Justin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteUn tribunal canadien déclare que le gouvernement ne peut refuser du financement à deux organismes chrétiens à cause de leur opposition au « mariage gay »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
Ontario, 8 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un juge fédéral canadien a statué que le gouvernement canadien avait injustement refusé à une université ontarienne et à un camp d’été sur la bible l’accès au programme Emplois d’été Canada (EÉC) parce qu’ils ont des points de vue chrétiens traditionnels sur le mariage et la famille.
Dans un jugement rendu la semaine dernière, l’honorable juge Richard Mosley de la Cour fédérale du Canada a déclaré que le gouvernement avait enfreint « l’équité procédurale » dans la façon dont il a traité l’Université Redeemer, située à Hamilton, en Ontario.
Le juge Mosley a statué que le financement de l’école dans le cadre d’EÉC a été refusé uniquement parce qu’elle défend le point de vue biblique selon lequel le mariage est entre un homme et une femme. Il a ensuite ordonné au gouvernement fédéral de payer la totalité des frais de justice de l’université, soit un total de 102 000 $.
Albertos Polizogopoulos, un avocat représentant l’Université Redeemer, a déclaré au National Post qu’il n’avait « jamais vu cela dans aucun tribunal, et encore moins à la cour fédérale », ajoutant que la décision de Mosley était une mesure « punitive » contre le gouvernement fédéral.
L'Université Redeemer avait demandé en 2019 des fonds de 104 187 $ dans le cadre du programme EÉC pour aider à payer les coûts de 11 ouvertures temporaires de l’école.
L’école s’est vue refuser les fonds après un délai de deux mois, au motif qu’elle ne pouvait pas assurer « que des mesures ont été mises en œuvre pour offrir un lieu de travail exempt de harcèlement et de discrimination. »
La controverse entourant le programme Emplois d’été Canada (EÉC) a commencé en 2017 après que la ministre de l’Emploi, de la Main-d’œuvre et du Travail de l’époque, Patty Hajdu, a exigé que les groupes souhaitant recevoir des fonds du programme signent une attestation soutenant le soi-disant « droit » à l’avortement.
Lire la suiteJustin Trudeau a encore dû répondre à une question sur sa religion
Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : CPAC (7 h 30 à 18 h 50)/Voici la source de la photo : Mohammad Jangda, Flickr/Wikimedia Commons/CC BY-SA 2.0
Ce qui est sûr et certain, c'est que Justin Trudeau n'agit pas en catholique et qu'il a plutôt du culot de se réclamer du catholicisme. — A. H.
Pour la énième fois, Justin Trudeau a assuré qu’il était catholique.
Justin Trudeau a continué sa tournée des grands-ducs en s’arrêtant cette fois à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, où s’est tenue une assemblée populaire le 24 janvier dernier, année électorale oblige.
Or, comme il l’a fait à quelques reprises depuis qu’il est Premier ministre, M. Trudeau a dû répondre à une question sur ses allégeances religieuses. « Je suis catholique ; j’ai été élevé de façon catholique », a-t-il répondu tout de go en précisant que, durant sa jeunesse, la famille Trudeau allait à l’église le dimanche matin et lisait la Bible le dimanche soir.
Compte tenu de sa grande proximité avec la communauté musulmane, M. Trudeau alimente la confusion chez certains quant à ses croyances en matière de religion. L’an dernier, un animateur de la station radiophonique FM93 lui avait dit qu’en raison de son parti pris pour l’islam, plusieurs pensaient qu’il avait adopté cette confession, ce que le Premier ministre avait évidemment nié.
À Miramichi, ce dernier a également dû s’expliquer sur le programme Emplois d’été Canada*. Fait connu, Emplois d’été Canada bloque tout financement aux entreprises qui n’adhèrent pas à la position libérale sur l’avortement, le mariage homosexuel et les transgenres. Un pasteur a donc voulu obtenir des éclaircissements à ce sujet, mais le PM s’est contenté de dire que s’il ne s’opposait pas aux croyances de ces groupes, il était néanmoins contre l’idée de leur allouer des fonds publics.
*Le gouvernement canadien aurait récemment changé les conditions d’admission au financement d’Emploi d’été Canada :
La nouvelle attestation demandera toujours à l’employeur ou au groupe sans but lucratif d’attester que « l’emploi » pour lequel l’étudiant est embauché « ne sera pas utilisé pour miner ou restreindre l’exercice des droits légalement protégés au Canada ». Plus précisément, elle rend inéligibles tous les activités ou projets de travail qui « s’efforcent activement d’entraver ou de restreindre l’accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive ».
La nouvelle attestation reste donc inacceptable, car en la signant l’employeur reconnaît indirectement que l’Avortement est un droit.
L’attestation d’Emplois d’été Canada restera inacceptable
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Presidencia de la República Mexicana/Flickr
Nous vous avions récemment annoncé le changement apporté par le gouvernement fédéral à l’attestation d'Emplois d'été Canada contrôlant l’accès aux subventions y étant liées. En effet depuis le mois de janvier, ces subventions destinées à aider des employeurs à engager des étudiants sont interdites à ceux qui ne pouvaient signer l’attestation qui exigeait que le mandat principal de l’organisme employant soit conforme, entre autres « aux droits reproductifs » (avortement, contraception), et « le droit de ne pas faire l’objet de discrimination fondée sur… l’orientation sexuelle, ou l’identité ou l’expression de genre. »
Le gouvernement serait en train de changer cette attestation en une autre apparemment moins restrictive, mais empêchant quand même les organismes pro-vie de recevoir les flots d’argents du gouvernement.
Cependant, d’après Campaign Life Coalition (CLC), cette nouvelle attestation devrait empêcher de signer toute personne moralement opposée à l’avortement. Extrait de CLC (l'article peut aussi être vu sur LifeSiteNews):
Les Canadiens doivent voir les choses telles qu’elles sont. Une manœuvre de campagne de Trudeau, 11 mois seulement avant les élections, pour tenter d’empêcher que les électeurs chrétiens ne lui répondent par les urnes. Trudeau sait qu’il a commis l’erreur de montrer les dents aux croyants l’an dernier lorsqu’il a introduit le serment de loyauté pro-avortement/transgenrisme. Sa manœuvre a été instantanément reconnue comme une politique totalitaire d’oppression des chrétiens.
[...]
La nouvelle attestation demandera toujours à l’employeur ou au groupe sans but lucratif d’attester que « l’emploi » pour lequel l’étudiant est embauché « ne sera pas utilisé pour miner ou restreindre l’exercice des droits légalement protégés au Canada ». Plus précisément, elle rend inéligibles tous les activités ou projets de travail qui « s’efforcent activement d’entraver ou de restreindre l’accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive ».
Voici l’essentiel... La nouvelle attestation est toujours inacceptable pour les églises chrétiennes et les employeurs.
Les croyants chrétiens sincères ne devraient pas la signer, en bonne conscience.
Pourquoi pas ?
Parce qu’elle oblige indirectement à accepter l’idée fallacieuse selon laquelle tuer des bébés dans le ventre de leur mère est un véritable « droit ». Il n’existe pas de droit authentique de tuer un enfant à naître, quoi qu’en dise la loi.
Pour un chef religieux ou une Église chrétienne, affirmer qu’ils croient que l’avortement est un droit — même indirectement — serait un scandale et une trahison. Idem pour l’acceptation de l’idéologie LGBT et de la théorie de l’identité de genre, toutes deux enracinées dans l’adoption d’un comportement désordonné.
Les chefs religieux qui envisagent de signer l’attestation modifiée afin d’obtenir le financement des emplois d’été devraient mener la réflexion suivante pour les aider à discerner s’il serait moral de le faire :
Imaginez que vous viviez à l’époque où l’esclavage était légal. Le gouvernement propose un programme d’emplois d’été qui aiderait à embaucher des jeunes. Mais en échange de l’argent, il faudra jurer que le travail « ne portera pas atteinte au droit de posséder des Noirs comme esclaves ».
Serait-il éthique pour vous de le signer ?
Ne seriez-vous pas en train d’affirmer indirectement que l’esclavage est un droit véritable ?
L’attestation pro-avortement d’Emploi d’été Canada : les libéraux reculent pour mieux frapper
Justin Trudeau, premier ministre du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Canada Summer Games/Flickr
Les libéraux lâchent du lest au sujet des subventions accordées par le biais du programme Emplois d’été Canada, ils ont retiré de leur attestation pro-avortement, qui y est liée, l’exigence que le mandat principal de l’employeur soit conforme aux « droits en matière de procréation, » entre autres, ce qui signifie l’avortement, la contraception, etc.
Mais permettez-moi de douter que cela change vraiment quoi que ce soit, car la nouvelle attestation déclare que l’emploi ou le projet financé ne devra pas restreindre l’accès des femmes à l’avortement. Par conséquent, les pro-vie ne pourront pas plus recevoir de subventions qu’avant, car les pro-vie travaillent précisément à restreindre (légalement) et même à interdire l’accès à l’avortement.
Vous me direz peut-être que la Charte des droits et libertés nous garantirait d’une telle discrimination, mais il n’en sera rien. La « liberté d’expression » est supposée nous permettre légalement de parler contre des lois en vigueur, à moins que cela ne soit vraiment très préjudiciable, comme d’inciter les gens au génocide. Et le fait de se placer en face d’un avortoir ou d’entretenir des centres d’aide aux femmes enceintes ne peut (par exemple) en aucun cas restreindre l’accès à l’avortement (chose très préjudiciable au yeux du libéral) ou causer de dommages préjudiciables (à moins de prendre en compte le revenu à la baisse de l’avortoir).
Pourtant, les libéraux ont interprété la « liberté d’expression », bien libérale, à leur façon, quand ils ont imposé la première attestation pro-avortement. Et je ne vois pas pourquoi ils ne continueraient pas ainsi, puisqu’ils n’ont pas retiré la notion d’avortement de l’attestation en question et qu'ils considèrent que manifester paisiblement devant un avortoir ou entretenir un centre pour femmes enceintes doit être très préjudiciable (aux yeux du libéral) et restreindre l'accès à l'avortement.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau donne 88 000$ à des organismes en lien avec l'avortement
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
C'est au début de l'année que le gouvernement fédéral a mis en place cette attestation à signer garantissant que l'organisme qui se présente pour la subvention d'Emplois d'été Canada « respecte » l'avortement, entre autres. Extrait de LifeSiteNews :
Ottawa a injecté des dizaines de milliers de dollars de l'argent des contribuables dans des organismes affiliés à Planned Parenthood par le biais du programme Emplois d'été Canada cette année, révèle un document obtenu par LifeSiteNews dans le cadre d'une demande d'Accès à l'information.
[...]
Au cours de l'été dernier, de nombreux organismes confessionnels et pro-vie n'ont pas pu obtenir de subventions d'Emplois d'été Canada pour couvrir une partie du coût des salaires des étudiants d'été. Cette année, les employeurs devaient signer une attestation indiquant qu'ils appuyaient l'avortement et les « droits » des transgenres pour obtenir des subventions pour les emplois d'été au Canada.
[...]
Bien que seulement 126 demandes d'emploi d'été Canada aient été rejetées par Service Canada en 2016, ce nombre aurait grimpé en flèche à 1 561 cette année. Parmi les plus durement touchés, mentionnons un camp biblique d'été en Alberta, une ferme ontarienne qui offre des vacances aux familles pauvres et urbaines, une entreprise familiale d'irrigation en Alberta et un musée historique rural en Nouvelle-Écosse.
Étrange répartition dans les admissions de demandes de subventions pour emplois d'été
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les exigences proavortement mis en œuvres depuis début janvier, destinées à encadrer les demandes faites pour obtenir des subventions auprès d'Emplois d'été Canada (EÉC), excluent les chrétiens de ce programme, tandis que des organismes islamistes, prônant réellement la haine, se voient accorder des allocations substantielles. Autre particularité, les demandes des circonscriptions libérales sont plus souvent acceptées que celles des circonscriptions conservatrices.
Extrait de Spencer Fernando :
La députée conservatrice Karen Vecchio avait insisté pour que l'information soit rendue publique, et les conclusions sont indéniables.
Dans les circonscriptions conservatrices, il y a eu en moyenne 6,5 rejets de demandes faites à Emploi d'été Canada.
Dans les circonscriptions libérales, il y a eu 4,1 rejets en moyenne.
C'est un écart beaucoup trop important pour que ce soit un hasard.
Selon les données, quatre des cinq circonscriptions ayant essuyé le plus grand nombre de refus sont représentées par des conservateurs. Provencher, Renfrew-Nipissing-Pembrooke, Langley-Aldergrove et Niagara-Ouest.
Les Canadiens s’opposent fortement au prérequis proavortement du programme Emplois d’été Canada
Par CNW
Environ les deux tiers limiteraient également l’avortement aux trois premiers mois de grossesse, au plus.
Ottawa, Ontario, le 9 mai 2018 (CNW) — Les Canadiens sont fortement opposés à la nouvelle exigence en matière d’avortement dans le cadre du programme Emplois d’été Canada (EÉC) et les deux tiers limiteraient également l’avortement au premier trimestre de la grossesse, selon une nouvelle enquête des Chevaliers de Colomb diffusée aujourd’hui [9 mai 2018].
Les résultats sont arrivés au moment où des milliers de personnes se préparent à manifester à Ottawa, jeudi, pour exiger que les lois canadiennes préservent le droit à la vie, et quelques mois après que le gouvernement a annoncé que les subventions à Emplois d’été Canada ne seront accordées qu’aux organismes qui confirment leur position pro-choix dans leur demande.
Selon le gouvernement du Canada, le programme EÉC offre des subventions salariales aux employeurs afin de créer des emplois pour les étudiants des niveaux secondaires et postsecondaires. EÉC accueille les demandes de petites entreprises, d’employeurs sans but lucratif, d’organismes du secteur public et d’organisations confessionnelles qui offrent des emplois d’été de qualité aux étudiants.
Lire la suiteEmplois d’été Canada : le gouvernement Trudeau fait l’autruche
Justin Trudeau, premier ministre du Canada.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Source de l’article : Chambre des communes/Source de la photo : Radio Television Malacañang/Wikimedia Commons
Les libéraux tiennent beaucoup à la Charte des droits, pourtant, ils financent des groupes qui ne la reconnaissent pas.
Le débat serait probablement passé inaperçu si ce n’était de la contradiction que les libéraux ont, sans le vouloir, mis en lumière concernant le programme Emplois d’été Canada. C’est que jeudi dernier [3 mai] en chambre, la députée conservatrice Sylvie Boucher a demandé au gouvernement pourquoi il voulait que les Canadiens pensent comme lui, en faisant référence au fameux programme.
Le gouvernement Trudeau, faut-il le rappeler, a décidé de ne pas financer les emplois d’été destinés aux étudiants lorsque les employeurs n’adhèrent pas à la position du Parti libéral au sujet de l’avortement, du mariage homosexuel ou des transgenres.
C’est Adam Vaughan, le secrétaire parlementaire du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, qui a répondu à Mme Boucher. Il a laissé entendre que tout ce que le gouvernement exigeait auprès des employeurs qui veulent embaucher des étudiants, c’est qu’ils respectent les « droits de la personne au Canada ».
Lire la suiteRequête contre le fédéral pour un financement refusé
Justin Trudeau, premier ministre du Canada.
Pétition : Non à la discrimination injuste de Justin Trudeau contre les chrétiens et les pro-vie
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Source de l’article : JCCF/Source de la photo : Radio Television Malacañang/Wikimedia Commons
L’entreprise qui a fait la demande de financement pour un emploi étudiant n’a pas voulu adhérer aux « valeurs » libérales.
Le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles a déposé une requête contre la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, pour le compte d’une entreprise albertaine dont l’inscription au programme Emplois d’été Canada a été rejetée parce que ses propriétaires ont refusé d’adhérer à la position du Parti libéral au sujet de l’avortement, du mariage homosexuel et des transgenres.
Les requérants, Rhea Lynne et William Anderson, sont propriétaires de A-1 Irrigation & Technical Services, une petite entreprise qui offre des services d’irrigation écologiquement responsables aux exploitations agricoles locales. Les Anderson avaient fait une demande auprès du fédéral pour obtenir les services d’un étudiant durant la saison estivale, mais ils avaient toutefois refusé de cocher sur le formulaire la case qui exige des candidats qu’ils attestent que l’emploi offert est conforme « aux valeurs sous-jacentes à la Charte canadienne des droits et libertés ».
Parmi les valeurs sous-jacentes mises de l’avant sur le formulaire figurent l’avortement, le mariage homosexuel et la question des transgenres. Les Anderson ont donc refusé de cocher la case, jugeant que les nouvelles exigences du gouvernement étaient inconstitutionnelles.
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