant limité à ce monde temporel, toute personne — c’est-à-dire l’enfant à naître, les personnes âgées, les malades, les handicapés et les mourants — qui se trouve sur leur chemin constitue une menace, et doit être éliminée.
Cette situation est favorisée et encouragée par l’affaiblissement progressif des consciences individuelles et de la société, qui a perdu le sens de la valeur incomparable de la personne humaine. Par conséquent, beaucoup sont incapables de discerner ce qui est bon, vrai et beau de ce qui est mauvais, faux et grotesque. Les lignes ont été tordues. Beaucoup déclarent désormais que ce qui est bon est mauvais et que ce qui est mauvais est bon. De plus, l’affaiblissement moral de notre résistance à la culture de la mort a rendu la plupart des gens insensibles, aveugles aux crimes et à la violence de l’avortement, de l’euthanasie, de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, de la traite des êtres humains, de la pornographie, de l’exploitation et de la commercialisation des enfants à naître.
Lire la suiteLettre pastorale de Mgr Cordileone sur la dignité de l’enfant à naître, l’avortement et la réception de l’Eucharistie
Mgr Salvatore Joseph Cordileone, archevêque de San Francisco.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : National Shrine/YouTube
Mgr Salvatore Joseph Cordileone, archevêque de San Francisco est notoirement connu pour son zèle pour la défense de l’enfant à naître. Mgr Cordileone a récemment écrit une lettre pastorale, traitant de la question de la dignité de l’enfant à naître, l’avortement et de la réception de l’Eucharistie, spécialement adressée aux catholiques engagés dans la vie publique. Je vous propose ci-dessous la traduction du résumé de la lettre, selon le site de l’Archidiocèse de San Francisco :
« Avant que Je t’eusse formé dans les entrailles de ta mère, Je t’ai connu ; avant que tu fusses sorti de son sein, Je t’ai sanctifié, et Je t’ai établi prophète parmi les nations » (Jérémie 1, 5). Le jeune Jérémie entendit le Seigneur lui adresser ces paroles il y a plus de 2500 ans. Dans les temps que nous vivons, le fléau de l’avortement fait fi de la réalité de l’être humain fait à l’image de Dieu, connu et aimé de Dieu. Cette lettre pastorale s’adresse à tous les catholiques, mais en particulier aux catholiques engagés dans la vie publique, et appelle à une réflexion profonde sur le mal de l’avortement et sur le sens de la réception de la Sainte Communion, le Pain de Vie.
Cette lettre s’articule autour de quatre points essentiels :
- La gravité du mal de l’avortement : La science enseigne que la vie humaine commence dès la conception. La suppression de la vie par avortement blesse profondément la femme et détruit le fondement d’une société juste ; c’est une « priorité prééminente » parce qu’elle viole le droit à la vie, fondement de tous les autres droits. En tant que catholiques, nous devons être une voix pour les sans-voix et les impuissants ; il n’y a personne plus vulnérable qu’un enfant dans le ventre de sa mère.
- Coopération au mal moral : qui porte la culpabilité de l’avortement quand il est commis ? Ce n’est jamais uniquement l’acte de la mère. Ceux qui tuent ou aident à tuer l’enfant sont directement impliqués dans l’accomplissement d’un acte gravement mauvais. Celui qui fait pression sur la mère pour qu’elle avorte ou l’encourage à le faire, celui qui paie pour l’avortement ou apporte une aide financière à des organisations qui pratiquent des avortements, ou celui qui soutient des candidats qui font progresser des lois en faveur de l’avortement, coopère également à un degré divers à un mal moral grave.
- La signification du choix de recevoir la Sainte Eucharistie : l’Église enseigne de façon constante depuis 2000 ans que ceux qui reçoivent l’Eucharistie professent publiquement leur foi catholique et s’efforcent sérieusement de vivre selon les enseignements moraux de l’Église. Ceux qui rejettent l’enseignement de l’Église sur le caractère sacré de la vie humaine et ceux qui ne cherchent pas à vivre en accord avec cet enseignement se placent en contradiction avec la communion de l’Église, et ne devraient donc pas recevoir le sacrement de cette communion, la Sainte Eucharistie. Nous manquons tous à nos devoirs de diverses manières, mais il y a une grande différence entre s’efforcer de vivre selon les enseignements de l’Église et rejeter ces enseignements.
- Les responsabilités des catholiques dans la vie publique : il ressort des trois points ci-dessus que les catholiques qui jouent un rôle important dans la vie publique ont la responsabilité particulière de témoigner pleinement de l’enseignement de l’Église. En plus de leur propre bien spirituel, il y a aussi le danger du scandale : c’est-à-dire que par leur faux témoignage, d’autres catholiques peuvent en venir à douter de l’enseignement de l’Église sur l’avortement, la Sainte Eucharistie, ou les deux. Cela devient de plus en plus difficile à notre époque.
Nous sommes tous appelés à la conversion, et non seulement les catholiques tenant une position en vue dans la vie publique. Comprenons ce qui est en jeu ici et travaillons ensemble à la construction d’une culture de vie. À ceux qui ont besoin d’entendre clairement ce message : Détournez-vous du mal et retournez chez vous dans la plénitude de votre foi catholique. Nous vous attendons les bras ouverts pour vous accueillir à nouveau avec joie.