Macron veut interdire l’école maison à la rentrée 2021
Emmanuel Macron.
Par Alain Escada (Médias Presse Info) ― Photo : www.kreemlin.ru/Wikimedia Commons
Ce vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron, président de la République, a déclaré que l’instruction scolaire à domicile serait, à partir de la rentrée 2021, « strictement limitée, notamment aux impératifs de santé », et que « l’instruction à l’école » serait rendue « obligatoire » dès l’âge de trois ans.
Ce faisant, sous prétexte de lutter contre « les séparatismes », il déclare la guerre à tous ceux dont la religion n’est pas la laïcité maçonnique.
Le plan présenté par Emmanuel Macron est tout simplement la mise en application du projet des loges maçonniques dont l’ex-ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, lui-même franc-maçon, avait décrit la teneur dans son livre Une religion pour la République (Seuil, 2010).
« La laïcité française, son ancrage premier dans l’école, est l’effet d’un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la République », écrivait Vincent Peillon.
« Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Eglise », poursuivait Peillon.
« Dans nos valeurs, l’Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux », avait à son tour prévenu Christiane Taubira à l’Assemblée Nationale le 3 février 2013.
Lire la suiteFrance : l'avortement pour raisons « psychosociales » jusqu'à la naissance, facilité
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info) — Photo (modifiée) : PxHere
La loi de bioéthique : communiqué de l’Association catholique des Infirmières et Médecins
Voici les principales lignes des nouvelles lois d’éthique proposée à l’origine :
1) Abolition de la clause de conscience des médecins et soignants ; laquelle leur permet de refuser de pratiquer un avortement ou l’euthanasie.
C’est certainement pour les services médicaux la clause la plus sensible. Il s’agit d’obliger notamment les médecins, les sages-femmes et infirmières à faire des actes contre leur conscience. C’est ce que Hitler avait exigé notamment dans les camps de concentration où il y avait des femmes prisonnières enceintes, sans parler des éliminations physiques notamment des malades. Le tout se situant dans le cadre de l’eugénisme afin de purifier la race.
Veil art. 8, le code de la Santé publique, le code de déontologie. Le Conseil de l’Europe a finalement adopté une résolution n° 1763 intitulée « Le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux ». De plus, par la loi du 9 décembre 1905 et l’article 1er de sa Constitution (1958 et 2008), la France reconnaît de la même manière la liberté de conscience et de culte et la neutralité de l’État et des personnes publiques en matière religieuse*.
Le droit à la liberté de conscience a été rejeté par pragmatisme à l’Assemblée nationale. En effet, il manque en France de gynécologues, de sages-femmes et ces professions sont désertées. Obliger à faire des avortements aboutirait à vider ces spécialités médicales de ses praticiens et praticiennes.
2) Allongement du délai pour avorter de 12 à 14 semaines. Après la loi Veil limitée à 8 puis 12 semaines, il fallait aller plus loin. En Amérique les États de New York et de Virginie autorisent l’avortement jusqu’à la fin de la grossesse : c’est alors l’infanticide. L’Assemblée nationale a reconnu cette boucherie infâme qui s’exerce sur les humains dans des conditions horribles. Ainsi, 2 000 ans de christianisme sont abolis avec le retour barbare du droit de vie et de mort sur les enfants que l’on retrouve aussi chez le marquis de Sade. La République a besoin de sacrifices humains… ce seront alors les plus petits sans défense qui seront exécutés à la fin de la grossesse dans d’atroces circonstances.
3) Autorisation de la pratique des « IVG » chirurgicales dans les centres de planification familiale. C’est fort difficile de monter une structure en matériel et en hommes qu’il n’est pas facile de trouver. Dans un avortement il est tout à fait possible de perforer l’utérus. Ceci demande une immédiate réparation par voie abdominale ; il faut donc avoir un bloc opératoire à disposition. Une complication de ce type peut bien arriver aux sages-femmes qui elles-mêmes ne sont plus assez nombreuses et ne sont pas chaudes pour pratiquer des actes de cette nature. Elles sont là pour donner la vie et non pour la tuer.
Lire la suiteFrance : remarquable intervention du député Emmanuelle Ménard contre le projet de loi « bioéthique »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : tirachardz/Freepik
On oublie souvent de mentionner que la procréation médicalement assistée (PMA) ou, dirais-je plutôt, la procréation artificiellement provoquée est un problème en soi. — A. H.
Le député Emmanuelle Ménard, a déposé une motion de rejet du texte de loi bioéthique qui passe en 2e lecture à l’Assemblée nationale ces jours-ci, en catimini, « sans que les Français puissent manifester ».
Remarquable intervention qui dénonce ce texte qui « va donner vie à des enfants volontairement programmés sans père… sans père ! »
« En réalité, ce qui se joue ici, insiste madame Ménard, c’est une rupture. Profonde. Anthropologique. »
Et de conclure :
« La motion de rejet que je défends pose cette question simple : est-ce juste ? Est-ce juste de priver, en l’espace d’un vote, des milliers d’enfants de leur père pour les générations à venir ?
J’en appelle à votre conscience. J’en appelle à votre courage. Oubliez les stratégies partisanes. Pensez à la profondeur des bouleversements d’une telle loi et résistez ! Résistez aux idéologies d’une poignée et osez répondre à cette question en votre âme et conscience : qui suis-je pour infliger cela à un enfant ?
Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte… »
Lire la suiteVictoire de la Hongrie et de la Pologne face à l’Union européenne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : denzel/Pixabay
Le Conseil européen vient de voter le plan d’aide financière de l’Union européenne, destinée à relancer l’économie des pays membres après les dégâts causés par le confinement coronaviresque. Ce plan devait être, à l'origine, conditionnelle à la soumission des États aux exigences de l’UE, en termes d’« état de droit ». Cette condition visait sans doute la Pologne et la Hongrie qui sont la cible de manœuvres continuelles au sein de l'UE visant à les faire plier à coup de restrictions financières, notamment en matière de revendications LGBT auxquelles ces pays font face — notons que l'ennemi de l’état de droit est bien plutôt l'UE. Pour en revenir au plan de relance économique récemment voté par le Conseil européen, la clause sur l'« état de droit » n’a finalement pas été incluse dans le plan d’aide financière, selon Le blog d’Yves Daoudal :
C’est qu’il avait été décidé depuis des mois que désormais les aides de l’UE seraient soumises à conditions : que les Etats membres qui en sont bénéficiaires soient très obéissants à toutes les objurgations de Bruxelles concernant leurs activités législatives. Pour faire bref, la Pologne et la Hongrie devaient être exclues des aides, à moins de passer sous les fourches caudines.
[…] dans le texte final, il n’en reste rien. Parce que, selon des sources diplomatiques, le Premier ministre letton Arturs Krisjanis Karins a fait adopter « par acclamation » une proposition en ce sens appuyée par le groupe de Visegrad, mais aussi par l’Allemagne, la France […]
Le groupe Visegrad, c'est la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie ; d'autres pays ont joint leur vote à la version finale : l'Autriche, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède et la Finlande. Comment la république dirigée par Macron a-t-elle pu tolérer un tel débouché qui ne tiendra pas compte de la propagande LGBT ? Peut-être pour resserrer les derniers liens de l’UE qui la maintiennent encore ensemble, Macron déclarant : « [c'est] une réunion au sommet dont je suis certain que les conséquences seront historiques », rapporte Euractiv.
Victoire pour la Hongrie et la Pologne, selon Le Salon Beige :
Viktor Orbán s’est ouvertement réjoui de la chose, lors d’une conférence de presse commune avec… le Premier ministre polonais
France : analyse de l’ordonnance du Conseil d’État ordonnant la reprise des cultes publics
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : AdobeStock
Le Conseil d’Etat français a ordonné au Premier ministre, Edouard Philippe — à la grande surprise des médias et même des évêques, semble-t-il — de modifier le décret interdisant les cultes publics dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire dans un délai de huit jours, dans une décision historique qui reconnaît les droits spécifiques attachés à la « liberté fondamentale » du culte public. D’ici à la semaine prochaine, les églises françaises devraient être autorisées à organiser des messes publiques et autres cérémonies religieuses, qui sont suspendues depuis la mi-mars en raison de la pandémie de COVID-19, au motif que leur interdiction n’est plus proportionnée à la guerre contre le coronavirus déclarée par Emmanuel Macron le 16 mars dernier.
La plus haute autorité administrative française a déclaré que le droit de se joindre à un rassemblement ou à une réunion dans les lieux de culte — et pas seulement celui de prier chez soi ou de prier individuellement dans un tel lieu de culte — « est une composante essentielle de la liberté de culte », et que la limitation de ces rassemblements constitue « une atteinte » grave et manifestement illégale » à cette liberté.
Cette décision est une gifle pour le gouvernement français, qui a montré le côté le plus sombre de son laïcisme en maintenant sine die des mesures strictes contre le culte religieux, et en particulier le culte catholique, malgré un déconfinement assez large qui a permis aux écoles primaires, aux commerces, aux boutiques et à la plupart des centres commerciaux ainsi qu’aux bibliothèques et aux petits musées de rouvrir depuis le 11 mai.
La décision est aussi une claque pour les évêques de France et leur « conférence » qui a fini — comme le montre de manière éclatante cette affaire — par phagocyter le pouvoir d’appréciation et de gouvernement de chaque évêque dans et pour son diocèse –, qui se sont délibérément abstenus d’attaquer le décret du 11 mai devant les tribunaux.
Au lieu de cela, le 1er mai, lorsque Edouard Philippe, détaillant les modalités de déconfinement, a annoncé sans ménagement qu’il n’y aurait « pas de messe avant le 2 juin », le président de la conférence épiscopale, Eric de Moulins-Beaufort, s’est contenté de faire une remarque : « On peut trouver cette décision exagérément prudente, mais il faut quand même l’appliquer. »
Eh bien, elle n’était pas « exagérément prudente » : elle était illégale et contraire aux droits des catholiques en France !
Lire la suiteDénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).
Quand la police déboule au milieu de la messe, et quand la république la reporte
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Trois agents de police sont survenus au beau milieu d’une messe célébrée dans l’église Saint-André-de-l’Europe à Paris, sommant le curé de cesser la messe, ce qu’un prêtre qui se respecte et surtout qui respecte Dieu ne fait pas, pour finalement ordonner aux trois paroissiens présents, pour aider le prêtre dans cette messe diffusée, de sortir, selon Le Figaro :
Comme beaucoup de ses confrères en France, l’abbé Philippe de Maistre, curé de la paroisse Saint-André-de-l’Europe, à Paris (VIIIe), diffuse sur les réseaux sociaux la messe dominicale qu’il célèbre avec quelques concélébrants, confiné dans son église, pour ses paroissiens privés de messes publiques depuis le début du confinement. Mais dimanche dernier, 19 avril, alors en pleine célébration, le curé a vu avec surprise des policiers faire irruption dans son église... pour lui sommer d’arrêter la messe.
« Nous étions sept personnes : moi-même, un servant, un chantre, un organiste, et trois paroissiens pour donner la réplique et faire les lectures. Au milieu de la messe, trois policiers armés ont pénétré dans l’église, raconte le père Philippe de Maistre, encore choqué. Or, l’autorité de police dans une église, c’est le curé ! À part les pompiers, la police ne peut entrer, tant qu’elle n’est pas appelée par le curé. »
Le curé a également alerté l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, qui a fermement dénoncé l’incident ce mercredi sur Radio Notre-Dame : « Les policiers sont entrés en arme dans l’église, or il y a interdiction formelle aux policiers d’entrer en arme dans une église. Il n’y avait pas de terroristes ! Il faut garder la tête froide et arrêter ce cirque. Sinon on va prendre la parole et (...) aboyer très fort !».
Un trouble à l’ordre public ? :
Lire la suiteLa police ne peut donc intervenir dans un sanctuaire qu’à la demande expresse du curé, à une exception près : si l’ordre public est menacé ; ce peut être un grave problème de sécurité, de tranquillité ou de salubrité, comme précisé dans un arrêt du Conseil d’État daté de 1993. La jurisprudence précise encore que les policiers doivent permettre aux personnes intéressées d’évacuer librement l’édifice, avant de faire usage de la force.
Une messe confinée, avec moins de dix personnes, constitue-t-elle un « trouble à l’ordre public » ? Difficile à défendre...
Réponse d’un psychanalyste à Macron sur son idée de la paternité fluide
Emmanuel Macron, président de la république française.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : © Rémi Jouan, CC-BY-SA, GNU Free Documentation License, Wikimedia Commons
Le président français Macron avait déclaré à la fin janvier 2020 [...] « Je comprends. Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle. Tous les psychanalystes vous diront le contraire. »
Nous avions déjà mis en doute cette affirmation. Tous les psychanalystes ? Elle nous semblait très exagérée. Voici qu’un psychanalyste s’insurge contre les propos à l’emporte-pièce du président Macron. Il s’agit de Christian Flavigny, pédopsychiatre et psychanalyste. Il est intéressant de noter que selon M. Flavigny l’idée exprimée par M. Macron n’est pas tant celle de tous les psychanalystes, mais d’un seul psychiatre pour adultes : Boris Cyrulnik.
Extraits de son article dans Valeurs actuelles de ce jeudi :
Lire la suiteOui, Monsieur le Président, le père est « forcément » un homme.
Usurper le sens des mots pour défendre une loi qui viole les besoins fondamentaux de l’enfant est plus qu’une faute, c’est une forfaiture.
Valeurs actuelles a rapporté sur son site Internet que vous contestez, Monsieur le président, que « le père soit forcément un mâle », vous appuyant sur les propos réducteurs du psychiatre pour adultes Boris Cyrulnik ; permettez-moi de vous expliquer votre erreur, qui porte sur le sens des mots. Le père est nécessairement un homme et, de plus, un homme qui a été un garçon dans son enfance. Cette condition d’« être un homme » n’est pas suffisante, mais elle est nécessaire ; toute personne qui se prétendrait être « le père » sans répondre à ces critères le serait à faux, dès lors que l’approche s’accorde à privilégier le regard de l’enfant sur ce qu’est pour lui « un père », ce qui est essentiel.
Macron considère qu’une femme peut être un père…
Pascale Morinière (à gauche), présidente des Associations familiales catholiques et Emmanuel Macron, président de la république française.
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : AFC
Qu’Emmanuel Macron soit déconnecté du réel, voilà qui n’étonnera pas grand monde. Mais voici un exemple qui permet de mesurer l’ampleur de cette négation du réel.
Dimanche dernier [2 février], l’Elysée organisait une petite sauterie pour célébrer les trente ans de la ratification de la Convention des droits de l’enfant. Brigitte et Emmanuel accueillaient pour l’occasion de nombreux enfants mais aussi des représentants du monde professionnel et associatif lié à l’enfance.
Parmi les invités au cocktail qui clôturait cette journée figurait Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques (AFC). Cette dernière, croisant le président de la république, lui adressa quelques mots pour tenter de lui faire comprendre la nocivité de la PMA.
La réponse de Macron : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle ».
Que celui qui gouverne la France puisse penser qu’un père peut être une femme, voilà qui laisse pantois.
Mais c’est l’aboutissement de l’idéologie du genre qui repose entièrement sur la négation du réel.
[…]
Un demi-million de personnes marchent en France contre la loi permettant aux lesbiennes de procréer artificiellement
Manif pour tous du six octobre 2019 à Paris.
Par Jeanne Smits, correspondante de paris — traduit par Campagne Québec-Vie
8 octobre 2019 (LifeSiteNews) — Quelque 600 000 personnes, selon les organisateurs — mais seulement 74 500, selon l’agence « indépendante » « Occurrence », qui ne fait aucun mystère de sa proximité idéologique avec le gouvernement du président français Emmanuel Macron — ont marché dimanche à Paris contre la légalisation de la procréation artificielle pour femmes seules et les couples lesbiens.
Ceci est dernière édition de la « Manif pour tous », qui a vu le jour en 2012 avec les premières manifestations françaises contre le « mariage » homosexuel.
La police, qui devait avoir la tête ailleurs, n’a compté que 40 000 manifestants. La vérité, c’est que personne ne s’attendait à un niveau de participation aussi élevé à une protestation contre un changement aussi marginal des lois de bioéthique (par rapport à l’ensemble du corpus de la législation « progressiste » régissant l’avortement et la procréation en France). Vague par vague, les personnes ont défilé dans les rues étroites entourant les Jardins du Luxembourg et les boulevards qui convergent vers le point de rencontre fixé par la police près de la gare Montparnasse.
Personne ne s’attendait à une telle participation : ni la préfecture de police, ni, semble-t-il, les organisateurs eux-mêmes — une vingtaine d’associations réunies autour de la « Manif pour tous », toujours en activité. Le point de départ, Place Edmond-Rostand près des Jardins du Luxembourg, a vite été surpeuplé, dès le début de la marche à 13 heures. Les manifestants continuaient d’y affluer jusqu’à 15 heures, considérant à juste titre que le parcours relativement court leur permettrait de ne pas manquer l’essentiel. Il s’est avéré que les derniers manifestants n’ont quitté le point de départ qu’après 16 h 30.
Dans de nombreux endroits, la foule était telle qu’il était impossible de se déplacer. La préfecture a donc été contrainte d’ouvrir une voie secondaire pour accueillir un bon tiers des participants tandis que d’autres ont atteint l’objectif de la marche par leurs propres moyens. À côté des vieux drapeaux bleus et roses de la « Manif pour tous » apportés par des manifestants aguerris, une mer de nouvelles bannières vertes et rouges portant les mots « Liberté, égalité, paternité » ondulait dans l’air frais automnal.
C’était une promenade tranquille. Il y avait relativement peu de camions (un soulagement !) et à un moment donné les organisateurs ont demandé une minute de silence pour les victimes de la nouvelle folie reproductive : les pères qui seront réduits au rôle de « donneurs de sperme » pour les femmes seules et les couples lesbiens qui fabriqueront des enfants « orphelins » qui ne connaîtront jamais leur père.
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